Nourritures célestes

Mes remerciements à Babelio masse critique pour cette autobiographie : la découverte d'un homme humaniste au magnifique parcours professionnel exemplaire, qui voua un amour indéfectible à sa mère, uni par ce lien au-delà de sa disparition...Monsieur Éric Cojean a édité son ouvrage chez Mama Éditions..quel clin d'oeil! en les remerciant également pour le livre et les beaux marques pages!

Avant les nourritures célestes, Alain Cojean, breton de souche, nous raconte ses souvenirs d'enfance, l'adolescence ...Il va se consacrer aux nourritures terrestres ; de petits boulots en petits boulots,..un passage dans un fast-food lui permettra de gravir les marches de la restauration et deviendra quelques années plus tard, un chef d'entreprise renommé à la tête de nombreux restaurants.
Cet homme passionné, possède une âme d'entrepreneur, il nous expose avec conviction ses valeurs morales, basées sur la bienveillance et le respect, s'appliquant avec réussite dans son mode de fonctionnent au travail avec ses équipes, management par la confiance et le respect. ..et je pense que beaucoup de sociétés devraient en prendre de la graine!!
Son éducation et sa mère lui a transmis ces valeurs de partage, d'amour et de tolérance..Le dilemme dans toute entreprise à ce niveau est génératrice de beaucoup d'argent et d'investissements. Mais cet homme là est un homme bienveillant, rare; il nous fait part avec sincérité de son engagement éthique et moral au travers de ses projets, de ses rencontres de ses voyages porteurs de projets humanitaires et concrets. Il crée une fondation "nourrir aimer donner"... tout est dit!

Il nous livre sans détour les épreuves,les jalousies et la complexité du monde de la finance auquel il a été confronté pour mener à bien ses réalisations. ...un jour sa vie bascule lors du décès de sa tendre mère..cette douloureuse épreuve l'amènera à côtoyer un tout autre domaine: il fréquentera alors le monde ésotérique pour avoir des réponses à son désarroi ..et il recevra des messages de sa mère disparue qui l'a tant soutenu et encouragé..sa vie prendra alors un tout autre sens, un chemin spirituel qui le décidera un jour à quitter l'entrepenariat.

Ce témoignage m'a touché ; il est franc et sincère..ce parcours atteste de l'intelligence d'un homme de coeur et pétri de bon sens, que ses valeurs qu'ils portent haut et fort peuvent être un formidable moteur pour réussir sa vie...et réussir dans la vie! .. que l'amour et la bienveillance de son prochain, sans connotation religieuse, peuvent être des fondamentaux dans le monde du travail. .il nous rappelle aussi que tout est possible à force de passion, de travail et de conviction ! ..que "les diplômes et l'intelligence " n'ont rien avoir...et qu'il est grand temps, je pense comme cet homme il est urgent et vital de modifier nos modes de pensée et de consommation !

Chapeau bas Monsieur Cojean ! votre récit est porteur d'espoir ! haut les coeurs à tous ceux et celles qui veulent y croire..à la lumière !"..qu'il y a un ailleurs, .que les anges veillent....

« L'homme de bien exige tout de lui,
L'homme de peu attend tout des autres. »
Confucius

Une fois le livre refermé, je me suis dit que cette expression « homme de bien », dans le sens moral, convenait bien à Alain Cojean : non seulement il n'a jamais épargné sa peine, exigeant le meilleur de lui-même sans jamais s'économiser, mais il a aussi mis tout son coeur à bâtir une entreprise modèle. Jamais il n'exprime les choses en ce sens, je pense que l'idée ne lui en viendrait même pas, mais pour moi, c'est comme si une utopie avait vu le jour. Un nouveau concept : des produits de qualité, une ambiance chaleureuse et des collaborateurs heureux. Magnifique!

Une aventure guidée par les mots-clés respect, bienveillance et gentillesse :

« Mon objectif quotidien a été de veiller à ce que tous les salariés soient heureux de venir travailler, à ce qu'ils soient le plus épanouis possible dans leur job. C'était ma priorité de tous les jours, de chaque instant. Et elle est devenue celle de mes collaborateurs, de mes compagnons au quotidien. »

« Au fil du temps, il s'était créé une sorte d'égrégore. L'entreprise était devenue une vraie famille. Ce sentiment de bienveillance était partout, à chaque instant, dès que l'on allumait les lumières des restaurants ou du bureau le matin jusqu'au moment où on les éteignait en fin de journée. Et même après d'ailleurs… »

Le livre permet, pour qui n'y connaît rien, d'effleurer le monde de l'entreprise, de comprendre comment se font les choses : un concept, de l'investissement personnel, mais aussi des montages financiers et des investisseurs. Ce n'est pas le monde des bisounours, loin de là. Longtemps, Alain Cojean a voulu garder la main sur l'entreprise qu'il avait créée, pour lui conserver son âme, mais il a été contraint à un certain moment de la céder. Un crève-coeur total pour lui, mais finalement peut-être l'ouverture sur de nouvelles perspectives?

Car une autre facette de l'engagement d'Alain Cojean est son besoin de redistribuer : son but n'étant pas de « faire de l'argent », il s'est toujours attaché à aider les autres, par le biais d'une fondation mais aussi sur ses fonds propres.

