AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B003X151D4
Domat (30/11/-1)
3.83/5   21 notes
Résumé :
S'il fallait en croire le vieux ? Quang, le métis Fremont s'était emparé du trésor des Hoa-Binh après avoir tué le chef de la Grande Pagode. Or Fremont vivote en plein cœur du Laos, la conscience visiblement tranquille. Fausse, cette histoire de Quang ? A demi - et Fremont raconte, l'histoire véridique de l'expédition dans l'île de PouloCondor. Il y a des routes en Indochine. Qui les construit, Des acharnés comme Legras, l'Homme du kilomètre 53, qui dispute chaque ... >Voir plus
Que lire après Les portes de l' aventureVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Etoiles Notabénistes : ******

ISBN : 9782221101919

De tous les recueils qui constituent l'intégrale de "La Nuit Indochinoise", "Les Portes de l'Aventure" est le seul à se présenter sous la forme de nouvelles, trois pour être précise, intitulées respectivement : "L'Homme du Kilomètre 53", "Retour" et "Poulo-Condor." Si l'on reste sur sa première impression, on estimera l'action de la première plus faible par rapport à celle des deux autres mais, quand on prend la peine d'approfondir son jugement ...

Eh ! bien, si on le fait, on se rend compte que cette nouvelle, qui nous dépeint la morne routine de Legras, contremaître d'un chantier, bloqué depuis plusieurs mois au kilomètre 53 d'une route avec tout un régiment de coolies et sous les ordres, aussi hautains que lointains, d'un ingénieur en chef installé, lui, dans un bureau bien climatisé, au chef-lieu du coin, cherche à nous restituer l'atmosphère étouffante, poussiéreuse, désespérée et proche de l'annihilation absolue, dans laquelle se retrouvaient emprisonnés certains fonctionnaires coloniaux, expédiés en pleine forêt tropicale, zone Viêt-minh ou pas, et vaguant (ou divaguant ?) de chantier en chantier tout au long, en fait, d'une carrière qui leur promettait certes une retraite en métropole mais qui se confondait surtout avec une implacable voie de garage. Les routes d'Indochine ne se sont pas faites qu'avec le travail des coolies. Il fallait superviser, mettre aussi la main à la pâte, affronter des imprévus aussi dangereux que la crue des fleuves, la désertion de certains, l'alcoolisme des autres, l'apathie de certains supérieurs hiérarchiques, les inévitables incursions Viêt-minh ...

Tout cela, Hougron le symbolise et le dignifie par une charge d'éléphants furieux qui, en pleine nuit, prend pour cible le malheureux Legras, qui s'en revient, rageur et en sueur, une bouteille de Pernod sur son porte-bagages, du chef-lieu où son chef l'avait convoqué ... pour lui annoncer simplement que, à partir de telle date, il serait nommé au kilomètre 22 ! Toute une journée de travail perdue pour une nouvelle qui eût pu se signifier tout simplement par lettre ! Et notre pauvre héros, à l'embonpoint un peu encombrant, qui n'écoute que son devoir et obéit immédiatement à la convocation d'un supérieur qui, lui, l'a complètement oubliée et n'a donc pas reçu le petit mais dévoué contremaître du kilomètre 53 ! Et celui-ci d'effectuer l'aller-retour en une journée et une nuit sur une bicyclette brinquebalante que la rage éléphantesque piétine d'ailleurs en partie ... Non, pour certains colons, les gagne-petits, les simples, les honnêtes aussi, la vie n'était pas aussi dorée que ça en Indochine ...

