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À Rebrousse temps de Philip K. Dick
1998.
En survolant le cimetière Forest Knolls avec son aéroglisseur de patrouille, l'agent Tinbane entendit une voix, un cri, une femme voulait sortir. Personne n'était disponible pour l'aider, alors il contacta le « Vitarium » de Sebastian Hermés, un organisme privé, Sebastian lui même avait été déterré dix ans plus tôt par un autre Vitarium, il ressentait d'ailleurs toujours ce froid de la tombe et s'efforçait d'aider ceux qui sortaient le plus possible. Il n'y avait que cinq Vitarium. Il se rend au cimetière avec Lotta sa jeune femme, le pasteur Faine et l'ingénieur Bob Lindy. Arrivé, il tend l'oreille et sent les frémissements souterrains « Ceux qui devenaient en ce moment des anciens nés étaient les morts les plus récents, les défunts d'avant 1986 ». C'était la Théorie d'Alex Hobart, l'inversion du temps. Dans le cimetière Sebastian remarque la tombe de l'Anarque Thomas Peak, persuadé qu'il va bientôt renaître, or ce n'est pas n'importe qui, c'est un chef religieux, noir, dangereux. Et une manifestation se prépare organisée par Ray Roberts, autre fanatique religieux et on attend 4 millions de personnes. Sebastian soupçonne un lien entre cette résurrection et cette réunion. Effectivement Ray Roberts va tenter de racheter le corps de Thomas Peak ce qui est tout à fait légal.
Philip K. Dick nous fait éclater les neurones dans ce roman où tout fonctionne à l'envers. Quand l'agent Tinbane rentre chez lui, sa femme Bethel est en train de finir sa « Devictualisation » et lui prépare un verre vide une assiette vide et un plat de service vide, il va « Dégorger » et effectivement l'odeur du café chaud lui remonte déjà dans la gorge! On est dans un monde où l'on ressuscite rapidement, puis on rajeunit avant de retourner dans la matrice! Mais quelle matrice??
Un peu long et laborieux dur la dernière partie, mais d'une grande originalité.
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Un K Dick inutilement bavard sur entre des factions politico-religieuses sans épaisseur ni réel enjeu convaincant. Si vous êtes en train de le lire et que vous vous demandez si à un moment le jeu en vaudra la chandelle, en prenant de l'épaisseur, alors vous pouvez vous faire l'économie de poursuivre. le livre ne dépasse jamais son intrigue, et n'offre pas ces épiphanies vertigineuses dont K Dick a le secret.


Un roman très moyen, qui pourrait cependant paradoxalement faire un bon film (de Cronenberg) : certaines trouvailles et moments de l'intrigue pourraient y prendre plus d'épaisseur.
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À rebrousse temps /P.K.Dick
Dans cette étrange histoire, le cours du temps s'est inversé : c'est l'effet Hobart. Les morts se réveillent dans leurs tombes, rajeunissent et finissent par réintégrer une matrice maternelle. Pendant ce temps, les vivants rajeunissent aussi.
Sébastien Hermes, lui-même ancien-né, dirige un vitarium spécialisé dans le repérage et l'extraction des morts revenus à la vie afin de les mettre en vente à leur famille ou au plus offrant. Un marché très lucratif et âprement disputé s'est instauré. Parmi ces ressuscités, l'Anarque Thomas Peak, un célèbre leader religieux. Mais pour Sébastien, l'affaire se complique quand il découvre que la résurrection de Peak suscite bien des convoitises. Que ce soit les Oblits, les Udites ou le Vatican, tous veulent mettre la main sur le prophète. La question qui intrigue : dans quel but ?
Les Udites sont une secte dirigée par un certain Ray Roberts. Ils sont adeptes de séances de transes sous l'effet de drogues et ils espèrent récupérer Peak afin de profiter de son expérience dans l'au-delà et des révélations métaphysiques inédites possibles. Mais Roberts ne l'entend pas de cette oreille et ne veut pas perdre sa place de leader.
Les Oblits dont le siège est au sein de la Bibliothèque, est une institution qui est chargée de réguler par oblitération des pans entiers de la mémoire collective. Ils veulent Peak afin de mettre fin à sa propagande écrite.
C'est un roman très spécial que nous offre ici P. K. Dick, avec une altération des mécanismes temporels. L'idée de départ est séduisante mais la suite se complique avec toutes les implications qu'entraine cette altération. L'intrigue perd de son attrait au fil des pages et la seconde partie du livre est un peu brouillonne avec une histoire d'amour des plus banales. Un sentiment d'inachevé se fait alors sentir quand on attendait un dénouement grandiose.
En bref, un roman quelque peu ennuyeux et mal ficelé qui n'est vraiment pas le meilleur de P.K.Dick.
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Ce que j'ai toujours trouvé intéressant dans les oeuvres de science-fiction, c'est le génie singulier des auteurs, dont fait partie K. Dick, d'imprégner leurs textes par une idée. Ou des idées. D'une philosophie à une autre, au gré des moments existentiels des personnages. Bien loin d'un réalisme rigoureux, ces écrivains offrent une autre vision d'apercevoir le monde ambiant, en un aspect beaucoup plus profond qu'un roman réaliste aurait pu peindre ou dévoiler.
Bruce Sterling (un des pionniers du mouvement cyberpunk) dans sa préface de « Gravé sur chrome » de William Gibson définit avec brio l'essence d'un auteur de SF, il dit : « Si les poètes sont les législateurs méconnus de ce monde, alors les auteurs de science-fiction en sont les bouffons. Nous sommes les fous pleins de sagesse capables de bondir, cabrioler, prophétiser et nous gratter en public. Nous savons jouer avec les Grandes Idées parce que le mauvais goût bariolé de nos « pulpeuses » origines nous fait passer pour inoffensifs.
Et nous autres, auteurs de science-fiction, avons certes tout loisir de sauter de joie – nous avons de l'influence sans avoir de responsabilité. Bien peu de gens daignent nous prendre au sérieux, et pourtant nos idées imprègnent la culture, en un crépitement invisible, pareil au rayonnement de fond de l'univers. »

