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sur 2069 notes
Un roman qui dès les premières pages m'a ému aux larmes.
Qui n'a pas pas connu la mort d'un proche?
J'avais l'impression que les mots étaient le reflet de mes sentiments.
Les émois du coeur passés, le narrateur m'a embarqué dans son quotidien professionnel et familial qui pourrait être le mien.
Comme à son habitude, David Foenkinos, nous offre de petits "encarts" qui agrémentent la lecture de façon originale.
Pas une minute je me suis ennuyée à la lecture des "Souvenirs". J'ai suivi ses pérégrinations avec sa grand-mère, son père, son patron ...
Une fin qui se tient comme je les aime.
Des digressions, qui sont un peu "la marque "d'écriture de l'auteur, enrichissent le roman de façon agréable. Il joue aussi avec les mots et la lecture se fait plus vivante.
Dit-il" J'étais du genre à me perdre dans un labyrinthe de digressions pour mon plus grand plaisir".(p131)
Un roman vrai, sincère et actuel.
Lien : http://stelladealapage.blogs..
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Quel roman... la plume m'a charmée instantanément.
J'ai été bercée et ramenée dans mes souvenirs les plus lointains aux côtés de mes grands-parents, partis trop tôt eux aussi. Cette vieillesse qui nous guette et qui nous fait profiter de chaque instant de la vie pour la vivre au mieux en se créant ces fameux souvenirs. Car on fond, on ne connait jamais vraiment le chemin qu'il nous reste à parcourir.

Ce roman représente la vie, la vraie.. chaque ligne est posée avec beaucoup de justesse et d'humanité. Une lecture universelle que je ne peux que vous inviter grandement à découvrir. Il y a également beaucoup d'amour et de tendresse qui viennent s'ajouter à notre lecture et les pages defilent tel un journal intime entrecroisé de souvenirs de diverses personnes. On y rencontre Nietzsche, Charlotte Salomon ou encore Alois Alzheimer..

Une pépite à découvrir de toute urgence pour sa beauté universelle.

Merci la vie d'avoir posé ce roman sur mon chemin de vie..
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Pas mon David Foenkinos préféré mais j'ai retrouvé sa belle plume avec de nombreuses citations à surligner. J'avoue m'être un peu ennuyée durant ma lecture, je me sentais désintéressée par ce récit et les thèmes proposés mais je reste toujours aussi charmée par l'écriture. le sujet des souvenirs est quand même quelque chose qui me touche et mène à la réflexion, c'est plutôt l'histoire en général qui m'a moins plu. Première fois que ça me fait cet effet avec un roman de cet auteur. Il m'en manque encore quelques uns à lire.
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Quel ennui... mais quel ennui !
En guise de souvenirs d'adolescent, David Foenkinos ne conserve que de la vieillesse, de la souffrance, des maisons de retraite, des enterrements, de la solitude... Les rares moments de bonheur sont immédiatement gâchés par un évènement douloureux !

L'auteur fait part à plusieurs reprises de son désir d'écriture, mais en même temps se plaint de son incapacité à raconter une histoire. Son désir trouvera donc un exutoire dans "Les souvenirs" qu'il aurait mieux fait de conserver pour lui seul. Il ne suffit pas de vouloir, faut-il encore savoir !

Le style est d'une platitude déconcertante. le récit n'est parvenu à aucun moment à m'apitoyer sur les malheurs des personnages. Sans parler des souvenirs des personnages évoqués au hasard du récit qui sont intercalés entre les chapitres, et qui sont sans intérêt ni émotion.

J'ai à peine reconnu le film qui a été tiré du livre. Dans mon souvenir, le film était léger, tendrement humoristique et attachant, sans doute grâce aux talents conjugués de Annie Cordy et Mathieu Spinosi.
Si vous avez vu le film, ne lisez pas le livre : une fois n'est pas coutume !
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A travers ce roman on va suivre notre narrateur à travers ses souvenirs.
Il a perdu son grand-père et il s'en veut énormément de ne pas avoir pu lui dire qu'il l'aimait.
Ensuite c'est sa grand-mère qui va être le centre de son attention car elle sera placée en maison de retraite contre son gré. Il fera tout pour être présent pour elle même de l'accompagner dans sa fugue.

On découvrira au fil de l'histoire divers moments de sa vie passée entre les joies et les peines.
Il nous parlera aussi de son quotidien en temps que veilleur de nuit dans un hôtel, sa tentative désespéré d'écrire un roman et la recherche de l'amour. Il trouvera des moments de bonheur mais à chaque fois ce bonheur lui sera de courte durée mais il avancera toujours en gardant ces souvenirs gravé en lui.

