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EAN : 9782070356225
336 pages
Gallimard (30/04/2010)
3.67/5   54 notes
Résumé :
Le trône d'ébène « Nous, Zoulous ! avons une prophétie. Cette prophétie dit qu'un jour un enfant aux grands pouvoirs naîtra et qu'avec lui s'ouvrira une ère durant laquelle « amazoulou » signifiera terreur et mort pour tous les peuples du pays n'guni et des pays voisins, jusqu'à la mer, au sud, à l'ouest et à l'est, jusqu'aux Montagnes-De-La-Lune, au nord. Nous, Zoulous ! avons une prophétie... » Voici l'histoire de Chaka, roi des Zoulous ! Une histoire pleine de ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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“Le trône d'ébène” est le premier livre que je lis de Thomas Day et je dois dire que j'ai bien accroché à l'histoire et à l'écriture.

J'aime beaucoup lire des livres en rapport avec l'histoire de l'Afrique (si possible pré-coloniale) et je n'avais pas encore “exploré” l'Afrique du Sud.

Ce roman revisite à la sauce fantasy l'histoire de Chaka Zoulou (1787-1828) le fondateur du Royaume Zoulou. L'univers mis en place autour des faits historiques est intéressant et crédible. J'ai trouvé l'histoire passionnante malgré quelques scènes d'une rare violence.

Le seul bémol est qu'il me reste une impression qu'il manque quelque chose à la fin. Elle aurait pu être un peu plus étayée.

Cela étant dit, dans l'ensemble, un très bon moment de lecture.



Challenge livre historique 2019
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« Voici l'histoire de Chaka, roi des Zoulous! ». C'est ainsi que débute ce « Trône d'ébène », uchronie consacrée à la vie d'un roi d'Afrique du sud du début du XIXe siècle, célèbre aujourd'hui encore pour le fil à retordre qu'il donna aux Anglais venus pour annexer son territoire et son peuple. Comme toujours, Thomas Day remporte le pari haut la main et nous offre un roman court mais captivant et parfaitement maîtrisé. le dépaysement est total dès les premières pages et c'est avec une incroyable facilité que l'on se laisse embarquer dans cette grande fresque retraçant le destin de cet homme ambigüe et charismatique qui parvint, du sud de l'Afrique, à faire trembler l'Empire britannique de sa Majesté. le décor mis en place par l'auteur est quant à lui rapidement immersif et l'on sent bien derrière les détails et références historiques disséminés dans le roman que ceux-ci sont le fruit de minutieuses recherches tant sur le contexte de l'époque que sur la civilisation zouloue et ses coutumes.

Outre la qualité de l'intrigue et du décor, saluons également celle des personnages qui bénéficient tous d'une personnalité fouillée et profonde. le personnage de Chaka, notamment, est particulièrement fascinant, remarquable par sa complexité et en lutte constante avec ses démons intérieurs qui le feront parfois passer de la lumière aux ténèbres en un clin d'oeil. Les personnages secondaires sont également bien campés, à commencer par la mère de Chaka, « la lionne » Nandi, ainsi que l'énigmatique docteur Cowan. Un roman malheureusement assez bref (peut-être un peu trop) mais très dense et qui se lit d'une traite. A noter que l'auteur propose en bonus à la fin du livre une bibliographie succincte ainsi qu'une filmographie commentées recensant les principaux travaux et films consacrés au roi Chaka et à ses Zoulous. Une découverte intéressante qui ne fait que confirmer le talent remarquable de Thomas Day dont aucun roman ne m'a, jusqu'à présent, encore jamais déçu.
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"Chaka ! Immortel ! Chaka ! Immortel !"
La comparaison entre Alexandre le Grand et Chaka est évidente et en dit beaucoup sur les 2 personnages. Mais force est de constater que Chaka tient moins du conquérant Macédonien que de Gengis Khan, le semi-fou qui disait entendre les dieux et voulait faire la guerre à la guerre pour unifier les peuples du monde entier (sur le sujet, je vous conseille fortement le visionnage du film "Mongol" de Sergei Bodrov).
J'avais marqué cette épopée africaine de Thomas Day dans mon agenda, mais retardé mon achat car il faut avouer que la version grand format du Bélial était quand même pas donné vu le nombre de pages...

