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Anne Damour (Traducteur)
EAN : 9782253170372
381 pages
Le Livre de Poche (03/06/1998)
3.52/5   513 notes
Résumé :
Une vieille dame riche, Nuala Moore, heureuse de retrouver après vingt ans de séparation la fille de son ex-mari, qu'elle adorait. Des morts suspectes dans une luxueuse maison de retraite pour milliardaires, Latham Manor, à Rhode Island. Une ancienne coutume victorienne : attacher à la main des morts un fil permettant d'actionner une clochette à l'extérieur de la tombe, au cas où ils auraient été enterrés vivants. Et Maggie, jeune et séduisante photographe new-yorka... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 513 notes
Voici encore un livre qui traîne dans ma pal depuis une éternité, et qui sans la lecture commune de ce mois-ci, y traînerait sans doute encore pour un moment. de Mary Higgins Clark, j'ai dû n'en lire que trois ou quatre, que je trouve à chaque fois un peu vieillots mais pas désagréables pour autant. C'est le cas ici, sauf que je l'ai trouvé, en plus et par moments, terriblement long.

"La maison du clair de lune" nous emmène à Newport, dans le Rhode Island, où nous sommes invités à suivre Maggie qui, alors qu'elle vient tout juste de retrouver son ex-belle-mère (l'ex-femme de son père), avec qui elle était très liée petite fille, la découvre morte assassinée chez elle. Après le choc de cette découverte macabre et les funérailles, Maggie se rend compte que sa présence dérange, d'autant qu'elle a hérité de la maison de Nuala et qu'elle décide de ne pas la mettre en vente pour l'instant. Voilà que ça n'arrange pas les affaires de tout le monde...

Entre transactions boursières et investissements financiers, escroqueries, décès suspects, rites funéraires et résidence pour séniors aisés, Maggie se trouve mêlée aux histoires des uns et des autres. C'est tout un petit monde qui gravite autour d'elle, de plus ou moins près, et c'est tout ce petit monde qui se partage les chapitres.

Le fait de suivre tout un chacun au fil des chapitres a d'abord été un atout. Je trouvais que ça donnait un certain rythme à la lecture, d'autant que les chapitres sont plutôt courts. Mais en dehors du fait que l'intrigue traîne en longueur et n'avance pas énormément, il s'avère que le nombre de protagonistes monte crescendo. On passe de l'un à l'autre sans arrêt, sans s'y attarder, et il ne se passe... quasiment rien... Ils sont trop nombreux, pas tous franchement utiles. L'autrice rentre des détails superflus sur leurs faits et gestes dont on pourrait se passer volontiers.

Quant à l'intrigue, elle s'essouffle petit à petit. le peu qu'on en apprend au fur et à mesure qu'on approche du dénouement permet de comprendre assez vite le schmilblick, et de deviner l'identité du meurtrier.

Aucune surprise donc, à cause de rebondissements que l'on voit venir à trois kilomètres à la ronde. Des personnages absolument pas travaillés. Des flics plus qu'incompétents. Des décors à peine décrits. Une intrigue qui traîne en longueur.

Je n'ai absolument rien ressenti durant ma lecture, ni tension, ni angoisse, ni empathie pour aucun des personnages, ni envie de continuer encore et encore pour connaître la fin (quand on la devine trop tôt, on en perd tout intérêt). Voici le genre de bouquins que je me dépêche de finir pour pouvoir vite passer à autre chose.

Et je n'ai eu aucun mal à le terminer car, si le style d'écriture n'est pas poussé, il n'en est pas moins plaisant et fluide. Les chapitres courts et l'alternance des points de vue des nombreux personnages rendent la lecture très dynamique malgré une intrigue des plus stagnantes.

Pourtant la lenteur ne m'a jamais gênée, au contraire j'aime quand les auteurs prennent le temps de tout implanter. J'aime faire connaissance avec les personnages, j'aime admirer les paysages, j'aime sentir des atmosphères spécifiques avant que l'intrigue ne démarre pour de bon. Malheureusement, je n'ai rien perçu de tout ça, si ce n'est une histoire trop plate... Ma lecture n'a pas été un calvaire pour autant mais en matière de "vieux" polars des années 1990, j'ai quand même connu bien mieux...
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Mary Higgins Clark est décédée il y a quelques jours, aussi j'ai repris en main les livres que j'avais encore de cette auteure. Je croyais d'ailleurs ne plus en avoir beaucoup, pensant les avoir mis dans une boite à livres, mais finalement, il m'en reste plus que prévu.
Donc, avant que ces livres soient redistribués, j'ai trouvé qu'une façon de rendre hommage à cette auteure que j'ai beaucoup aimé dans ma jeunesse, c'est de les reprendre en main.
J'avoue que j'avais oublié complètement l'histoire et la trame de ce livre.
Une jeune femme (jolie, riche et intelligente, n'est-ce pas), Maggie, photographe talentueuse, retrouve tout à fait par hasard son ancienne belle-mère. Cette dernière, Nuala Moore, était tout sauf une marâtre pour la jeune femme et lui avait tenu lieu de mère pendant quelques années.
Une fois le contact rétabli, les deux femmes n'auront de cesse de se revoir… Cependant, quand Maggie débarque dans la demeure de Nuala elle va découvrir son corps… La vieille dame a été assassinée.. Crime de rodeur, de cambrioleur…. Ces réponses semblent un peu faciles et très vite Maggie va mettre son nez là où il ne faut pas…
Bon, au bout d'un moment, comme j'ai un peu d'expérience dans les trames de cette auteure, j'ai une fois de plus deviné qui était coupable….
J'ai aussi compris au cours de cette lecture pourquoi je ne m'en rappelais pas….Elle ne m'avait pas plus emballée que cela car à l'époque je n'avais pas trouvé très crédible ce lien avec les clochettes…Et finalement, cette relecture n'a fait que conforter cette opinion.

