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Anna Gibson (Traducteur)
EAN : 9782234060111
562 pages
Stock (14/08/2007)
2.69/5   61 notes
Résumé :
1969, une presqu'île de Finlande. Une jeune fille américaine, Eddie de Wire, vient rendre visite à sa tante, installée dans la Maison de Verre. Deux garçons tombent éperdument amoureux d'elle et, lorsqu'elle disparaît si vite et sans raison, on retrouve le corps de l'un d'eux pendu dans une grange. C'est le début du Mystère de la fille américaine qui va hanter la vie des habitants du lieu. Doris et Sandra, encore enfants à l'époque du drame, se lient d'une amitié ex... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Un curieux roman qui est centré sur la disparition d'une jeune fille , Eddie de Wire, la fille américaine, seulement quelques semaines après son arrivée sur une presqu'île finlandaise (le Coin) au cours de l'été 1969.

Dès le départ, la toponymie et la topographie des lieux nous laissent pressentir que nous allons évoluer dans une contrée « merveilleuse » ou magique (façon géographie imaginaire et poétique de Ma vallée de Claude Ponti) mais aussi bien réelle.

Les protagonistes de ce récit, dont l'un d'entre eux Bengt à pour passion de cartographier la région, se promènent le long du littoral, entre la Première et la Deuxième Pointe au grès de leurs occupations et envies, traversant les zones marécageuses (le Marais de Bule et le fameux Rocher de Lore) et leurs habitations (la maison de la partie boueuse, la maison des cousins, la maison de verre,…).
La communauté locale a investi depuis très longtemps la Première Pointe, proche de la forêt et des marécages, alors que la Deuxième Pointe, avec un accès direct à la mer, est investi depuis peu par les « gosses de mer » et les résidences secondaires de leurs parents privilégiés à la saison estivale.

Le court passage de la fille américaine, Eddie de Wire sur ce bout de terre va laisser des traces , et sa disparition étrange va susciter de nombreux fantasmes ainsi que des répercussions troublantes dix ans plus tard.

Monika Fagerholm déroule des destins qui se croisent et esquisse des vies inachevées (Eddie, Bjorn). Elle nous fait pénétrer peu à peu dans l'univers intérieur de Doris, enfant des marais, enfant martyre et dans celui de Sandra, enfant gâté, enfant jouet…

Débute alors l'histoire d'une amitié entre ces deux fillettes, les « filles à malle » ces deux comètes, à l'aube de leur adolescence . Mais le passage à l'âge adulte met fin aux jeux (ou je) et au rêve du Doris Nuit /Sandra Jour pendant de Sandra Nuit/Doris Jour car de nouveaux horizons se dessinent et leurs rêves semblent changer de direction.

L'auteure nous promène dans le Marais de Bule sur le Coin, entre fantasmes et réalités,  où le lecteur est invité a participé à un de leur jeu favori : « être la fille américaine ».

Monde d'illusions et/ou de réalités ?
Peut-être en serons-nous plus dans le second volet de ce diptyque ,« La scène à paillettes », car le lecteur qui a accompagné les protagonistes, dans ce récit à plusieurs voix (et voies), les suit aussi dans les bouleversements de leur vie quotidienne, leurs découvertes et expériences, avançant ainsi dans la connaissance de leur univers.

Le lecteur se questionne et se demande si il n'a pas été manipulé en nageant dans les affres et les tourments de l'adolescence car l'auteur tisse une toile où les différents personnages sont piégés et sont condamnés à se rencontrer .

Je suis tombée sur ce livre par hasard  et je ne regrette pas cette découverte,
L'univers de Monika Fagerholm, écrivain finlandais de langue suédoise, est étonnant : il est très poétique, plein d'inventions et de liberté. C'est un monde à découvrir dans la lignée de celui de Sjon ou de Lars-Saabye Christensen. Leur créativité littéraire est un voyage entre rêve et réalité.

Une lecture dans laquelle il faut se laisser couler pour mieux l'apprécier .

