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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tout d'abord je ne connaissais pas Hélène Grimaud, célèbre pianiste spécialiste de Brahms, mais aussi écrivaine. Son troisième roman « Retour à Salem » est une merveille. Mais comment en faire la critique, tant les thèmes abordés sont touffus et imbriqués. Nous sommes plongés dans le romantisme allemand à plusieurs niveaux. D'abord par le contexte autobiographique de l'auteure, à travers sa fascination de l'oeuvre de Brahms. Lors d'un passage à Hambourg, elle achète un manuscrit qui se révèle être un texte du compositeur publié sous le pseudonyme de Karl Würth. Dans ce texte également autobiographique, le musicien évoque son amour de la nature et ses longues promenades le long de la mer Baltique, notamment sur l'île de Rügen. C'est sur cette île que le peintre Friedrich peindra quelques uns de ces plus beaux paysages. Hélène Grimaud ira bien sûr sur ses traces à la découverte de cette île. Elle nous conviera également à son amour pour la nature et les animaux. Mais également à ses déceptions concernant le sort que l'humain est en train de réserver à cette merveilleuse nature. D'autres fois, en revanche, nous avons le sentiment d'être plongés dans un conte merveilleux où le fantastique nous emporte dans une rêverie où on l'imagine facilement dans les forêts enneigées au milieu de ses loups à Salem. Nombreuses références aux frères Grimm, à Lewis Carol, et au monde de Brahms, avec son amitié pour Schumann et sa femme Clara. C'est toute cette époque que nous fait revivre Hélène Grimaud avec sa passion pour la musique et la nature, qu'elle érige en divinité. C'est en tout point un livre remarquable. Un très grand merci à la personne qui me l'a fait découvrir.
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Se peut-il qu'il y ait autant de talent, autant de passion, autant de souffrance dans un si beau regard? N'est-ce pas d'ailleurs ce qui fait la beauté du regard d'Hélène Grimaud ?

Le talent c'est celui de cette pianiste de génie. Je l'ai découvert en cherchant à faire connaissance avec elle à l'occasion de la lecture de cet ouvrage : Retour à Salem. Je l'ai regardée, et surtout écoutée jouer Brahms. J'avoue sincèrement être tombé sous le charme.

Quant à parler de passion à son sujet, force est d'employer le pluriel. Il faut bien sûr évoquer sa passion pour la musique, mais il y a aussi celle tout aussi forte pour la nature, faune et flore confondues, au premier rang desquels les loups qu'elle évoque comme un symbole. Elle aime les retrouver, les observer au bout du monde, dans un endroit où elle leur préserve un espace de liberté, à Salem aux Etats-Unis.

La souffrance, c'est bien sûr celle qui la submerge au spectacle de cette même nature martyrisée par l'être qui s'est arrogé le monopole de l'intelligence. Hélène Grimaud est une militante écologiste fervente. Son ouvrage est un vibrant plaidoyer pour une planète à l'agonie.

Mais sa souffrance est tout sauf résignée. Elle ne s'exprime pas en jérémiades. Elle s'exprime dans un cri d'indignation, de colère, lancé à la face de l'être obstiné, méprisant et irraisonné, qui est en train de couper la branche sur laquelle il est assis. Retour à Salem est un ouvrage très sombre, voire désespéré : "Je songe à la lame des couteaux qui égorgent, découpent, éviscèrent, aux rivières de sang qui coagulent dans les abattoirs, à notre âme de boucher. Et j'ai envie de pleurer".

Il y a dans cet ouvrage un tiraillement marqué entre ses élans pour une nature enlaidie de jour en jour par l'homme d'un côté et de l'autre la beauté pure, celle de la musique. Car, se prend-t-elle à espérer en citant cette phrase de Dostoïevski, "la beauté sauvera le monde".

