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sur 1162 notes
Un nouveau magasin s'ouvre à Castle Rock, tenu par un petit vieux tout sécos, le bien-nommé Leland Gaunt. Avec un blaze pareil – gaunt signifie décharné dans la langue de Shakespeare comme dans celle de Stephen King – on l'aurait vu se lancer dans la parapharmacie, à fourguer des pilules amaigrissantes et de la poudre de perlimpimpin pour perdre du poids et se rapprocher ainsi du canon de beauté ultime tel qu'incarné par les plus grands noms du mannequinat (Pierre Porte, Jack Skellington ou encore le gars moi-même fort (sic) de 60 kg pour 1,85 m). Mais non, Gauntie la malice tient un genre de bazar où il fourgue des trucs et des machins à tout le monde et n'importe qui en jouant les mystérieux auprès de ses clients. On sent le bonhomme qui a longtemps hésité après son bac entre la filière père Fouras et HEC Louis la Brocante pour in fine se lancer dans un double cursus.
On y trouve quoi dans son échoppe ? Ce qu'on veut et à pas cher. Quoi qu'on cherche, il l'a. Dispo, là, tout de suite. Et même si on ne cherche rien, il l'a aussi. Vous me direz, c'est pas compliqué de n'avoir rien (en témoignent les magasins de mon bled où faut toujours tout commander, parce qu'il n'y a jamais ce que je veux). Mais pépé Gaunt, lui, même si tu te pointes en touriste, il trouve toujours l'article qui te fera plaisir, celui dont tu rêves depuis tout petit, même si tu as cessé d'en rêver depuis, parce que trop rare, trop cher, trop ci, trop ça. Ben lui, il l'a. À ta portée.
Et pas cher en plus. Faut juste lui rendre un petit service, le plus souvent une petite blagouse à jouer à telle ou telle personne, deux fois rien.


Bon alors on se doute bien que tout ça c'est bien joli, mais que tôt ou tard la situation va partir en vrille et tourner au grand bazar que ne renieraient pas ces quatre cavaliers de l'apocalypse que sont les Charlots. Pas besoin d'être grand clerc pour deviner l'identité de Gaunt. du King (donc du fantastique), l'ambiance faustienne, la tentation, le marché de dupes qui finira par péter au nez de l'acheteur, les petits tours pendables qui peu à peu divisent les habitants de Castle Rock… Or en grec, diviser, ça se dit διαβάλλειν, qui a donné le mot Diable.
Alors je vais me faire l'avocat de ce dernier, mais il ne divise pas tant que ça en fait. Parce que les divisions, elles sont déjà là, elles préexistent à son arrivée. Logique, vous mettez deux humains ensemble, il faut pas une heure avant qu'ils se foutent sur la gueule, alors une ville entière de gens rassemblés depuis des lustres…


Si Bazaar a le gros défaut de tourner sur la fin au manichéisme simpliste, le Bien versus le Mal sur fond de destruction de la ville dans une ambiance grand-guignolesque et too much – on se croirait devant du Michael Bay, c'est dire – il se montre beaucoup plus fin avant cela comme critique sociale et étude de moeurs dans une petite ville américaine.
King critique le capitalisme, dont il voit un tournant dans les années 80 où selon lui on aurait mis un prix sur chaque chose (ce en quoi, il a raison et tort, les années 80 sont bien celles de l'avènement consumérisme délirant, élevé au rang d'art majeur, mais c'est plutôt au cours des années 90 qu'on a bouclé la boucle de l'étiquetage des marchandises en y incluant l'humain). Après, la fin du XXe siècle n'est jamais que la cerise sur un gâteau plus ancien et donc bien rance qui renvoie à une lecture complémentaire à Bazaar dans un tout autre domaine : La naissance du capitalisme de Fernand Braudel, naissance qui est aussi celle de l'individualisme et du matérialisme (dans les limites de l'époque, loin des sommets d'aujourd'hui). Ces deux derniers points fournissent à Gaunt les leviers dont il a besoin et à King matière à brocarder. Les Castle-Rockois sont des victimes consentantes, parce que possédées par le désir, justement, de posséder. Sans se poser de questions, alors que la transaction est à l'évidence trop belle pour être vraie et ne pas recéler une entourloupe. Peu importe le coût à payer, parce qu'ils sont prêts à l'avoir, littéralement, à tout prix. Et ils se font avoir, parce que Gaunt les chope un par un dans sa boutique, comme dans un remake des Horaces et des Curiaces.
On peut encore remonter plus loin dans l'Histoire, King le fait d'ailleurs, en convoquant les deux boss religieux de la ville. Sa critique du capitalisme n'est jamais que l'héritière des sermons sur les péchés de gourmandise et d'envie. Manière de dire que l'humanité n'a pas attendu le grand capital pour être pourrie jusqu'au trognon. C'était pas mieux avant, c'est juste pire maintenant.


