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Hercule Poirot - Romans tome 18 sur 33

Louis Postif (Autre)
EAN : 9782702400494
Le Masque (30/11/-1)
3.94/5   537 notes
Résumé :
Cette petite Mary est une perle ! Un vrai rayon de soleil pour la pauvre Mrs Welman, clouée au lit par la maladie. Mais Mary ne serait-elle qu’une intrigante ? C’est ce que commence à penser la famille de la vieille dame. Et ils n’ont aucune envie de voir leur héritage leur passer sous le nez…
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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Nouvelle enquête d'Hercule Poirot.☕️


Elinor Carlisle ne se fait pas trop d'inquiétude pour son avenir. Son destin est déjà tracé dans les grandes lignes avec un mari en la personne de son cousin Roderick, une maison et de l'argent à ne plus savoir qu'en faire une fois que sa tante sera décédée. Cependant, l'arrivée au courrier d'une lettre anonyme faisant état d'une intrigante au chevet de sa tante alitée l'inquiète. Accompagnée de Roderick, elle se rend illico presto chez sa tante ... et lors de cette escapade, l'impensable se produit : Roderick succombe au charme de l'intrigante en question, Mary Gerrard.
Le monde d'Elinor se fissure et cet état de fait ne cesse de s'accentuer lorsque la tante vient à décéder puis qu'elle est accusée de la mort de Mary par empoisonnement.


Ce roman est atypique avec les autres livres de la saga. D'une part, le titre du livre, Je ne suis pas coupable annonce de suite la couleur et, le roman débute non pas par un début bucolique présentant les différents personnages ... mais par le procès d'Elinor, accusée de meurtre. Agatha Christie utilise ensuite le procédé de flash-back pour relater les faits.
L'intrigue policière se tient avec un suspens et un dénouement rocambolesque et ingénieusement pensé. Comme toujours, Agatha Christie captive ses lecteurs en distillant tout au long de son roman des éléments permettant de mener l'enquête soi-même.
Hercule Poirot joue ici un rôle un peu décalé puisque moins grandiloquent, moins mis en avant... bref, il est en retrait, mais mène la danse. Cela permet d'avoir dans la dernière partie non pas comme dans beaucoup de livres une réunion où Hercule Porot relate les faits et désigne le coupable. Au contraire, ici le procès et la défense de l'avocat sont mis en avant.


Au final, comme très souvent, Agatha Christie est une valeur sûre. Des enquêtes sans prise de tête, avec des meurtres "propres" sans bout de chair jonchant le sol. Un vrai bonheur à lire, relire et encore relire.😋
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C'est Elinor Carlisle qui parle ainsi : je ne suis pas coupable! Pas coupable d'avoir empoisonnée Mary Gerrard, par jalousie, du moins c'est ce que pense et dit la police, pensez la Mary lui a fauché son fiancé, ce qu'il avoue le bougre.
Mais il y a matière à discussion même si tout accuse Elinor, les sandwiches préparés par ses soins et offert, entre autre à Mary, la jalousie est-ce suffisant?
Et comme la tante est morte atestat c'est Elinor qui hérite de tous le magot, alors re-soupçons, on va exhumer la tante pour voir, des fois que l'Elinor aurait fait d'une pierre deux coups.
Mais ça c'est sans compter sur M. Poirot, THE détective, embauché par le médecin de famille qui est un peu amoureux de la belle Elinor.
Beau travail de la reine du crime, Agatha, que cette pépite. Oh, bien sûr comme le Poucet, elle a semé des petits cailloux, par-ci, par-là, pour son lectorat, j'en ai bien vu quelques uns dont un énorme qui m'aura mis la puce à l'oreille. Mais c'est si bon d'attendre le dénouement et la résolution, tranquillement assis dans son fauteuil préféré. J'étais pas trop dans les clous de toutes manières.
Ces ambiances villageoises et campagnardes anglaises où tout le monde épie tout le monde et où les ragots vont bon train, gagne pain d'Agatha, sont toujours épatantes et si bien ficelées. Un petit bijou de lecture que je recommanderai.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Pour moi, lire un Agatha Christie est un gage de dépaysement garantie. Retrouver ses ambiances so british avec ce cher Hercule Poirot aux moustaches reconnaissables entre mille, j'adore !
Certes, je ne pourrais pas en lire plusieurs d'affilée, pour ne pas courir le risque d'overdose, mais lire une enquête d'Hercule Poirot à un rythme régulier, qu'est-ce que c'est bon !
Le titre de cet épisode laisse déjà présumer qu'une personne est soupçonnée – peut-être injustement- d'un meurtre. Et effectivement, c'est le cas car dès la première page, nous nous retrouvons plongés en plein coeur d'un procès. Il s'agit de celui d'Elinor Carlisle. La jeune femme est accusée d'avoir tué par empoisonnement une jeune fille, Mary Gerrard qui était la dame de compagnie de la tante d'Elinor.
Elinor, plongée dans ses pensées pendant que les avocats débâtent, ne peut s'empêcher de revenir en arrière par le biais de ses souvenirs et se rappeler combien elle haïssait Mary Gerrard.
Une des personnes présentes au procès est notre belge préféré. Ce dernier est intrigué par la conduite de l'accusée et il va bien sur mener son enquête de son côté histoire de connaitre la vérité.
Une fois de plus, Agatha Christie n'a pas usurpé son surnom de reine du crime, car je n'ai absolument pas soupçonné le véritable coupable et encore moins ses motivations…. J'ignore d'ailleurs si j'y arriverais un jour…
Un bon cru, même si ce n'est pas mon préféré, ce qui est surement dû au fait que le détective n'est peut-être pas aussi présent que je le souhaiterais…


