Ah je me souviens. Un vieux commentaire, je le retrouve et vous le partage. J'avais écrit cette intro après avoir ingurgité quelques king books bien corsés.
Je n'ai pas lu tous les livres de l'incomparable architecte de la hantise, du suspens et de l'horreur. Fautes de blé et de temps. Certains prétendraient que c'est un barbacole aujourd'hui. Comment se fait-il que ses bouquins soit encore vendu en masse? Combien d'auteurs influence-t-il encore de nos jours? Il m'a subjuguer, je ne peux m'empêcher de revenir à lui entre deux autres lectures. Dans sa fresque littéraire, ses personnages se rapprochent d'un quotidien banal ou souvent la vie est pénard, ils se complaisent dans leurs banalités ou en sont fatigués. du langage courant de monsieur tout le monde. La simplicité, la réalité, le Main, l'essentiel. le passage de ces vies classiques dans un autre monde, irréel et si proche...
Rose Madder, Insomnie,
Salem, Bazaar,
Simetierre...D'autres ouvrages plus directs et réussis comme
Jessie, Mysery,
Blaze ont également fait mouche. le talent de King pour dépeindre des émotions dans toutes situations de manière si complète rend des sujets parfois presque innaperçus,car tristement courants, en phénomènes qu'on ne voudrait pas rencontrer. Sa capacité de nous emmener dans l'inquiétude, dans la folie d'une victime ou celle d'un malade, dans la noirceur du monde, dans l'imaginaire est ébouriffante... J'aime toutes les oeuvres, sans exceptions, du prolifique Monsieur
Stephen King... Dans le cadre du challenge
Stephen King 2011, je partage juste des impressions de lectures sans vouloir chroniquer. Laissons ce boulot là pour les pro et amusons-nous entre fans.
Puis vient enfin la brève impression sur Bazaar:
Les premiers mots qui viennent à l'esprit, après la lecture de ce qui est incontestablement une oeuvre d'art, titrée « Bazaar » en 1991, de l'incontournable et talentueux
Stephen King ; c'est colossal.
Du point de vue de l'écriture, elle est parfaitement claire, sous forme de commérage de grand-mère qui se pavane en terrasse. Une écriture qui nous laisse deviner les décors du Main cher à l'auteur, sans complexes, une fresque complète au grain de poussière près.
Pour l'histoire. Un quotidien mignon, trop tranquille qui suffit à anesthésier la populace sous une chaleur du Main à Castle Rock, se voit subrepticement transformé par l'ouverture imminente d'un magasin de brocanteur, un coin à brol, dont la façade charmante suscite la curiosité des habitants du coin… L'animation des vacances est née.
La suite, sans vouloir dévoilé le déroulement de l'intrigue, sans en apprendre une exclusivité sur le genre du maître pour les lecteurs avertis et fervent admirateur du king, tend vers un chaos malignement bien agencé et sans retour possible en arrière. C'est
le chuchoteur de
Donato Carrisi version king avec quelques années d'avances. C'est bien ça une histoire excellente d'un chuchoteur fantastique. Un être démoniaque par l'intermédiaire de sa connaissance des désirs cachés, des caprices ou des plus profonds souvenirs douloureux ou joyeux des habitants de Castel Rock provoque un enchaînement de règlement de compte. Il jette les dés et la ville respire le mal. le tout devient au final un vaste « meurtre en série », orchestré dans le but de raser une ville et de se nourrir des âmes qui l'occupaient.