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sur 665 notes
Ah, les 10 petits nègres, qu'est que j'ai pu adorer ce bouquin que j'ai lu trois fois en deux ans lorsque j'étais adolescent pour essayer d'en saisir tous les mystères. Dans ce mystère Sherlock Holmes, fantaisie littéraire de JM Erre ( un auteur montpeliérain que je connaissais pas) que j'ai découverte grâce à mon prix CEZAM dont j'ai déjà parlé la semaine passée, plus que l'univers de Conan Doyle que je connais mal, j'ai retrouvé l'ambiance de ce chef d'oeuvre d'Agatha Christie.

En effet, comme dans les dix petits nègres » de Agatha Christie, l'intrigue du mystère Sherlock holmes va voir disparaitre ses personnages un à un . Des universitaires participant à un colloque sur Sherlock Holmes (tous autant illuminés) se retrouvent ensevelis sous une avalanche, dans un hôtel en Suisse près des chutes de Reichenbach . C'est dans ce lieu retiré du monde que se sont donné rendez-vous une dizaine de spécialistes ès Sherlock pour un grand congrès d'holmésologie, "la science qui étudie les écrits du docteur Watson sur Sherlock Holmes".

Leur but : gagner les faveurs de l'éminent, quoique un peu "gâteux", professeur Bobo, appelé à désigner le titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Pour ravir cette charge hautement convoitée, chacun des invités - de la plantureuse Eva von Gruber à l'énigmatique professeur Durieux - aura l'occasion de se mesurer aux autres et de dévoiler ses propres théories quant au mystère ultime : l'existence réelle de Sherlock Holmes. Mais rien ne se passera comme prévu lors de ce week-end fatal. Et entre rivalités universitaires et morts suspectes, le colloque va bientôt tourner au jeu de massacre. Les dix candidats deviennent neuf puis huit puis sept en disparaissant les uns après les autres dans des conditions troublantes – mais au combien excitantes !- pour ces apprentis détectives.

Bref, c'est bien un dix petits nègres version loufoque auquel on assiste ici, gratiné de Cluedo montagnard. JM Erre fait preuve d'un humour burlesque et potache qui peut parfois un peu lasser (l'intrigue policère n'a qu'un interet très limité), mais qui met quand même pas mal nos zygomatiques à contribution. Un récit original et léger, moins fort que ma première lecture du prix CEZAM, mais quand même bien plaisant pour tous ceux qui aiment à la fois les polars et les livres humoristiques.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Humour et meurtres à gogo !
Un huis clos hilarant inspiré du roman « les dix petits nègres » de Agatha Christie. Des universitaires participant à un colloque sur Sherlock Holmes (tous autant illuminés) se retrouvent ensevelis sous une avalanche, dans un hôtel en Suisse près des chutes de Reichenbach (célèbre dans l'univers holmésien, en tant que cadre de l'affrontement mortel entre Holmes et son ennemi intime le professeur Moriarty). Luigi Rigatelli, le directeur de l'hôtel, parti avertir les secours, retrouve l'hôtel accompagné du lieutenant Poséidon et du caporal Flipo (deux prix Nobel de l'inefficacité). Heureusement, le brillant inspecteur Lestrade averti plus tôt par un universitaire au téléphone les rejoint. Sur place, l'horreur, les dix corps des universitaires sont alignés dans la chambre froide de la cuisine. Lestrade, pour résoudre cette énigme possède-les écris d'une journaliste d'investigation Audrey Marmouzin infiltrée dans le colloque en tant que femme à tout faire de l'hôtel Baker Street. Dans ces lettres, les meurtres se suivent et la paranoïa des universitaires est à son paroxysme. Un livre à l'humour massacrant, chaque page nous procure un sourire (je peux comprendre que certains trouvent cela pesant). Les personnages sont désopilants et on ne s'ennuie pas une seconde. J'avoue que l'intrigue finale est tirée par les cheveux et peu crédible, mais le dernier chapitre me fait démentir. J'ai dévoré ce livre sur deux jours. On est loin d'un énième pastiche sur Sherlock Holmes. Ce livre est original est drôle, que demandé de plus ?