On peut apprécier le côté fun voire trash de l'imagination de Thomas Day avec son diptyque sur le Japon médiéval ("La Voie du Sabre", "L'Homme qui voulait tuer l'Empereur") et son diptyque sur un Sherlock Holmes déjanté et psychopathe ("L'Instinct de l'équarisseur" et "Vie et Mort de Sherlock Holmes"), sans parler de sa collaboration avec Ugo Bellagamba qui avait abouti à "Un Double Corps du Roi" qui m'a laissé un excellent souvenir !
Par contre j'ai toujours été déçu par la brièveté de ses oeuvres (rarement plus de 300 pages, et à chaque foi l'impression que l'histoire finit avoir d'avoir vraiment commencé), et par le côté un peu froid de sa narration : "Le Trône d'ébène" ne déroge pas à la règle et je suis resté sur ma faim...

Le véritable problème, c'est que j'ai eu l'impression que la narration se rapprochait plus d'un docu-fiction que d'un film : on a de long passage volontiers explicatifs entrecoupés d'1 ou 2 lignes de dialogues. Pourtant on quelques scènes de batailles assez sympas. En fait, dès que les dialogues se font plus nombreux, comme quand Chaka adolescent part avec ses compagnons tuer la Chose Terrifiante du Bois d'Usungir, cette impression disparaît et on s'immerge plus complètement dans l'incroyable destin du conquérant-tyran... Mais ces passages sont finalement assez peu nombreux.

L'autre aspect qui m'a un peu tarabiscoté, c'est dès qu'on touche du doigt les sociétés exotiques, certains ne peuvent pas s'empêcher de démystifier leurs croyances :

On peut aussi trouver dommage que tout le roman ne soit qu'une ruse que n'aurait pas renié un Neil Gaiman :

Enfin, c'est dommage que les conséquences de création de l'Empire zoulou soient tout juste évoquées : les tribus et les peuples chassés par les guerriers du conquéran-tyran vont se heurter aux autres nations africaines pour provoquer de grandes migrations dont les Boers et les colons anglais vont faire les frais avant le grand affrontement dans le Veldt sud-africain du XIXe siècle entre les boucliers noirs et les fusiliers de Sa Majesté.
Et c'est d'autant plus dommage que d'un autre côté on insiste autant sur la relation incestueuse entre Chaka et Nandi (sans soute un décalque de la relation tumultueuse entre Alexandre et Olympias), avec quelques détails grimm & gritty dont on aurait fort bien pu se passer. Bon cela fait partie des marottes de l'auteur, donc on doit faire avec…

Bref, un roman dense et intéressant mais trop court.
Le cadre exotique mérite le détour quand même !
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Je poursuis ma navigation dans la découverte de l'oeuvre de Thomas Day. Après le dyptique sur le japon médiéval, je m'attèle au roi des Zoulous et ma principale critique de ce livre concerne la narration. En effet, j'ai eu quelques difficultés à m'immerger dans la vie de ce Chaka, que l'auteur compare à Alexandre le Grand. En lisant ce livre, pourtant court, on a l'impression de lire une sorte de chronique retraçant les événements marquants et importants de la vie du roi Zoulou. Mises à part quelques scènes, quelques combats, pour lesquels on peut véritablement s'ancrer dans le récit, on ne fait finalement que survoler la vie de Chaka et il est pratiquement impossible de devenir acteur de notre lecture. Nous restons spectateur face à une série d'événements qui s'enchaînent sous nos yeux sans qu'on puisse véritablement s'en imprégner et garder finalement une histoire complète en tête. j'ai carrément eu l'impression de lire un manuel scolaire romancé...
C'est pourtant bien fait. Thomas Day allie parfaitement et harmonieusement les passages issus de son imagination et ceux issus de l'histoire, pour nous conter les exploits de Chaka.
J'en retiendrais pour autant un bon moment de lecture, trop détaché et pas assez investi, du sort tragique mais somme toute logique de cet empereur. J'ai trouvé intéressant l'ambigüité entretenue concernant les "rêves" de Chaka. Ses conversations avec ses dieux sont elles "réelles" ou seulement issues de son imagination extatique soumise à la prise d'hallucinogènes puissants? Cela pose du coup la question de la place du mystique dans les civilisations dites primitives et l'intérêt que l'occidental blanc lui accorde.
Toujours est il que ce livre se lit bien, qu'il est un bon prétexte pour découvrir la plume de Thomas Day et se faire une idée de son oeuvre.
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J'ai acquis ce livre suite à mon voyage à Granville cet été, dans le village où je me trouvais il y avait une très jolie boîte à livre dans lequel j'ai pu trouver le Trône d'ébène. Je ne connaissais alors ni l'auteur, ni le roman mais je ne suis pas déçue de la découverte !