La lecture de son premier polar "Lola à l'envers" me tente beaucoup .
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Den Amerikanska Flickan
Traduction (du suédois) : Anna Gibson

ISBN : 9782253125716


Vais-je oser ? Oui, il le faut. Ce roman de la Finlandaise suédophone Monika Fagerholm est un authentique chef-d'oeuvre : complexité des thèmes traités dont, largement en tête, la réinterprétation d'un fait divers et la création des légendes, complexité des personnages (celui de Doris Flikenberg restera pour moi le plus attachant, le plus profond) et, si possible, complexité exacerbée des liens qui unissent tout cela pour faire tenir debout cette histoire étrange, inquiétante, poétique et aussi fabuleuse, aussi insaisissable qu'un serpent de mer apparaissant par ici sous tel aspect et, par là, sous tel autre, avant de sombrer pour quelque temps, à l'instar de la Fille américaine dans le marais de Bule, abandonnant le lecteur perplexe, impatient et sans cesse désorienté par ce qu'il découvre, puis découvre encore, à l'idée qu'il lui faut au moins lire une deuxième fois ce livre pour en saisir toutes les subtilités. Précisons au passage que "La Fille Américaine" possède une "suite", "La Scène A Paillettes", dont nous parlerons ensuite et qui, bien que de facture plus classique - mais à peine - fait rebondir et parachève le récit. (En tous cas, telle est notre opinion mais nous ne doutons pas que, aux yeux de certains, cette "Scène A Paillettes" ait paru inutile, voire superfétatoire.)

Une jeune Américaine, Eddie de Wire, dix-neuf ans tout ronds, débarque un jour dans un village côtier de Finlande. Elle a le temps d'entamer une liaison avec Björn, qui a à peu près son âge. Et puis elle disparaît. Dans le marais de Bule. Aspirée sans doute par les courants et sans qu'on sache avec exactitude ce qui s'est passé. Björn est retrouvé pendu dans l'une des remises familiales. Cette nature colérique a-t-elle tué la Fille américaine en apprenant que celle-ci le trompait avec un autre ? Ou quelqu'un d'autre s'est-il chargé de la funèbre besogne pour une tout autre raison ? A moins que ce ne soit un accident, tout bête.

Mais avant tout, qui était la Fille américaine ? C'est-à-dire : était-elle vraiment ce que tout le monde disait qu'elle était ? ...

Quelques années plus tard, Doris Flikenberg, une enfant-martyre recueillie par la mère de Björn (dite aussi "la mère des Cousins), se met en tête, avec son amie Sandra Wärn, laquelle vit avec son père "dans la maison de la partie boueuse de la forêt", de résoudre l'énigme de la Fille américaine. Cette Fille américaine dont elle retrouvera d'aillleurs le corps peu de temps avant de comprendre - de s'imaginer ? - une foule de choses qui la pousseront, pauvre Doris Flikenberg, si droite, si optimiste, si vaillante, si entière, à se tirer une balle dans la tête, tout en haut du rocher de Lore, du côté du marais de Bule. Doris Flikenberg venait d'avoir seize ans.

La Fille américaine et son souvenir rampant, hantant les pensées de tous ceux qui l'ont connue dans ce petit village que l'auteur n'appelle jamais que le Coin, et l'incompréhensible suicide de Doris Flikenberg constituent l'armature de ce roman, écrit en un style qui fait beaucoup songer à Faulkner tant par la construction des phrases elle-même que par la façon dont Fagerholm promène son lecteur dans le temps. Et il y a la puissance. Car "La Fille américaine" est un récit d'une force hallucinante mais insidieuse, dont on ne prend conscience que lorsqu'il est trop tard, lorsque l'univers de la Finlandaise nous a absorbés, nous, lecteurs, et déjà transformés. C'est un labyrinthe, un jeu (ou pas ? ), ou alors plusieurs jeux (ou pas ? ) intriqués les uns dans les autres, avec des règles qui ne sont pas définies (finalement, ce n'est pas important) jusqu'à ce que, justement, elles se définissent elles-mêmes (pan ! Doris est morte ) et des personnages qui ne sont que des pions sur un vaste échiquier où l'on aimerait bien croiser le Destin mais justement, le Destin existe-t-il ? Ou joue-t-il (ou pas ? ) à cache-cache avec les héros du livre et, par là-même, avec nous, ses lecteurs ? ...

