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3,74

sur 2068 notes
C'est mon premier roman de cet auteur, et j'avoue que je ne suis pas déçue. C'est un véritable coup de coeur pour moi. J'ai aimé ce livre et la façon qu'a l'auteur de nous raconter ses souvenirs, décrivant avec une plume poignante la mort de son grand père, la phase difficile du deuil suite à la perte d'un être cher. La solitude de sa grand-mère, et la vie conjugale avec ses bons et ses mauvais côtés.
C'est l'histoire de la vie tout simplement.
David Foenkinos nous parle avec tendresse et sincérité de l'existence réelle, belle et triste à la fois.
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La mémoire est la capacité à conserver et à rappeler des souvenirs : le narrateur des « Souvenirs », lui, n'en manque pas.
Dans un récit à la première personne, un jeune homme se rêve en écrivain mais ne trouve pas l'inspiration. Il décide de prendre un emploi de veilleur de nuit dans un petit hôtel parisien - pour se consacrer à l'écriture de son roman le jour. Mais avant tout, ce jeune homme est un fils et un petit-fils. Pas assez présent auprès de son grand-père avant que celui-ci décède, il ne veut pas laisser seule sa grand-mère alors que celle-ci est placée en maison de retraite et que son appartement est vendu sans son consentement. Son rôle de fils - unique - n'est pas plus simple. Sa mère, professeur à la retraite, est en pleine dépression suite à sa cessation d'activité. Son père, également retraité, mal dans sa peau de nouvel inactif, tente tant bien que mal de soutenir sa femme qu'il a bien du mal à comprendre.
Le narrateur nous emmène dans l'histoire de cette famille classique bien qu'à la dérive, où chaque génération à ses difficultés et où chacun semble être incompris. de la grand-mère dont on se débarrasse et qui décide un beau jour de fuir, aux parents qui empoisonnent leur fils avec leurs problèmes, ce dernier est, de fait, perdu dans une histoire trop vaste pour lui. Il connaitra aussi certaines difficultés.
L'auteur a choisi d'entrecouper le récit de son narrateur de souvenirs de personnages croisés dans le roman - son père, le propriétaire de l'hôtel, sa grand-mère, … - et de personnalités - Nietzsche, Alzheimer, Francis Ford Fitzgerald, … Chacun nous apporte anecdotes ou éclairages.

« Les souvenirs » montrent un narrateur aux prises avec l'insatisfaction de sa vie, son envie de réaliser ses rêves - comme écrire un roman - et le besoin de trouver sa place, dans sa famille et dans la société. Les souvenirs de ce héros sensible sont drôles et poignants. Les lecteurs attentifs constateront que l'on ne lui propose pas de « souvenir » de Louise, la femme du narrateur. Sûrement car elle est son seul échec.

Les « Souvenirs » montrent une famille dans ses non-dits et dans ses ressentiments. Tant que la grand-mère est là, la famille tient autour d'elle. Par la suite, les personnages dérivent et devront se trouver, avec plus ou moins de réussite.
« Les Souvenirs » est un récit qui, s'il suit chronologiquement les évènements vécus par le narrateur, est ponctué de nombreux souvenirs qui nous éclairent sur des aspects de la vie des personnages.
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Un livre facile acheté par hasard avant de prendre le train, sans même prendre le temps de lire la 4ème de couverture, me fiant seulement au nom de l'auteur qui ne m'a jamais déçue. Finalement, le hasard fait bien les choses. le thème choisi ne pouvait pas être mieux adapté car je rentrais, ce jour-là, de l'EHPAD de Gap où séjournait ma tante Henriette, chère à mon coeur et héroïne de "la flamme des Justes".
J'ai avalé le livre en quelques heures et j'ai passé un très agréable moment de lecture. J'ai trouvé qu'il y avait énormément de "Délicatesse" dans ce roman et j'ai particulièrement adoré les relations entre la grand-mère et son petit-fils.
Un petit roman émouvant et touchant qui décrit le rapport à la vieillesse et à la mort de manière sereine, avec de beaucoup de fraîcheur et de sensibilité.
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David Foenkinos a cette poésie des mots, qui est si rare et qui fait que ses phrases chantent et touchent à la fois.
Le narrateur semble au départ un être ordinaire, même dénué de grande intelligence, et finalement il raconte son quotidien comme un journal, fait de rencontres et d'événements petits ou grands. Il s'occupe de sa grand-mère vieillissante, jusqu'à la disparition de celle-ci qu'il ne parvient pas à accepter. Il part donc à se recherche, sur les conseils de son père qui le soutient dans sa démarche.
Après chaque chapitre, le protagoniste nous raconte un souvenir d'un personnage plus ou moins secondaire ou au moins cité dans le chapitre précédent. Je trouve que cela donne du corps et de l'émotion au récit.
Un vrai beau moment de lecture qui nous émeut, nous fait sourire, nous touche et finalement fait du bien et nous fait réfléchir aussi.
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Le narrateur, veilleur de nuit dans un hôtel parisien et romancier à ses heures perdues, est confronté au décès soudain de son grand-père. Cet homme à qui il aurait aimé dire ‘je t'aime' plus souvent. Quelque temps plus tard, sa grand-mère est placée contre sa volonté en maison de retraite et parvient à fuguer.
« La fuite ne pouvait qu'avoir un lien avec une tentative de retrouver la beauté. »
C'est à partir de ces évènements marquants que le narrateur nous emmène dans une succession de souvenirs.
« La vie est une machine à explorer notre insensibilité. On survit si bien aux morts. C'est toujours étrange de se dire que l'on peut continuer à avancer, même amputés de nos amours. Les jours nouveaux arrivaient, et je leur disais bonjour. »

