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3,74

sur 2069 notes
L'histoire commence très fort. L'auteur nous prend par la main dès les premières pages pour nous parler des meilleurs souvenirs du personnage principal (lui-même?) avec ses grands-parents.

Grands-parents qu'il a vu vieillir et s'éteindre l'un après l'autre. de ce point de départ, on analyse le temps qui passe, les souvenirs qui s'érodent, les personnalités qui s'installent, les sentiments amoureux, tout ça avec la plume si poétique de l'auteur.

Il y a de la gravité dans ce récit, mais aussi des moments de légèreté (heureusement). Foenkinos a le don de nous faire accepter les choses les plus dures de la vie en les formulant simplement et en nous en faisant voir la beauté.

Cependant, j'ai été moins convaincue par ce roman que par “Numéro Deux” que j'ai également lu récemment. J'ai trouvé ce récit de vie un peu décousu, sans vraiment de fil rouge. Je pense que mes attentes étaient élevées, moi qui pensais lire un roman se rapprochant plus du roman graphique de Alix GarinNe M'oublie Pas” qui m'avait chamboulée.
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cette critique devoile des éléments de l'intrigue !!!
j'a acheté ce livre en pensant qu'il parlerait réellement de la relation entre une grand mère et son petit fils, et que ça changerais des autres foenkinos où seule les femmes comptent réellement. hélas, j'ai encore une fois été déçue.
la 1e moitié du livre est sympa à lire, même si ça tourne beaucoup autour des ressentis du narrateur et non autour de la grand mère, comme c'est vendu sur la 4e de couverture. on y voit tout de même son évolution que je trouve adorable et touchante, il y a de nombreuses interrogations à propos de la mort, de la vieillesse etc (qui donnent un côté sombre au roman mais qui reste agréable)
seulement, à partir du moment où il rencontre louise, rien d'autres ne compte. je m'attendais à ce que l'auteur développe les sentiments du narrateur après la mort de sa grand mère, de la folie de sa mère, de la séparation de ses parents, mais non. rien de plus que louise, louise et encore louise. tout ça pour finir sur une sorte de "finalement, je suis mieux sans elle. et merci au gars des twix". Peut-être est-ce moi qui suis trop insensible à son style, mais je trouve ça très redondant (les 6 romans de foenkinos que j'ai lu finissent de la même manière, presque au mot près !)
enfin bref, j'ai mis 2.5 étoiles car je trouve que seule la moitié du livre est intéressante, le reste c'est de la répétition encore et encore. Même si la 1e partie est agréable à lire, je ne penses pas que je recommanderais ce livre
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Un peu long à se mettre en place, un peu "mou" et à la fois très rapide : j'ai eu du mal à m'adapter au rythme de ce livre ; et pourtant les souvenirs parsemés à travers le récit sont une vraie bouffée d'air frais (quand ils résonnent avec le récit principal, pas fan des souvenirs totalement hors-sujet). Les histoires se croisent et se décroisent, mais ça manque, selon moi, de noeuds, d'emmêlages... pour donner du coffre et du relief à tout ça. J'aime toujours autant l'écriture de David Foenkinos, et cela a rendu la lecture plus facile et plus appréciable.
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J'avais adoré les opus précédents de David Foenkinos, son style léger, souple, presque félin, son humour acide, ses traits de génie littéraire.
Et patatras, voilà ce livre qui m'a prodigieusement ennuyé.
Comme une sorte de journal intime d'adolescent l'auteur nous narre dans le détail la mort de son grand père, celle de sa grand-mère, les maladies et souffrances de ses parents, puis enfin sa petite vie à lui. le tout parsemé de petits interludes en italique, tous nommés " Un souvenir de...." J'avoue avoir été décontenancé par certaines invraisemblances grotesques dans le texte, ce qui fait hésiter le lecteur constamment entre : est-ce bien un roman, ou est-ce une autobiographie qui ne dit pas son nom.
Ce qui faisait la grande force de D. Foenkinos c'est cette étrange poésie joyeuse qu'il insufflait dans ses textes. Ici elle est absente. Tout le passage avec sa grand-mère est quasi insupportable de mièvrerie: tous les vieux sont beaux, tous les vieux sont gentils. En plus sa grand mère est belle, très intelligente, tendre..
Franchement parfois insupportable comme tous ces clichés ça et là sur les enseignants, les serveurs de station essence, les gérants d'hôtel, et les autres.
Même le style est parfois à la limite, comme cette phrase en allitérations croisées "L'apothéose de ce sinistre serait sûrement l'arrivée du gâteau apporté par une équipe de serveurs sous-payés qui surjouent une bonne humeur au rabais", ou les jeux de mots " Mon grand-père vendait des clous au lieu de faire le clown...".
L'apothéose c'est le "souvenir de Alice Zaduzki où un homme les mains sales de cambouis de sa chaîne à vélo, ramasse le livre "les mains sales" de Sartre que lisait la belle Alice ce qui provoque l'étincelle entre les deux êtres. Comme encore, ces rencontres improbables dans les cimetières (référence au mec de la tombe d'à côté de Mazetti?).
Franchement cela fait beaucoup pour un seul livre.
Mr David Foenkinos, revenez nous vite comme on vous aime.
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2/5

J'ai beaucoup aimé le chemin de ce jeune homme qui accompagne ses grand-parents, l'un après l'autre dans leur vieillesse, puis dans leur fin de vie.