La seconde nouvelle, "Retour", plus longue, se situe en France. Rédigée à la première personne, elle nous dépeint le retour, dans son village natal, qu'il a quitté sept ans plus tôt, d'Henry Lafitte. Même s'il ne le clame pas sur les toits, cet enfant d'alcooliques à qui les dames-patronesses d'avant-guerre faisaient la charité, a fait fortune à Saigon. Mais, s'il a, comme Legras, débuté comme gagne-petit, il a très tôt compris la chanson et a choisi une autre partition, celle qu'on n'avoue pas mais qui vous garantit un avenir tranquille et des plus aisés. Si Henry est revenu, c'est surtout pour retrouver son amour de jeunesse, Françoise Lacaze, la fille du notaire du cru, que le petit jeune homme pauvre qu'il était dans le temps ne pouvait évidemment pas avoir l'intention d'épouser. Maintenant, bien sûr, tout a changé. Tout. Et Henry va s'en apercevoir très rapidement ... Particulièrement cynique et amer, "Retour" vaut par la remarquable étude psychologique que l'auteur nous donne ici tant du narrateur que de ceux qui le voient revenir. C'est brillant mais ça fait mal : l'une des meilleures nouvelles que j'ai jamais lues.

Avec "Poulo-Condor", le niveau monte encore d'un cran mais nous restons dans le registre de l'aventure. Deux hommes, le vieux M. Quang, de Ben-Cong, et Frémont, le métis aventurier, de Saigon, accusé de trafics (qu'il assume) et d'un crime (qu'il n'assume en rien) par ledit Quang, donnent, chacun à son tour, au narrateur intrigué, leur version d'une étrange histoire : celle du trésor de la Grande Pagode de Ben-Cong, dont on ne sait plus qu'une chose, c'est que, entre les Français et le Viêt-minh, dans les bouleversements divers subis par Saigon et ses environs à la fin des années quarante, il a disparu. Mais où ? C'est la grande affaire. Quang accuse Frémont de s'en être emparé après avoir tué le Grand Prêtre de la secte qui en avait la garde. Frémont, lui, tient, l'on s'en doute, un tout autre discours et c'est le narrateur qui, à la toute fin, donnera au lecteur perplexe la clef de l'énigme qui renvoie à la mentalité et à l'habileté asiatiques. En dépit de la mort des coolies qui cachèrent le trésor (au bénéfice de qui, vous verrez bien), ce récit malin, plein d'astuce et de malice rend, de façon là aussi très cynique, un hommage incontestable à la subtilité indochinoise.

En somme, ces trois "Portes de l'Aventure" sont plutôt agréables à franchir et ne déparent en rien l'ensemble de "La Nuit Indochinoise" dont il ne nous reste plus que deux volumes à lire : "Les Asiates" et "La Terre du Barbare." Tel est en tous les cas notre avis et nous espérons très sincèrement que vous le partagerez. ;o)
Commenter  J’apprécie          110
Pas un roman cette fois mais trois nouvelles sans liens directs entre elles. Si ce n'est que l'on y retrouve ce qui fait la matrice du cycle La Nuit Indochinoise : des hommes en échec en France qui allaient chercher aventure et fortune dans cette Indochine qui était le far west français.

Dans la première nouvelle Legras construit des routes dans un pays où trouver des bons ouvriers et des bons matériaux est déjà un exploit. Tel Sisyphe il lutte sans relâche, contre les éléments, les animaux et les hommes qui dégradent les voies aussi vite qu'il les construit. Si le travaille ne suffisait pas il doit faire le coup de feu contre les pillards et même échapper à un troupeau d'éléphants qui semble vouloir rejeter le constructeur colonial.
La motivation, Legras la trouve dans l'argent qu'il épargne laborieusement et qui lui permet de rêver de retourner en France la tête haute. Mais dans combien d'années ?

Le retour au pays est justement le sujet de la seconde nouvelle, la plus intéressante à mon sens. Henry revient dans son village, fortune faite en Indochine, son argent lui donne le droit d'épouser Françoise son amour de jeunesse dont le notaire de père ne le jugeait pas digne. Effectivement sa richesse lui ouvre toutes les portes et Françoise et sa famille promettent le mariage.
Mais sept ans ont passé la belle n'est plus la même et Henry a changé, la vie paisible de la province française mais monotone commence à lui faire horreur, le virus indochinois coule dans ses veines. L'aventure est là-bas dans la chaleur de Saïgon, Henry comprend qu'il n'y aura pas de retour.

