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sur 2078 notes
Autant La délicatesse était d'une légèreté joyeuse, autant Les souvenirs fait montre d'une grave mélancolie autour de la mémoire, l'oubli et les espoirs qui ne se concrétisent pas. Mais que l'on se rassure, la "patte" de David Foenkinos est bien présente dans ce nouveau roman, son auto-dérision et son sens des formules, également. Vous en connaissez beaucoup, vous, des auteurs capables de faire rire avec des scènes supposées être tristes ? C'est tout le talent de Foenkinos qui raconte dans ce livre la solitude d'un jeune homme qui a du mal à se trouver parce qu'il ne sait pas chercher. Les souvenirs s'égrènent : un grand-père qui meurt, une grand-mère qui s'enfuit de sa maison de retraite, une mère qui se réfugie dans la dépression. le narrateur, veilleur de nuit provisoire et écrivain potentiel, se désole, d'autant que sa vie sexuelle "ressemble à un film suédois. Parfois même sans les sous-titres." Au fond, David Foenkinos ne fait que retranscrire des existences et des sentiments d'une relative banalité. Mais il le fait avec une élégance assez désespérée et finalement drolatique, par la grâce d'un style ciselé, absolument irrésistible. Il y a dans Les souvenirs des moments inoubliables, des situations cocasses et absurdes qui s'opposent avec bonheur à la grisaille du quotidien et aux actes manqués pour cause de lâcheté et/ou de faiblesse. Les chapitres du livre sont encadrés par de courtes vignettes qui s'attachent à un souvenir particulier d'un artiste célèbre : Gaudi, Modiano, Fitzgerald, ou d'un simple quidam qui croise la route du narrateur. de petits instants suspendus dans le temps, de petits riens qui contribuent au charme entêtant de ce joli roman.
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Après la mort de spn grand-père, le narrateur, apprenti romancier, décide d'accompagner avec tendresse, sa grand-mère sur le difficile chemin de la vieillesse.

J'avais apprécié "La délicatesse" pour son côté novateur et sa tendresse. Je ne suis pas entré dans ce roman-ci.
D'abord, je n'ai pas compris la structure qui m'a semblée artificelle. La 1e partie est intéressante et j'ai pensé que cela allait me plaire mais très vite j'ai été déçu. La suite ne tient pas ses promesses, c'est consensuel, charmant mais creux.
Une déception.
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Les souvenirs c'est sûrement la seul qui nous appartient en propre et dont on ne peut nous priver. Il y en a de bons, de moins bons et parfois de très mauvais. L'expression « Je préfère oublier » tombe complètement à plat car un souvenir ne s'oublie jamais. A la limite il sommeille en nous.
Notre ‘héros' au sens impropre du terme car il serait plutôt un anti héros, nous retrace sa lignée de ses arrière grands parents jusqu'à son fils Paul sans oublier les personnages qui les ont jalonné le chamin, illustres ou inconnus : un policier, un cassier de nuit sur l'A13, Sonia Senerson, Van Gogh, Mastroianni…….
En fait il fait entrer ces personnages au cours du le récit à des instants précis et calculés et leur consacre un espace : un souvenir de … C'est un peu pour cela, entre autres, que ce roman de rentrée de Foenkinos est agréable à lire. Bien entendu c'est plein d'humour mais ça on est habitué. C'est aussi bourré de sentiments d'amour.
Est-ce autobiographique ? Je n'y ai pas cru une seule seconde.
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Ce jeune auteur est tout simplement époustouflant! Comment ne pas succomber à sa prose délicate et non dénuée d'humour? D'un sujet plutôt sombre et tabou dans notre société, à savoir la vieillesse, il a choisi l'ironie, l'absurde même pour nous en parler. L'histoire: un garçon timide, qui aimerait devenir écrivain, travaille dans un hôtel pour gagner sa vie... Bien sûr tout un tas d'aventures vont lui arriver, prétexte pour souligner les situations cocasses ou tristes. C'est un livre qui parle aussi de solitude mais David Foenkinos ne s'arrête pas là et nous entraîne dans son monde décalé et sensible. A lire de toute urgence!
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Ce jeune auteur est tout simplement époustouflant! Comment ne pas succomber à sa prose délicate et non dénuée d'humour? D'un sujet plutôt sombre et tabou dans notre société, à savoir la vieillesse, il a choisi l'ironie, l'absurde même pour nous en parler. L'histoire: un garçon timide, qui aimerait devenir écrivain, travaille dans un hôtel pour gagner sa vie... Bien sûr tout un tas d'aventures vont lui arriver, prétexte pour souligner les situations cocasses ou tristes. C'est un livre qui parle aussi de solitude mais David Foenkinos ne s'arrête pas là et nous entraîne dans son monde décalé et sensible. A lire de toute urgence!
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Un livre émouvant qui aborde avec beaucoup de finesse les tourments de la vie. La vieillesse, les regards croisés de plusieurs générations sur cette difficile étape. Ce livre est d'un réalisme désarmant. Une certaine délicatesse dans le traitement du ou des sujets.
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Une ode à la vie, aux réminiscences qui font un présent ; une lente méditation qui esquisse avec dignité la mort, la vieillesse, les regrets et les silences.
Les souvenirs font une vie, celle-ci cesse lorsque ceux-là ne sont plus, pourtant certains manquent et entrainent un poids, celui de tout ce qu'on n'a jamais su dire.
Victor Hugo disait « Comme le souvenir est voisin du remords »

