Gerbersau, vous connaissez ? Une petite ville au pied de la Foret Noire (en réalité Calw ville où est né Hesse).
En ce début de siècle, la ville est peuplée de commerçants, de notables, de gens respectables, à la vie bien réglée. Mais que viennent y faire ces trublions ? Un caricaturiste dans la nouvelle titre, un homme qui a réussit mais à l'étranger et qui n'a plus les comportements et pensées de ceux qui sont restés sur place dans Retour au pays, un garçon qui devient épicier selon la volonté de son père, mais dont les actes bien réglés sont comme accomplis par une marionnette sans qu'il en soit vraiment acteur dans Walter Kompff.
Après ces promenades dans Gerbersau, nous gagnons Tübingen où
Hölderlin, retranché dans son monde imaginaire, reçoit la visite de deux de ses amis.
Eduard Morike un écrivain romantique allemand et
Wilhelm Waiblinger autre auteur allemand qui écrivit entre autres Vie, poésie et folie de
Friedrich Hölderlin. Personnage que l'on peut retrouver dans les yeux de Waiblinger de
Peter Hartling.
Les deux derniers textes de seulement quelques pages Si la guerre durait encore deux ans, Si la guerre durait encore cinq ans imaginent un monde où tout est voué à nourrir la guerre jusqu'à l'absurde. Ces deux remises en cause de la première guerre mondiale sont les textes qui m'ont le plus séduite.
A découvrir.