AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 1161 notes
babelio_id:King-Bazaar-Integrale/697526
Commenter  J’apprécie          00
Un nouveau magasin s'ouvre à Castle Rock, tenu par un petit vieux tout sécos, le bien-nommé Leland Gaunt. Avec un blaze pareil – gaunt signifie décharné dans la langue de Shakespeare comme dans celle de Stephen King – on l'aurait vu se lancer dans la parapharmacie, à fourguer des pilules amaigrissantes et de la poudre de perlimpimpin pour perdre du poids et se rapprocher ainsi du canon de beauté ultime tel qu'incarné par les plus grands noms du mannequinat (Pierre Porte, Jack Skellington ou encore le gars moi-même fort (sic) de 60 kg pour 1,85 m). Mais non, Gauntie la malice tient un genre de bazar où il fourgue des trucs et des machins à tout le monde et n'importe qui en jouant les mystérieux auprès de ses clients. On sent le bonhomme qui a longtemps hésité après son bac entre la filière père Fouras et HEC Louis la Brocante pour in fine se lancer dans un double cursus.
On y trouve quoi dans son échoppe ? Ce qu'on veut et à pas cher. Quoi qu'on cherche, il l'a. Dispo, là, tout de suite. Et même si on ne cherche rien, il l'a aussi. Vous me direz, c'est pas compliqué de n'avoir rien (en témoignent les magasins de mon bled où faut toujours tout commander, parce qu'il n'y a jamais ce que je veux). Mais pépé Gaunt, lui, même si tu te pointes en touriste, il trouve toujours l'article qui te fera plaisir, celui dont tu rêves depuis tout petit, même si tu as cessé d'en rêver depuis, parce que trop rare, trop cher, trop ci, trop ça. Ben lui, il l'a. À ta portée.
Et pas cher en plus. Faut juste lui rendre un petit service, le plus souvent une petite blagouse à jouer à telle ou telle personne, deux fois rien.


Bon alors on se doute bien que tout ça c'est bien joli, mais que tôt ou tard la situation va partir en vrille et tourner au grand bazar que ne renieraient pas ces quatre cavaliers de l'apocalypse que sont les Charlots. Pas besoin d'être grand clerc pour deviner l'identité de Gaunt. du King (donc du fantastique), l'ambiance faustienne, la tentation, le marché de dupes qui finira par péter au nez de l'acheteur, les petits tours pendables qui peu à peu divisent les habitants de Castle Rock… Or en grec, diviser, ça se dit διαβάλλειν, qui a donné le mot Diable.
Alors je vais me faire l'avocat de ce dernier, mais il ne divise pas tant que ça en fait. Parce que les divisions, elles sont déjà là, elles préexistent à son arrivée. Logique, vous mettez deux humains ensemble, il faut pas une heure avant qu'ils se foutent sur la gueule, alors une ville entière de gens rassemblés depuis des lustres…


Si Bazaar a le gros défaut de tourner sur la fin au manichéisme simpliste, le Bien versus le Mal sur fond de destruction de la ville dans une ambiance grand-guignolesque et too much – on se croirait devant du Michael Bay, c'est dire – il se montre beaucoup plus fin avant cela comme critique sociale et étude de moeurs dans une petite ville américaine.
King critique le capitalisme, dont il voit un tournant dans les années 80 où selon lui on aurait mis un prix sur chaque chose (ce en quoi, il a raison et tort, les années 80 sont bien celles de l'avènement consumérisme délirant, élevé au rang d'art majeur, mais c'est plutôt au cours des années 90 qu'on a bouclé la boucle de l'étiquetage des marchandises en y incluant l'humain). Après, la fin du XXe siècle n'est jamais que la cerise sur un gâteau plus ancien et donc bien rance qui renvoie à une lecture complémentaire à Bazaar dans un tout autre domaine : La naissance du capitalisme de Fernand Braudel, naissance qui est aussi celle de l'individualisme et du matérialisme (dans les limites de l'époque, loin des sommets d'aujourd'hui). Ces deux derniers points fournissent à Gaunt les leviers dont il a besoin et à King matière à brocarder. Les Castle-Rockois sont des victimes consentantes, parce que possédées par le désir, justement, de posséder. Sans se poser de questions, alors que la transaction est à l'évidence trop belle pour être vraie et ne pas recéler une entourloupe. Peu importe le coût à payer, parce qu'ils sont prêts à l'avoir, littéralement, à tout prix. Et ils se font avoir, parce que Gaunt les chope un par un dans sa boutique, comme dans un remake des Horaces et des Curiaces.
On peut encore remonter plus loin dans l'Histoire, King le fait d'ailleurs, en convoquant les deux boss religieux de la ville. Sa critique du capitalisme n'est jamais que l'héritière des sermons sur les péchés de gourmandise et d'envie. Manière de dire que l'humanité n'a pas attendu le grand capital pour être pourrie jusqu'au trognon. C'était pas mieux avant, c'est juste pire maintenant.