Le sujet de ce roman est plutôt original puisqu'il parle de l'Afrique au XVIIIe siècle et XIXe siècle. J'avais un peu peur en me lançant dans ce roman de ne pas tout comprendre mais finalement grâce à la plume de l'auteur on se laisse aller et on entre peu à peu dans son univers particulier. L'auteur utilise un genre que je ne connaissais absolument pas, la fantasy historique. Il utilise des faits historiques véridiques pour les inscrire dans un monde inconnu qui mêle faits réels et faits extraordinaires. Je n'ai pas compris véritablement pourquoi c'était de la Fantasy, je n'ai pas trouvé que le livre soit hors de notre monde réel. Même si l'auteur a créé une sorte de carte nouvelle dans l'Afrique, on retrouve quand même les anglais et les Irlandais. de plus les moments qui sont imaginaires ne sont pas si extraordinaires que ça. Je ne veux pas vous spoiler, donc je ne dirais rien. Je peux juste vous dire qu'il y a une sorcière anormalement vieille qui dit une prophétie qui marquera la vie de notre héros Chaka.

Le roman est découpé en six parties qui retracent les six grands moments de la vie de Chaka à sa mort. C'est un bon point si vous aimez comme moi suivre l'évolution d'un personnage. Malheureusement pour moi je ne me suis pas sentie proche du personnage mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas aimé le suivre. Thomas Day a une plume nette, concise, il ne va pas dans des détails inutiles et ne marque pas son récit de tournure de phrases "juste" pour faire joli. C'est une belle plume néanmoins, qui nous transporte et souligne la dureté que peut avoir le récit et les personnages. Je tiens à préciser également que le roman est assez cru, l'auteur ne cache pas les moments violents ou choquants, sa plume ne fait qu'endurcir ces moments. Je ne suis pas très sensible en temps normal et je dois dire que j'étais un peu gênée des fois. Donc attention âme sensible, s'abstenir !

"Je crois que tu es l'enfant de la prophétie dont mes rêves me parlent depuis mes premiers saignements de femme, j'avais quinze ans [...]. Tu pourras devenir un grand roi, un dieu parmi les hommes."

Chaka est un enfant illégitime du roi, celui-ci est promis à un grand destin marqué par la guerre et le pouvoir. Jusque là on retrouve les grandes lignes de la vie du grand roi des Zoulous. Tantôt cherchant à comprendre la prophétie, tantôt cherchant à connaître ses ennemis, c'est celle-ci qui lui donnera tout le courage à affronter les combats et barrières qui l'entourent. Chaka est un personnage fort, intelligent avec une rage de vivre. Il sait se battre et motiver son entourage. On est amené à le suivre lui et son évolution. Je l'ai d'ailleurs trouvé très intéressante. La fin est bien, je pense que c'est la meilleure fin pour ce roman. Isangoma est la sorcière qui prédit à Chaka son destin, tout au long du roman elle accompagnera le héros dans son ascension au pouvoir mais également dans sa quête de compréhension de soi. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui nous réserve quelques surprises. Elle a un côté mystique, que l'on prête bien aux coutumes africaines, que j'ai adoré ! Senza N'Gakona est un autre personnage très déterminant dans ce roman, c'est la mère de Chaka qui toute sa vie sera au service de son fils. Elle fait tout pour que sa destinée soit faite comme elle se doit, bien évidemment tout ne sera pas simple...

J'ai trouvé que le fond de l'histoire était très mystique, proche de la nature et des dieux. J'ai reconnu en ça les rites africains ainsi que leur croyance. C'était très dépaysant et intéressant à lire. Les personnages ont un langage soutenu, je veux dire par-là qu'ils communiquent de manière "programmée", comme il se doit selon la politesse. Je ne sais pas si je me fais comprendre, en tout cas c'est une chose qui me mettait mal à l'aise du début à la fin. C'est une des choses pour lesquelles je n'arrivais pas à m'identifier et m'attacher aux personnages. L'autre étant la violence qui émanait d'eux. Les scènes de guerre sont toutefois impressionnantes, j'étais plongée dedans comme si elle se déroulait devant mes yeux. L'auteur m'a impressionnée par sa minutie et sa justesse. Thomas Day donne un caractère encore plus particulier à son texte en mélangeant la quête d'identité du personnage et la colonisation des hommes "blancs". Même si cet aspect est moins travaillé j'ai tout de même aimé cette petite touche qui marque temporellement le roman. Attention, si vous aimez les histoires aux fortes intrigues passez votre chemin. Il n'y en a pas vraiment ici, même si ce n'est pas le plus important du livre bien sûr.