Lien : http://loisif.blogspot.fr/
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J'avoue tout : je suis une holmésienne niveau 1 ... peut-être niveau 2. J'ai lu tous les Sherlock, en connais beaucoup de détails, ai vu beaucup d'adaptations au cinéma ou à la télé. En revanche je ne suis pas fan des adaptations en romans. La copie est souvent bien pâle à côté de l'original.

Je crois qu'être holmésien est quand même une condition, si ce n'est essentielle, du moins importante pour savourer pleinement ce petit bijou d'humour et de dérision.

J'ai un peu moins aimé que "Série Z" mais "le mystère Sherlock" place désormais J.M dans mon petit musée personnel des auteurs dont j'ai envie de tout lire.

C'est amusant, sarcastique, plein d'inventions et d'imaginations. le retrouver tous les soirs avant de dormir a été un vrai régal !!

Mais ce n'est pas que ça. Vers la fin du roman, quand le rire laisse place aux doutes, aux questions, à l'inquiétude, l'histoire nous ouvre une porte. la porte qui sépare la fiction de la réalité. Je ne vais pas divulguer l'intrigue mais j'ai vraiment eu un instant de doute en lisant la page 236. Et si c'était vrai ... Même maintenant, en écrivant ces lignes, le doute subsiste ...

C'est pareil pour la fin. le doute. Toujours le doute.

Finalement, derrière l'humour et le sarcasme de ce roman qui ne se veut pas sérieux du tout, se cache une intrigue fine et surprenante. J.M. n'a pas essayé d'écrire une énième aventure de Sherlock, ne donne pas l'impression de se prendre au sérieux. Et pourtant son roman est mille fois plus "holmésien" que tous les pseudos "sherlock contre machin-truc".

Une lecture que je recommande fortement.
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A Meiringen, petite ville suisse immortalisée par le combat mortel que s'y livrèrent Sherlock Holmes et Moriarty, les pompiers dégagent l'accès à l'hôtel Baker Street, qu'une avalanche a coupé du monde pendant trois jours. A l'intérieur, une dizaine d'universitaires, spécialistes du grand détective britannique, s'étaient réunis en colloque afin de présenter leurs dernières découvertes... et de désigner le titulaire de la toute première chaire d'Holmésologie à la Sorbonne.

Les pompiers n'en retrouvent que les cadavres, sagement alignés dans la chambre froide. Les grands savants se sont-ils entretués dans leur course aux honneurs ? L'un d'entre eux, aux dents plus affûtées que les autres, a-t-il choisi ce moment pour éliminer ses rivaux ? le journal de ces quelques jours de cauchemar, tenu par une jeune journaliste venue épier les grosses têtes pour écrire un savoureux Sherlock Holmes pour les Nuls, permettra-t-il de résoudre l'énigme ? Il permettra, en tout cas, de révéler les portraits croustifondants d'une belle bande de cinglés, obnubilés par leur passion holmésienne...

*

Bonne surprise que ce petit bouquin dévoré en une après-midi. Je m'attendais à une enquête au fond assez classique, relevée d'une dose d'humour - mais le mystère Sherlock est plus que ça.

L'humour est là, omniprésent. de manière parfois un poil lourde à mon goût : j'aurais aimé, surtout, qu'il charge moins les personnages, qu'il cherche un peu moins à les rendre risibles pour leur accorder un peu plus d'âme. Même amusante, la caricature n'accroche que l'esprit, jamais le coeur, et dans un roman je peine un peu à m'en contenter.
Néanmoins, il faut reconnaitre un J. M. Erre un excellent sens de la formule, dont il abuse parfois mais qui sait aussi se montrer hautement réjouissant !

Côté enquête, on se retrouve de fait dans un huis-clos à la manière de Dix Petits Nègres, auquel il est très explicitement fait référence. Mais pour mieux en détourner les codes !
Ce sont d'ailleurs avec ceux du roman policier en général que joue ici l'auteur, pour nous concocter une fin sortant des sentiers battus et nous pousser à nous interroger sur le rôle de l'interprétation dans ce genre de littérature. Interprétation des faits par les personnages (qui eux-mêmes interprètent un rôle). Interprétation des faits et des personnages par l'auteur, qui manipule son lecteur. Interprétations du lecteur lui-même, selon le degré de passivité qu'il accepte de tenir dans sa lecture. Selon l'importance qu'il accorde à ce qu'il lit, susceptible de créer un mythe littéraire dépassant de loin l'oeuvre originale et son auteur.