Challenge Agatha Christie
Challenge Séries 2019
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Je viens de terminer ma lecture de l'un des romans policiers d'Agatha Christie.
« Je ne suis pas coupable » (titre original : Sad Cypress) a été publié pour la première fois au Royaume-Uni en 1939.

Tout commence sur le banc des accusés.. la jeune Elinor Carlisle, droite et froide, est accusée du meurtre de Mary Gerrard par empoisonnement. Tous les faits la pointe du doigt. Mais, face à elle, dans cette salle d'audience hostile, seul un homme, à la moustache noire, doute de sa culpabilité.

Puis Agatha Christie nous invite à voyager dans le passé. L'histoire de ce drame défile. Pages après pages, nous suivons cette intrigue originale, intelligente, où l'autrice combine à merveille mystère et romance. Nous découvrons des personnages délicieux, tous intéressants, pour lesquels on epprouve une certaine affection. Débute alors la mise en route de « nos petites cellules grises »

J'ai adoré la structure de ce roman, en trois parties. L'inclusion d'Hercule Poirot, qui apparaît très brièvement au début, pour réapparaître tardivement au début de la seconde partie lorsque son ami le Dr Lord lui demande de prouver l'innocence d'Elinor m'a enchanté . Pour une fois n'est pas coutume, Poirot va devoir trouver des indices pour disculper Elinor. A la fois engageant, intriguant, « Je ne suis pas coupable » se révèle au final, un mystère à la Agatha Christie, dans lequel elle m'a superbement fourvoyé avec quelques petits détails..

Une lecture géniale, un roman que j'ai dévoré en un après-midi. Je me suis laissé emporté et j'ai profité de la balade au coeur de Maidensford et Hunterbury, le tout accompagné d'un bon thé. Tout y est ! l'ambiance, les décors, l'intrigue, les personnages, pour rentrer de la plus belle manière dans le monde d'Agatha Christie.

« Je ne suis pas coupable » est pour moi, l'un des meilleurs roman policier d'Agatha Christie.

