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EAN : 9782953913811
(06/10/2011)
3.57/5   36 notes
Résumé :
Le best-seller numérique de 2011 que personne n'attendait !

Plongez dans l'intimité d'un tueur en série anonyme, un sociopathe à la fois effrayant et fascinant. Du passage à l'acte avec une première proie à son dénouement grinçant, le livre vous entraîne dans une spirale d'horreur, d'humour noir et de satire sociale.

Un voyage à glacer le sang qui ne vous laissera pas indemne."En série : journal d'un tueur" s'est rapidement hissé parm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre a été ma lecture de weekend et je ne sais trop quoi en penser.
C'est l'ultra-violence qui se dégage de toutes ces pages, ainsi qu'un détachement complet de l'être humain (y compris de sa propre personne), une absence totale d'empathie.
Curieusement, je n'ai pas été choquée (sauf par le paragraphe sur le singe, mais c'est normal, je ne supporte pas les violences faites aux animaux), et par moment, j'ai même ressenti une certaine lassitude.
Je reste sur ma faim aussi car au final, on ne comprend pas ce qu'était vraiment son but.
Bref, une lecture en demi-teinte de laquelle j'attendais beaucoup plus en fait.
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A la découverte des ebooks avec un roman sorti uniquement sous cette forme, et désormais considéré comme le "best-seller numérique de 2011 que personne n'attendait".

Ce thriller est le journal intime d'un tueur en série, où celui-ci explique au lecteur le processus de repérage des victimes, l'accostage et toute la mise en scène qui les mènera à la mort.
David Forrest retranscrit parfaitement l'état d'esprit d'un tueur en série, qui raconte ses crimes de façon si naturelle que cela est d'autant plus effrayant que la mort elle-même, si violente soit-elle.

Le roman est divisé en trois parties de plusieurs chapitres chacune. La première partie s'intitule "Naissance" : on y découvre la génèse d'un tueur en série avec notamment la traque et le meurtre de la première victime. La seconde partie se nomme "Journal", où il décide effectivement de tout noter sur ses agissements, sur les problèmes rencontrés, etc. La deuxième victime meurt dans cette partie.
La troisième partie enfin, s'intitule "Règne". Ici, il est roi. Il maîtrise ses rapts ; avec quelques ratures toutefois ; il cherche à leurrer l'opinion publique : en quelque sorte, il se fait un nom. le lecteur se rend vite compte que le besoin d'être mis en avant, notamment dans les médias, est un accomplissement en soi. Plus il est relégué en première page, plus il est fier.

Que le lecteur amateur de thrillers qui sortent des sentiers battus n'hésite pas ! Cet ebook est une façon de découvrir un auteur, mais aussi une manière de se lancer dans l'édition numérique avec entrain. Bien moins cher qu'un livre papier (2,99€ sur Amazon), si vous êtes en possession d'une liseuse électronique, allez-y. C'est intrigant, étonnant, terrifiant et totalement fascinant.
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Voilà, voilà…bon...cette lecture était-elle réellement nécessaire ou n'était-ce qu'une pure perte de temps ? Pourquoi me suis-je forcé à lire jusqu'à la fin ? Honnêtement, j'ai du mal à trancher !
Ce livre nous est vendu comme étant le best-seller surprise de l'ebook store. Vu le prix, c'est un peu normal que le texte se vende bien, de là à sous-entendre que le succès est dû à la qualité du contenu...faut pas pousser !

L'auteur nous propose un journal intime mais d'un genre "nouveau" : le journal d'un tueur en série. Comme le souligne d'ailleurs le personnage, la mode est actuellement propice aux tueurs en séries puisque séries télés et émissions spécialisées dans le crime foisonnent sur nos petits écrans. Et la littérature n'est bien évidemment pas en reste.
Le problème, c'est qu'avec un tel choix, il devient de plus en plus difficile aux auteurs et créateurs de nous offrir du neuf. Et malheureusement pour David Forrest, c'est raté ! Certes, le format du journal est peu fréquent tout comme la vision subjective du tueur. On a plus souvent le droit à des criminels dont on cherche l'identité. Ce qui m'a énormément déçu ici, c'est la rapidité avec laquelle l'auteur tombe dans les clichés tout en se défendant de les utiliser.