Avec des allers-retours entre passé et présent David Foenkinos berce le lecteur au milieu de Patrick Modiano, Francis Scott Fitzgerald, Gaston Martinez, Serge Gainsbourg et bien d'autres encore. L'auteur a une imagination débordante autour d'une structure de récit basée sur le deuil, la peur de mourir, la perte de mémoire et la maladie. David Foenkinos nous offre un beau voyage à travers la fin de vie.
« Que veulent les vieux ? Ils s'isolent lentement, sur ce chemin qui les conduit à la blancheur. Tout ce qui fait la matière des conversations disparaît. Et on est là, comme des veilleurs de chagrin. »
Ses mots sont doux à lire et nous invitent à découvrir des personnages profondément humains. le roman est bien équilibré, entre le touchant et le drôle, les mots sont justes à chaque fois. L'auteur parvient à nous sonder sur l'importance des souvenirs. Sont-ils bénéfiques à l'Homme ? Car certains ne sont pas toujours bons à garder.

Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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J'ai été tout de suite séduite par le premier tiers de ce roman: le thème de la dépendance des personnages âgées et leur perte de dignité est très bien traité et j'ai reconnu, dans les réflexions du narrateur, mes propres peurs, et mon désarroi. Et puis, la machine s'est enrayée et je me suis ennuyée ferme. Où sont les dialogues enlevés et drôles de la délicatesse dans ce portrait maussade du couple, où est la verve de David Foenkinos? Je n'ai trouvé aucune originalité dans cette deuxième moitié et j'ai été très déçue tant par l'intrigue( prévisible!) que par le style .
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Après mon coup de coeur pour Charlotte et le bon moment passé avec La délicatesse, je continue à découvrir la plume de Foenkinos que j'aime décidément beaucoup.
Dans ce roman il parle de ses souvenirs (sans blague !) et plus particulièrement d'une certaine période de sa vie qui l'a mené à l'écriture. Il parle de sa famille, du deuil, de l'entrée dans l'âge adulte, de rencontre et de séparation, il parle de la vie. Et comme elle c'est parfois inégal; on rit, on pleure, on s'ennuie aussi parfois.
En résulte un sentiment d'avoir partagé avec lui une tranche de vie comme si l'on avait suivi, de loin, les hauts et les bas d'un ami éloigné.
Dans ce court roman, Foenkinos retrace ses jeunes années, celles qui l'ont menées à l'âge adulte avec les perte, les rencontres, les doutes qui accompagnent chaque période de notre vie. Il perd successivement son grand-père et sa grand-mère, s'interroge sur les liens qui unissent sa famille, doit faire face à la séparation, la solitude, l'amour, la vie commune, la paternité, la recheche de sa vocation....
Ce n'est pas le roman que j'ai préféré de lui pour le moment mais c'est tout de même un agréable moment de lecture.
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C'est sûr, David FOENKINOS a développé une écriture légère, enlevée et fait preuve d'un humour de bon aloi. Parlant de la mort que le narrateur découvre, suite à ‘l'accident de savonnette' dont a été victime son grand père, il dira: « Et maintenant, il est mort. … C'est donc ça, la mort. Quand les mouches se posent sur nous et qu'on ne peut plus les chasser. » Plus loin, toujours sur ce sujet qui, de prime abord ne porte pas à l'humour, il écrit : « La vie de Nietzsche s'est achevée une dizaine d'année avant sa mort. » Ou encore, « La vie de Lazare est connue grâce à sa mort qu'il a ratée. » Incontestablement, il a le sens de la formule. Ses raccourcis en disent long…
FOENKINOS est agréable à lire. Et je ne boude pas le plaisir que j'y ai pris.