Alors Gaunt, Gaunt… On ne m'enlèvera pas de l'idée qu'il n'est pas si méchant. En tout cas pas plus que n'importe quel autre personnage du bouquin. Lui aussi fait son petit marché. Il se contente de profiter de l'occasion, parce qu'il aurait tort de se priver, c'est si tentant. Comme ses clients.
Les habitants de Castle Rock disposent du libre-arbitre. Ils ne l'exercent pas. Ils sont dotés d'un cerveau. Ils ne s'en servent pas. Ils se laissent juste aller. Moi veux, moi prends.
Gaunt ne fait jamais que mettre un coup de pied dans une fourmillière qui a tout d'une poudrière. Castle Rock est déjà rongée avant son arrivée, qui en soi ne change rien. le Diable ici n'a rien ni personne à diviser, tout est déjà prêt : la cupidité, les bisbilles entre voisins, les rancoeurs, les jalousies, les inimitiés, les vieilles histoires qui n'attendent que de ressortir, les communautés religieuses qui se supportent faute de mieux parce que la grande époque des guerres de religion est passée de mode mais qui ne demanderaient pas mieux que de s'y remettre pour montrer que leur dieu unique est plus unique que le dieu unique du camp d'en face.
Dans sa peinture des habitants de Castle Rock – un tableau format XXXXXL vu que le premier tome prend son temps pour installer les personnages et la situation en une maousse exposition de 300 pages –, ce qui ressort, plus que la critique du capitalisme et de la volonté dévorante de posséder, c'est qu'il n'y a pas besoin de pousser beaucoup l'être humain pour qu'il se livre aux pires saloperies envers son prochain. L'animal social si cher à Aristote – qui a sorti là la plus grosse connerie de sa carrière – se montre plus antisocial qu'autre chose.
Lien : https://unkapart.fr/bazaar-s..
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C'est actuellement ma deuxième lecture de Bazaar. Lecture que j'affectionne toujours autant.

Bazaar c'est un postulat très simple : vous trouvez l'objet de vos rêves (vous ne saviez même pas que vous en avez envie!), il vous coute une misère et une petite farce (mettre de la boue sur les draps fraichement lavé d'une voisine un peu trop colèrique). Qu'est ce qu'une petite farce face à cet objet qui vous apporte tellement de bonheur? Pas grand chose vous répondrons les habitants de Castle Rock. On pourrait penser que ces derniers seraient méfiants après toutes les horreurs qui leur est arrivés mais non. Ce roman fait suite à Dead zone, La part des ténèbres et Cujo. Pas besoin de les avoir lu pour comprendre Castle Rock (mais bon ça vous spoile quand même la fin des livres). Bazaar c'est tout simplement la manipulation à l'état pur. Avec Stephen King on devrait être habituer à voir la misère et la détresse humaine mais la vérité c'est qu'on ne peut jamais vraiment imaginer tout ce qu'il est possible de faire. Ce roman est aussi une critique de notre société de consommation où il nous faut absolument tout et tout de suite. Une société où les objets ont plus d'importance que les vies humaines qui peuvent être briser pour notre bonheur. Comme le dit Stephen King dans le roman : "Tout le monde est ravi d'avoir quelque chose pour rien… même si ça vous coûte tout."

Ce livre se dévore presque d'une traite. Il peut sembler répétitif : un client entre, achète son objet et fait sa farce. Mais on ne cesse de se poser la question : quelles vont être les conséquences de cette blague? Jusqu'où ce cher Leland Gaunt va t'il aller? Qui est il? Mais la vrai question est plutôt : qu'est-il? Un homme? le diable? Un démon?