Dans ce texte, l'histoire n'est qu'un prétexte pour l'auteur afin de poser des questions d'ordre théologique mais aussi d'intégrer des réflexions quant à l'être humain face à ses choix.

Les morts reviennent à la vie et rebroussent chemin sur les pas de leur vie antérieure. Saurions-nous mieux faire si on avait une deuxième chance ? Méritons-nous une deuxième chance ? Que vaut notre existence dans les maillons de la vie , et du monde ? et est-ce qu'une seule vie serait suffisante à l'Homme ?

L'auteur s'attarde plus particulièrement sur la dernière question et c'est à travers les choix et les pensées des personnages (Sebastian Hermes surtout et de Ray Roberts) qu'il met à profit une réponse plus ou moins complexe à comprendre mais qu'on peut simplifier comme suit : Non, une seule vie n'est et ne sera jamais assez suffisante pour l'Homme, dans sa gloire comme dans son échec, et même dans l'entre-deux. Ce qui fait que la vie soit précieuse c'est justement le fait qu'on en a qu'une seule. Toutes les ferventes décisions, les non-décisions évasives, les aventures sans lendemain, la fatigue du soir, les excès d'énergie, l'amour comme le désamour, les chagrins comme le bonheur. On ne peut pas tout faire, voilà pourquoi il faudrait de résilier à l'angoissante idée qu'on a peu de temps et tellement de choses à faire et qu'il faut toujours agir en conséquence.

J'avoue que c'était une lecture assez pénible (pas le meilleur de K. Dick), mais le concept de l'effet Hobart (inversement du temps à la suite d'un phénomène physique) est fort impressionnant quand on fait attention aux détails (les mégots qui se reforment en cigarettes, le fait de dégurgiter au lieu d'ingurgiter les aliments, les vêtements sales qui redeviennent propres, le "Au revoir" à la place d'un "Bonjour", etc.)

Malheureusement, j'ai senti que ça manquait d'épaisseur, j'aurais aimé des descriptions plus détaillées sur le décor. Et enfin, l'ambiance est loin de l'atmosphère cyber-ténébreuse de Blade Runner. C'est monochrome, on s'ennuie assez rapidement.

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Attention, ce billet se lit en rebrousse-mode. le dernier paragraphe, puis le précédent, etc.

Car malgré le temps parti à rebours, le livre se lit dans l'ordre normal. Dick a eu pitié.

Evidemment il ne faut pas se poser trop de questions . Il faut se laisser porter et voir où ça nous mène.

Je l'ai donc lu avec un certain plaisir, malgré des passages juridico-religieux un peu longuets et un agacement croissant en voyant Seb agir (ou pas). L'absence de véritable chute m'a déçu aussi.

Les rôles féminins sont intéressants : ça va de la fille un peu bête mais désirable qu'il faut protéger à la directrice de la Bibliothèque dont le sang froid me fait penser à Susan Calvin (les Robots d'Asimov).