Un roman que je recommande vivement.
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Un excellent Hercule Poirot à la construction inhabituelle. En fait il commence par le procès de l'accusée, suivit de plusieurs flash-backs : le récit de l'accusée, l'enquête d'Hercule Poirot poussé par un jeune médecin persuadé de l'innocence d'Elinor Carlisle, et entre les deux un point de vue externe qui nous permet de nous y retrouver en nous donnant quelques informations absentes du premier récit et en semant tous pleins de petits cailloux qu'Hercule Poirot ne va pas rater, appelé par un jeune médecin qui veut à tout prix montrer l'innocence de l'accusée. Evidemment tout dans le récit d'Elinor Carlisle (qui se dit innocente mais ne fait pas grand-chose pour se défendre) en fait la coupable idéale du meurtre de sa très riche tante puis d'une jeune femme que celle-ci a prise en charge et qui en plus lui a pris son fiancé. La construction est habile, les ragots vont bon train, et autour de la vieille tante visiblement tout le monde épie les autres, ce qui en même temps accuse Elinor et facilite la tâche de Poirot qui ne s'arrête pas aux apparences car tout tourne autour d'un secret de famille. Au passage Agatha Christie fait un plaidoyer pour l'euthanasie. le seul point faible de cet opus est Hercule Poirot lui-même qui est une caricature de lui-même : horripilant, infatué de sa personne, pompeux, sentencieux, égocentrique, bref, imbuvable. Mais heureusement il a un rôle plutôt très court dans ce roman policier. A découvrir ou à relire sans hésiter !
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
— Elinor Katharine Carlisle, vous êtes accusée du meurtre de Mary Gerrard, assassinée le 27 juillet dernier. Etes-vous coupable ou innocente ?
Elinor Carlisle se tenait droite, la tête levée. Son visage gracieux, aux traits réguliers et fins, s’encadrait d’une abondante chevelure noire. Ses sourcils, réduits à une simple ligne, surmontaient des yeux d’un bleu profond.
Il se produisit un silence… un silence angoissant.
Sir Edwin Bulmer, avocat de la défense, conçut une vive appréhension. Sa cliente allait-elle plaider coupable ? Elle perdait toute maîtrise d’elle-même.
Elinor Carlisle entrouvrit les lèvres et déclara :
— Je ne suis pas coupable.
Son avocat se rassit et passa son mouchoir sur son front : il venait de l’échapper belle !
A son tour, sir Samuel Attenbury se leva et prononça le réquisitoire.
— Messieurs les juges et messieurs les jurés, le 27 juillet, à 3 heures et demie de l’aprèsmidi, Mary Gerrard mourait, dans le château de Hunterbury, Maidensford…
Sa voix pleine et agréable poursuivait l’exposé des faits. Elinor, plongée dans une demi-torpeur, n’entendait que des bribes de ce récit pourtant net et concis…
— … L’affaire est très simple… Il est du devoir du tribunal… de démontrer le mobile…
Personne, autant qu’on puisse en juger, n’avait de raison de tuer cette malheureuse Mary Gerrard, sauf l’accusée. La victime, une jeune fille d’un caractère charmant… sympathique à tous… et qui n’avait pas un seul ennemi au monde…
Mary… Mary Gerrard ! Comme tout cela semblait loin à présent… tout à fait en dehors de la réalité…
— J’attire particulièrement votre attention sur les deux considérations suivantes :
« 1° De quels moyens disposait l’accusée pour administrer le poison ?
« 2° Quel était son mobile ?
« Il m’appartient de faire appeler devant vous des témoins qui vous aideront à répondre à ces questions…
« Quant à l’empoisonnement de Mary Gerrard, je vais m’efforcer de vous prouver que nul, excepté l’accusée, n’avait la possibilité de commettre ce crime…
Elinor se sentit enveloppée d’un brouillard épais à travers lequel lui arrivaient quelques bouts de phrase :
« … Sandwiches… beurre d’anchois… maison vide… »
Comme des coups d’épingle, ces mots frappaient son esprit engourdi.
La Cour ! Des visages ! Des rangées et des rangées de visages ! L’un d’eux avait une grosse moustache noire et des yeux malins. Hercule Poirot, la tête légèrement penchée de côté, le regard pensif, observait l’accusée.
Elinor songea : « Il essaie de comprendre pourquoi j’ai agi ainsi… Il essaie de deviner ma pensée et mes impressions à ce moment-là… »
