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sur 1453 notes
Il est de ces êtres romanesques sur lesquels la destinée semble s'acharner. Tess Durbeyfield en forme une sorte de quintessence. Dans les contrées idylliques de son Wessex fictif, Thomas Hardy place pièce après pièce les rouages d'un engrenage mortel où son héroïne se retrouve broyée.

Tess d'Urberville est un des "monstres sacrés" de la littérature classique anglaise,  un pur chef d'oeuvre dans lequel se mêlent tragédie, scènes agrestes et bucoliques et profondeur des sentiments.
Née d'un père plus prompt à lever le coude qu'à se retrousser les manches et d'une mère pour qui la meilleure façon de gérer les tâches ménagères envahissantes est de les reporter sans cesse au lendemain, Tess débutait dans la vie avec un handicap certain. Pourtant cette aînée d'une trop nombreuse fratrie tranche sur sa famille par son sens des responsabilités, son intelligence et sa capacité à ne pas ménager sa peine. Qui plus est, dotée d'un joli minois sans la vanité qu'en tireraient d'autres. Et dire que ces propres qualités la conduisent de Charybde en Scylla tout au long du roman! Alec d'Urberville, en premier, profite de l'innocence et de la naïveté de cette jeune fille de seize ans, presqu'une enfant encore. Fieffé coquin et vil séducteur, il abuse de sa dominance masculine et sociale pour prendre sa virginité et la mettre enceinte. Fille-mère éplorée d'un enfant illégitime bientôt remis à la terre, Tess commence son chemin de croix, dévorée de culpabilité et de son sentiment d'indignité.

Tess est un personnage éblouissant par sa pureté même dans la chute provoquée par autrui. Si, face aux épreuves traversées, elle se laisse parfois aller à quelques aspirations morbides, celles-ci ne durent jamais très longtemps et la jeune femme déploie force et courage pour se maintenir à flots. Ses drames ne la rendent ni amère ni mauvaise, bien au contraire. On sent tout au long du livre une droiture et une véritable dignité soutenir Tess. Et toute l'affection de l'écrivain pour elle.

Si l'auteur place de lourds fardeaux sur les épaules de son héroïne, il la grandit face à la gente masculine présentée. Ces messieurs ne brillent guère par leurs grandes qualités sous la plume parfois doucement ironique de Maître Hardy. Alec d'Urberville, d'entrée de jeu, fait figure de mauvais sujet. Pas le moindre doute à avoir sur lui. le père de Tess, un fainéant d'ivrogne (ou l'inverse, au choix). Et mêmele bel Angel Clare se retrouve égratigné par son créateur, placé dans certaines contradictions entre sa pensée et ses réactions et non exempt de faux-semblants, sinon d'hypocrisie.

A la croisée du romantisme et du réalisme, Thomas Hardy nous offre avec son roman un chef d'oeuvre intemporel, des personnages mémorables et une certaine remise en cause des conventions et du conformisme traditionnel tant en matière sociale que religieuse. Les scènes agricoles sont percutantes de réalisme et les descriptions, fort poétiques et imagées, des paysages traversés donnent envie de s'insérer entre les pages pour découvrir ces vals et ces collines enchanteurs. La Nature forme un paysage à part entière du récit, les saisons entrant souvent en correspondance avec les moments particuliers des principaux protagonistes.

Tess d'Urberville brille au firmament des ouvrages d'excellence et chaque lecture l'y confirme.
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Je remercie tout d'abord Stellade d'avoir organisé, une lecture commune sur Livraddict, ce qui m'a permit de sortir ce roman de ma PAL. Une nouvelle fois, ça a été un plaisir de retrouver Thomas Hardy.

Comme dans Loin de la foule déchaînée, ce roman tourne autour d'un personnage féminin. Tess est une jeune femme de caractère au destin peu banal. En effet, des les premières pages, on pressent que l'auteur ne va pas épargner son héroïne et c'est une vraie tragédie qui se déroule sous nos yeux. Tess va enchaîner les malheurs, malchances et problèmes.
La fin m'a choqué, je m'attendais a tout sauf a ça et je dois dire que c'est une sacré chute.

La plume de Thomas Hardy est toujours aussi agréable. Pour un classique, ça se lit très facilement et surtout l'auteur truffé son texte d'humour so British !

C'est une très belle découverte et je ne tarderai pas a lire un autre roman de l'auteur qui pour l'instant ne m'a jamais déçu.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Bon, je me suis ennuyée avec Tess, roman qui trainait depuis plus de vingt ans dans ma bibliothèque!

