Les Souvenirs

On retrouve dans ce livre de David Foenkinos tous les ingrédients qui font de lui très bon auteur. de la fantaisie, de l'humour, de la mélancolie et de la tendresse.

Un livre qui nous donne à partager les souvenirs du narrateur à travers ses relations familiales, l'attachement profond à ses grands-parents, l'envie d'écrire, la naissance d'un amour…

On survole ses tranches de vie avec une douce nostalgie planant au fil des pages, même dans les moments les plus tragiques. On ne peut s'empêcher alors de se laisser emporter soi-même par la mélancolie de ses propres souvenirs.

Encore une très belle réussite de cet auteur ! Un livre intimiste véritablement touchant !

Roman autobiographique? Ou pure fiction ? Que ce soit l'un ou l'autre ce récit est authentique. Il aborde le problème de la vieillesse, du placement en maison de retraite et du deuil. Au fil des pages les caractères des personnages se dévoilent et on comprend que la façon de fonctionner dans cette famille est basée sur les mensonges par omission, sur les non-dits et sur les secrets non dévoilés. En aparté des souvenirs familiaux David Foekinos aborde des souvenirs de personnages célèbres qui entrent en corrélation avec ses propres souvenirs.

Foenkinos est l'un des auteurs pref'. Mais la j'avoue que jai mis 71j pour le finir. Je n'entré pas dans l'histoire. Puis en fait j'ai aimer la dernière partie celle de sa rencontre avec l'instit. La oui j'ai retrouvé mon Foenkinos que j'aime, qui tergiverse en amour, dans ses sentiments, sa maladresse etc.

Un homme qui se cherche… Un homme qui rencontre sa future femme en amenant sa grand-mère passer une journée dans son ancienne salle de classe. Un homme qui tente d'écrire… Un homme dont les parents se séparent brutalement quand il se marie et qui se remettent ensemble quand il se sépare. Et entre tout ça, les souvenirs de ces personnes qui jalonnent le roman. Une écriture sensible. On se laisse porter.

J'ai toujours beaucoup de mal à entrer dans un roman de David Foenkinos, car il y a toujours pour moi, comme je me contente d'attendre la version poche, la « pollution » de la version cinématographique qui, même si elle est de qualité, « imprime » l'image des comédiens, de leur jeu, sur ma propre imagination et sensibilité.
Néanmoins même si je trouve, comme d'habitude, le style très linéaire et les petits encarts de « souvenirs » un peu copier/coller, je dois reconnaître que ce petit roman contient pas mal de poésie et de matière à réflexion.
Petit roman n'est pas péjoratif, car malgré le nombre limité de pages ( à contrario des longues oeuvres contemporaines anglo-saxonnes) , Foenkinos a réussi à retracer des moments historiques, sensibles et riches et ses personnages ont de la densité .
Au final, une lecture agréable.

En toute franchise, j'ai très rapidement arrêté de lire les souvenirs, ceux des autres. Je revendique pourtant l'inestimable richesse dans une relation d'une boîte à souvenirs. L'idée d'incorporer à l'histoire des souvenirs de personnages plus ou moins rattachées au roman est en soi loin d'être mauvaise mais ils sont trop fréquents, je n'ai pas aimé que ça me coupe mon élan de lecture. J'avais lu -et apprécié- La Délicatesse ; j'ai retrouvé ici la pointe d'ironie et de cynisme qui m'ont rendu la lecture agréable et qui me font décrocher un sourire. C'est la vie, dans toute sa simplicité pourtant parfois tellement absurde ! Alors oui, ça se lit bien, ce n'est pas désagréable, mais il m'a manqué quelque chose, cette petite pointe pimentée qui fait d'un livre un roman inoubliable.

