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EAN : 9782070728473
168 pages
Gallimard (02/02/1993)
4.08/5   60 notes
Résumé :
« Toujours est-il que ce livre (Le Seuil du jardin)... s'est imposé tout aussitôt à mon attention et m'a tenu sous le charme jusqu'à une heure avancée de la nuit. Ce charme est très loin d'être dissipé et je crois être dès maintenant en mesure de dire qu'il ne se dissipera jamais. Je n'ai pas cessé depuis lors de répéter à qui voulait m'entendre que rien d'aussi nécessaire, d'aussi convaincant, d'aussi exaltant ni d'aussi parfait ne m'était parvenu depuis fort l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Imaginez que nous puissions avoir la main sur nos rêves, au point de revivre certains moments de notre vie, non pas comme de simples souvenirs, souvenirs déformés, mais bien de les revivre, c'est-à-dire de retrouver leur pureté originelle, leur essence première, leur intacte sensibilité, comme si nous y étions de nouveau pour la première fois, multiples et subtiles nuances affectives qu'on tente toute notre vie de retrouver dans les odeurs, les sons, les lieux, madeleines de Proust souvent édulcorées d'une teinte délavée.
Ou alors imaginez que nous puissions faire des rêves permettant d'exaucer nos désirs les plus enfouis, enfin comblés. Quelles conséquences cela aurait-il ? Serions-nous plus heureux ? Plus créatifs ? Plus ancrés dans le présent ? Ou au contraire tellement libres au point de devenir incontrôlables, de devenir des menaces pour une société tombant dans l'anarchie ?

Dans une écriture d'une belle élégance, ce livre aborde ce sujet passionnant. le seuil du jardin, ce jardin vert qu'est notre moi profond, notre essence, notre enfance, dont on cherche la porte sans relâche, pouvoir enfin être au seuil. Et le franchir, ou pas, lors de nos rêves.

Dans une pension de famille au charme suranné très titi parisien, rue d'Arcueil à Montrouge, au début du 20ème siècle, vivent cinq locataires dont Stève Masson, peintre, qui s'acharne à tenter de retrouver, de façon obsessionnelle, dans ses toiles, ce qui se cache derrière l'oeuvre, le « dessous » de ses oeuvres. Une de ses toiles, dénommée « le seuil du jardin », sujet qui lui avait été donné par un rêve récurrent, semble peu à peu s'en approcher. Ce tableau représente une porte fermée donnant sur un jardin et petit à petit, au fur et à mesure de la progression de la toile, il touche ce qui est profondément enfoui en lui, quelque chose de vivace, d'intime, de profond qu'il pressent par moment telles des fulgurances éphémères.

« D'une nuit à l'autre, le décor variait légèrement, mais la même impression de joie incommunicable s'en dégageait. Masson approchait d'un jardin à l'abandon, désert, touché par la lumière d'été. Sa porte vermoulue était ouverte, mais il n'éprouvait pas l'envie d'y pénétrer ; il lui suffisait de savoir que ce jardin existait et de le contempler jusqu'à ses limites perdues dans les broussailles, entre des bassins et des kiosques en ruine ».

Il va se lier d'amitié avec un nouveau pensionnaire, Swaine, de prime abord très intriguant, qui travaille précisément sur une machine, une « lanterne magique », permettant de reconquérir la pureté primitive des émotions lors des souvenirs, à les matérialiser de nouveau. Il va grâce à lui franchir le seuil de son jardin personnel. Son esprit créatif en sera transformé, bonifié, ses toiles éclatantes de sincérité.

Par le biais de cet écrit d'une grande beauté et d'une élégance couleur sépia, André Hardellet dénonce notre système d'organisation politique et économique qui vise la rationalité au détriment des rêves. Les rêves seraient des entraves au productivisme, au capitalisme, au consumérisme. Des entraves, voire des menaces, qu'il faut détruire. Et la fin est pessimiste puisque le réel va gagner face aux rêves.

« le bonheur pendant le sommeil n'empêchait pas de construire des habitations, de soulager la misère. Tout ce que vous avez dépensé pour vos conneries, vos doctrines, vous auriez pu l'employer plus utilement au profit des chômeurs ! Et puis on meurt aussi de désespoir, par lassitude ».

