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sur 1451 notes
On dit parfois que ‘Tess d'Uberville' est l'une des oeuvres qu'il faut avoir lue dans sa vie. Il est certain que c'est un personnage littéraire qui mérite d'être rencontré…

Dans la campagne anglaise, John Durbeyfield, un pauvre fermier, apprend par hasard qu'il est le lointain rejeton d'une famille aristocratique déchue de très ancienne lignée, les d'Uberville, et en perd totalement le sens des réalités. Apprenant l'existence d'une riche famille portant également ce nom (en réalité des parvenus l'ayant usurpé pour s'auto-anoblir) il envoie sa fille Tess leur demander leur aide. Elle obtient une place chez eux mais, extrêmement belle, devient la cible du jeune Alex d'Uberville, seul héritier de ses (faux) cousins. Dans un moment de faiblesse, elle finit par lui céder. Et revient chez elle enceinte, dans une situation qui la met au ban de la société tout entière. Quelques années plus tard elle rencontre l'amour en la personne d'Angel Clare, un jeune homme éduqué et brillant ayant décidé de faire son retour à la terre…

On est impressionné par le féminisme résolu de Thomas Hardy, affirmé de manière extrêmement claire et forte. Il ne s'appuie sur aucune base idéologique, mais sur la psychologie pure. S'il souligne souvent la beauté physique de Tess, il la décrit également comme extrêmement courageuse et responsable, mentalement très forte, prenant en main son destin et celui de sa famille avec énergie et efficacité. Ce sont les hommes qui sont responsables de son malheur : son père par son alcoolisme et sa stupide fierté, Alex d'Uberville par son inconséquence, Angel Clare par son intransigeance.

Cela étant, ces deux derniers personnages sont beaucoup plus que des stéréotypes. Alex d'Uberville, malgré son inconséquence, se repent de ses actes, est véritablement amoureux de Tess, et regrette de ne pas avoir connu son enfant. Angel Clare de son côté donne à Tess la période la plus heureuse de sa vie par un amour partagé, avant de la détruire avec une injustice évidente – lui-même a déjà été initié sexuellement, mais il ne peut supporter que ce soit également le cas de Tess. Pour autant Thomas Hardy souligne qu'il ne fait en cela que se conformer à son éducation et au carcan des normes sociales. Malgré son intelligence, il lutte vainement pour s'en affranchir, et ne réussit à le faire qu'une fois loin de la civilisation.

La force des thématiques contraste avec l'écriture de Thomas Hardy, lente, descriptive et minutieuse, mais aussi extrêmement bucolique et très portée sur les beautés de la campagne anglaise. Un peu anachronique pour cette fin de XIXème siècle où fut publiée l'oeuvre en somme, évoquant plutôt des écrivains romantiques comme Wordworth, une cinquantaine d'années plus tôt. Et pourtant, par moment cette écriture en apparence si simple prend une puissance hallucinante. La scène où la pauvre Tess baptise elle-même son bébé mourant est sublime. La journée qu'elle passe à travailler sur la moissonneuse-batteuse, épuisée, brisée, devant répéter inlassablement les mêmes gestes harassants, est impitoyable.

Pauvre Tess. Noble dans la pauvreté, courageuse face au destin qui l'écrase, droite face à une société qui la rejette et sa propre morale qui la condamne ; l'une des héroïnes les plus marquantes de la littérature.
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Imaginez une lande rêche, grise sous un ciel bas; de vieilles maisons éparpillées, parfois un domaine entouré d'un parc, puis des prés et des champs de navets et de pommes de terre au creux de deux collines; sur les petites routes qui traversent ce paysage désolé balayé par un vent froid et morose, on entend parfois le trot d'un cheval tirant un chariot ou une voiture, mais plus souvent un groupe d'hommes et de femmes marchant jusqu'au village pour un nouveau travail, s'acheter à manger, dépenser l'argent de la semaine en bière et revenir guillerets à la nuit tombante.
Car dans ce roman, on marche, on marche sans cesse, et les dizaines de kilomètres n'effraient personne. On est loin du vingt-et-unième siècle!
Thomas Hardy dresse un tableau de cette Angleterre paysanne et de ses personnages d'une richesse et d'une subtilité merveilleuses, puisant dans les comportements, les gestes, les regards la source de leurs émotions.