Il faut voir et entendre Hélène Grimaud en soliste au piano dans le concerto n°1 pour piano et orchestre de Johannes Brahms pour voir l'énergie, la passion qui se dégagent de sa personne. C'est l'expression d'une sensibilité à fleur de peau qui vit la musique comme l'ultime moyen de faire recouvrer la raison au pourfendeur de la planète. "L'essence de la musique est dans le devenir". Il se dégage de cette artiste une sensualité spirituelle transcendée par ce don qu'elle possède à faire passer des émotions au bout de ses doigts qui courent sur le clavier du piano, tantôt malmené presque martyrisé, tantôt caressé, avec la même alternance que celle des sentiments qui animent cette personne enflammée par son art et sa passion pour la nature.

L'intrigue de l'ouvrage devient accessoire devant le message à faire passer. Johannes Brahms a-t-il relaté sous forme d'un conte fantastique, et sous un pseudonyme, une échappée dans une forêt septentrionale, en quête de révélation. Une confrontation avec une nature dont on imagine qu'elle seule pourrait être l'inspiratrice de toutes ses oeuvres et dont il se plaisait à ravir ses amis et admirateurs, le couple Clara et Robert Schumann, dans la relation si particulière qui les réunissait autour de la musique.

Les espèces vivantes désertent notre monde à une cadence emballée. le silence du chant des oiseaux disparus inondera un jour la planète. Il entraînera alors avec lui le mutisme de l'inspiration. Car Hélène Grimaud nous le clame, c'est la nature qui inspire l'homme dans ses plus belles créations, au rang desquelles la musique a la meilleure place. Faudra-t-il un jour le dire à l'imparfait ?

Retour à Salem est un ouvrage difficile à lire si l'on considère que la vérité est difficile à entendre.
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Pourquoi essayer d écrire un commentaire, une critique si tout est dit dans le résumé de l auteur?
Ce résumé en dit long sur ce livre ainsi que mes citations je pense.
Si vous avez aimé Variation Sauvage, vous allez adorer celui-ci.
Le Figaro Magazine, écrit : ce roman vertigineux et magnifique oscille entre autobiographie, journal intime et conte fantastique. Et c est exactement ce qu il est.
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Aimez-vous Brahms ?

Un livre de Françoise Sagan, avec ce triangle amoureux, qui a fait l'objet d'une adaptation ciné avec le film Anatole Litvak et un trio d'interprètes mythiques.

En ce qui me concerne j'ai un relationnel particulier avec Brahms. Ce n'est pas mon compositeur de musique dite « classique » préféré mais dans mes vertes années alors que mes goûts musicaux avaient été formatés par la contreculture pop rock, dans une bibliothèque-discothèque j'avais emprunté par curiosité le concerto pour piano n°1 de Brahms avec Brendel au clavier, un choc immense et le début d'une fièvre de découverte.

Pas nécessaire naturellement d'avoir écouté l'intégrale pour apprécier ce livre de la pianiste star mais dans ce livre Hélène Grimaud exprime la sensibilité, la passion qui la lient au compositeur et en particulier l'affectif avec ce concerto n°1 ; difficile de ne pas entendre des notes sympathiques, en mode pianissimo.

Mais le livre commence avec le concerto pour piano n°2, celui avec son fameux tube, le second mouvement ; pour apaiser la tension créatrice quelques pas à Hambourg dans un quartier sans relief guident la pianiste chez un antiquaire où elle achète un manuscrit. Il y a aussi un miroir aux reflets troubles ; mais le vrai miroir que va traverser l'artiste c'est ce manuscrit.

Hélène Grimaud découvre progressivement le récit, au fil de la traduction faite par un ami ; la silhouette du rédacteur, un dénommé Karl Würth, s'affine et prend les traits de Brahms. Récit d'une exploration d'un lieu irréel, entre deux, trouble, inquiétant, mousseux, poisseux, d'une époque antédiluvienne, un univers de frissons lovecraftiens. Une forêt primaire, au plus profond un arbre vertigineux s'anime mystérieusement.