Bon, en conclusion, je dirais que ce n'est pas mon préféré de sa production…



Challenge Mauvais Genres 2020
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Une petite journée en compagnie de Mary Higgins Clark!

Alors que la tempête souffle dehors et que le ciel est grisâtre, l'ambiance macabre de ce roman signé Mary Higgins Clark semble convenir à merveille.
Au programme, des cadavres, des clochettes à faire réveiller les morts, une maison de retraite de luxe et des escroqueries en tout genre.

Notre héroïne, Maggy, est une jeune photographe talentueuse qui a récemment retrouvé sa belle-mère perdue de vue. Cette dernière est assassinée peu de temps après, si bien que Maggy se retrouve par voie de conséquence sur la route des mystères entourant sa mort.

Ce que j'ai apprécié?
- l'ambiance macabre. Dès le début, l'autrice nous met dans le bain. Morts enterrés vivants, les clochettes de l'époque victorienne, etc. Son ambiance s'en trouve renforcée avec la présence d'un cousin bien glauque à souhait. L'ambiance voulue est bien restituée, ajoutant un suspens haletant sur la fin, que les chapitres courts et l'alternance de narration ne font qu'accentuer.

Ce que j'ai moins apprécié?
- J'ai trouvé certaines relations artificielles, forcées .
- J'ai tout de suite trouvé le tueur, ma grande frustration... Peut-être que cela vient du fait que je n'en suis plus à mon galop d'essai concernant cette autrice mais tout de même... c'est un peu gros! A ce titre, je trouve que les différents protagonistes et enquêteurs sont un peu balourds à ne pas raccorder les fils... Mary Higgins Clark a donné trop d'indices à son lecteur, tellement explicites que c'est inconcevable que ses personnages mettent autant de temps à faire le lien.

En définitive, si j'ai apprécié le thème et le rythme, toujours bien dosé pour passer un moment agréable, l'enquête n'est pas menée aussi bien que je l'aurai voulu.
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Mary Higgins Clark est décédée le 31/01/2020. L'occasion de revenir sur ces romans policiers, mêlés d'un peu d'eau de rose, qu'elle a publié dans les années 90.
La maison du clair de lune a pour héroïne Maggie, une jeune femme (belle et vive, comme toujours chez l'auteure), qui va rencontrer des morts suspectes dans son entourage (bourgeois, comme toujours chez l'auteure) et dans une maison de retraite (là c'est un peu plus original...).
Un peu de suspense morbide (il sera question de cercueils...), pas mal de longueurs, La maison du clair de lune est l'archétype du genre de romans que la romancière américaine écrivait et qui séduisait son lectorat (et dont j'ai fait partie, je le confesse).
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Je n'avais plu lu ce genre de polars depuis des années, j'avais gardé un bon souvenir des quelques uns lus à l'époque, je me suis donc plongée dans ce roman prêté par une collègue avec plaisir.

Maggie, une charmante photographe new-yorkaise est invitée à un fête de famille par Liam, un de ses amis. Elle y retrouve Nuala, l'ex-seconde épouse de son père qui l'a élevée avec tendresse durant dix ans. Les deux femmes sont heureuses de se retrouver et Nuala invite Maggie dans sa maison de Newport pour une quinzaine de jours. Dans les jours suivants, Nuala téléphone plusieurs fois à Maggie pour lui faire part d'un grave souci dont elle lui parlera en détail lors des vacances prévues.

Maggie s'en va et oublie de communiquer ses coordonnées à Neil, un autre de ses amis, à qui elle n'accorde pas grande importance. Arrivée à destination, Maggie trouve le corps ensanglanté de Nuala au fond de la cuisine. Il s'avère qu'elle a changé son testament après avoir retrouvé Maggie et annulé sa réservation à Latham Manor, une résidence pour les personnes âgées fortunées. La police pense qu'il s'agit d'un crime de rôdeur et ne trouve aucune piste.