Raconter ou résumer, avec justesse et concision, "La Fille Américaine", est chose rigoureusement impossible. La meilleure définition qu'on pourrait - à la limite - donner de ce livre, est celle d'un kaléidoscope littéraire. Ou, mieux encore, d'un labyrinthe de miroirs où l'on finit par ne plus se reconnaître du tout - et en plus, on est tenté de croire qu'on s'est égaré dans ces multiples méandres dont on ne comprend la nécessité que longtemps après les avoir empruntés, suant, peinant, totalement fascinés, hypnotisés, tout-à-fait "ailleurs", dans cette extraordinaire Autre dimension que nous révèlent certains ouvrages élus, magiques ("Alice au Pays des Merveilles", "Le Maître & Marguerite","Absalon ! Absalon !", "L'Ange Exilé" et je ne vous donne que quelques uns des titres qui m'ont marquée à ce point, titres parmi lesquels j'ai le bonheur d'inclure désormais "La Fille Américaine").

Evidemment, certains d'entre nous ne ressentiront aucune fascination et décrocheront dès les premières pages. "La Fille Américaine" nécessite en effet un réel effort d'attention de la part du lecteur. Non pas tant pour sa base "policière" - qui ne sert en fait que de prétexte - que pour la façon dont se développe le récit et dont s'imbriquent les différents thèmes. Il ne faut laisser passer aucun détail : tout est important pour la compréhension des personnages et de leurs motivations. Comme dans un thriller, en somme, à ceci près que "La Fille Américaine" n'est en rien un thriller et que la mort de son héroïne-titre n'est en fait, répétons-le, qu'un prétexte pour l'auteur : prétexte pour dépeindre des enfants, puis des adolescents plus ou moins laissés à leurs seuls fantasmes et rêves par des adultes dont très peu - la "mère des Cousins" est la seule à qui je décernerai ce titre - acceptent d'endosser leurs responsabilités non seulement par rapport à leur propre vie mais aussi par rapport à celle de leurs rejetons. de façon quasi générale - tous moins une - les adultes qui évoluent dans "La Fille Américaine" sont des mous, des faibles, des rêveurs, des alcooliques - des incapables. Et le pire, c'est que la maison pour malades mentaux attend la seule adulte qui, parmi eux, aura au moins essayé de se conduire comme telle. D'accord, elle en sortira pour aller se reposer et reprendre sa vie de jeune fille chez son père mais la conclusion est quand même bien amère, non ? ...

Et attention donc : il y a une "suite", "La Scène A Paillettes", dont nous parlerons bientôt. En attendant, essayez de lire "La Fille Américaine." Pour moi, ce sera, je vous le dis, mon coup de coeur de l'année 2014. ;o)
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Après la lecture des 50 premières pages, on commence à s'habituer à l'écriture très particulière de Monika Fagerholm. C'est une écriture de contes pour enfants, mais c'est en fait un roman d'apprentissage poétique, pour adultes.


C'est une histoire avec des lieux aux noms évocateurs : le Coin, le marais de Bule, la Maison de Verre, la maison de la partie boueuse, la maison des cousins ou la ville-au-bord-de-la-mer. Et des personnages aux surnoms merveilleux: les gosses de mer, la mère des marais, le Mouton Noir, Lorelei, l'Alandais ou la Bombe Pinky Pink. On trouve aussi des actions qui semblent irréelles comme la capture de Gulli (alias Bencku) par les Lilliputiens (alias les gosses de mer) ou comme le cadeau d'anniversaire de Lorelei qui est une grande maison à l'escalier gigantesque ou enfin comme l'enlèvement de Lorelei toute de blanc vêtue, par son amant venu la chercher en hélicoptère. Et puis il y a les mantras comme celui là: ‘Personne ne connaissait ma rose dans le monde à part moi' ou celui là ‘Regarde maman, ils ont cassé ma chanson'.