Le roman est construit à travers les souvenirs du narrateur mais aussi des souvenirs d'autres personnes qui seront énumérés dans les chapitres comme par exemple son grand-père ou le caissier de l'auroute A13 en passant aussi par des célébrités comme Serge Gainsbourg.
Les thématiques abordés sont nombreuses comme les relations intergénérationnelles, la mémoire familiale, le deuil, la séparation, la réconciliation, le temps qui passe... énormément de sujets que nous connaissons tous.
La plume de David Foenkinos est toujours aussi belle et on retrouve son humour à travers les pages et qui se mélange subtilement avec la tendresse et la nostalgie.

Pour terminer sur ce roman, j'ai été touché par la relation grand-mère et petit fils, ils ont essayé de garder un lien malgré les difficultés et ce qu'ils les rendaient aussi attachants.
Le roman est plaisant à lire et j'ai passé un bon moment de lecture.
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La grand mère de Romain disparait de sa maison de retraite et il va la retrouver pour vivre avec elle quelques jours de souvenirs. C'est au bout de quelques chapitres que j'ai fini par faire le lien avec le film tiré de ce livre, que j'ai vu à sa sortie et qui m'avait beaucoup touché.

Ce livre raconte la vieillesse, la tristesse de voir sa vie disparaitre sous les décisions des autres, d'essayer de se raccrocher à des choses ineptes mais qui prennent une valeur nouvelle. Vivre entourée de vieux, la grand mère de Romain ne le supporte pas. Romain lui rend visite régulièrement, puis de façon un peu plus espacée, jusqu'au jour où elle disparait.
Sans doute l'âge de la grand mère qui est celui de ma mère, veuve aussi, m'a projeté de façon très réaliste dans cette histoire pleine de bon sens, de considérations sur la famille, l'amour et le lien aus autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman, comme j'avais aimé le film. Beaucoup de simplicité et d'émotion, de vie et de déceptions, et de moments forts. Les souvenirs intercalés dans l'histoire n'apportent rien à l'intrigue, certains donnent un relief à quelques personnages rencontrés fugacement, d'autres sont franchement inutiles (les souvenirs de Gaudi, Alzheimer ou autres personnages célèbres).
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Découvrir que ses parents et ses grands-parents sont mortels, peuvent disparaître d'un instant à l'autre, voire (pire ?) perdre leur autonomie, leur mémoire… et devenir des personnes complétement autre, est un passage obligé pour nous tous. Sur la lente déchéance de nos aînés, il est parfois difficile (pour peu que l'on ait de bonnes relations avec eux) de rebondir et de se recentrer sur sa propre vie.
Avec justesse et une infinie tendresse, D. Foenkinos nous conte la pente descendante, l'EHPAD et le rétrécissement du champ des possibles. Un hymne fort et une déclaration d'amour à ses aïeux, qui m'ont particulièrement touchée.
Un roman à lire lorsque l'on est en forme, car même traité avec un humour fin, il prête plus aux ser-rements de coeur qu'aux éclats de lire… Comme pour « le livre de ma mère », « Les souvenirs » vous donnera l'irrépressible envie de vous blottir dans le giron de vos grands-parents.
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Un roman plein de charme et de tendresse, sur la vie qui passe, les êtres chers, qu'on connait si peu, sur le souvenir de tous ces instants de bonheur et de larmes qui font une existence. le narrateur (l'auteur à ses débuts ?), écrivain sans écriture, se cherche au travers des personnes qui l'entourent, ce père et cette mère dont le quotidien lui semble si banal, sa grand-mère qu'il va accompagner pour un dernier voyage. Et Louise, la jolie institutrice, va lui permettre de faire un bout de route en compagnie de l'amour. Tout cela sonne si vrai qu'on a envie de croire que David Foenkinos a écrit le livre qu'on aurait voulu, mais n'a jamais pu, écrire. Merci, merci, de nous avoir fait ce cadeau…
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C'est mon premier roman de David Foenkinos. Je le découvre grâce à Annie, voir l'article du 19 février 2018 sur le mystère Henri Pick. C'est un roman qui me laisse déjà un bon souvenir car il m'a permis de faire la rencontre d'une hôtesse d'Air France très sympathique, lectrice assidue de David Foenkinos, et qui me voyant le livre à la main m'a confié les avoir tous lus!

Les souvenirs sont ceux des proches du narrateur, de personnes qu'il a croisées ou ceux, imaginés, de personnages célèbres. Les souvenirs est un conte doux et mélancolique sur la vie, la vieillesse, les relations parents / enfants, grands-parents / petits-enfants, une réflexion sur la place des anciens dans les sociétés occidentales, ainsi qu'une interrogation sur ce qui constitue l'attirance entre deux êtres et qui fait la pérennité ou l'usure d'un couple.

