Voici un livre que je n'aurais jamais choisi, non pas par le titre, juste par l'auteur et l'omniprésence de la chrétienté dans sa réflexion, je ne suis pas un homme qui semble avoir cette mansuétude religieuse, avoir besoin d'un discours universelle sur certains préceptes dictés par des livres, écrits par des personnes sous l'emprise d'universalité de force divine. Je me souviens d'une conversation avec un inconnu, me posant la question de ce qu'il pouvait avoir après la mort, prêchant pour sa paroisse chrétienne, ne pouvant s'empêcher de vouloir me faire changer d'opinion, d'être la voix lumineuse de la bonne parole, sans m'écouter, étalant son discours comme si j'étais invisible, l'humilité face à cet orgueil était réduite à peau de chagrin,
Guy Gilbert est une figure connue, l'ayant écouté dans mon adolescence, un curé rock'n'roll, respectant sa foi, sans qu'elle vienne se diffuser en moi, ayant ma philosophie propre, ayant surement cet égoïsme de ne pas tendre l'oreille aux religions monothéismes qui inondent notre planète de discorde et du sang qui coule, se noyant dans l'interprétation et la soumission pour une vie après la mort plus importante que la vie en soi, mon panthéiste n'est pas intégrisme, étant juste une chaleur de vie, et non une charité pour l'au-delà ou pire encore être l'insignifiant du créateur.
J'ai déjà lu des livres religieux, je n'ai pas ce sectarisme littéraire, le livre de Job,
les confessions de
Saint-Augustin, chacun m'aidant à comprendre la religion chrétienne.
L'humilité : Première des vertus de
Guy Gilbert me fut offert par mon filleul, un acte de dialogue à travers ce livre, L'humilité, semblerait-il ne serait pas être une de mes vertus, comme d'être ni chrétien, ni juif, ni musulman et autres religions, j'aurai cette vileté d'avoir un orgueil ou autre défaut envers d'autres, par volontarisme feinte, par ignorance naturelle ou maladresse maladive. La perfection est l'utopie du transhumanisme, l'homme tendra à devenir un surhomme grâce à l'intelligence artificielle, et à la technologie, laissant sa quintessence naturelle se laisser piétiner par la création de l'homme, oubliant l'essentiel,
Guy Gilbert y prend ces sources, l'octroyant à la philosophie chrétienne, comme si l'homme était misérable, comme s'il devait avoir une référence divine, comme si l'homme n'était que vices et qu'il devait avoir sa prison, cet enclos ou broute ces brebis pratiquantes,
Guy Gilbert à cette foi inébranlable, qu'il donne aux autres, sa charité d'âme a trouvé sa source, celle chrétienne ! L'humilité est-elle une forme de sagesse et d'écoute des autres, cette sobriété d'écoute, notre prêtre des rues, distille l'eau pure de sa source dans de tableau d'actes quotidiens, dans le statut sociale de chacun, dans sa propre expérience, dans ces rencontres et parsème par quelques citations ces propos, qui sont toujours justes, avec cette humilité propre de sa personne et celle qui l'habille, la chrétienté.
Le livre se compose de dix parties, l'introduction, des gestes humbles et cachés,
l'humilité, première des vertus, s'émerveiller des autres, être un serviteur, l'apprentissage de l'argent, la beauté du pardon, bonté et douceur, l'humilité aux différents âges de la vie, les coeurs purs verront Dieu et la conclusion d'être prêtre : mission d'humilité. Il y a même un récapitulatif des conseils pour les plus paresseux. On retrouve
Marcel Aymé, Gene Brown,
Honoré de Balzac, Mathieu, Romains,
Saint Vincent de Paul,
Marie von Ebner-Eschenbach,
Georges Bernanos,
Voltaire,
Nelson Mandela, Vauvenargues, Luc,
Haruki Murakami,
Simone Weil, Saint Bernard, chacun peuple en citations le livre de
Guy Gilbert, un homme de culture et d'espoir, sachant vivre de l'humilité pour être ce qu'il est.
L'humilité se conjugue toujours avec le respect de l'autre, acceptant sa position et ces défauts, les émotions souvent déforment ce principe par cette discordance humaine pour transformer la vérité ambiante, j'ai aimé découvrir ce livre et les conseils de
Guy Gilbert m'offrant comme toujours une nouvelle voix à emprunter.
À Dydy.