Ouvrage que l'on m'a prêté, j'adorais la couverture mais en lisant la quatrième de couverture, je me suis dit : 'Oh là là, dans quoi je m'embarque en lisant un tel ouvrage. Est-ce un livre de politique, un essai ou autre chose encore ?" Il s'avère que c'est un peu tout à la fois en plus de l'étiquette de pastiche que l'on peut attribuer à ce roman. Effectivement, en se plaçant tour à tour dans la peau de Sain-Simon,
Chateaubriand,
Stendhal,
Balzac,
Flaubert,
Zola,
Proust, Mauriac et enfin le général
De Gaulle, l'auteur emprunte certains de leur personnages de fiction pour les faire assister à ce qui ce passa, ce 10 mai 1981 en France, à savoir de l'élection de
François Mitterrand en tant que président de la République. Ce qui est amusant est de voir les différentes réactions de chacun, certains se montrant offusqués, d'autres enthousiastes et pour les derniers, indifférents. Bref, je ne dirais pas qui est pour et qui est contre (et surtout je ne dirais pas mes opinions personnelles car je ne m'aventurerais jamais à me glisser sur un terrain aussi glissant qu'est celui de la politique. Je m'autoriserais juste à dire que certains propos m'ont choqués).
Un livre qui se lit très facilement, dans lequel l'auteur s'est pris au jeu d'imiter le style d'écriture de chaque auteur (on retrouve par exemple les phrases interminables de
Proust pour ne citer que cet exemple) mais je n'ai absolument pas accroché avec cette lecture. Pour être même tout à fait franche, voire même radicale, j'avais hâte de finir cet ouvrage le plus rapidement possible pour pouvoir le ramener à la personne qui me l'a prêté (pour ceux et celles qui ne me connaîtraient pas encore, il faut qu'ils sachent que je me fais un point d'honneur à finir les ouvrages que j'ai commencé, même si ces derniers ne me plaisent absolument pas. Têtue, moi ? Non, à peine...).