Parfois ça parait un peu lent. Mais, passons. Prenons notre plaisir là où il est. Il y a des livres qui se méritent, celui-là en fait partie.


C'est l'histoire de Doris et de Sandra, deux adolescentes de conditions différentes qui vivent dans le Coin. Elles jouent à des jeux d'enfants, se posent des questions sur la disparition de la fille américaine, mènent une vie un peu folle, se cherchent, se trouvent, puis se perdent, souvent cachées au fond de la piscine sans eau de la maison de la partie boueuse. Et elles vont aller vers l'âge adulte dans la douleur. Mais c'est aussi l'histoire de Solveig et de Rita, deux soeurs, adolescentes elles aussi, qui semblent plus réfléchies, qui veulent devenir championnes de natation. Mais Rita, assez torturée, quittera le Coin pour suivre son petit ami dans la ville-au-bord-de-la-mer. Sandra, de plus en plus mal dans sa peau, quittera aussi le Coin pour la ville-au-bord-de-la-mer pour aller étudier à la fac.


C'est un roman qui fait réfléchir sur le sens de la vie ou le sens à donner à sa vie. La vérité y présente de nombreuses facettes, le réel se mélange à l'imaginaire. C'est beau, émouvant parfois. Il faut se laisser emporter par l'histoire poétique qui nous est contée. Un livre dense, étrange et rare, à conserver pour le relire, plus tard.
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D'ordinaire j'aime les romans nordiques.
Pour une fois, cela ne m'arrive que très rarement, j'abandonne la lecture de cet ouvrage, le style de l'auteur empêche une lecture fluide.
L'histoire est lente, très lente, alambiquée et compliquée, les personnages trop nombreux...
Le mystère de la fille américaine restera en suspens ....pour moi....
On éprouve un malaise de plus en plus grand au fil des pages.....
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Il paraît donc qu'il faut marcher quelques jours dans ses mocassins pour connaître quelqu'un, j'ai passé plusieurs jours à essayer d'entrer dans le monde de Monika, et bien raté, raté de chez raté !
Il est très rare qu'un livre me laisse ainsi de côté.
J'ai du mal à dire que c'était nul,
J'ai du mal à expliquer pourquoi,
Je n'ai rien compris, la mayonnaise n'a pas pris !
Certes les affres de l'adolescence sont bien évoqués ainsi que certains rapports de classe mais alors à un niveau inaccessible pour moi.
Ça c'était sur le fond.
Sur la forme, le style simple au premier abord mais si redondant qu'il m'a rapidement ennuyé.
Alors si un jour je me retrouve en face d'une autre production de cette auteur peut être que je me laisserai tenter mais c'est pas gagné.
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critiques presse (1)
Lexpress
07 juillet 2011
Un roman envoûtant, violent et poétique, qui ressuscite les décors magiques du Grand Nord.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Ce fut donc ainsi que commença l'effondrement - d'une façon pas du tout inattendue, bien qu'on pût superficiellement penser le contraire. Sandra, pour sa part, attendait ce moment. C'était peut-être bizarre. Mais tout aussi bizarre de continuer comme si de rien n'était. Comme elle l'avait fait au début. Tout en sachant que ce n'était pas dans l'ordre des choses, pas normal. Mais normal, c'était quoi ? Maintenant que Doris n'était plus là, les mots aussi pâlissaient ; les mondes qu'ils recelaient, toutes les nuances, toutes les associations, les phrases inventées. Normal redevenait normal, dans un sens normal. Cela facilitait bien entendu la communication avec l'entourage, la possibilité d'établir un contact et une compréhension, mais cela retirait en même temps autre chose, d'essentiel, un goût, une saveur.