Il y a tellement de personnages que c'est peine perdue de tous les évoquer. On parle de manipuler une ville entière. du coup il est parfois difficile de se souvenir de qui est qui et notamment qui fait la blague à qui. Mention spéciale pour le shérif : seule personne "normale" dans cette ville de fou. Il faut bien que l'on puisse s'identifier à quelqu'un. Il est d'ailleurs difficile d'évoquer les personnages tant leur histoire et leur personnalité sont l'essence même du livre. J'ai sauté quelques paragraphes qui concernait la querelle religieuse qui tourne au fanatisme car il m'ennuyait un peu mais sinon j'exagère à peine en disant que tout est intéressant.
Lien : http://l-entre-deux-mondes.e..
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Bazaar, l'idée est ingénieuse mais je dois avouer que je me suis ennuyée. J'ai même pensé à abandonner. Pourquoi ?
Il y a trop de personnages donc la psychologie a été abandonnée au profit du fond. L'auteur dénonce la société où tout peut s'acheter et se vendre. L'homme est gouverné par ses désirs et ses obsessions. Et pour cela, il est prêt à tuer.
Dans le Maine, un colporteur arrive en ville. Il charme, il manipule, il égare les habitants grâce à sa magie : l'illusion. Vendre est son fond de commerce. Son gain : l'âme de la population de Castle Rock.
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Leland Gaunt vient s'installer dans la ville de Castle Rock et ouvre le bazar des rêves, un commerce ou on peut acquérir un objet tant convoité pour une somme modique, car on doit effectuer en plus une petite farce.
A force de gags, les habitants de cette petite ville tranquille, vont s'en prendre les uns contre les autres. Jusqu'a ou Leland Gaunt iras pour les manipuler ?
Le début de ce livre fut assez laborieux, mais concernant cet auteur, c'est tout à fait normal, le temps qu'il installe tout l'atmosphère ou je vais me plonger dans 673 pages, et aussi de développer ses innombrables personnages.
Après cette partie, tout s'orchestre, tout se mets en place, et on se sent totalement happée par les manigances de Leland Gaunt.
La particularité de ce roman, est le nombre de personnages et chacun a son histoire et son passé. Et tous ses protagonistes s'entremêlent dans les farces que demandent Leland.
Tout se complique quand ils commencent à s'en prendre les uns aux autres.
Cela en devient addictif, le suspense est présent, et haletant, et les pages se tournent très facilement.
Pour les livres de Stephen King, je mets toujours plus de temps à le lire, car ils sont complexes, beaucoup de détails, beaucoup de descriptions, mais quand en plus, il y a abondamment de personnages, je prends énormément de patience pour tout comprendre, pour tout ingurgiter, pour ne rien louper.
J'ai passé 9 jours avec ces protagonistes, dans cette ville qui reviens souvent dans ces romans, qu'à la fin, on n'a pas envie de les quitter, de les garder a vie dans notre mémoire.
Et encore une fois, j'ai été bluffée par le talent de cet auteur, ou le zeste d'horreur que comporte cette publication se mêle à l'histoire, et on ne peut qu'adorer cet ouvrage.
32eme livre de l'auteur, encore une excellente lecture, on se dit qu'une chose, vive le prochain.

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"Bazaar " est l'un des romans de Stephen King que j'ai le plus aimé. Il a le don d'aller pêcher l'horreur dans le côté sombre des gens et lorsque l'avidité est en jeu, comme dans ce cas-ci, certaines personnes n'hésite pas à accepter n'importe quoi.
Le bazaar vous offre la possibilité d'acquérir l'objet le plus précieux à vos yeux.Ce peut être la carte de baseball qui manque à votre collection ou la vieille poupée de votre enfance, n'importe! Mais ce n'est pas en argent que vous devrez payer. le propriétaire du bazaar vous fera faire une chose, une action, et vous la ferez. Après tout, c,est sans conséquence, non?