Ce lieu, cet arbre hantent les pensées de l'auteure et après avoir scanné encore et encore la vie de Brahms, une intuition se fait certitude, les réponses se situent sur l'ile de Rügen, la plus grande ile allemande en mer Baltique, ses falaises et son massif forestier sauvage ; l'île de Rügen où Brahms séjourna pour y travailler sa symphonie n°1.

Quel qu'il soit, cet arbre interpelle Hélène Grimaud qui se désespère de la nature en souffrance, violentée par l'homme. On pourrait procéder à des raccourcis, considérer que ces développements flirtent avec un opportunisme de saison pour entretenir le marketing. Mais Hélène Grimaud n'est pas seulement une rock star dans sa spécialité, elle s'investit dans l'éthologie, les chevaux, les loups…

Au total un livre inclassable, à la lecture difficile à en croire certains lecteurs, décontenancés par ces va et viens, ces échos indicibles, indociles entre la vie d'artiste internationale contemporaine, ce manuscrit irréel, et cette désespérance face à la folie suicidaire de l'homme.

Une belle écriture, un talent rare de passer ainsi d'un clavier à un autre avec inspiration et émotions.
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« Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. »
Victor Hugo.

Retour à Salem est un roman initiatique.
Ce n'est pas un conte, ce n'est pas une légende, c'est une quête, une annonciation, une prophétie.
La lecture d'une partition totale et absolue. Une feuille de route qui se pose sur le chemin de la vie.

Toute chose a son intelligence. Tout est relié et Tout se lit. A nous d'opérer le remontage.

Bachelard et Hesse sont venus naturellement me rejoindre lors de cette lecture.
"L'être est tour à tour condensation qui se disperse en éclatant et dispersion qui reflue vers un centre". Bachelard La poétique de l'espace.

Image universelle traduisant la musique du monde. .

Et puis se sont joints Nietzsche, Levis Strauss et beaucoup d'autres, que je ne connais pas encore, mais que je comprendrai un jour.

Le dehors n'étant que la résonance du dedans, partant de ce principe je ne désespère plus d'entendre un jour le concerto entier de la vie.

«  le possible est une tentation que le réel finit toujours par accepter » m'a rappelé Bachelard.
Et c'est vrai, c'est vrai que le temps est un mouvement pas une durée, et qu'il suffit de se mettre en marche pour retrouver sa demeure.
Sa demeure, pas une maison, plus que ça , le lieu où l'on se doit.
Le lieu où l'on se rappelle que «Nous venons de loin avec notre sang chaud » .
Ça ne sert à rien une mémoire si elle ne vous « rappelle » à rien.

Si le livre d'Hélène Grimaud a convoqué auprès de moi ces esprits là, ce n'est pas pour rien.
C'est qu'on y parle d'esprit, d'âme, de passage, d'imaginaire, de rêve, de poésie, de voyage, de création, d'images, de musique, d'espace, de langage, de matières. de tout ce que nous ne percevons pas, mais qui est en nous, autour de nous, et bien au delà de nous et cela depuis toujours.

Une ressouvenance, une résonance, un écho, un rappel à l'ordre , au premier ordre, celui de l'origine.
Nous n'avons rien perdu, nous possédons toute notre mémoire. Nous vivons dans ce que nous voulons être notre réalité, et nous refusons d'entendre le songe. le songe de notre humanité naît dans le rêve du monde.

«  le fait d'évoquer une idée, de représenter une réalisation, est en soi un petit pas vers cette réalisation même » me rappelle Hesse.

Hélène Grimaud ne fait pas de la musique, elle est Musicienne, comme l'était Monsieur de Saint Colombe.
Comme toutes celles et ceux qui connaissent l'espace, non pas une cavalcade autour du monde, non pas une course à la vitrine du monde, l'Espace immense qui nous habite, là où nous demeurons.