Ses impressions ?… Une petite tache… une commotion… le visage de Roddy… son cher visage au long nez mince et à la bouche délicate… Roddy ! Toujours Roddy… toujours lui, aussi loin que ses souvenirs pouvaient la reporter… depuis ces jours lointains à Hunterbury, parmi les framboisiers, dans les garennes et le long du ruisseau, Roddy… Roddy… Roddy…
D’autres visages ! L’infirmière O’Brien, les lèvres entrouvertes, sa figure fraîche et parsemée de taches de rousseur. L’implacable infirmière Hopkins, aux allures bourgeoises.
Peter Lord… Peter Lord si bon, si raisonnable, si… réconfortant ! En y réfléchissant bien à présent… allait-elle perdre la partie ? Oui, elle la perdrait ! Tous les autres appréhendaient le verdict, alors qu’elle, l’actrice principale, ne prenait pas l’affaire au tragique.
Accusée de meurtre, elle demeurait calme et froide. Soudain, le lourd nuage qui entourait son cerveau se déchira. Elle était devant ses juges. Le public…
Les assistants, penchés en avant, les yeux écarquillés, la dévisageaient avec une curiosité malsaine, tout en écoutant les paroles prononcées par cet homme grand et maigre, au nez d’Israélite.
— Tous les faits de cette affaire sont extrêmement faciles à comprendre et ne laissent aucun doute dans l’esprit. Je vais vous les résumer depuis le commencement… Elinor songea :
« Le commencement… Le commencement ? Le jour où arriva cette horrible lettre anonyme ! Voilà jusqu’où il faut remonter. »
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— Ah ? A quoi bon vivre étendue sur son lit et se faire soigner comme un bébé ?
— Et à quoi sert la vie, je vous le demande ? Voilà la vraie question. Vous avez certainement entendu parler de cette torture moyenâgeuse du cachot trop étroit pour qu’on puisse s’y tenir debout ou s’y étendre. Vous vous figurez peut-être qu’un prisonnier ne pouvait y vivre plus de quelques semaines. Eh bien ! pas du tout. Un homme a vécu seize années dans une de ces cages de fer. Il en sortit et survécut jusqu’à un âge très avancé.
— Où voulez-vous en venir avec votre histoire ? demanda Laura Welman.
— Je désire simplement vous prouver que chacun possède, enraciné en soi, l’instinct de vivre. On ne vit point parce que la raison vous le conseille. Des gens qui, comme nous le disons « seraient mieux dans la tombe », ne tiennent pas du tout à mourir ! D’autres qui apparemment, ont tout ce qu’il faut pour être heureux, se laissent dépérir parce qu’ils manquent de courage pour lutter.
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Aimer passionnément un autre être humain cause d’ordinaire plus de peine que de joie ; néanmoins,[...] celui qui n’a pas vraiment aimé n’a pas vraiment vécu…
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- Voulez-vous répondre à mes questions ? fit Poirot.
Elinor soupira et dit :
- Je vous l'assure, monsieur Poirot, mieux vaudrait ne pas m'interroger. Ma défense est entre de bonnes mains. Mr Seddon me témoigne beaucoup de bonté et a chargé un fameux avocat de plaider ma cause.
- Il n'est pas aussi fameux que moi !
Elinor Carlisle répliqua, avec une nuance de lassitude :
- Il jouit cependant d'une excellente renommée.
- Oui, pour défendre les criminels. Tandis que moi, je suis connu pour découvrir l'innocence des accusés.
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- Pauvre tante ! Elle se portait si bien lorsque nous l’avons laissée l’autre jour ! dit Roddy.
-Elle est vraiment à plaindre. La maladie lui a toujours fait peur. Sans doute va-t-elle devenir encore plus impotente et en souffrira-t-elle davantage. Les gens devraient avoir la liberté de quitter ce bas monde quand ils ne peuvent plus supporter l’existence.
- Je partage ton avis, répliqua Roddy. Dans une société civilisée, il devrait en être ainsi. On supprime un animal qui souffre trop, mais on se garde de le faire quand il s’agit d’un être humain parce que certains risqueraient d’être envoyés ad patres par d’affectueux parents pressés de toucher l’héritage.
- Il appartiendrait au médecin de prendre toutes les responsabilités, dit Elinor, pensive.
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