Tess est la fille aînée d'un couple aimant mais inconséquent qui apprend qu'elle descend de la lignée presque éteinte des D'Urberville (ils s'appellent Durbeyfield). Cette révélation, faite au détour d'un chemin, tracera le destin de Tess, naïve, belle et sensible. Envoyée aussitôt auprès de la plus proche parente D'Urberville pour y réclamer l'aumône, elle rencontrera dans cette maison. Alec, jeune homme qui changera sa vie à tout jamais. Thomas Hardy nous en avertit dès leur rencontre, et à partir de là, la malédiction tombe sur notre héroïne, quoi qu'elle puisse faire pour y échapper.
Thomas Hardy, homme du dix-neuvième siècle, écrit avec une très grande sensibilité ce que c'est d'être une femme en son siècle: la virginité, l'oppression sociale quant au mariage et la si petite place qui lui est accordée quant à sa propre volonté. Dominée par les hommes, les parents et l'entourage, il ne lui reste presque rien pour décider elle-même de son sort et sa lutte contre l'injustice qui la frappe sera vaine.
J'ai adoré le livre, comme j'avais adoré l'adaptation de Roman Polanski dont des images me revenaient au fil de la lecture. Une merveille!
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Un destin tragique...mais un roman captivant!

Tess n'a d'autre défaut que d'être née de parents négligents et adeptes de la boisson, et d'être une personne trop résignée sur son sort. Ses parents l'envoient encore enfant chez un riche cousin, croient-ils, qui va abuser d'elle et la laisser ensuite. Tess, enceinte, retourne chez ses parents mais perd l'enfant. Elle part loin de sa famille, dans une laiterie, et tombe amoureuse. Mais cet amour réciproque subit le poids du passé. Les lois sociales sont sans répit pour une jeune femme au XIXe siècle.
Tess pourra-t-elle être un jour heureuse?

Dans ce roman on parcourt la campagne anglaise de vallées en plateaux, et on approche la vie des paysans de l'époque, fort bien observée et décrite par l'auteur: la traite des vaches, l'écrémage, le battage du blé, le ramassage des navets… Au gré des saisons, la nature joue son rôle et impose son rythme. On côtoie les saisonniers qui vont de ferme en ferme.
Tess va vivre au milieu d'eux et se lier d'amitié avec plusieurs jeunes femmes. Ces personnes vivent en toute humilité et rêvent de choses simples, s'amusent malgré les difficultés. Beaucoup de solidarité et de convivialité transparaissent.
Le destin de Tess est tragique à plus d'un titre. Je l'ai trouvée particulièrement résignée cependant le personnage est touchant et on n'a pas envie de juger. On l'accompagne, on la suit sur son chemin. L'auteur a su dépeindre précisément les moeurs de l'époque aussi on comprend les réactions de chacun. Aucun pathos inutile, aucune mièvrerie non plus dans cette histoire d'amour empêché. Seul le poids du passé et des lois sociales.
J'ai beaucoup aimé les descriptions, parfois longues, mais toujours bien à propos et tellement bien menées! La nature en devient poétique même dans sa rudesse. Puis la langue de Thomas Hardy est si belle: chaque mot pesé, choisi, prescrit!

Merci à Sarah pour son conseil de lecture hautement judicieux!!!
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Thomas Hardy a le don de nous conter des histoires. Avec Tess d'Urberville, nous voyageons au coeur de la campagne anglaise du 19e siècle, parmi les femmes et les hommes de la terre.

Tess est un personnage magnifique : belle, innocente, émouvante. le destin et la fatalité ne l'épargneront pas. Parce qu'elle n'est qu'une femme, elle subira l'injustice et les turpitudes d'un monde assujetti aux pouvoirs masculins. Pauvre de condition, mais noble de caractère, elle conduira sa vie du mieux qu'elle le pourra, selon son coeur. Tess d'Urberville est selon moi un vrai personnage de tragédie.

Critique sombre de la société de la fin du 19e siècle, et particulièrement de la condition féminine, Thomas Hardy nous enchante grâce à cette plume subtile et réaliste, pudique aux moments les plus durs du récit.
La campagne anglaise est un personnage à part entière du roman, on vit avec les saisons, on se laisse porter par le vent frémissant courant le long des champs.

Malgré avoir légèrement peiné dans la seconde partie du roman qui m'a semblée moins rythmée, Tess d'Urberville est un splendide roman à découvrir.
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Ce livre flamboyant m' a bouleversé.
Le film de Roman Polanski, que j'ai vu deux fois, m'a incité à entreprendre la lecture d'un des plus beau portrait de femme jamais issu de la littérature.
Tess d' Urverville, c'est notre soeur que nous devons chérir et protéger. Celle que son âme généreuse, sensible et dévouée condamne à être humiliée, trompée et bafouée.
Polanski, ne s'était aucunement trompé en choisissant Nastasia Kinsky pour interpréter cette belle et tragique héroïne.
Thomas Hardy, avec Tess d'Uberville, est l'auteur d'un des plus beau livre de la littérature anglaise.
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Magnifique ! Quel roman !
J'ai enfin ouvert un livre de Thomas Hardy avec le "maire de Casterbridge" pour le challenge Solidaire. Et voilà j'ai enchaîné avec "Tess". Vous l'aurez compris, j'ai totalement accroché à l'écriture de l'auteur.