Elle porte sa musique aux autres. Je dis Sa musique parce qu'elle est sienne puisqu'elle l'a comprise.
Sartre dit « tout ce que tu comprends t'appartient ». Alors la musique de Brahms, c'est bien sa musique et elle nous l'offre pour que nous la possédions nous aussi et qu'elle devienne notre musique.
C'est une lumière, le partage d'une flamme pour que nous puissions tous ensemble lire la partition.

Parce qu'une seule âme ne suffit pas. Parce que nous nous ferons, ne construirons, n' élèverons rien si nous ne le conçevons pas pour tous, pour tout ce qui fait partie de la Création, pour l'ensemble des règnes .
Sinon cela ne veut rien dire. Une silence ou une cacophonie, voici la définition de l'enfer pour Hélène Grimaud.

Pour déchiffrer, trouver la clé qui ouvre le passage, il faut retrouver l'essentiel, l'essence commune. C'est ça le retour à Salem. le retour, le lieu du commencement.

« ...Un jour, peut être, au cours des siècles à venir, on lirait cette écriture, elle serait déchiffrée elle aussi, et traduite. Et l'immensité d'un poème illisible se déploierait dans le ciel »... Duras

« Des périodes de terreur et de très profonde misère peuvent survenir. Mais s'il doit y avoir encore un bonheur dans la misère, ce ne peut être qu'un bonheur de l'esprit, orienté, dans le passé, vers le sauvetage de la culture des époques antérieures, et pour l'avenir, vers l'affirmation sereine et persévérante de l'esprit, dans une ère qui sans cela risquerait d'être entièrement vouée à la matière.» ...Hesse.

« En tout commencement un charme a sa demeure,
C'est lui qui nous protège et qui nous aide à vivre ».
« Prépare toi à des luttes, je vois bien qu'elles ont déjà commencé. ».
….Le jeu des perles de verre. …. Hermann Hesse.

Soutenir un regard c'est toujours tenir un engagement.
Alors, placez vous devant ce miroir, et écoutez,
écoutez attentivement ce que cet esprit vous dit.

«Pour savoir, il faut s'imaginer»,
« révoquez l'inimaginable!», Georges Didi-Huberman.

Alors, autour du monde convoquons notre esprit.

Les loups resteront toujours des loups pour les hommes,
à nous de redevenir humains pour les loups.

Bon retour à tous.
Et particulièrement à toi, que je sais déjà en chemin.

« Lou, je m'appel-le Lou,
Lou, c'est moi, c'est vous ».
Lou Boland, jeune musicien , aveugle, atteint du syndrome de Morsier.


Astrid Shriqui Garain.
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Hélène Grimaud aurait donc tous les talents?

Non seulement c'est une très grande pianiste, une amoureuse de la nature très inspirante... mais c'est aussi une écrivaine, une vraie. Dotée d'une plume qui m'a rappelé les contes que l'on me racontait pendant mon enfance, j'ai aimé cette histoire à la lisière du réalisme et du fantastique. Flirtant avec le réel... c'est bel et bien dans son imaginaire que nous invite Hélène Grimaud pour mieux nous faire redécouvrir les grands génies de la musique romantique.