Et la grande question à laquelle il fallait répondre était tout simplement celle qui avait été continuellement repoussée jusque là : était-il même possible d'exister sans ce goût-là ? En répondant oui, on mentait tout autant que si on répondait non et qu'on agissait en conséquence - en se faisant de nouvelles camarades, par exemple, comme s'il était question de ça, d'avoir une "camarade." Tel était le dilemme de Sandra depuis la mort de Doris. Elle ne voulait pas mourir, mais elle ne voyait pas comment elle allait pouvoir continuer à vivre.

C'était la réalité toute crue. Et quand elle commençait à penser à ça - non, précisément, on ne pouvait pas y penser, pour des raisons tout à fait logiques. Il n'y avait qu'une seule solution, mourir la mort, mais ça, elle ne le voulait pas, alors il n'y avait plus qu'à repousser toute pensée et - hou là, que se passait-il, voilà que Doris se mettait à parler en elle - "continuer son bonhomme de chemin." ... [...]
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[...] ... Personne ne connaissait ma rose dans le monde à part moi. (Tennessee Williams)

Ici commence la musique. C'est si simple. Ca se passe à la fin des années 1960, à Coney Island, près de New-York. On trouve ici des plages, des aires de pique-nique, un petit parc d'attractions, quelques restaurants, des machines à sous amusantes, voilà.

Il y a beaucoup de monde. Elle ne se distingue pas de la foule. Elle est jeune, quinze, seize ans, robe légère, cheveux blonds pas très nets, ça fait plusieurs jours qu'elle ne les a pas lavés. Elle arrive de San Francisco et, avant, d'un autre endroit. Elle a toutes ses affaires dans un sac, qu'elle porte sur le bras. Un sac à bandoulière, bleu, dessus il est écrit Pan Am.

Elle se balade mollement, parle à quelques personnes, répond quand on s'adresse à elle, ressemble un peu à une hippie, ce qu'elle n'est pas. Elle n'est rien, en fait. Elle voyage. Vit au jour le jour. Rencontre du monde.

Do you need a place to crash ?

Il y a toujours quelqu'un pour poser cette question.

Et c'est possible de vivre ainsi, encore à cette époque.

Elle a dans la main quelques dollars que quelqu'un vient de lui donner. Elle a demandé cet argent, elle a faim, elle veut manger. En fait elle a juste faim, rien d'autre. Sinon elle est heureuse, c'est une belle journée, ici, en dehors de la ville. Le ciel est haut, le monde est vaste.

Quelques gamins s'amusent près de la cabine à enregistrer des disques. Il y en a encore un peu partout à cette époque, en particulier dans ce genre d'endroit : "Enregistre ta propre chanson et offre-la à quelqu'un. Ta femme, ton mari, un ami. Ou garde-la pour toi."

Comme un petit gadget-souvenir amusant. ... [...]
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Sandra Nuit & Doris Jour. Doris Nuit & Sandra jour. Deux filles avec des tricots noirs identiques sur lesquels étaient tracés ces mots au niveau du ventre: la Solitude & la Peur, en letrres de peinture verte. des tricots à manches longues en plein été mais, et c'était le plus important, des tricots dont il n'existait que deux exemplaires exactement identiques dans le monde entier. Sandra les avait cousus pour servir à leurs jeux, au début pour d'amuser, mais petit à petit il en émergeait un message, un contenu plus profond. Encore informulé, pour l'instant; plutôt comme une note, une tonalité.
C'était maintenant au tour de Doris de diriger le jeu. Beaucoup de patience, ça commencait à devenir évident.
"Raconte!"
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On ne tombe pas amoureux parce que la personne vous est sympathique ou antipathique, ni même pour ses mille qualités. On tombe amoureux de quelqu'un qui réveille quelque chose qu'on porte en soi.
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Découvrir qui elle était. Nous faire une image d'elle. Apprendre à la connaître. Marcher dans ses mocassins, comme disent les indiens. On ne connaît pas quelqu'un tant qu'on n'a pas marché quelques jours dans ses mocassins.
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