Un héros/une héroïne. Une déchéance/ une chute. Mais toute la différence tient à la société de l'époque : le héros du "maire" paye les conséquences de ses actes, l'héroïne de "Tess" paye les conséquences des actes commis contre elle. Quelle tristesse ! Quel beau livre !


Pas besoin de résumer l'histoire, certains l'ont fait dans leurs critiques.
Mon ressenti : j'ai été emportée par la plume de l'auteur, aucun ennui même dans la description des travaux agricoles, une fine description des sentiments des personnages, une analyse sans fard de la société de l'époque, en fait un livre féministe ! Ecrit par un auteur masculin....

Bon vous l'aurez compris, je vais continuer dans la bibliographie de cet auteur !
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C'est une histoire triste et belle comme une tragédie grecque tout en étant un roman des plus modernes de son époque.

Tout aurait été différent, peut-être, si le père de Tess Durbeyfield n'avait pas croisé un soir le pasteur qui lui raconta une drôle d'histoire.
Féru de généalogie, ce dernier révèle à Jack Durbeyfield, simple revendeur dans un petit village du Wessex, que sa famille serait la branche démunie d'une haute lignée aristocratique, les d'Urberville. Ne voilà-t-il pas que le père de Tess, brave homme mais de constitution fragile, porté sur la bouteille et guère courageux, se met à faire des rêves de grandeur, accompagné de son épouse Joan, femme naïve, insouciante et superstitieuse, qui voit d'un coup en sa jolie fille aînée un moyen de renouer avec leur illustre famille. N'y a-t-il pas des d'Urberville dans le village de Trantridge, à quelques kilomètres ?
Tout aurait été différent, peut-être, si Tess, ne se sentant pas responsable de la mort de leur unique cheval, ne s'était soumise aux injonctions de sa mère. Et voilà Tess, 16 ans, innocente et naïve, partie un beau matin à la rencontre de cette branche familiale, portant sur ses épaules les espoirs de sa famille. Placée au château de Trantridge, elle va tomber dans les griffes de son pseudo cousin, Alec Stocke d'Urberville,
Tout aurait été différent, peut-être..mais il est trop tard, la tragédie est en marche.

« Tess d'Urberville », grand classique de la littérature anglaise, n'a pas déçu ma longue attente. Imprégnée des souvenirs du film réalisé par Polansky en 1975 et du sublime personnage de Tess incarné par Nastassja Kinski, je gardais en mémoire le destin tragique d'une jeune fille rejetée par la société pour un péché dont elle n'était pas responsable, au nom de la morale et des convenances de l'époque.

C'est à travers une narration irréprochable servie par une écriture à l'esthétique parfait que Thomas Hardy brosse un tableau à la fois lyrique et très sombre de la société anglaise du 19e siècle. L'auteur n'hésite pas ainsi à prendre clairement la défense de son héroïne face à ce qu'il appelle la loi sociale, celle qui condamne tout ce qui va à l'encontre de la moralité de l'époque.
Tess, séduite puis abandonnée par son cousin, met au monde un enfant qui mourra rapidement. Un enfant sans père, un enfant sans religion. La jeune fille a commis une faute impardonnable pour les esprits puritains de l'époque, qu'ils soient d'origine noble ou populaire. Pourtant ce sont bien les hommes qui par deux fois trahissent Tess, victime de leur brutalité et de leur lâcheté. Tandis que l'un (Alec) voit en elle l'incarnation de la beauté physique qu'il n'hésite pas à violer, l'autre (Angel) y voit un idéal féminin qu'il n'hésite pas à abandonner au nom de convenances qu'il se dit le premier à rejeter. Cet idéal féminin, sous la plume de Hardy fortement influencé par la culture grecque, prend des airs de déesse païenne « Elle-même était une sorte de créature céleste poétique, une de ces divinités dont Clare avait coutume de lui parler quand ils se promenaient ensemble ». Ce paganisme largement assumé, dont on retrouve des traces dans de nombreuses scènes, s'oppose clairement à la religion traditionnelle que l'auteur n'hésite pas à provoquer à travers notamment le baptême de l'enfant de Tess.