Un très bon thriller où la zizanie s'installe dans un petit village et dont peu sortiront indemnes.
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Mais dites moi, je suis déjà passée dans cette ville, non? Mais oui, bien sûr! C'est Castle Rock! Certains événements dramatiques se sont déroulés depuis mon passage ici, mais ce qui attise ma curiosité aujourd'hui, c'est cette nouvelle boutique avec sa devanture au charme d'antan qui annonce son ouverture prochaine, le bazar des rêves. Que peut-elle bien contenir? Je suis loin d'être la seule à m'interroger… Déjà rumeurs et commérages courent dans la petite ville…

C'est ainsi que Stephen King décide d'introduire Bazaar, roman publié en 1991. le ton est donné: à la manière d'un ami, il désire nous faire rentrer dans le cercle restreint des habitants qui peuplent cette petite ville fictive du Maine, Castle Rock. Les aficionados du Maître se souviendront de Cujo ou de la part des ténèbres qui se situent également dans cette ville. Dans Bazaar, le lecteur retrouve toutes les facettes de l'auteur, tous les éléments qui lui ont permis d'asseoir sa popularité depuis son premier roman Carrie. Suspense, montée de la tension, angoisse et terreur, le fantastique qui s'immisce dans le réel, des personnages à la psychologie fouillée, une analyse de l'âme humaine.

Bazaar est, jusqu'à maintenant, le roman le plus complexe de King en terme de structure narrative que j'ai pu lire. A la manière d'une immense toile d'araignée, il relient au fil des pages, les personnages de cette impressionnante galerie. Il les fait se rencontrer, se haïr, jusqu'à l'explosion. Une manipulation diabolique… Cette complexité pourrait rebuter ceux se frottant pour la première fois au King… mieux serait de choisir une oeuvre plus classique dans sa structure.

Stephen King dénonce de manière très subtile et originale les ravages du capitalisme dans notre société de consommation. Là réside la force du roman, ce qui a le plus d'intérêt à mes yeux. Dans Bazaar, l'auteur ne propose pas uniquement une histoire angoissante mais s'exerce à l'analyse minutieuse de l'humain face à ses désirs les plus profonds. L'observation est extrêmement juste et chaque lecteur peut se reconnaître dans les personnages. Parce qu'après tout, on a tous des désirs qui peuvent virer à l'obsession… Stephen King disait à propos du roman que « rien n'est gratuit, surtout pas dans une société capitaliste » et que le prix à payer pour obtenir ce que l'on désire n'est pas uniquement financier. Jusqu'où sommes nous capables d'aller pour posséder ce que l'on veut? le jeu en vaut-il la chandelle?

Et justement, c'est un jeu pour Leland Gaunt, le gérant de la boutique, qui comme par magie « vend » à chaque habitant de Castle Rock ce qu'il désire au plus profond de lui même. Mais en retour…vous ne seriez pas contre faire une petite farce à votre voisin, non? Ah voilà! Je m'en doutais! Vous avez gardé votre âme d'enfant! Et entre nous, vous n'avez pas trop le choix, sinon tel un prestidigitateur, je fais disparaître l'objet de toutes vos convoitises! Leland Gaunt hypnose ses clients, les manipule, les hante dans leurs « rêves ». C'est le maître du jeu

L'auteur aborde également d'autres thèmes très courants dans son oeuvre, la morale et la religion. Ici, magnifiquement incarnées par les catholiques menés par le Père Grisham et les baptistes menés par le Révérend Rose. Les deux communautés se livrent une guerre sans merci, où chacune tente de démontrer que l'autre adopte des comportements indignes d'un fidèle de Dieu. Ça tourne au fanatisme.

Sans m'étendre, le roman aborde les questions du deuil et de la mort, des souvenirs, des remords et regrets mais aussi de la maladie.

Avant que je n'oublie d'en parler, ATTENTION! Bazaar spoile d'autres oeuvres du Maître notamment Cujo et La part des ténèbres

Malgré de nombreux points positifs, je trouve néanmoins que ce roman a un certain nombre de faiblesses. Tout d'abord, beaucoup trop de longueurs…Certes elles sont pour la plupart nécessaires pour la mise en place de l'intrigue et pour l'élaboration des personnages, mais il faut une certaine concentration pour rester accrocher aux pages. A ces longueurs s'ajoutent une quantité folle de personnages, difficile parfois de se rappeler les liens entre chacun. Enfin la fin du roman qui est selon moi bien en deçà de ce que nous a proposé l'auteur tout au long du récit. Un dénouement sans surprise, banal, on reste malheureusement sur sa fin.