Plusieurs raisons à ce sentiment : des descriptions à n'en plus finir de la verte campagne anglaise (enfin du temps où elle était encore verte), des références bibliques, des prêches et des sermons interminables (que j'ai allégrement passés … oui je brûlerai dans les flammes de l'enfer, je sais), un examen clinique des ressentis des protagonistes poussé à l'extrême, avec de longues valses d'hésitations, un goût masochiste pour l'acceptation de la Destinée, trop peu d'actions, …

Et puis de temps en temps, une petite fenêtre s'ouvre et c'est l'occasion de prendre un bon bol d'air dans toute cette noirceur. C'est la vision de la femme prêtresse païenne, en harmonie avec la Nature. C'est le tableau de ces campagnes de la fin du XIXème, avec l'exode rural pour les villes industrielles, la désertification des campagnes et le début de la mécanisation de l'agriculture, la fin annoncée de la noblesse paysanne remplacée par la bourgeoisie spéculative. Ce sont les doutes de Hardy quant aux progrès techniques et sociaux de cette révolution en marche. Sa remise en cause de la religion et de ses serviteurs, si éloignés de la vie de ces paysans. Et son féminisme chuchoté, mais néanmoins présent tout au long du roman.

Après avoir terminé le livre, j'ai lu l'introduction d'André Topia. Oui, je sais, je fais les choses à l'envers, une intro ça se lit avant. Et là j'ai eu l'impression d'être passée à côté de ce roman. Donc ne prenez pas mon billet trop au sérieux – ce n'est que mon ressenti -… et lisez peut-être l'intro avant le roman, hein !
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C'est tellement vivant qu'on finit ce roman avec un simple soupir ou gémissement: Quel destin! ...en fait, trop bien conté! homas Hardy ne se limite pas à nous captiver avec son personnage de Tess mais ce sont tous ingrédients qu'ils usent pour nous façonner ce destin obscur qui nous ensorcelant... Sublime!!
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Un auteur classique que je n'aurai jamais lu sans Babelio et plus particulièrement Gwen21 l'ambassadrice de Thomas Hardy. J'ai donc failli passer à côté d'un auteur coup de coeur.

Tess d'Uberville la tragédie romantique narrée avec finesse car bien située dans le coeur des contraintes et du mode de vie de l'époque en Angleterre. La pression du mariage concernant les jeunes filles, « la vertu », la pression sociale exercée sur les femmes, les inégalités flagrantes entre les deux sexes au niveau des lois et des pensées. Ce décalage avec notre époque nous semble presque irréel, heureusement que des auteurs comme Thomas Hardy ont traité ces sujets avec conviction ce qui a permis de faire évoluer les mentalités petit à petit. D'ailleurs, ces romans ont souvent été censurés ou ont été modifiés pour correspondre à la morale de l'époque.

L'histoire en elle-même accroche le lecteur dès les premières lignes et le fait traverser à travers le temps pour vivre avec passion cette tragédie à trois. Les deux personnages principaux ont toute la compassion du lecteur, leurs défauts et qualités sont acceptés avec empathie, le lecteur a envie d'aider les personnages tout le long du récit. Aucune niaiserie ne fait basculer l'histoire dans une histoire d'amour à l'eau de rose, un livre qui se lit avec passion comme ses personnages.
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Thomas Hardy, enfin!
Il y a fort longtemps que j'ai envie de me lancer à la découverte des oeuvres de cet auteur anglais, écrivain maudit s'il en fut car pressenti pas moins de vingt-cinq fois pour obtenir le prix Nobel sans jamais pourtant n'en être le récipiendaire. Si j'en juge par "Tess d'Uberville", il l'aurait amplement mérité! Enfin...
Nobel ou pas, je pressentais qu'il me faudrait un jour lire Hardy tant ce que recèle sa bibliographie rassemble les attraits dont je suis friande. Foutu XIX°siècle! Fichue Angleterre victorienne! Après maintes hésitations, c'est sur Tess que j'ai jeté mon dévolu, Jude patientera bien un peu.

On m'avait vanté "Tess d'Uberville" bien des fois, mais on aurait dû me la vanter à corps et à cris! Ce roman est un chef d'oeuvre qui me hantera encore longtemps, tout comme Tess hanta sans doute Clare, un chef d'oeuvre d'une noirceur absolue et qui mêle en virtuose la profondeur et la finesse de l'analyse psychologique de ses protagonistes au lyrisme et à la modernité. Lecture douloureuse quoique addictive, "Tess d'Uberville" est un envoutement puissant qui vous retient prisonnier et vous fait à peine l'aumône de quelques respirations entre les suffocations.