L'auteur s'attaque à la vieillesse et aux maisons de retrait.

Il aborde également le thème du couple, de l'amour conjugal. On a l'impression de lire deux romans en un.

Cependant, l'histoire d'amour du personnage principal était de trop, c'était lent et intutile et absurde.

Les souvenirs des uns et des autres racontés entre les chapitres finissent par avoir peu d'intérêt.

Citation : « La mort donne l'obligation d'aimer. »
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Les Souvenirs - David Foenkinos

Il se trouve une phrase dans ce roman de David Foenkinos, publié en 2011 , sa onzième oeuvre, qui m'a beaucoup frappée - “ Ainsi de suite , par petites touches émotionnelles, il égrène ses souvenirs à la manière de Georges Perec” Foenkinos nous donne ici un souvenir du comédien Marcel Mastroianni, mais de fait, pour moi, c'est exactement ce qu'il fait lui-même dans ce livre. J'imagine le roman comme un chapelet, le narrateur égrène ses souvenirs et en parlant d'eux avec nous , à haute-voix ; révèle son parcours affectif vers son rêve de devenir écrivain. Il nous divulgue ses propres souvenirs, mais il parsème également le roman de souvenirs de personnages ou réels ou fictifs , comme Serge Gainsbourg , ou encore le père du narrateur. Ces souvenirs sont comme les grands grains d'un chapelet, on s'arrête pour un instant , on réfléchit et on continue.
Comme le chapelet est rond, l'histoire que Foenkinos nous présente tourne aussi en ronde. Il commence avec la mort du grand-père et les visites au Guignol. A la fin, les souvenirs de son grand-père reviennent au narrateur devant le même Guignol “ Tout revenait à moi . Je pouvais sentir mon grand-père …………. J'ai senti une chaleur en moi, une chaleur si rassurante. Je savais que tout était possible maintenant.” Foenkinos aime à nous présenter dans son roman des histoires qui se reflètent , par exemple la vie du couple des parents du narrateur et la vie du couple du narrateur lui-même , les fugues de la mère et la fuite de la grand-mère , la rencontre dans un cimetière avec une jeune femme, une autre rencontre dans le même cimetière avec Louise,sa future épouse. Un vrai cercle de la vie.
Abandonnons, maintenant cette métaphore du chapelet pour décrire plus concrètement ce roman. Tout d'abord, c'est l'histoire d'un jeune homme qui voudrait devenir écrivain et qui est figé par sa vie actuelle. En nous racontant les péripéties de sa vie et celle de sa famille, il réussit à se débloquer - les dernières lignes du livre disent ‘Tout est venu d'une manière organisée dans ma tête, et je me souviens d'avoir pensé, c'est le moment .” le narrateur nous parle de sa vie quotidienne, son travail comme veilleur de nuit dans un hôtel, ses rapports avec son patron , la vie de ses parents , leur pre première rencontre peu propice et leurs difficultés après la retraite. Il nous parle de la mort de son grand-père, de la vie de sa grand-mère dans l'EHPAD et de sa fuite vers la Normandie de sa jeunesse. Il nous décrit ses recherches pour la retrouver et le dernier jour de sa grand-mère entourée d'enfants dans la salle de classe qu'elle avait dû abandonner des décennies auparavant.
Foenkinos aborde beaucoup de thèmes ici, la vieillesse, la retraite, l' amour, mais c'est la fuite de la grand-mère qui domine le roman et qui lui donne son drame et sa trame narrative. Il est clair que Foenkinos, comme son frère est cinéaste - et je peux facilement imaginer le film du bouquin . Cependant, le mystère de sa disparition est assez vite et facilement résolu et après sa mort , pour moi d'une manière décevante , le roman se précipite très vite vers sa fin. Des années passent sur une page.
Foenkinos utilise une langue et un style très facile à comprendre pour ceux qui ne sont pas francophones natifs. Pas besoin de chercher trop souvent dans le dictionnaire . Il n'y a pas de passages descriptifs longs et ennuyants, il n'y a pas d'expressions argotiques. Ainsi, je le recommanderais aux lecteurs étrangers. Trois étoiles !
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C'est le deuxième livre de David Foenkinos que je lis et j'ai encore une fois beaucoup apprécié son écriture.
Dans ce livre nous retrouvons un jeune homme qui travaille en tant que gardien d'hôtel nous découvrons ses problèmes, ses doutes et surtout sa situation familiale. Juste après le décès de son grand père il doit s'occuper de sa grand mère qui elle fut envoyée en maison de retraite. Mais cette femme qui avait toute sa tête fuit, il part donc à sa recherche et découvre les souvenirs de sa grand mère..
Ce livre est bouleversant ce n'est pas un sujet bénin quand on n'est pas prêt à le lire et ni à prendre la réalité en face mais l'écriture de Foenkinos rend la lecture moins triste avec une touche de légèreté.
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Les souvenirs/David Foenkinos
Je n'avais encore jamais lu Foenkinos. C'est en suivant le conseil d'un ami que j'ai choisi « Les souvenirs ».
J'ai eu assez de plaisir à lire ce livre qui raconte avec tact et mesure, humour et sensibilité, simplicité et délicatesse des vies, des souvenirs, des rencontres et des séparations. le talent de conteur facile de Foenkinos est manifeste : en quelques mots il sait évoquer une situation, une image, tel un peintre d'aquarelle qui en quelques tons pastel ici plutôt sépia donne vie à la toile. La nostalgie, les regrets et une certaine désespérance, apparaissent tour à tour au fil du récit.
Ce qui est remarquable, c'est qu'à chaque chapitre, on a l'impression d'être concerné : on entre dans une famille qu'on a l'impression d'avoir toujours connue ; le narrateur nous touche, ses phrases font mouche.
La « romance de la vie qui n'est pas un long fleuve tranquille » (on a déjà entendu cela quelque part !), les espérances de la jeunesse, les désillusions et les problèmes existentiels de la maturité, la sagesse et la résignation de la vieillesse sont décrites parfois avec un peu de nonchalance et trop de facilité, mais toujours avec une certaine justesse.
J'ai aimé le clin d'oeil fait à Romain Gary : « Au delà de la limite, le ticket pour Guignol était toujours valable. »
J'ai bien aimé le chapitre 5 lorsque le narrateur rend visite à sa grand-mère.
Je n'ai pas du tout aimé : « Et j'arrivais au milieu de nulle part, dans le sens où je n'avais ici aucun repère. » C'est vraiment une phrase pour ne rien dire. On dirait du Marc Lévy !
J'ai assez aimé l'humour, certes facile : « Il y avait une horloge assez imposante qui marquait chaque seconde avec la certitude arrogante de travailler pour une entreprise éternelle : le temps. »
J'ai bien aimé : « L'Éducation Nationale est tout autant une machine à former la jeunesse qu'à créer des dépressions chez les enseignants. »
J'ai bien aimé la citation de van Gogh : « Ayez plus d'espérance que de souvenirs ; ce qu'il y a eu de sérieux et de béni dans votre vie passée n'est pas perdu ; ne vous en occupez donc plus, vous le retrouverez ailleurs, mais avancez. »
En conclusion, ce roman teinté vraisemblablement d'autobiographie, sans être un chef d'oeuvre, fait passer un bon moment sans nous contraindre à des questionnements métaphysiques.
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Dans ce roman où l'on ne connaît pas l'identité du narrateur, à savoir un jeune homme, on suit l'histoire de sa vie dans laquelle des souvenirs de personnes croisées ou évoquées sont narrés.