La troisième nouvelle est une course au trésor, celui de la secte Hao Bihn disparu de la Grande Pagode dont le gardien a été égorgé. Mais avant Frémont un soldat français métis avait pu lui extorquer le plan de la nouvelle cachette de l'or sur l'île de Poulo Condor.
Pour Frémont c'est la chance d'une vie, petit sergent de l'armée coloniale il attend d'être démobilisé pour partir à la recherche de la fortune, la quête sera semée d'embûches et sans surprise finira sur un échec.

Ce cinquième tome de la Nuit Indochinoise n'est pas le plus convaincant des sept, mais il participe utilement à la mosaïque dessinée par Hougron. Cette fois le sujet central est celui du mirage du retour, les trois protagonistes courent après l'argent, le Sésame qui les ramènera au pays pour une vie meilleure. Mais le retour est une chimère, il n'est pas possible, soit l'argent n'est pas trouvé, soit il est trop tard, soit l'Indochine a déjà capturé l'âme de l'exilé.
Commenter  J’apprécie          50
Un recueil de trois nouvelles d'intérêt divers. Si la première qui raconte une chasse au trésor d'un intérêt plutôt secondaire, les deux autres récits sont bien plus intéressants. le descriptif de la ballade à vélo de "L'homme du kilomètre " est des plus plaisant à lire et fourmille de détails rendant la narration très attractive. La dernière nouvelle, décrit le long cheminement d'un homme revenu d'Indochine avec pleins de rêves à réaliser et qui, finalement, se rendra compte qu'il n'est pas fait pour la vie routinière citadine et finira par prendre la décision de retourner à son point de départ. A noter que la description de l'héroïne (et sa comparaison avec les rêves entretenus) est intéressante et le final de la nouvelle des plus logiques bien qu'inattendu
Commenter  J’apprécie          00
Je suis fan de Jean Hougron depuis le premier livre que j'ai lu.
Bien sûr il y a parfois un ratage (Beauté chinoise) , mais le reste c'est la crème !
Partez pour un voyage en Indochine (et oui c'était avant..), vous n'allez pas le regretter !
Commenter  J’apprécie          30
Je viens de découvrir jean Hougron ,auteur que je ne connaissais pas du tout,dans une vieille bibliothèque .Ma surprise est totale ,et c'est une bonne surprise ,je ne m'attendais pas à ce style ,vif ,alerte ,à cette analyse fine des rapports humains et cette description intelligente de la société coloniale française .Dommage que certains auteurs soient oubliés ,ils méritent parfois autant que ceux que l'on voit parfois à la vitrine du libraire .
Commenter  J’apprécie          11

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... POULO-CONDOR :

"Haumier, qui avait apporté une pioche, a voulu retourner un des cadavres. Il a glissé la pointe de son outil sous la viande et a pesé sur le manche. Le fer a traversé le corps comme une motte de beurre et il a fallu trois ou quatre essais, en repérant bien les endroits où il y a de l'os, pour retourner le gars. Des crabes par dizaines étaient collés dessous et le suçaient des reins jusqu'aux oreilles. Tu les aurais vus cavaler de travers comme de grosses araignées !

"Et toujours pas plus de coffres que de beurre en broche. Parce que je n'oubliais quand même pas mon trésor, depuis bientôt huit mois que j'en rêvais jour et nuit. Haumier, lui, n'y pensait plus. Il allait d'un cadavre à l'autre, leur tripotait la viande du bout de sa pioche et me faisait ses commentaires. Moi, j'écrasais les crabes. Ca crépitait sous mes semelles avant de devenir mou à t'en donner la nausée. En plus de ça, l'odeur qui aurait fait reculer un fossoyeur. J'ai remonté le boyau qui prolongeait la caverne jusqu'à une poche d'eau formée par les infiltrations. Je criais de temps en temps à Haumier, sans trop d'espoir :

- "Tu ne trouves rien ?

- Non."