Car le "mystère Sherlock", ce n'est pas tant le mystère représenté par cette série de morts suspectes dans un hôtel, que celui représenté par Sherlock Holmes lui-même, ce personnage infiniment mystérieux qui se prête à toutes les élucubrations et a fini par prendre corps, bien vivant, jusqu'à dévorer son auteur. Que l'histoire se passe auprès des chutes de Reichenbach, où Conan Doyle a si vainement tenté de se débarrasser de l'encombrant Sherlock avant d'être contraint par son public à lui redonner vie, est d'ailleurs un fort joli clin d'oeil !
Amplement nourri par la si vaste littérature holmésienne, J. M. Erre lui rend ici un hommage malicieux et intelligent, qui souligne toute l'ambiguïté du rapport entre la créature, son créateur et leur public. Peut-être pas inoubliable, mais indéniablement stimulant.
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Le mystère Sherlock, pour moi, c'est l'enthousiasme suscité par ce roman ! Comme il n'est pas très gros, qu'il se lit très facilement et que c'est écrit gros, je suis allée au bout, mais après avoir été très tentée de laisser tomber dès les 30 premières pages, puis à nouveau au milieu... Je ne parlerai pas ici de l'intrigue abondamment citée dans les critiques mais du style : l'auteur a fait l'école du rire, aucun doute la dessus, mais même si on a besoin de sa dose d'humour, là, ça devient très vite fatigant, répétitif, vulgaire... l'humour a ses mystères... et ce n'est pas celui que je préfère !
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"Dix petits cochons pendus au plafond. Tirez leur la queue, ils ponderont des oeufs. Combien en voulez-vous ?" Une contine qui m'est venue immédiatement à l'esprit dès les premières pages... Amusant, non? Je n'ai malheureusement pas l'humour de J.M ERRE et quel humour !
De très bons jeux de mots adaptés aux situations absurdes et rocambolesques.
Le tableau est planté dès le début, un endroit quel que peu original (hôtel Baker street), des personnages plus loufouques les uns que les autres , des morts subites et subtiles, et Sherlock Holmes (ah ah ah !!! Elémentaire mon cher Watson).. Ses aventures, quel régal (pour les fans comme moi).... Peu ou pas de temps morts (jeu de mots) et des "scènes" (cela m'a fait penser à une pièce de théâtre qu'on visualise tout à fait avec des bruitages en tête)...
Des chapitres où le grotesque de la situation se dispute à l'incroyable burlesque !! Une fin toute en finesse. Un bel éclat de rire de Sherlock holmes...
De l'humour dans un thriller, eh oui j'ai lu , j'ai aimé et j'en redemande.
A lire sous peine de mourir très très triste !!
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Des professeurs spécialistes du monde de Sherlock Holmes se réunissent dans un chalet suisse, non loin du lieu même où se sont affrontés Holmes et Moriarty, pour disputer la récente chaire Holmésienne fraîchement créée à la Sorbonne en l'honneur du départ à la retraite du doyen Bobo. Ce dernier les a tous invités pour leur annoncer l'heureux élu. Oui, mais une avalanche les condamne bientôt à un huis clos forcé, assorti de meurtres, tout à fait dignes d'un excellent roman policier.
C'est un roman que je qualifierai d'un peu "barré", pardonnez-moi l'expression. Son ton ironique permanent nous fait sourire et même rire à chaque coin de phrases pendant que les morts tombent comme des mouches. Les différents protagonistes semblent tout droit sortis du Cluedo et nous, lecteurs amusés, nous nous prêtons volontiers au jeu de devinettes sur l'identité du coupable.
Je me suis amusée tout au long du roman comme une gamine, le ton adopté correspondant parfaitement à mon style d'humour.
À lire pour tous ceux qui voudraient une lecture légère et très agréable.
Un véritable coup de coeur !
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Joli pastiche postmoderne des grands polars à la Christie et à la Conan Doyle, "Le mystère Sherlock" met en scène une bande d'universitaires farfelus à la course à la chaire, qui, lors d'un colloque, vont se retrouver enfermés dans un chalet suisse où ils vont mystérieusement mourir l'un après l'autre...