Un roman est plein de tendresse, de sensibilité et d'humour. Malgré tout, je n'ai pas été charmée, en grande partie parce que je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal.
David Foenkinos dépeint avec beaucoup de pudeur et de nostalgie mais aussi avec des petites touches d'humour, les relations entre les membres de cette famille, l'amour de ce jeune homme pour ses grands parents.
Ce roman traite de sujets graves tels que la vieillesse, la mort, la perte du lien au sein même des familles. Mais, à mon sens, il s'agit surtout de suivre pendant plusieurs années les errances du narrateur qui ne sait pas quoi faire de sa vie, qui ne sait pas gérer ses relations avec ses parents, qui se trouve dépassé dans ses amours… Ce personnage constamment perdu et indécis ne m'a pas convaincue.

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Mon avis : Premier livre que je lis de David Foenkinos et j'ai choisi "Les souvenirs" car il vient juste d'être adapté au cinéma. Très attirée par la bande originale du film réalisé par Jean-Paul Rouve, j'ai pensé que c'était le bon moment pour découvrir cet auteur.

Un roman autobiographique, nous plongeons dans les souvenirs de Foenkinos, à l'époque où il était veilleur de nuit dans un hôtel. Il nous parle de la mort de son grand-père, de son père assez taciturne, de sa mère dépressive mais surtout de sa grand-mère qui un jour s'échappe de la maison de retraite et sa rencontre avec sa femme.

Foenkinos écrit non sans un pointe d'humour, un roman sur la vie qui passe avec son lot de douleur, de tristesse mais aussi de joie partagée avec des passages tendres et émouvants. L'auteur parle de la mort et de la vieillesse mais aussi d'amour naissant ou finissant.

J'ai passé un bon moment même si je n'ai pas vraiment aimé les passages sur les souvenirs de personnages célèbres ou croisés dans sa vie, je les ai trouvé longs et n'apportant rien à l'histoire.

Après, je ne peux pas dire que je suis super fan, ce n'est pas trop le genre de lecture que j'affectionne mais il faudra quand même que je me fasse un deuxième avis sur cet auteur.
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Les souvenirs.... ceux qui alternent chaque chapitre du roman.... ceux qui entourent le narrateur, qui accompagne sa grand-mère. Derrière les souvenirs il y a la nostalgie, les joies, les peines, les doutes, .... le roman recèle un peu de tout ça. On peut se dire qu'il est bon de soigner les nôtres en refermant le livre.

Le narrateur est un jeune homme célibataire qui rêve de devenir écrivain… En attendant l'inspiration, il travaille comme veilleur de nuit dans un petit hôtel Parisien.
Son grand-père, dont il était proche, vient de mourir et sa grand-mère entre en maison de retraite car ses enfants ne la juge plus capable de rester seule.
La pauvre femme, en manque d'indépendance, va prendre la poudre d'escampette…
 
Ce roman porte bien son nom.
Un souvenir de son grand-père, un souvenir de son voisin, un souvenir de l'employé des pompes funèbres, un souvenir de Gaston Martinez, un souvenir d'Alois Alzheimer…
Au fil de l'histoire quelques grains des vestiges de mémoire des acteurs du récit sont saupoudrés ici et là !
 
Il y a un peu d'humour dans ce roman, comme cette folle histoire du tableau « vache » apposé sur un mur de l'Ephad… et qui les fait bien marrer !
La relation avec sa grand-mère m'a attendri, il y a beaucoup de tendresse entre eux.
 
C'est toujours avec une écriture simple mais soignée que David Foekinos nous parle de nos émotions et nos relations familiales et amoureuses.
Ces tranches de vie sont une mise à nue de sentiments universels ; deuil, solitude, séparation, dépression, vieillesse… des maux qui nous atteignent et nous émeuvent tous de manière différente.
 
Il a été adapté en film pourquoi pas ?! Je vais essayer de le regarder prochainement.
 
On pourrait croire qu'il s'agit d'une autobiographie, mais pas du tout ! Ce titre est le 10ème roman de l'auteur. J'aime beaucoup le lire, il y a toujours de l'originalité dans chacun de ses livres.
D'ailleurs je m'apprête à finir « le mystère d'Henri Pick » que j'ai aussi beaucoup aimé.