Les personnages principaux font assez anti-héros, surtout Seb qui se laisse manipuler par tout le monde, promet d'agir dans le sens de quelqu'un pour changer d'avis immédiatement, semble complètement perdu quand sa femme qu'il adore couche avec un flic mais couche avec une nana super séduisante (et manipulatrice en diable) juste après. Plutôt pathétique, le gars.

Son histoire est – étonnamment oserais-je dire – bien construite et d'un seul tenant. Ça ne part pas dans tous les sens (je m'attends toujours à ça).

Les conflits raciaux aux USA de l'époque (livre écrit en 1967), surtout les émeutes de Watts de 1965, ont un énorme rôle dans la géopolitique du roman.

Philip K. Dick joue avec cette idée. Comme d'habitude son univers est rempli d'autres thèmes de SF en fond d'écran : une troisième Guerre Mondiale qui ne semble pas avoir changé quoi que ce soit, des colonies sur Mars et vénus, des robots, du matos technologique de pointe (chapeau pour l'imagination de l'auteur). Ça décore mais ça ne trouble pas la trame du récit.

Qui était ce Peake ? Un fanatique religieux ou un nouveau Ghandi ? Et pourquoi veut-on son corps vieux renouveau-né ? Est-il une menace ? Gêne-t-il ?

Mais voilà que la petite société de Seb Hermès – ancien mort – déterre quelqu'un d'important : le fondateur de la religion de l'Unification Divine, ou Udit, Thomas Peake. Et plusieurs groupes sont prêts à tout pour s'en emparer : le Vatican, les Udit eux-mêmes, et les Oblits de la Bibliothèque qui semblent être là pour « accompagner » l'inversion de la flèche du temps en faisant disparaître les connaissances.

Déterrer les ressuscités qui se manifestent dans les cimetières (tiens, on ne cause pas des incinérés) est devenu un business lucratif, car celui qui le réalise acquiert une sorte de droit sur l'ancien mort, et peut le revendre.

L'élément central est que tous les êtres vivants (les humains en tout cas) sont devenus des Benjamin Button. Ils rajeunissent au lieu de vieillir jusqu'à devoir trouver un ventre où « mourir ». Et bien sûr, les morts renaissent.

Mais il ne va pas au bout de son application – le livre serait illisible s'il fallait inverser tout le texte, par exemple –, il se contente de phénomènes qui frappent l'imagination : on « fume » un mégot qui se reconstitue en cigarette ; on « dévictualise » au lieu de manger – c'est-à-dire qu'on rejette par la bouche des aliments qui se reconstituent en plats cuisinés (du coup on avale ce qu'on nomme du sogum, et je ne veux pas savoir de quoi il s'agit) ; on insulte en traitant de « mangeaille ».

C'est carrément l'entropie, la deuxième loi de la thermodynamique, qui part en sens contraire. Dick appelle ça l'effet Hobart.

Une fois de plus l'imagination fertile de Philip K. Dick s'exprime. Il développe une idée qui peut paraître farfelue au premier abord : et si le monde voyait la flèche du temps s'inverser ?

Il fallait bien que je trouve quelque chose d'original pour parler de ce roman. J'aurais pu écrire en mode Yoda, mais j'ai pas la patience.
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À rebrousse-temps est un roman de science-fiction de Philip K. Dick. L'auteur y décrit une société au sein de laquelle le cours du temps s'est inversé, ce qui fait que les morts ressuscitent. Les habitudes sociales sont drastiquement transformées, puisque les repas sont pris de manière littéralement inversée, les cigarettes sont des mégots qui se reforment à mesure qu'ils sont fumés…
La mort a donc disparu, puisque l'inversion du cours du temps fait que les morts reviennent à la vie, tandis que les vivants rajeunissent peu à peu pour finir par réintégrer le néant de la pré-natalité.
Dans ce contexte d'inversion chronologique, un dirigeant religieux, l'Anarque Peak, est sur le point de ressusciter, et son retour constitue un moteur de conflits entre des factions qui cherchent à le récupérer, ce qui déclenche des violences qui dépassent totalement ceux qui se chargent de sa réinsertion dans le monde.
Philip K. Dick décrit ainsi des personnages dépassés et manipulés par le monde dans lequel ils vivent, mais aussi par le temps, malgré son inversion.
Si vous vous intéressez à la plume de Philip K. Dick et à son traitement du temps, je vous recommande ce roman !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Livre découvert lors d'un furetage sur une librairie virtuelle. À la base, je recherchais le tome 1 d'une série. Je connais l'auteur de nom mais ça sera mon premier de lui. le titre de ce roman m'intrigue depuis que je l'ai dans ma pal. Il aura fallu une énième déception en matière de découverte pour que je m'y lance enfin, en espérant ne pas en rajouter une autre à la longue liste.