Bazaar est un roman riche et très complexe dans sa structure narrative qui pourra en rebuter plus d'un si vous n'êtes pas habitué au style de l'auteur. C'est pourquoi je ne recommanderais pas ce roman pour débuter l'aventure… Mais c'est aussi dans cette complexité que le lecteur voit tout le talent de l'auteur pour mettre en place un micmac de liens diaboliques entre les habitants de Castle Rock. Bazaar interpelle le lecteur sur notre société capitaliste et l'incite à avoir un autre regard sur sa façon de consumer. Stephen King nous démontre encore une fois son aptitude pour décrypter avec minutieuse et d'une façon très juste les tréfonds de l'âme humaine. Les longueurs et la fin en demie teinte font malheureusement perdent de sa force à ce roman…
Lien : https://uneplumesurunparchem..
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Tout à un prix, y compris votre âme.
Bazaar ou une variante de Faust selon King

Voilà le premier Stephen King que j'ai mis de côté en pleine lecture, je l'ai abandonné durant de nombreuses années. Non pas qu'il soit mal écrit, ou je ne sais quoi mais j'ai eu énormément de mal avec le petit jeu sadique imposé de façon presque innocente aux heureux clients du Bazaar par son propriétaire.

De nouveau, SK ne nous épargne rien et c'est ce qui m'a pratiquement rendue malade. Il a mis dans ces lignes une telle tension, une telle menace, une telle cruauté qu'elle m'a réellement empêché d'apprécier l'oeuvre.

Après une longue période d'abstinence de Bazaar durant laquelle j'ai dévoré de nombreux autres écrits de cet auteur, je me suis remise à la lecture de cette brique, qui m'a semblé moins horrible, l'âge m'aidant certainement à mieux gérer la manipulation et ses dérives.

J'ai décelé des longueurs (une habitude chez King), des redondances et ai regretté que la mise en place, presque trop longuette, soit compensée par une fin sur les chapeaux de roue, à l'encontre du bon sens.

C'est un bon roman, c'est une critique presque satyrique de la société américaine (et à la lumière des nouveaux dirigeants de son président) mais cela ne sera jamais mon livre préféré du Maître King.

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J'avais beaucoup apprécié ce livre, à la fois cynique et grinçant, et en même temps diablement efficace. On assiste à l'inexorable effondrement d'une ville, et on ne peut que constater que le "plan" du diable était sans failles...
Glaçant et jouissif !
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Le Bazar des Rêves. La nouvelle petite boutique de Castle Rock, et son propriétaire, l'austère mais néanmoins d'une courtoisie et d'une amabilité suspectes, Leland Gaunt. Chacun de ses clients est traité de la meilleure des manières : accueilli d'un large sourire, salué d'une politesse extrême, le client est roi, pour ne pas dire empereur. Chaque article recherché se trouve dans cette boutique si particulière. Mais... (Car il y a toujours un mais)
Hantés par la possession de leur bien, obsédé par sa conservation de leur article élevé au rang de grigri, voire de fétiche, chaque client du commerçant doit alors accomplir la tâche qui lui a été confiée en échange. Les petites plaisanteries, les farces anodines se succèdent. Une poudrière où s'accumulent les griefs et les querelles, crescendo dans leur intensité, que la plus frivole étincelle menace d'embraser à tout moment. Chaque habitant ne tarde pas à s'apercevoir qu'il a conclu un pacte avec le diable... L'obsession se transforme peu à peu en tourment, qui se déchaîne en angoisses et cauchemars indicibles, jusqu'à l'hystérie collective.
Une nouvelle fois, King accomplit un tour de force phénoménal, et les petits faits de la vie quotidienne et banale s'en trouvent bouleversés furieusement. Nos petites lubies ainsi mises à nu, l'angoisse nous saisit, et la lecture cauchemardesque de Bazaar peut commencer...
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Bof. Moi qui avait adoré ses autres livres comme Shinning,Ca,dôme,le fléau,Simetierre et la ligne verte.... ici,je n'ai pas accroché. le style de l'auteur est tjs le même pourtant mais ici, l'intrigue est bcp plus longue à se mettre en place et à la moitié du livre ça ne démarre toujours pas. Enfin si un petit peu mais pas suffisament pour me tenir en haleine, dommage...Je n'ai peut être pas choisi le bon moment pour le lire.
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