Je le savais qu'il ne fallait pas attendre des semaines avant de rédiger mes chroniques. Je le sais que l'inspiration me vient au moment où la lecture se termine, où les pages se referment lorsque mes émotions sont encore en plein épanouissement.
Mais la vie m'a éloignée de mon clavier et
La Lettre à Anna s'est laissé oublier sous des couches des préparatifs de fin d'année et de Noël. La magie de ce livre s'est en partie envolée.
Difficile pour moi donc d'écrire quelque chose à propos de cette oeuvre, plus d'un mois après sa lecture....
(Silence... Je réfléchis...)
Ah si... Une chose que je retiens, c'est l'originalité de la forme du texte.
Lorsque tout va bien dans l'histoire, les mots se font denses, lumineux, joyeux. Lorsque la situation se complique, lorsque les hommes sont oppressés, les mots se font rares, le silence s'installe, l'effroi force au mutisme et la consternation nous prive de moyens d'expression.
Et cette manière d'écrire est novatrice et très intelligente.
Ce petit texte d'une grande sensibilité nous invite à savoir apprécier les belles choses de la vie et à nous taire face à l'indicible. Une belle leçon de vie !