Parce qu'il s'est découvert une lointaine parenté avec les d'Uberville, ancienne dynastie au sang bleu et aux armoiries chevaleresques, de ces familles qui forgent les légendes et les romans, Jack Durbeyfield, pauvre bougre vaguement alcoolique, se découvre des idées de grandeurs. Son épouse, elle, a -entre deux chansons- parfaitement conscience que pour bâtir des châteaux en Espagne, il ne faut pas perdre le nord, aussi pousse t-elle sa fille aînée, Tess, à s'en aller chercher du travail auprès des nouveaux d'Uberville, leur lointain cousinage en guise de sauf-conduit.
Tess quitte donc les siens et son village natal pour le domaine de ses glorieux ancêtres où elle fera la rencontre d'Alec d'Uberville.
Dès lors commencera pour la jeune fille un long chemin de croix éclairé ça et là par de trop rares éclats de lumière, qui ne rendront sa chute que plus douloureuse encore.

Le tableau brossé par Thomas Hardy est résolument pessimiste et d'une tristesse sans fin. On ne peut qu'être émue par Tess, digne et courageuse, humble et sans doute trop confiante qui, parce qu'elle n'est pas née du bon côté de la société et parce qu'elle n'a pas reçu l'éducation suffisante, devient, est la victime, la proie même de cette société inique qui ne lui ménage rien d'autre qu'une véritable descente aux enfers pour une faute dont elle endosse -injustement- la culpabilité- jusqu'à sa fin prématurée. On aurait pourtant voulu y croire! J'aurai pu hurler de la voir traitée en coupable, j'aurai voulu hurler. On devrait tous avoir envie de le faire d'ailleurs.
Pour autant et malgré ce personnage presque saint, cet ange qui déchoit à coups de morale puritaine, de violence, de non-choix et de soumission (mais pouvait-elle seulement faire autrement?), le roman ne bascule à aucun moment dans le pathos dont il n'a ni la lourdeur, ni les grosses ficelles. Thomas Hardy évite cet écueil par la clairvoyance qu'il met à construire chacun de ses personnages dont il dit bien toute la complexité, grâce à l'hyperréalisme dont il fait preuve notamment dans la peinture de la société et de ses atavismes.
Le propos est noir, très noir (c'était d'ailleurs l'argument pour ne pas couronner du Nobel l'oeuvre de Hardy! Comme si la noirceur était exempte de grandeur et de beauté...)mais d'une folle modernité. Il y a une forme d'engagement désespéré dans Tess d'Uberville, de dénonciation passionnée qui couvent sous la beauté d'une langue aux accents lyrique (comme quoi, naturalisme et poésie ne sont pas forcement antithétiques, n'en déplaise aux grincheux), belle et âpre comme les paysages de l'Angleterre et du Wessex, région fictive, qui dit tant de l'ère victorienne et de toutes les Tess qui ont dû y souffrir. Parce que oui, ce roman n'est pas seulement grandiose et réaliste: il est infiniment crédible aussi.

J'ai refermé le livre presque soulagée, mais à regrets aussi. Cependant, je garde l'espoir de retrouver Tess dans pas si longtemps: le film m'attend!
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Je n'avais jamais lu le moindre livre de Thomas Hardy et ne savais rien de lui ni de son oeuvre, aussi je ne m'attendais pas à découvrir un récit si tragique et bouleversant !

Dans un style magnifique, Thomas Hardy nous fait suivre le destin tragique de Tess, fille aînée d'un couple de paysans pauvres qui vivent dans le Wessex, contrée imaginée par l'auteur, mais correspondant à peu près au sud-ouest de l'Angleterre. Son père, John Durbeyfield, apprend tardivement dans sa vie qu'il est le descendant des chevaliers d'Urberville. Avec sa femme, il ne songe plus qu'à envoyer Tess chercher une aide financière ou du travail auprès de cette riche parentèle. Chez ces lointains parents, la jeune Tess de 16 ans, innocente et naïve, rencontre son cousin Alec d'Uberville qui ne cesse de la poursuivre de ses assiduités et finit par abuser d'elle. Tess retourne chez ses parents, enceinte, déshonorée et abandonnée. Profondément malheureuse, elle ne sort de sa mélancolie qu'à la naissance de son enfant. Mais ce dernier ne vit pas longtemps, plongeant à nouveau Tess dans le désespoir. Quelques mois plus tard, retrouvant son courage, Tess décide alors de s'éloigner de sa famille pour échapper à son passé et d'aller chercher du travail dans une laiterie du Sud, espérant y retrouver le bonheur. Et en effet, Tess y rencontre Angel Clare, fils d'un pasteur souhaitant devenir fermier et en tombe éperdument amoureuse. Angel l'aime et veut l'épouser mais peut-elle le faire sans lui révéler son passé ?