S'il ne fallait retenir qu'une chose de ce roman, ce serait sans aucun doute sa grande dose d'humour ! En effet, sous toutes les formes, des jeux de mots incongrus aux situations absurdes et rocambolesque, on peut dire que J. M. Erre sait écrire drôle ! Un peu trop peut-être pourrait-on dire par moments, car quand chaque phrase est une plaisanterie, on a du mal à se concentrer sur l'histoire et à être pris par l'intrigue, mais il faut reconnaitre que ce style drolatique et cocasse est original et efficace puisqu'on ne s'ennuie pas un instant et qu'on rit beaucoup !

Ce qui fait la force de ce roman d'autre part, c'est qu'à travers la parodie et la caricature, J. M. Erre invite à la réflexion. Son analyse acérée du monde académique par exemple, avec son jargon et ses sujets de thèses improbables, est des plus délectables ! Ce petit monde un peu fou où l'orgueil est roi et où la flagornerie est de mise est vraiment très bien décrit... Bien sûr, personne ne se reconnaitra (j'espère !) dans ces personnages hauts en couleur, mais ceux-ci, dans leur ambition et leur ego surdimensionnés, ne sont peut-être pas si irréels qu'ils en ont l'air…
Les pensées que nous offre l'auteur sur la littérature et le genre policier sont, sous des dehors triviaux, très intéressantes aussi et j'ai particulièrement apprécié ses réflexions sur le rapport de l'auteur à son personnage et au lecteur.

En revanche, si le roman m'a séduite comme pastiche, invite à la réflexion, et occasion de rire, j'ai été bien déçue quand à ses qualités de polar. C'est un peu ma faute car j'avais espéré, avec un titre pareil, lire une intrigue à la Sherlock Holmes où l'on va de rebondissement en rebondissement sans jamais arriver à mettre le doigt sur l'identité du coupable. Or, ici, des rebondissements il y en a certes, mais aucun qui n'eut pu être prévu par un lecteur attentif (et amateur de romans à énigmes !) et c'est sans plaisir que je dois dire que j'avais tout deviné de l'intrigue dès les premières pages. Moi qui comme Watson aime me placer dans le rôle du « naïf volontaire », rester dupe jusqu'au bout de l'histoire et être surprise par les révélations finales, j'ai donc été bien déçue en découvrant le pot aux roses…
C'est pour cette raison que je ne peux pas classer « le mystère Sherlock » dans mes coups de coeur, mais il me restera néanmoins en mémoire comme un agréable moment de lecture dont je ne peux que saluer le style original et l'humour dévastateur.
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A lire pour passer un bon moment, mais uniquement pour ceux qui connaissent les arcanes de Conan Doyle et Agatha Christie, les autres risquent de s'ennuyer en passant complètement à coté du pastiche.
L'humour y est facile et bon enfant, rien de mémorable
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Je viens de finir de lire cette histoire et je n'en sors pas emballée!!!!
Pourquoi? Peut-être parce que je m'attendais à une enquête à la façon de...
Effectivement, les références à Holmes et le huis-clos forcé à la Hercule Poirot présageaient d'un bon début!!!

Tous ces gens, se disant les plus grands et les meilleurs spécialistes de Holmes, réunis afin de savoir lequel d'entre eux sera l'élu à la chaire d'holmésologie de la Sorbonne, se retrouvent bloquer dans un hôtel, suite à une avalanche.
Et là, comme dans les "Dix petits nègres" , les invités meurent les uns après les autres.
S'ensuit alors un déroulement des faits qui nous est relaté par plusieurs voix: les journaux des différents protagonistes, lus par un inspecteur Lestrade beaucoup plus clairvoyant que l'original, soit dit en passant.

Beaucoup d'humour, beaucoup de références mais pas vraiment un déroulement d'enquête à la Holmes, je trouve.

Voilà en quoi je suis un peu déçue mais je reconnais à l'auteur, une plume bien agréable à lire et à un sens du sujet parfaitement maîtrisé!!!!
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