A un moment je l'ai entendu qui s'exclamait et je suis vite revenu vers lui. Il m'a montré le mur de ciment :

- "Regarde. Avant de mourir, ils ont essayé d'entamer le béton avec leurs couteaux."

Je dirigeai le jet de ma torche sur l'endroit qu'il m'indiquait. Haumier a tâté le mur de la main.

- "C'était de l'ouvrage solide. La muraille a bien soixante centimètres d'épaisseur."

Je ne l'écoutais plus. Il vit mon regard fixé deux pieds plus bas, au bord même de la brèche ouverte par le plastic.

- "Qu'est-ce qui est écrit là ?"

Il y avait une date en annamite et un nom qui me sembla être un nom propre : Ng. Van-Giang, le mot Hoa-Binh, puis un autre mot annamite profondément gravé. Haumier le traduisit : "Le chat ..." ... [...]
Commenter  J’apprécie          20
[...] ... RETOUR :

Quand je suis venu retrouver Françoise, je n'étais pas de bonne humeur. Je me suis forcé à la regarder posément. Allouin avait raison. Je peux dire que ç'a été dur de le reconnaître, si dur même que j'ai encore cherché des excuses pour faire passer la pilule.

On s'est promenés un peu et embrassés. Elle ne faisait vraiment pas de progrès, mais de mon côté, il faut avouer que je n'y mettais pas beaucoup d'ardeur. Sa chair avait une odeur fade et, comme toutes les filles grasses, elle transpirait beaucoup.

On a reparlé de la maison et elle s'est remise à faire des projets. Je lui ai demandé brusquement, et la question, je ne l'avais vraiment pas préparée :

- "Et si on partait s'installer à la colonie ?"

Elle s'est tout de suite récriée. Elle ne voulait justement pas d'une vie comme celle-là et qu'il fallait être bien fou pour aller ailleurs, dans un pays impossible, alors qu'à Rouilly on pouvait être si heureux. Elle répétait :

- "Tu sais bien que je t'ai toujours dit que je ne voulais pas aller là-bas ..."

J'ai objecté :

- "Mais, il n'y a pas que l'Indochine ..."

Elle ne voulait entendre parler de rien. Elle n'aimait que son petit coin, les gens qu'elle connaissait, ses bonnes œuvres, tout ce minable train-train qui constituait sa vie depuis des années.

Elle s'est remise à parler de la bonne petite vie qu'on aurait ici. Son programme, ça me faisait bâiller, et plus ça allait, plus je me disais qu'on n'était pas sur la même longueur d'onde. Ca ne me rendait pas joyeux, mais en plus elle commençait à me taper singulièrement sur les nerfs avec son bonheur de prisunic. Je sentais que j'en avais déjà marre avant d'y avoir goûté. Elle a dû se douter de ce que je pensais, car elle est devenue gentille, plus du tout butée.

- "... On voyagera, tu sais ... Tus m'apprendras des choses," qu'elle me disait. ... [...]
Commenter  J’apprécie          10
[...] ... L'HOMME DU KILOMETRE 53 :

L'éléphant forçait sa voie entre deux fourrés. Il grondait, poussait devant lui un orage ronflant. Legras savait que le talus ne l'arrêterait pas longtemps. Cependant, il s'accroupit et se mit à ramasser des brindilles et des feuilles mortes à poignées. Il raclait le sol caillouteux à s'en retourner les ongles. Il prit son briquet, frotta la molette, une fois, puis deux. Des étincelles jaillirent en pluie verte et blanche. Ses doigts tremblaient. Enfin la flamme monta. Il fouilla dans sa poche, sortit une lettre qu'il arracha de son enveloppe avant de la froisser et de l'approcher du briquet. Le feu craqua dans les brindilles, rampa comme une eau s'étale en flaque, crépita puis se redressa en belles langues rouges.