Plusieurs des amies de Nuala qui résidaient à Latham Manor sont décédées durant les semaines précédentes et l'hécatombe continue. Comme les appartements de la résidence sont vendus très cher, récupérés à la mort de leurs propriétaires et revendus très rapidement ensuite, Maggie comprend vite que le décès des pensionnaires est très profitable à l'établissement dirigé par un médecin alcoolique. Elle se met donc à enquêter sérieusement sur la résidence.

L'enquête sur les rites funéraires victoriens est très intéressante. Il y a un professeur étrange et obsédé par la mort qui ferait un coupable idéal mais c'est évidemment trop simple. J'ai trouvé que le suspense est très bien préservé jusqu'à la fin et je n'ai pas trouvé l'assassin avant le dénouement. Il y a un aspect « à l'eau de rose » dans ce livre, comme dans tous ceux de Mary Higgins Clark, mais on le sait d'avance et ça ne m'a pas dérangé outre mesure.

Ce qui m'a déplu, ce sont les longueurs, le nombre trop important de personnages sans épaisseur et interchangeables, on ne sait plus qui est qui finalement. La traduction n'est bonne non plus, trop littérale pour certaines expressions, ce qui ne rend pas le sens voulu par l'auteur. le côté surhomme de Neil à la fin n'est pas très convaincant non plus.

Malgré ces défauts, ce thriller est un agréable moment de lecture, même s'il n'entrera pas dans l'histoire du genre. Il faut dire que je suis aussi habituée à des polars plus consistants et plus noirs que roses.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Puis l'histoire des clochettes lui revint en mémoire. Les clochettes ! A l'époque victorienne, les gens redoutaient tant d'être enterrés vivants qu'il était devenu habituel d'attacher un fil à leur doigt avant la mise en terre. Un fil passé par un trou percé dans le cercueil et remontant jusqu'à l'extérieur de la tombe. Un fil auquel était attaché une clochette.
Pendant sept jours un gardien faisait la ronde autour de la sépulture, à l'écoute du moindre tintement indiquant que la personne inhumée n'était pas morte...
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Malgré tout, sa cuisine était chaude et accueillante avec son papier mural de style colonial rouge et blanc, son linoléum usagé rouge brique, ses étagères et ses placards en pin. Elle en termina avec les tomates et s’empara des oignons. Les tomates et oignons marinés dans l’huile et le vinaigre, puis généreusement saupoudrés d’origan, seraient un accompagnement parfait pour le gigot d’agneau. Elle espérait que Maggie aimait toujours l’agneau. Enfant, c’était l’un de ses plats de prédilection. Nuala aurait peut-être dû lui poser la question, mais elle voulait lui faire une surprise. Du moins était-elle sûre que Maggie n’était pas végétarienne - elle avait commandé du veau, le soir où elles avaient dîné ensemble, à Manhattan.
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Liam prit une chaise à une table voisine et s’assit. « Tu ne peux pas nous refuser un dernier verre en votre compagnie. » Il eut un sourire à l’adresse de Earl. « Et ne t’inquiète pas. Earl a l’air bizarre mais il est inoffensif. Il appartient à une branche de la famille qui s’occupe de pompes funèbres depuis plus d’un siècle. Eux enterrent les gens. Lui les déterre ! C’est un vampire. Il arrive même à gagner de l’argent en parlant de ce genre de trucs.
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Liam sortit de sa douche et s’enveloppa dans un drap de bain, songeant à son père. Lui ressemblait-il vraiment à ce point ? En rentrant à la maison après une journée consacrée à intervenir sur des marchés financiers toujours fluctuants, son père avait pour habitude de se diriger droit vers le bar de son bureau et de se servir un martini très sec, bien glacé. Il le dégustait lentement, puis, détendu, il montait prendre un bain, et ensuite seulement il s’habillait pour la soirée.
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Elle s’appuya contre l’encadrement de la porte pendant un instant, absorbée dans ses réflexions. Quel soulagement d’avoir quelqu’un avec qui partager enfin cette terrible inquiétude ! Elle attendrait un jour ou deux avant de s’épancher : « Maggie, dirait-elle, il faut que je te parle. Tu as raison, je me sens inquiète. Peut-être suis-je folle, ou seulement une vieille bonne femme stupide et méfiante, mais…
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Vidéo de Mary Higgins Clark
Extrait du livre audio « Les Enfants du guet » de Mary Higgins Clark et Alafair Burke, traduit par Anne Damour et Amélie Juste-Thomas, lu par Valérie Lemaître. Parution CD et numérique le 5 juillet 2023.
https://boutique.audiolib.fr/produit/1259/9791035413675/les-enfants-du-guet
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