Je m'interroge quant à l'actualité de ce livre. « le seuil du jardin » a été écrit dans les années 60/70 en pleine Trente Glorieuses, à une époque où productivisme et consumérisme étaient les piliers d'une économie en pleine croissance. A l'aune du réchauffement climatique, des messages alarmistes et du passage nécessaire d'une économie linéaire à une économie circulaire, à une époque où les valeurs politiques ne signifient plus grand-chose, cette « lanterne magique » ne serait-elle pas la panacée pour les gouvernements ? M'est d'avis que la conclusion de ce livre, s'il avait été écrit aujourd'hui, aurait été toute autre…

Quand la poésie dénonce le capitalisme et la soumission des peuples, la manipulation des masses, le message a une portée universelle confondante de justesse, de beauté, de tragique. Bien vu @Dandine, à qui je dois cette lecture, lorsque tu évoques, à l'aune de ce texte, un autre poète à la veine légèrement anarchisante, à savoir Brassens !

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Un roman fascinant, « parfait » selon l'éditorialiste surréel au chapeau rond.
Elégance… mot qui sort le premier pour qualifier cette écriture, variant subtilement les registres, ménageant patiemment ses effets, du familier à l'onirique, ses petits suspenses menant à sérieuses réflexions…
De ses personnages habilement nommés et construits, autour de la rencontre de ce peintre, en recherche de ce qui se trouve de l'autre côté, avec ce professeur aux mystérieuses recherches, intéressant dangereusement jusqu'à l'Etat Profond…
Mais son coeur ne bat pas pour un éventuel thriller — bien qu'on y croise le Grand Complot — l'auteur nous annonçant au passage certaines conséquences avant d'en relater les événements; il pulse sa vapeur hypnotique du fond des rêves, où le monde est éternel et parfait…
Inassouvissement de la conscience…
On est emporté…
...
P.S: le journaliste d'Actualitté est prié de laisser les soucoupes dans le ciel…
— Dis, franchement, nous servir de « l'ovni littéraire » à la moindre occasion… tu veux qu'on appelle Géo et Léo pour un petit traitement…?
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Un peintre a son atelier dans une pension de famille (Chez Temporel, comme dans la chanson). Il travaille a une toile ou, derriere une grande porte, s'ouvre un jardin qui finit dans une autre porte, ouverte (vers quoi? Vers ou?).
Un nouveau pensionnaire l'intrigue, qui travaille a un drole d'appareil ou se meuvent nombre de miroirs de differentes tailles. Apres en avoir fait son ami, il apprendra que c'est une machine a raviver des souvenirs, a les materialiser de nouveau. S'etant prete a une demonstration, il realise que ce qu'il essaie de peindre sont ses souvenirs d'enfance, le jardin vert de son enfance heureuse. Et il franchit - en pensee, en extase – le seuil de ce jardin.

C'est donc la machine a remonter, oniriquement, le temps, pour retrouver un bonheur perdu. La machine a reves. La machine a faire oublier, au moins pour un temps, la mediocrite du quotidien. L'acces aux paradis perdus. La machine a fuir la realite?

Mais cette machine attire bien de convoitises, et nous voila bientot immerges dans une intrigue de polar. Tout y est: des menaces, des bagarres, du sang, des vols, ou sont impliques des malfrats de bandes differentes (les bons et les mauvais). Et on nous emmene dans toutes sortes d'endroits interlopes, des bars mal fames, un bordel haut de gamme. En fin de compte, malgre la bravoure du peintre et de ses amis, l'inventeur sera trucide et son appareil vole. Et surprise, pas pour etre utilise ou commercialise par d'autres, mais pour etre detruit. Qui a voulu le detruire? Et pourquoi?

Hardellet, ecrivant un livre ou de l'onirique on passe a l'action trepidante, accuse en fait les tetes d'un systeme social qui magnifie l'homo economicus (le systeme que Nizan denigrait deja dans son Aden Arabie) et proscrit le reve. le reve menace le materialisme, la production, la poursuite d'une marchandisation effrenee. le reve menace l'ordre capitaliste etabli. Il faudrait donc l'eliminer, le detruire.