L'éléphant renâclait au pied du talus en grattant le sol d'une patte comme un cheval ombrageux, encensant de la trompe. Sur la gauche, les fourrés bougeaient. A quatre pattes devant les flammes, Legras jetait dans le feu des poignées de brindilles qu'il ramassait à deux mains. La bête barrit, trompe levée. Legras se demanda si les éléphants avaient peur du feu. Pour les tigres il en était certain, mais avec ces bêtes-là ... Il se pencha, mesura du regard les cinq mètres de pente abrupte au bas desquels l'éléphant tournait en soufflant. Quand il serait à mi-hauteur, il fuirait. Il se retourna vivement, frappé d'une crainte. Et si les autres faisaient le tour de l'obstacle ? Le talus était long d'une centaine de mètres, mais avec des animaux aussi vicieux que ceux-là ! Des charognes. Quand on pense que sur les livres d'école, images à l'appui, on vous apprend que les éléphants sont de braves bêtes, douces et pacifiques ... Qu'ils viennent un peu voir sur place ! Le vice dans la peau, et plus ingénieux que des singes, massacrant pour le simple plaisir de massacrer. Jetant leurs grosses carcasses sur tout ce qui peut être écrasé, éventré. Depuis près de vingt ans qu'il pratiquait, les éléphants, il commençait à les connaître. Avec un tigre on peut s'entendre, mais jamais avec un éléphant. Plus têtus que des bourricots et infatigables quand ils avaient mijoté une bonne vacherie, ce qui les occupait plus souvent qu'on ne le croyait. Ceux de Kempot, par exemple, qui avaient arraché les poteaux télégraphiques de la route sur huit kilomètres et recommencé dès qu'on en mettait de nouveau. Le petit jeu avait duré quatre mois, et il avait fallu l'intervention de l'armée qui avait mis fin au scandale en détruisant le troupeau à coups de mitrailleuse.

Ils étaient quatre maintenant au pied du talus. Et des gros, des pépères, la peau plissée en accordéon, leur petit œil vif bien féroce. Ils prenaient leur temps, piétinaient en rond en reniflant la fumée avec des grognements de porcs vautrés dans l'auge. Pas contents. Legras les surveillait en ramassant des feuilles et des brindilles. Une chance qu'il n'ait pas plus depuis trois jours. C'est vrai qu'ici la terre était tellement sèche qu'elle buvait la plus grosse averse en quelques heures.

Où était passé le reste de l'équipe ?? Il se releva et tenta d'explorer les fourrés de la ligne d'arbres. Il crut distinguer quelque chose de noir qui bougeait, mais il n'en fut pas sûr à cause de la danse des flammes qui déformait les ombres et les faisait vivre. ... [...]
Commenter  J’apprécie          00
Quand on pense que sur les livres d’école, images à l’appui, on vous apprend que les éléphants sont de braves bêtes, douces et pacifiques… Qu’ils viennent un peu voir sur place ! Le vice dans la peau, et plus ingénieux que des singes, massacrant pour le simple plaisir de massacrer. Jetant leur grosse carcasse sur tout ce qui peut être écrasé, éventré. Depuis près de vingt ans qu’il pratiquait, les éléphants, il commençait à les connaître. Avec un tigre on peut s’entendre, mais jamais avec un éléphant. Plus têtus que des bourricots infatigables quand ils avaient mijoté une bonne vacherie, ce qui les occupait plus souvent qu’on ne le croyait.
Commenter  J’apprécie          00
Tout cela m’a ramené à Françoise et à notre histoire qui tournait salement mal. On n’avait plus rien de commun tous les deux. On n’aimait et on ne détestait pas les mêmes choses, et si on avait dit le fond de notre pensée, on se serait contredits et disputés tous les trois mots.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Jean Hougron (1) Voir plusAjouter une vidéo

Littérature
(Le débat commence entre le public et les chroniqueurs à propos d'un article écrit par Matthieu GALEY sur Jean-Paul SARTRE, après son refus du prix Nobel, et dans lequel, Matthieu GALEY explique "qu'il est devenu malgré lui, un auteur lu par les bourgeois"). Sont abordés, les livres :
- " Histoire de Georges Guersant", de Jean HOUGRON - " L' État sauvage", de Georges...
autres livres classés : indochineVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (50) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3673 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..