Foenkinos évoque cette existence, la nôtre, photographiant l'éclat d'une jeunesse qui ternit avec le temps, se faisant miroir de la destinée.
Il considère les âmes vieilles à leurs heures de gloire lointaine et s'interroge sur notre société apte à la souffrance face au déclin tout en étant parallèlement si éloignée d'elles à la seconde où elles deviennent une charge trop lourde.

Désorienté entre la fuite pour un oubli et une présence pour ne pas oublier, ce livre est une douce mélancolie du souvenir menant parfois à la nostalgie, un genre de blues qui finit par s'effacer face à la beauté des ressentis, des lignes pudiques de Foenkinos .
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D'après sa biographie, Foenkinos s'est beaucoup « cherché » avant d'écrire. Et depuis qu'il a commencé, c'est un fleuve. Avant Charlotte, je n'avais rien lu de lui. le titre et la 4ème de couverture m'ont séduit. Oui, certainement, il est nécessaire d'avoir son âge pour « ressentir » ses souvenirs intimes familiaux et mettre les mots justes sur les maux et les bonheurs qui ont accompagné nos moments d'enfance et d'adolescence. C'est un roman, certes, mais aucun romancier ne s'inspire pas de sa propre histoire pour construire ses livres. J'ai été bouleversée par l'histoire d'amour et de vie de ses grands-parents, et de son grand-père, blessé en 1940, puis résistant anonyme, silencieux mais efficace. de son attachement si fort à ses grands-parents, et du détachement qui l'oppose à ses parents.
Manque d'amour durant l'enfance, manque d'intérêt ; c'est comme si on devait soustraire de sa vie, une génération, pour se sentir en harmonie. Son livre aurait pu s'achever à la mort de ses grands-parents, après la fugue improbable de sa grand-mère sur ses terres d'enfance ! Car, la description de sa vie amoureuse, puis de son déclin, même s'ils sont réduits désormais à des souvenirs, ont dissipé mon attention et altéré mon enthousiasme de l'ensemble. Cela a provoqué comme une cassure, mais c'est juste mon ressenti !
Lien : https://www.babelio.com/conf..
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J'ai bien aimé ce livre très intimiste.
Présenté comme un récit autobiographique, je ne sais pas s'il l'est véritablement mais sela fonctionne très bien.
Je n'en retire rien de particulier sinon que ce fut un bon moment de lecture, doux et tendre, parfois drôle.
Lien : https://christophegele.com
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Foenkinos est juste et touchant, avec de bonnes idées qui font naître des scènes cocasses (comme ce tableau d'une extrême laideur accroché dans un couloir à la maison de retraite qui va susciter beaucoup d'intérêt et réunir la grand-mère et son petit fils), d'autre fois il est un peu maladroit et se laisse glisser vers la facilité, c'est vrai...
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Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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