Ainsi, tout commence par la mort de son grand-père. Sa grand-mère doit alors se rendre dans une maison de retraite, mais se choix est-il réellement opportun pour elle et la famille ?

Lorsque le jeune homme sera obligé de se rendre au Havre, une rencontre pourrait bien illuminer sa vie pourtant si peu joyeuse...

Ce livre est un coup de coeur. Après avoir lu Nos Séparations du même auteur, j'avais placé la barre assez haute, et, je ne suis pas déçue !
La narration est très claire, les personnages sont très bien décrits. D'autant plus que j'ai beaucoup aimé l'alternance entre l'histoire et les souvenirs.
En bref, c'est un roman parfait si l'on souhaite une histoire d'amour, du drame, du suspens, et j'en passe !
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C'est mon premier roman de cet auteur, et j'avoue que je ne suis pas déçue. C'est un véritable coup de coeur pour moi. J'ai aimé ce livre et la façon qu'a l'auteur de nous raconter ses souvenirs, décrivant avec une plume poignante la mort de son grand père, la phase difficile du deuil suite à la perte d'un être cher. La solitude de sa grand-mère, et la vie conjugale avec ses bons et ses mauvais côtés.
C'est l'histoire de la vie tout simplement.
David Foenkinos nous parle avec tendresse et sincérité de l'existence réelle, belle et triste à la fois.
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Les souvenirs (David Foenkinos)

Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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