Le personnage en lui-même se trouve être, au-delà de ces pulsions meurtrières, un homme cynique et prétentieux avec un regard limite méprisant sur la société actuelle. C'est alors l'occasion de dresser un portrait critique voire acerbe de cette société. Mais tout son discours consiste à cracher son mépris sur nous pauvres abrutis, pauvres moutons pris au piège dans la toile du système. Son ego est tel qu'il se place au-dessus du monde et de son piédestal il en oubli l'essentiel : ce n'est pas ça l'intelligence... Se prétendant original et bien loin des caricatures des tueurs en séries du cinéma, il n'en est pas moins une caricature lui-même .

Le style est plutôt bien mais j'avoue que le côté pompeux voire pédant est rébarbatif. Mais ce n'est que mon avis. Au moins, ça confère une certaine personnalité à ce "tueur", donc c'est positif malgré que ce ne soit pas dans mes goûts. Par contre, il y a de temps en temps des petites erreurs du genre : "à mi-chemin entre l'être différent que je j'étais (pardon : que je suis)" qui d'une certaine manière gâche l'image que le personnage tente de véhiculer de lui-même.
J'ai bien aimé le rythme de la première partie "Naissance" par contre "Journal" et "Règne" étaient beaucoup moins agréables je trouve. Pour le coup, les entrées de son journal ont brisé un peu mon rythme de croisière.
Ses régulières interactions avec le lecteur m'ont pas mal agacé et ne se résume qu'à : "votre stupidité n'a d'égal que mon intelligence, lisez et voyez à quel point je suis supérieur, voyez comme ma vision est pleine de révélation sur la société dans laquelle vous vivez, et blablabla…". Si seulement il avait abordé autre chose que des banalités, j'aurais été moins dur ! Si seulement c'était drôle à lire mais même pas...

Je crois au final que je préfère écouter ou lire les propos de vrais tueurs en série, quand bien même leur discours serait construit et ne refléterait pas la véracité de leur esprit, au moins ça m'épargnerait une fiction facile qui reprend des ficelles bien trop usées.

Pour conclure, je vais citer une phrase du narrateur : "Je les avais marqués à vie." Si seulement… Une lecture que je vais vite oublier...
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Mouais ...

Best-seller bien sûr puisque peu cher et en version électronique uniquement : le thème est le Tueur en Série : bingo, tout le monde se rue dessus, moi la première.
Je suis très déçue par ce roman, le format Journal intime était pourtant alléchant. Malheureusement, le style ampoulé utilisé probablement pour faire ressortir l'ego surdimensionné du narrateur m'a tout simplement agacée et empêchée d'entrer dans l'histoire.
Histoire peu originale en elle-même, même si j'ai trouvé que la chute consumériste était bien plus grinçante que le reste.
J'apporte néanmoins mon soutien à l'auteur et l'éditeur qui favorisent ici l'accès au format électronique du roman.
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Méfiant, je me suis quand même laissé tenter à cause du prix et du bon classement pour étrenner mon kindle.

Malgré quelques défauts (de rares coquilles ou phrases un peu trop ampoulées), c'est mieux que ce que j'espérais. Bizarrement, le système du journal intime à la première personne fonctionne vraiment bien, au point où ça en est malsain. le personnage est en effet à la fois immonde et hypnotisant, bien mené. Il n'a pas de nom, pas de visage, fait très "monsieur tout le monde" et s'avère être un vrai monstre de haine et de violence! le pire, c'est qu'on s'attache à son histoire qui alterne des digressions à l'humour grinçant et les comptes-rendus de ses actes ignobles !

Bref, un thriller qui m'a passionné en réussissant à me mettre aussi mal à l'aise... ça faisait longtemps qu'un bouquin du genre n'y avait pas vraiment réussi (je dirais depuis la lecture du Jessie de Stephen King, il y a longtemps !)

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Je pense qu’elle a plongé dans l’inconscience dès ce moment, mais je continuai de frapper son crâne contre le mur, sur lequel s’épanchaient petit à petit de grotesques taches rouge sombre, presque noires. Je crois qu’elle est morte au bout de deux ou trois autres coups, mais je ne m’arrêtai que quand mes bras n’eurent plus la force d’écraser ce corps sans vie contre la dure pierre de la cave. Alors, je lâchai prise et ce qu’il restait de mon invitée s’effondra mollement sur le sol. Et moi, je me mis à crier et à pleurer. C’est après tout ce que font les nouveau-nés lorsqu’ils viennent au monde, non?