Un texte hautement poetique comme critique des travers du capitalisme? Ca rappelle un autre poete, a la veine legerement anarchisante. Pas par hasard, Hardellet etait un des grands copains de Brassens. Ca se sent dans ce livre. Ca se lit. Avec plaisir.
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Le seuil du jardin a été pour moi une manière de prolonger ma rencontre avec cet auteur un peu oublié aujourd'hui, André Hardellet. Après le texte très sensuel et excitant de Lourdes, lentes, je me suis dit en abordant le seuil du jardin, ah ! que voilà un magnifique titre pour un récit érotique. Or, ici il n'en est rien contrairement au précédent livre et contrairement donc à l'intitulé du livre.
Cependant, le seuil du jardin évoque déjà des chemins de traverse, l'abord d'un autre monde, d'un autre versant, la barque qu'on pousse avec l'élan du pied sur la terre encore ferme qu'on quitte pour aller chercher l'autre rivage plus incertain.
Le seuil du jardin, c'est l'enchantement qu'il y a à venir accoster sur l'autre versant qu'on ne connaît pas encore.
Le seuil du jardin, c'est l'atmosphère d'un Paris qui n'est plus, il y a un côté titi parisien très touchant ici, et puis celui des bistrots, du zinc, des voyous, des petites frappes, des clandés, l'univers de Francis Carco par exemple auquel je suis très sensible ; nous sommes dans une pension de famille tenue par une personne chaleureuse et bienveillante qu'on appelle familièrement Maman Temporel. Alors, je me suis brusquement souvenu qu'un certain Guy Béart chantait cette très belle chanson intitulée « Bal chez temporel », dont le titre m'était resté un peu énigmatique durant très longtemps, autant vous le dire, depuis toujours. J'ai découvert depuis peu qu'André Hardellet avait écrit les paroles de cette chanson.
J'ai franchi le seuil du jardin et je suis entré dans un monde empli d'alcools, de fumées de cigarettes, effleuré par la douceur d'un regard aimé, étreint de mélancolie et de nostalgie. Il y a bien sûr une histoire, et quelle histoire ! Quelque chose qui vient brusquement s'inviter comme un air de fantastique.
André Hardellet m'offre l'occasion d'un regret : ah ! comme j'aurais aimé boire des verres sur un vrai zinc digne de ce nom et tailler une bavette avec l'auteur et ses amis, des copains comme Georges Brassens ou René Fallet et évoquer le temps qui passe...
Et puis, je le dis comme cela, j'y ai naturellement lu ici une lecture cruelle sur notre société.
Le seuil du jardin est le premier roman d' André Hardellet. le nom vient d'un tableau qu'un des locataires de la pension vient de peindre, un certain Stève Masson, une toile représentant une porte fermée donnant sur un jardin. Au bout de ce jardin, une autre porte... C'est un rêve qui lui a inspiré ce décor. C'est dire... Une porte, une seconde porte et voilà un chemin qui se dessine, presque onirique, comme je les aime...
Tout se mêle, tout prend forme au sein de cette pension de famille où l'amour s'invite en la personne d'une belle Hélène, où le mystère aussi s'invite lorsqu'un locataire, un certain Swaine, avec lequel Masson va se lier d'amitié, arrive dans cette pension, sa chambre occupe une surprenante machine inventée par ce locataire et qui ronronne. La beauté d'une peinture et les rouages d'un appareillage étrange vont brusquement se retrouver dans un chemin poétique, onirique, violent aussi, semé de convoitises, de troubles, d'espérance aussi qui peuvent dépasser les seuls objectifs des protagonistes.
D'un côté il y a une toile qui évoque le bonheur perdu et de l'autre côté, il y a une chambre où gît une étrange machine qui permet de revenir vers ce bonheur perdu. L'amitié de Masson et de Swaine est belle car elle va construire un magnifique chemin entre le rêve et l'improbable. Qui n'a pas rêvé un jour de disposer d'une machine capable de raviver nos souvenirs ?
Il suffit parfois d'un tableau, d'un paysage offrant une porte, nous n'avons pas encore la clef pour passer de l'autre côté du paysage, et brusquement une rencontre le permet, ou plutôt une rencontre donne l'espérance que c'est peut-être possible...
Le seuil du jardin est une manière riche de concilier le temps de l'un et celui de l'autre...
J'ai aimé ce roman atypique sorti tout droit de l'imaginaire d'un poète, que dis-je, d'un humaniste.
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Il m'a fallu passer plus de quarante ans, après Lourdes, lentes, pour retrouver André Hardellet dans le seuil du jardin.
Je viens de terminer ce livre incroyable, et je mesure les années passées à ne pas l'avoir lu. J'avais acheté l'édition du Livre de Poche en…1979.
Le livre m'a accompagné et survécu à une cave malencontreusement inondée !
Je l'ai tiré du tiroir où il attendait (du moins, c'est ce que je suppose que le bouquin faisait, mais qui peut savoir ce que fait le livre lorsqu'on ne le voit pas…) et je l'ai lu.
André Breton des surréalistes, ne pouvait qu'avoir été subjugué par le seuil du jardin qu'il qualifiait de parfait et d'exaltant.
Parce que, André Hardellet, à travers Masson et sa peinture et Swaime et sa machine, emmène le lecteur dans un récit merveilleux auquel je n'ai pu qu'adhérer sans réserve : Celui où le souvenir de bonheur sans mélange rejoint le rêve dans une ample félicité. Celui où le dormeur paradoxal est seul maître de son rêve, dans un espace de tous les possibles.
Masson, à l'aide de l'étrange machine de Swaime, va effectuer un unique voyage qu'il ne pourra jamais refaire : Certains pouvoirs imbus sauront l'en empêcher.
Une sorte d' Inception avant l'heure, mais avec une vision acérée et bouleversante d'une recherche désespérée. Quelque-chose que chacun de nous tente de retenir avant que le réveil ne disperse le songe.
Alors oui, le seuil du jardin mérite ses rééditions et une notoriété qu'il ne semble pas atteindre et, mes cinq belles étoiles dans la voûte d'une nuit de rêve.
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critiques presse (1)
Actualitte
07 novembre 2016
Une espèce d'ovni littéraire, mêlant le récit onirique de Aurélia de Nerval, la science fiction (Maurice Renard) et la réflexion sur le totalitarisme.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il travaillait alors à une toile (elle figure aujourd'hui dans la collection Beuckler, de New York) intitulée Le seuil du jardin. Son sujet lui avait été fourni par un rêve dont l'insistance à se reproduire lui semblait un avertissement. D'une nuit à l'autre, le décor variait légèrement, mais la même impression de joie incommunicable s'en dégageait. Masson approchait d'un jardin à l'abandon, désert, touché par la lumière d'été. Sa porte vermoulue était ouverte, mais il n'éprouvait pas l'envie d'y pénétrer ; il lui suffisait de savoir que ce jardin existait et de le contempler jusqu'à ses limites perdues dans les broussailles, entre des bassins et des kiosques en ruine. Un sentiment bizarre retenait Masson sur le seuil : le soupçon qu'il valait mieux remettre à plus tard l'exploration de l'enclos, le pressentiment d'une obscure défense d'entrer. Il longeait le mur, regardait par les brèches, dans l'attente d'un évènement qui ne survenait pas, mais une attente sans impatience et sûre d'être satisfaite. Puis, à un moment donné, il se trouvait à l'intérieur du jardin, bien qu'il n'ait jamais eu conscience du passage. Une paix surnaturelle l'entourait, un bonheur sans équivalent dans la veille. Ce sommet dans la joie annonçait la fin du rêve ; de toutes ses forces Masson s'accrochait à l'image du jardin désert, mais celle-ci se défaisait inexorablement, par lambeaux, devant lui en dérobant son énigme ensoleillée.
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page 103