Récit résolument moderne, « Tess d'Urberville » est également un voyage dans le Wessex, région imaginaire inspirée du Dorset natal de Thomas Hardy. Au gré des cheminements de Tess, nous découvrons une succession de tableaux peignant le climat, la beauté et la rudesse de la nature anglaise du 19e siècle. de la laiterie de Talbothays aux descriptions lumineuses, pastorales et bucoliques, jusqu'aux champs de betteraves aux teintes grises et noires, à la terre dure et sèche, le décor sublimé du roman est tout aussi prégnant que le personnage qui l'habite. Il semblerait même que les pérégrinations de Tess ne soient là que pour permettre à l'auteur de décrire ces différents paysages

Le monde paysan enfin est un univers largement développé par Thomas Hardy. Des descriptions des cultures et de l'élevage au folklore des fêtes où les dialogues des villageois révèlent le patois local, c'est tout un monde dur, pauvre, bigarré et populaire, qui nous est dévoilé. Bien loin de la caricature du paysan inculte véhiculée à l'époque, Thomas Hardy prend la défense des petites gens en témoignant de leur labeur quotidien. Les femmes notamment, à commencer par Tess, y sont largement mises à l'honneur, dépeintes tant dans leur courage que dans leurs faiblesses.

Fortement critiqué lors de sa parution, « Tess d'Urberville » est une critique acerbe de l'ordre moral et religieux de l'époque, et par la-même un roman des plus modernes de son temps. C'est également une louange de la Nature et du monde rural qui va bientôt disparaître dans la société industrielle qui se profile.
Toute la beauté de l'écriture et les multiples références culturelles liées au destin inoubliable de Tess, font de ce roman une odyssée transposée à l'époque victorienne. Un chef-d'oeuvre.
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Tess d'Uberville est le portrait d'une "femme pure" qui doit expier les travers de sa condition sociale, de son nom et de son sexe. Les problématiques soulevées dans ce roman de l'époque victorienne surprennent par leur actualité. Quand des associations dénoncent le harcèlement subi par les femmes dans les rue de Paris ou Bruxelles, Tess - déjà - est contrainte d'éviter les chemin les plus fréquentés et de s'enlaidir pour éviter les "compliments" des hommes de passage. Les inégalités salariales ? Les paysannes du XIXème siècle sont une main d'oeuvre appréciée : elles sont moins rétribuées que les hommes et sont souvent affectées aux travaux les plus rudes. Et puis il y a le partage de la faute. Seule une femme est blâmable aux yeux de l'opinion publique pour une relation consommée en dehors des liens du mariage. Hardy livre un portrait de la condition paysanne à l'approche de plusieurs bouleversements de la modernité : la mécanisation, l'éducation publique et l'exode rural. le roman repose sur la dialectique qui oppose nature et culture. Il y a une nature puissante, souveraine, sensuelle, foisonnante qui impose son hégémonie sur les choses et les êtres. Et puis il y a la loi morale, les préceptes religieux et les idées qui s'opposent à cet élan innocent. Cette contradiction entre la loi sociale et une nature luxuriante va donner un cours tragique à la destinée de Tess. La jeune femme, d'abord représentée en vierge païenne dansant en robe blanche au cours d'une fête traditionnelle, sera victime à la fois de la cupidité des hommes et de la morale victorienne. L'auteur sait se montrer mélodramatique et cruel pour tourmenter sa brave héroïne. Il use tout au long de l'intrigue de symboles (trop?) clinquants et de références savantes pour situer son oeuvre dans un contexte littéraire et biblique. J'ai particulièrement apprécié la poésie pastorale qui imprègne les passages décrivant les paysages du Wessex. J'aime aussi que Tess ait conservé toute sa puissance originale puisque le roman reste un chant contestataire contre les conventions sociales et religieuses.
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Tess, jeune paysanne anglaise de l’époque victorienne plus éduquée que ses parents, mais pas assez pour comprendre les codes d’un monde qui n’est pas le sien, va subir sa vie. Trop honnête et trop naïve dans une société patriarcale, elle connait une succession d’échecs, expériences dont elle ne peut tirer les enseignements qui pourraient la sauver.

La poésie profonde du roman de Thomas Hardy, qui lie la nature aux sentiments humains, n’affaiblit pas la puissance de la critique d’une société exécrée génératrice de malheurs illustrée par la vie de Tess.
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Je ne cesserai donc de prétendre que Thomas Hardy n'a fait que des chefs d'oeuvres au fil de ses romans que je découvre ou redécouvre pour celui ci qui m'avait enchantée à l'âge de 15 ans.
Cela dit, je n'avais aucun souvenir du roman mise à part cette jolie Tess.
Un destin exceptionnel, tragique il faut l'avouer mais n'est ce pas la qualité de Thomas Hardy dans le fond de tous ses romans?
Une faute commise dans sa jeunesse, un mariage d'espoir,une vie de résignation pour notre petite paysanne, font qu'elle a du faire des concessions, vivre son injustice et croire au pardon avec une forme de courage incroyable.
Jusqu'à la fin où les émotions sont à leur comble, ce roman reste inégalable et d'une vraie beauté d'écriture.
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