Désormais libre, il peut envisager de mettre ses compétences, son énergie et sa grande générosité au service de nouveaux projets. C'est ce que lui annonce sa mère, en direct de l'au-delà : « Tu aideras ailleurs… »

Sa mère, « qui n'était que gentillesse et générosité », il en fait un portrait dont rêveraient toutes les mères, j'imagine. Leur relation très proche et constituée d'un amour inaltérable semble s'interrompre quand brusquement, sa mère « devient invisible ». Pour surmonter cette séparation, Alain Cojean rencontre des médium réputés grâce auxquels il peut entrer en contact avec ses parents, qu'il identifie par des détails connus de lui seul. C'est l'occasion pour la personne décédée d'exprimer son amour, mais aussi ses regrets ou même sa fierté devant les réalisations de son fils. Une réparation…
Ce pont qu'offre la médiumnité permet de faciliter le travail de deuil, de comprendre qu'il y a un « ailleurs », que l'amour ne meurt pas. C'est pourquoi le sous-titre du livre parle bien d'un éveil, éveil de conscience, ouverture de la conscience.

Le récit d'une vie est forcément foisonnant. Si j'ai été impressionnée par l'énergie mise dans la réalisation du projet, je garderai l'image d'une très belle personne, généreuse et visionnaire. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit une utopie ancrée dans la réalité et qui fonctionne…

Mon seul regret sera qu'il soit trop tard pour aller dans l'un de ses restaurants, bien sûr. Mais je suis heureuse d'avoir pu faire la connaissance d'Alain Cojean, grâce à Mama Editions ( merci pour les marque-pages et le gentil mot ) et à Babelio, pour cette nouvelle Masse Critique.

Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre autobiographique, j'ai su que son contenu me parlerait forcément. le chemin emprunté dans sa vie par cet homme ne pouvait que m'interpeller et me plaire.

Et pour être honnête voilà un genre d'homme qui force le respect. Parce que dans notre société actuelle être altruiste n'est pas un chemin de vie facile.
Je l'avoue, avant de lire son nom sur ce livre, je ne connaissais rien d'Alain Cojean, de ses restaurants ou ses actions bienfaisantes de part le monde. Un inconnu pour moi. Et pourtant. son livre m'a attiré parmi tant d'autres. Il faut dire que son visage en première page attire forcément l'oeil de part la bienveillance qui se dégage de lui.

Cet homme là a évolué dans un monde où le profit domine, où les mots actionnaires et dividendes comptent plus que tout. Et il en faut de la détermination pour résister à la pression de ces requins qui privilégient l'argent à l'humain. Alain Cojean, lui, a fait l'inverse toute sa vie, l'humain avant tout, l'argent n'étant qu'un moyen. Qui ne rêverait de travailler avec un homme qui se soucient du bien-être de ses salariés?
Un autre point important m'a attiré pour découvrir le livre de cet homme, sa spiritualité. Je partage sa vision, son ressenti sur l'après vie. le fait de savoir que la mort n'est qu'un passage est réconfortant. Notre corps est mortel mais pas notre âme. Cette découverte a été prépondérante pour Alain Cojean et elle a contribué à le porter jusqu'à aujourd'hui, envisageant encore, pendant ce temps terrestre qui lui reste d'apporter du bien-être à son prochain.

Ce livre ce n'est pas de la littérature, c'est de l'amour envoyé par un homme dévoué au vivant et qui croit fermement que l'humain peut vivre en harmonie avec tout ce qui l'entoure pour peut qu'il le décide. Puisse-il avoir raison.

Merci à Babelio et aux éditions mama pour ce partenariat.

Bienveillance, douceur et respect.

Voilà ce que représente ce livre, mais surtout l'auteur qui parle de son parcours tout le long de l'ouvrage. de son enfance à nos jours, on voit un homme touchant et respectueux qui veut faire et partager le bien-être autour de lui.
Nous allons découvrir sa vie, ses rêves, ses désillusions mais surtout ce qui le compose et son chemin spirituel qui le poussera à se lancer seul dans la restauration. La franchise de ce livre fait du bien car Alain Cojean prône le respect, la bienveillance et cela même au sein de son entreprise. Il nous fait aussi comprendre qu'il est temps de changer nos habitudes, nos comportements pour apprécier la vie simplement.
Un récit lumineux et porteur d'espoir que je vous recommande chaudement !

Alain Cojean, fondateur des restaurants du même nom, a passé la main depuis lors. Son autobiographie «nourritures célestes» était agréable à lire. Ce sont les autres qui nous enrichissent et quand ils se racontent, c'est souvent intéressant. Les anecdotes de son enfance ou de son adolescence m'ont amusé. C'est un homme sensible, intelligent, mais aussi têtu comme un Breton. Dans les premières pages du livre, il déplore bon nombre de gens disparus qu'il avait connus dans sa jeunesse. Il n'y a qu'un chapitre qui ne m'a pas attiré, c'est celui dans lequel il prétend, avec l'aide de médium tels qu'Alain Joseph, entrer en communication dans l'au-delà avec sa mère ou son père. Je suis trop rationnel pour y croire. Bien vu, le dictionnaire de mots clés à la fin, pour retrouver un thème précis. C'était une bonne lecture, un livre très recommandable, surtout si vous aimez les biographies. le sujet de la restauration m'a fait choisir ce bouquin, puisqu'il touche à ma profession.