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Je n’avais encore jamais admiré un tel regard. Vous avez peut-être déjà vu ces images documentaires où une antilope se fait happer par une lionne et reste immobile, bien qu’encore vivante, dans la gueule du prédateur. Devant ces images, on se demande si l’animal accepte son sort fatal ou refuse tellement d’y croire qu’il en est comme court-circuité.
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Adultes, enfants, mâles, femelles, vous me donnez tous la nausée. Chaque jour, vous me prouvez à quel point vous et moi sommes différents.
Et la différence, c'est ce qui vous fait le plus peur. Ce que vous détestez le plus. Et vous ne vous êtes jamais fait prier pour me le faire savoir, avec vos railleries, vos humiliations, vos violences.
Vous êtes ignares. Inutiles. Mauvais. Un chiendent. Une peste.
Vous vous accrochez à votre pathétique existence et étouffez sous votre médiocrité tous ceux qui ne sont pas comme vous. Qui sont meilleurs que vous.
Ne vous étonnez alors pas qu'ils vous haïssent et qu'ils répliquent.
Vous m'avez écrasé sous vos diktats. Les caprices et règles parentales, les codes de votre société gangrénée. Mais vous n'avez pas réussi à m'enchaîner. Je me suis libéré, avec une seule obsession en tête : la vengeance.
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e ne suis certes pas un grand consommateur d’Internet, ne m’y aventurant que rarement et uniquement pour des raisons informatives ou des achats bien définis, mais j’en ai vu assez pour savoir que les internautes sont les plus grands menteurs de notre société. Tapis derrière leurs anonymats, libérés des contraintes sociales qu’impliquent des relations de visu ou même vocales qui trahissent toujours quelques fragments de vérité, les internautes se réinventent perpétuellement. Ils essayent avec maladresse de retranscrire ce qu’ils aimeraient être en alignant des lignes de texte gauche et de pathétiques expressions dites communautaires et « kikooLOLesques ». Je préfère donc éviter le monde virtuel de la toile mondiale où je ne trouverai certainement que des tromperies et des masques grossiers encore plus affligeants que ceux de la rue.
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Il est amusant et instructif de guetter les signes précédant le réveil. Les légers spasmes musculaires, changements de respiration et mouvements oculaires peuvent être les mêmes que ceux qui accompagnent les rêves et cauchemars, mais on fait instinctivement la différence, comme si on ressentait l’émergence du conscient de l’autre. C’est aussi dans ces moments qu’on peut discerner l’être primitif qui se cache en chacun. Lors de ces petits instants furtifs coincés entre le voile du sommeil et le masque de l’éveil, le cerveau est trop occupé à repousser les dernières volutes de torpeur et à se débarrasser des fantasmes, souvenirs, mensonges et indicibles vérités qu’il a dû trier pendant le repos pour maintenir les apparences et comportements soi-disant évolués de l’être humain contemporain.
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Videos de David Forrest (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Forrest
Journaliste spécialisé dans les loisirs audiovisuels, David Forrest s'impose dès 2011 comme un des premiers auteurs 2.0 made in France, grâce au formidable succès de son premier roman numérique, En Série - journal d'un tueur. Geek revendiqué, il ne se cantonne pas à un unique genre et réussit à imposer son style nerveux et son humour grinçant dans chacune de ses histoires, qu'elle verse dans l'horreur, le fantastique, la science-fiction ou le thriller.
L?hôtel-Dieu est-il hanté ? Une série de meurtres sans mobile ni lien apparent fait trembler les murs de l?hôpital nantais. Le capitaine de police Ael Guivarch, perfectionniste maladif et rationaliste méthodique, refuse de croire aux origines surnaturelles de cette escalade de violence, persuadé que sa source est bien plus rationnelle. Mais sa quête de la vérité va mettre en péril ses plus profondes convictions... et peut-être même plus encore... Un thriller angoissant, nourri de faits historiques réels et de légendes urbaines, qui prend le lecteur dans sa toile.
Site web : http://www.bragelonne.fr/livres/View/legion
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