[...] Comprenez-moi, Masson, je voulais l'âge d'or pour tout le monde, le paradis sur terre, à la portée du premier venu. On appelle cela une utopie. Pendant des années j'ai piétiné, soutenu par ma seule conviction. Mes élèves se moquaient un peu de moi, quelques-uns du moins ; dans l'ensemble, je crois qu'ils aimaient bien le père Swaine. Le soir, une fois les devoirs corrigés, je me figurais la merveilleuse "cinémathèque" onirique qu'on aurait pu composer avec une sélection des plus beaux rêves, depuis le début de l'humanité. Je plaisante, bien sûr, mais j'avais des projets plus sérieux : je pensais aux névrosés, aux demi-fous, à ceux que des échecs répétés ont conduit au désespoir. Le désespoir est mon ennemi personnel, Masson. Je voulais fonder une homéopathie spirituelle, traiter l'illusion par une illusion bienfaisante. Je ne suis pas tout à fait sincère, d'ailleurs, en employant ce mot : je n'ai jamais tenu le rêve pour un simple leurre. [...]
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Il se leva, s'approcha de la fenêtre couverte de buée. De la rue, elle devait produire un halo rose et Masson se rappelait, au temps de sa misère, l'hiver, la fascination exercée par ses lumières qui signifiaient un repas, un feu, une nuit à couvert - ces vies frôlées mais jamais surprises dans leur déroulement secret derrière les murs et les vitres troubles.
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Projeté obliquement sur un chevalet, un rayon de soleil venait toucher le vert intense d'un motif plongé jusqu'alors dans la pénombre - une futaie. Il en jaillit une émeraude qui détenait dans son scintillement l'éclat des feuilles et de l'herbe surpris au débouché d'un chemin sur une clairière.
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Saisi tout entier par le besoin de peindre, il s'enfermait entre des cloisons que ne perçait plus l'idée d'une mort inévitable. Ses brosses en main, il ne vivait plus que pour l'oeuvre à accomplir, périssable certes, mais nécessaire dans son jaillissement. Puis, l'oeuvre accomplie, ou le plaisir dissipé, il redevenait l'homme désarmé devant le non-sens de son existence promise au vide.
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Bal Chez Temporel (Andre Hardellet - Guy Beart)
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