Pas besoin d'aimer la musique pour aimer le livre... mais si vous l'aimez... cela donnera à ce livre une touche encore plus saisissante!
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Hélène Grimaud plante le décor dans une région de prédilection.
En effet elle affectionne tout particulièrement cette Allemagne du nord. Tout commence à Hambourg, dès le départ on comprend qu'elle nous fera passer de son vécu à l'irréel, ce tout en finesse, comme cette virtuose de piano sait le faire. Elle profite de ses pages d'écriture pour nous faire partager le génie de Brahms, nous raconter délicieusement la complicité qui le lia avec Schumann et les profonds sentiments qu'il a eus pour Clara.
Ses pages alambiquées abordent des sujets qui lui tiennent à coeur, la musique notamment les 2 concertos de Brahms enregistrés dernièrement, ce besoin de solitude pour mieux réfléchir avant d'agir aux grands problèmes de notre planète que mieux que quiconque elle étudie avec souffrance. Pour ce faire, elle nous avance dans son livre avec un fil conducteur des écrits fantastiques ou contes de Brahms. Ce dernier passionné de solitude et de grands espaces nous conduit dans le grand nord de l'Allemagne, où faisant une échappée il pense avoir vu un loup et cela change tout . Evidemment le loup de Brahms ramène Hélène Grimaud à Solem près des loups qu'elle a quittés provisoirement pour s'adonner plus amplement à la musique.Elle retournera près d'eux la tête pleine d'amour, de projets bouillonnants, d'espoir, accompagnée de son piano qui lui permettra d'assouvir avec l'immense talent qu'on lui connaît la musique qu'elle nous offre avec délice.
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Un soir, à Hambourg, Hélène Grimaud pousse la porte d'un antiquaire. Elle ne sait pas qu'à cet instant précis sa vie bascule dans l'Ailleurs, et dans une succession d'événements qui la ramèneront de l'Europe aux États-Unis, à Salem, le refuge de ses loups, pour reprendre, à leurs côtés, sa lutte contre la destruction de la nature.
Récit autobiographique ? Roman fantastique ? Entre réel et imaginaire, ce livre explore des thèmes chers depuis toujours à la pianiste virtuose : l'avenir des loups et de notre planète, le rôle essentiel de la nature, la musique et la beauté, véritables besoins de l'âme… À la suite des grands romantiques dont elle est l'interprète mondialement célébrée, Hélène Grimaud nous invite à tendre l'oreille et à ouvrir les yeux et le coeur.
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J'ai à peine refermé le livre que déjà il me manque, bien qu'il parle peu des loups ! Je m'explique...

Si vous pensez lire un roman, oubliez !! Ce livre est un prétexte : prétexte à réfléchir (comme le miroir d'Alice Sourire), prétexte aussi à s'interroger, sur soi, sa vie, son futur, sur son origine aussi, à ouvrir son coeur.

Dans notre monde de vitesse, consommation, profit, il invite à regarder en arrière pour retrouver le point de départ (notre Jardin d'Eden), afin de repenser notre chemin le long de la flèche orientée de la Vie.

Assurément enfant précoce, devenue adulte à haut potentiel, les antennes toujours déployées dans toutes les directions (de la Connaissance ?), Hélène Grimaud nous offre là un échantillon de sa pensée en arborescence, une idée en appelant une autre, se scotchant sur le déjà-connu de sa grande culture, tant littéraire musicale, qui lui permet de relier les éléments entre eux.

J'ai adoré suivre son "enquête" (je préfère ce mot à celui de "quête initiatique" que j'ai lu au sujet de ce livre) que le "hasard" sert magnifiquement, lui apportant au moment opportun, l'indice qui va la faire avancer, ou bien l'association d'idées nécessaire à la compréhension du manuscrit de Karl Würth.

Souvent pendant la lecture, on oscille entre fiction et réalité, mais plaidoyer écologique profondément humaniste (plus que politique, encore que...), ce texte m'a séduite au-delà de ce que faisait espérer sa 4è de couverture et m'a donné envie de "revisiter" les Romantiques (tant écrivains que musiciens) dont Hélène Grimaud pense qu'ils ont peut-etre été, par leur sensibilité exacerbée, les vrais derniers à crier à l'aide pour notre planète, avec des mots, avec des notes, raison suffisante pour un monde tourné vers le Dieu Fric pour les reléguer dans l'oubli.

Magnifique premier coup de coeur de l'année 2014 ! à relire assurément très bientôt pour approfondir une lecture qui m'a entraînée trop vite vers la dernière ligne.
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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