La logique de cette histoire est très originale, beaucoup de choses y sont inversées comme le retour à la vie après la mort ou le « bonjour/au revoir ». Tout le concept du livre repose sur l'inversion des évènements. L'histoire en elle-même n'est pas transcendante mais elle est suffisamment captivante pour maintenir mon attention sur elle. Surtout qu'au fur et à mesure de la lecture, on découvre les subtilités de ce monde. Plusieurs personnages prennent la parole à tour de rôles dont un ancien-né M. Hermès, un policier Joe Tinbane et un bibliothécaire Doug Appleford. le tout étant mélangé avec la religion et une histoire d'amour naissante. L'univers créé par l'auteur est complètement farfelu mais il suit une logique tout au long de son histoire. C'est ce que j'aime beaucoup avec ce type de roman, l'univers et l'histoire suivent une même logique sans faillir ni en se raccrochant aux tares connues de l'humanité. Dans ce roman, l'auteur les remet au goût du jour avec une version tout à lui et lié à son monde à rebrousse-temps. Ce qui est intéressant également, c'est la vision des différents personnages suivant leurs interlocuteurs, certains changent du tout au tout. Rien ne se passe comme prévu, j'ai trouvé Sebastian assez indécis comme ancien-né, il se laisse porter par les évènements même si c'est contraire à son avis. Curieuse fin, c'en est une sans en être une car l'histoire est tellement originale avec son mode de fonctionnement propre et le style de l'auteur, qu'il a choisi une fin ouverte. En même temps, je m'attendais à tout sauf à ça. D'autant plus qu'arriver dans les 50 dernières pages, il me tardait de connaître la fin de cette aventure. Et au final, je suis un peu déçue.

Comme vous l'aurez compris, c'est malgré tout une excellente découverte pour le style et pour l'imaginaire de l'auteur. Il est original à souhait et sort des sentiers battus, tout ce que j'aime même si cette fin laisse à désirer. Si vous êtes amateurs de SF original, je vous conseille donc très fortement de découvrir cet auteur et ce roman. Pour ma part, j'en ai deux autres de lui dans ma pal, je les lirais avec plaisir et je fouillerai également plus sa bibliographie.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Comment agirait-on si le temps décidait de nous faire rajeunir?
Tous ces morts qui se réveillent.....Imaginer un monde ou l'on ne défait rien! Un monde ou rien ne fini, qui ne cesse de commencer. le temps s'est inversé. On ne meurt pas on revit jusque l'instant ultime ou l'on réintègre la matrice. Ou l'on régurgite au lieu de manger. On redevient un enfant. Comme d'habitude P.K.Dick joue avec le temps. Un livre efficace.A Lire.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Étrangement, ce roman me laisse un goût de bâclé et d'inachevé. Comme si Dick avait voulu survoler le thème pour penser à quelque chose d'autre. Au-delà du grotesque de certaines situations, on voit bien que tout n'est pas développé. Que le roman aurait pu faire le double de page, voire le triple. Il serait intéressant de savoir s'il ne s'agissait pas d'une oeuvre de commande à la base. La fin du récit est on ne peut plus saccagée. À rebrousse temps aurait pu être un superbe roman, et même une fresque romanesque d'une originalité à couper le souffle. Je ne veux évidemment pas spéculer à la place de l'auteur mais rien ne remplacera jamais la force d'un roman tel que Ubik.
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Joli délire qui ne bénéficie pas, hélas, de l'intensité, du suspense, de l'émotion et de l'inventivité des récits les plus connus de Philip K.Dick. Pourtant le thème de l'après-mort, récurent chez l'artiste (avec la semi-mort, les morts sont conservés au froid et remis en semi-vie pour permettre un contact avec les vivants), est habituellement traité avec plus de mystère et, selon moi, plus d'intérêt.
Avec la nouvelle loi (la loi d'Hobbart), le processus de décomposition s'inverse et les morts reviennent à la vie et toquent à leur cercueil quand ils sont prêts à sortir. le travail de récupération est assuré par des entreprises privées. le lecteur suit l'une d'entre elles, laquelle devra gérer le retour à la vie d'un grand prédicateur. Ce retour suscite un vif émoi dans les communautés religieuses qui vont oeuvrer pour prendre possession du personnage. L'intrigue repose sur la petite guéguerre entre toutes ces confréries.
L'inversion du temps dans ce roman n'est pas une inversion de la chronologie. Les cellules se régénèrent et c'est tout. Pas de paradoxe temporel ou je ne sais quel événement. C'est bien cela qui m'a manqué dans ce roman: être surpris.
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