"On ne sait jamais ce que contient la nostalgie. On ne sait pas si on touchera son étymologie, sa tonalité douloureuse et mélancolique ; ou si l'on embrassera son goût plus moderne, celui du plaisir lié aux joies du passé".
Lien : http://partageonsnoslectures..
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Les souvenirs se présente comme un petit bijou de tendresse, de poésie et de simplicité porté par une écriture aussi délicate que nuancée. David Foenkinos à réussi le pari de décrire le passage du présent à la pensée du souvenir avec légèreté et humour. Il a su utiliser, comme avec ses précédents et romans suivants, la fibre émotionnelle sans abuser de grandiloquence ni tomber dans l'excès. Celui-ci ne fait pas exception, émouvant, romantique, il compose de façon aérienne une musique mélancolique, à la fois douce et brutale.

Il met en scène un jeune homme veilleur de nuit dans un hôtel, auteur en mal d'inspiration à ses heures perdues, qui commence par nous annoncer la mort de son grand-père et sa réaction face à cet évènement. Débute la mise à nu des sentiments à cet égard mais surtout une réflexion sur les instants ratés, frôlés par manque de temps, paresse, égoisme. Parce qu'on pense toujours qu'on aura toute une vie pour le faire, que le temps est étirable. Parce que l'homme ne pense pas à la mort, ne sait profiter des opportunités qui illustrent les souvenirs pour engendrer regrets et frustrations. Touchée par cette perte, sa grand-mère semble tomber peu à peu dans la folie. Ses trois fils décident sans préavis de l'installer en maison de retraite et vendre son appartement. Bientôt à la retraite, le père du jeune auteur prend alors conscience du cheminement similaire qui l'attend, que la vieillesse se subit, que le travail comble le vide de l'existence, que le regard des autres changent.


"Je voulais lui dire que je l'aimais mais je n'y suis pas parvenu. J'y pense encore à ces mots, et à la pudeur qui m'a retenu dans l'inachèvement sentimental. Une pudeur ridicule en de telles circonstances. Une pudeur impardonnable et irrémédiable. J'ai souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux lui dire, là"


Le protagoniste, avec l'intention de rattraper le manque d'attention envers son grand-père, rend régulièrement visite à sa grand-mère qui lutte pour son indépendance. Une complicité nouvelle s'installe, la curiosité des souvenirs se dévoile pour parvenir à tourner le délicat journal des vies. En commentant son histoire il en dessine d'autres au fil des rencontres, alimentant les siennes, illustrant ses observations comme le manque d'affection de ses parents, l'amour, la solitude, les regrets... le roman prend une nouvelle teinte lorsque sa grand-mère fait une fugue. Parti à sa recherche il va se confronter au hasard et à l'amour. Va-t-il enfin avoir matière à écrire? Peut-il se fabriquer des souvenirs?


"La plupart de ceux que j'ai croisés dans la maison de retraite voulaient mourir. Ils ne disent pas mourir d'ailleurs, ils disent partir. Et aussi en finir, pour souligner davantage le calvaire. Car la vie ne finit parfois jamais, c'est le sentiment qu'ils ont. On parle souvent de la peur de la mort, et c'est étrange comme j'ai vu autre chose. Je n'ai vu que l'attente de la mort. J'ai vu la peur qu'elle ne vienne pas."


David Foenkinos aborde les sentiments comme personne et brode avec émotion un texte beau, doux, sur des thèmes durs sans en contourner la vigueur. Son regard sur la déchéance du corps et de l'esprit mais aussi la confrontation de cet état qui attend l'individu dont l'avenir est incertain est juste et franche. L'urgence du présent est-elle une entrave à concevoir le passé et se créer un futur? Mise en parallèle avec l'avenir de ce jeune écrivain qui ignore encore tout du potentiel de l'existence est astucieux. Ne faut-il pas se pencher sur le passé pour mieux appréhender et comprendre sa propre vie? Rythmé par quelques scènes cocasses qui permettent une fausse frivolité, penchez-vous sur ce roman qui contient quelques jolies petites perles lumineuses. Tel un joaillier, l'auteur crée un bijou élégant sublimé par un style généreux. La séduction continue par un thé vert Betjeman & Barton dont l'odeur fleurie se marie si bien au gâteaux de notre enfance. Pour moi ce sera celui à l'ananas que ma maman faisait systématiquement à tous les anniversaires et évènements (le seul qu'elle sache faire!). Et vous?
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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