Dans cette véritable ode à la femme, Thomas Hardy a créé une des plus belles figures féminines de la littérature : Tess, jeune fille à l'âme pure et droite, personnifie une Eve païenne, belle et attirante pour son plus grand malheur. J'ai beaucoup aimé aussi les trois compagnes de travail que l'auteur a données à Tess : bien qu'elles soient toutes trois amoureuses d'Angel, elles ne seront jamais jalouses de Tess et lui témoigneront toujours une camaraderie franche, tendre et pleine de générosité désintéressée. L'auteur est moins tendre avec la mère de Tess, une femme pas forcément dépourvue d'instinct maternel mais incapable de comprendre la droiture et les tourments de sa fille, qui se montre résolument pragmatique quand il s'agit de trouver des moyens de subsistance.

En revanche, l'auteur n'y va pas de main morte avec ses personnages masculins, les accablant de tous les défauts : paresse, alcoolisme, libertinage, inconstance, étroitesse d'esprit, rigidité morale et religieuse...
Tous les hommes feront du tort à Tess, volontairement ou non. Ainsi, son père, un homme sot, fainéant qui passe son temps au cabaret, ne pensant qu'à retirer quelque bénéfice de l'ascendance noble qu'il vient de se découvrir, va involontairement jeter Tess dans la gueule du loup en lui demandant de se rendre chez les d'Uberville pour y obtenir de l'aide.
Alec d'Uberville, bien sûr, vil séducteur de Tess, essaie de s'amender en devenant religieux, mais cette conversion ne dure que le temps de quelques regards lancés à Tess dès qu'il la revoit, ce qui nous le rend encore plus méprisable.
Mais le pire est sans doute son mari Angel Clare, qui bien qu'il s'en défende, va volontairement, lui aussi, lui infliger souffrance, malheur et honte. Cet homme davantage fait de pensées que de sentiments, enferré dans une morale rigide et dépourvue de toute compréhension, fait ressortir par comparaison la force morale de Tess et sa capacité à essayer de s'en sortir seule.

A la fois roman féministe s'opposant à la morale bien pensante et roman naturaliste décrivant de façon détaillée la vie paysanne et les travaux saisonniers (très belles pages sur la laiterie, la moisson du blé ou la récolte des navets), le roman célèbre aussi la nature, avec de magnifiques pages sur les paysages anglais, un peu exaltées sans doute, mais dont la poésie s'accorde merveilleusement aux humeurs de Tess.

La fin du livre est terrible, à la fois désespérée et libératrice et laisse le coeur lourd et l'âme triste.
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Une très belle et grande oeuvre. Ma première rencontre avec Hardy, et je peux de suite dire que ce ne sera pas la dernière. Je comprends tout à fait sa place parmi les livres à avoir lu dans sa vie. Une histoire vibrante racontée par une plume exceptionnelle et à fleur de peau. On entre de suite dans cet univers et on en sort avec le sourire au lèvre tellement l'expérience de lecture fut formidable. Un livre à lire, vraiment...
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Un livre sublime qui possède toute la force des grands chefs-d'oeuvre impérissables.

L'histoire est magnifique ; dramatique mais magnifique. Représentation cruelle des moeurs du temps, démonstration des mesquineries et de la lâcheté qui vaut toujours aujourd'hui, Tess d'Urberville est portée par son héroïne éponyme, une sublime et attachante figure de femme à qui il est impossible de ne pas vouloir tendre la main dans ses déboires de plus en plus tragiques. La fin est un sommet de la littérature mondiale. Peut-être une des meilleures fins de l'histoire de la littérature (ce livre est dans mon panthéon, alors n'ayons pas peur des mots!).

Le livre est sombre par son fond, mais aussi lumineux par ses descriptions magistrales de paysages rustiques digne des grands peintres paysagistes anglais du XIXe siècle. L'ambiance de la campagne britannique est remarquablement rendue, et Hardy est au sommet de son art dans le soin apporté aux détails graphiques qui font toute la puissance concrète de ses descriptions. C'est à la fois d'une grande simplicité et d'une grande élégance, bref, toute l'efficacité de l'écriture du XIXe siècle dont on oublie souvent l'accessibilité.

Tess d'Urberville est indéniablement un chef-d'oeuvre, une perle qui ne doit pas être oubliée face à son adaptation cinématographique célèbre. Certes dramatique (comme beaucoup de grands livres du XIXe siècle), pour ceux qui n'ont pas peur d'être profondément émus Tess d'Urberville est un incontournable joyaux, tant par l'histoire, par l'écriture que par son héroïne, un modèle de subtilité, de finesse, et de charme touchant.







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La véritable histoire d'un être n'est pas ce qu'il a fait, mais dans ce qu'il a voulu faire.

Ou peut-être toutes ces choses de l'âme qui se présentent à nous fugitivement, souvent quand le rêve s'efface avec surprise devant le jour, et pour lesquelles la seule chance que nous avions de les capter a disparu à jamais
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