J'ai toutefois eu bien de mal à me plonger dans le roman, j'ai mis du temps à le lire. Les personnages sont difficiles à "adopter", l'ambiance est particulière, froide et violente. Les noms des personnages sont compliqués, ils ne ressemblent en rien aux prénoms occidentaux et je les mélangeais tous. Il y a de nombreux personnages, il me fallait un temps pour les enregistrer. D'une pour comprendre qui étaient les ennemis ou les amis, de deux pour comprendre les enjeux qu'ils apportent au roman. J'ai attendu un tiers du roman, mais c'était une attente qui en valait la "chandelle".

Globalement j'ai bien aimé la fin, le roman est bien construit, les parties se suivent bien et soulignent comme il faut l'évolution du personnage. le langage et le vocabulaire sont particuliers mais font de ce roman une lecture originale et audacieuse. L'ambiance est particulière, les personnages sont inquiétants et violents. Cependant j'ai envie de découvrir d'autres livres de Thomas Day, il m'intrigue un peu avec son univers qui lui est propre.
Lien : http://nituti.blogspot.fr
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les Zoulous croyaient savoir à quel point Chaka aimait sa mère, celle qui, plus que tout autre, lui avait permis de devenir empereur. Ils n'en avaient pourtant qu'une vague idée et le fils de la lionne, inconsolable, le leur fit comprendre de la façon la plus brutale qui fût. Il fit enterrer Nandi avec toutes ses servantes... pas deux, pas dix, toutes, c'est-à-dire plus de huit cents esclaves ; sur la tombe gigantesque, de la taille d'un village de cinquante maisons, il fit empaler toute la garde personnelle de Nandi, soit trois cents guerriers ; puis, invoquant une décision des dieux, il proclama un deuil général d'un an, période durant laquelle il serait interdit de rire, de chanter, de semer ou de planter quoi que ce fût, de vivre avec son époux ou son épouse, d'avoir des relations sexuelles et même de boire du lait.
Après cela, son peuple comprit vite à quel point Chaka avait aimé sa mère et, maintenant qu'elle était morte, combien il avait perdu la raison.
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— Voici mon royaume, Chaka. Ici, à l'ouest, le royaume de ton père, Senza N'Gakona. Au nord, du Khahlamba jusqu'au rivage, les terres des Ndwandés et des Ngwanés. Au sud, celles des Qwabés. Et tu vois cette étrange construction carrée, à l'extrême nord-est du royaume, c'est le Fort Delagoa. À cet endroit, nous pourrions commercer avec l'Homme Blanc, notamment les Portugais, nous pourrions échanger de l'ivoire contre des choses bien utiles, de nouvelles armes, mais nous n'avons plus accès au fort, car les troupes de Zwidé occupent ce territoire depuis une dizaine d'années. Quand j'étais enfant, il en était autrement, le royaume de mon père, le grand Jobé, remontait vers le nord-est jusqu'au fort. Là, il avait même acheté un cheval.
— Un quoi ? s'étonna Chaka.
— Un cheval. C'est une bête, une monture. Tu grimpes dessus comme un paysan monte sur un buffle, sauf que c'est une monture noble, qui augmente considérablement ta stature. J'étais enfant la dernière fois que j'ai vu ce cheval. Mon père est parti à la guerre avec, et l'animal fabuleux est resté couché sur le champ de bataille, tué par la chaleur à ce qu'on raconte. Je rêve de chevaux, Chaka. Je veux être enterré non pas sur mon trône, comme l'a été mon père ou ton grand-père Jama, mais sur un cheval.
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Je vais leur donner le goût de la guerre pour mieux les noyer sous un déluge de défaites. Je suis comme l'orage, Ilembé frappe comme l'éclair et mon courroux tout comme mon nom vont rouler sur le monde tel le tonnerre.
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Ne me demande pas à quoi ressemble la chose qui rôde là bas, si elle est animale ou humaine, si elle est divine ou mortelle. on dit qu'elle empale ses victimes sur les hautes branches qu'elle a brisées au préalable. On dit qu'elle les consomme morceau par morceau et qu'elle est grande comme un grenier à mil et changeante comme la mauvaise saison. On dit qu'elle n'a peur de rien et surtout de personne.
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Du haut de leurs nobles montures, ils nous considèrent comme inférieurs ; bientôt je leur montrerai que les dieux des Zoulous sont avec moi alors que les leurs sont restés chez eux.
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