Son livre « Les souvenirs » (Ed. : Folio, 2014) m'a entraîné dans une réflexion sur le devenir adulte. Doit-on, pour grandir, quitter ses rêves et les transformer en projets pour en permettre la réalisation ? Faut-il devenir raisonnable et rangé au risque de ne plus vivre le présent mais la seule maîtrise de son organisation ? Un bonheur moyen peut-il recevoir le label de bonheur ? Les rencontres doivent-elles être recherchées, fabriquées ? Se créent-elles à coups de volonté ou sont-elles les fruits du hasard ? Et de tels fruits sont-ils destinés à murir et à parfumer la vie ou ne peuvent-ils que pourrir et perdre toute saveur, toute raison, tout sens ?
La mécanique de ce regard réflexif et bienveillant sur la vie, l'amour, la mort fonctionne à merveille. On suit, avec tendresse, cet auteur et son livre qui, semble-t-il, ne s'écrira que dans sa vie, jamais sur du papier.
Malheureusement, - et je le regrette -, dans le dernier quart du livre, la mécanique convenue des symétries inversées prend le pouvoir. L'enfant devient adulte tandis que les parents redeviennent enfants, les amours se tordent, se trompent et s'égarent. Les couples se font, se défont, se refondent dans des schémas tristement normaux. Les vies privées de sens reprennent leurs places, le panache de l'écriture est nettement moins flamboyant… Dommage.
Mais la question demeure. le narrateur s'est-il enfin retrouvé ? Va-t-il écrire ?
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J'avais beaucoup aimé La délicatesse du même auteur, et j'étais très intriguée par ce livre. Nous suivons le narrateur, veilleur de nuit dans un hôtel, qui aime écrire. Il nous raconte des parties de sa vie, et les souvenirs d'autres personnages. À la mort de son grand-père, le narrateur va se rendre compte de tout ce qu'il aurait aimé lui dire, et qu'il n'a pas eu le temps de faire. En même temps, sa grand-mère, très affectée, est forcée de vivre en maison de retraite. C'est avec ça que cette histoire commence.

Clairement, ce n'est pas un roman très joyeux. David Foenkinos parle de la mort, du deuil, de la vieillesse, du temps qui passe, de l'impression de se sentir impuissant, de la vie pas très drôle en maison de retraite, des déboires amoureux, etc. Mais l'auteur parvient toujours, même s'il évoque des moments dramatiques que tout le monde connait un jour, à nous faire rire, nous faire sourire. Son écriture est empreinte d'un humour tel qu'on le reconnait tout de suite.

J'ai vraiment adoré certaines citations, qui ont su m'émouvoir ou me faire rire, J'ai été particulièrement touchée par les passages sur la mort de son grand-père et l'arrivée en maison de retraite de sa grand-mère, qui m'ont rappelé des moments de ma propre vie. Avec ce livre, je me suis plongée dans mes propres souvenirs, pas toujours très joyeux, évidemment.

Mais justement, l'auteur a réussi à me faire prendre conscience de certaines choses, réfléchir sur d'autres. Comme je le disais, j'ai rit, j'ai été émue, et j'ai même failli verser des larmes. C'est là qu'on reconnait que David Foenkinos a un réel talent.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Dans ce nouvel opus, David Foenkinos nous entraîne dans une valse de souvenirs, illustrant tour à tour de façon méditative et concrète les questionnements liés à la vieillesse, à la vie d'un couple de sa formation à sa séparation, la parentalité,tout cela dominé par la mémoire et les souvenirs. C'est toujours avec une grande délicatesse, une plume légère mais aussi sérieuse qu'il aborde finement ces thèmes universels à travers cette histoire palpitante et réjouissante.
Lien : http://lire-ecouter-voir.com..
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Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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