Alors Gaunt, Gaunt… On ne m'enlèvera pas de l'idée qu'il n'est pas si méchant. En tout cas pas plus que n'importe quel autre personnage du bouquin. Lui aussi fait son petit marché. Il se contente de profiter de l'occasion, parce qu'il aurait tort de se priver, c'est si tentant. Comme ses clients.
Les habitants de Castle Rock disposent du libre-arbitre. Ils ne l'exercent pas. Ils sont dotés d'un cerveau. Ils ne s'en servent pas. Ils se laissent juste aller. Moi veux, moi prends.
Gaunt ne fait jamais que mettre un coup de pied dans une fourmillière qui a tout d'une poudrière. Castle Rock est déjà rongée avant son arrivée, qui en soi ne change rien. le Diable ici n'a rien ni personne à diviser, tout est déjà prêt : la cupidité, les bisbilles entre voisins, les rancoeurs, les jalousies, les inimitiés, les vieilles histoires qui n'attendent que de ressortir, les communautés religieuses qui se supportent faute de mieux parce que la grande époque des guerres de religion est passée de mode mais qui ne demanderaient pas mieux que de s'y remettre pour montrer que leur dieu unique est plus unique que le dieu unique du camp d'en face.
Dans sa peinture des habitants de Castle Rock – un tableau format XXXXXL vu que le premier tome prend son temps pour installer les personnages et la situation en une maousse exposition de 300 pages –, ce qui ressort, plus que la critique du capitalisme et de la volonté dévorante de posséder, c'est qu'il n'y a pas besoin de pousser beaucoup l'être humain pour qu'il se livre aux pires saloperies envers son prochain. L'animal social si cher à Aristote – qui a sorti là la plus grosse connerie de sa carrière – se montre plus antisocial qu'autre chose.
Lien : https://unkapart.fr/bazaar-s..
Commenter  J’apprécie          60
"Bazaar" ("Needful Things"), l'un des romans les plus captivants de Stephen King, est une exploration magistrale de la cupidité, de l'obsession et des conséquences des désirs humains. Situé dans la ville fictive de Castle Rock, le livre introduit un nouveau magasin, "Bazaar des Rêves", dont le mystérieux propriétaire, Leland Gaunt, semble avoir un talent particulier pour vendre des objets profondément désirés par les habitants, mais à un prix élevé.

Ce qui rend "Bazaar" particulièrement impressionnant, c'est la manière dont King tisse une toile complexe d'intrigues autour des habitants de Castle Rock. Chaque personnage est magnifiquement dessiné, avec des histoires personnelles et des motivations qui les rendent réels et nuancés. le talent de King pour la caractérisation est ici à son apogée, offrant un aperçu profond des désirs et des faiblesses humaines.

L'élément surnaturel du roman, incarné par la figure de Leland Gaunt, est habilement utilisé. Gaunt n'est pas seulement un antagoniste classique, mais aussi une représentation de la tentation et de la corruption. King utilise ce personnage pour explorer les thèmes de la moralité et des choix, rendant l'histoire à la fois captivante et pensante.

Le rythme de "Bazaar" est un autre point fort. King maîtrise l'art de construire lentement le suspense, entrelaçant habilement les histoires des différents personnages avant d'aboutir à un climax explosif. Cette montée en puissance est à la fois terrifiante et irrésistible, gardant les lecteurs engagés tout au long.

En outre, "Bazaar" est une réflexion sur la nature de la société et les dangers de la cupidité. King aborde ces thèmes avec une subtilité surprenante, invitant à la réflexion sans jamais être moralisateur.

En résumé, "Bazaar" est un triomphe du storytelling, alliant parfaitement horreur, suspense et commentaire social. C'est une oeuvre qui confirme le statut de King comme un maître conteur, capable de capturer l'essence de l'expérience humaine à travers le prisme de l'extraordinaire. Pour les amateurs de Stephen King, et ceux qui cherchent un roman riche en personnages et en suspense, "Bazaar" est une lecture incontournable.
Commenter  J’apprécie          00
Mon premier SK! Celui qui m'a donné envie de continuer à le lire. J'ai adoré le fait qu'il y ait plusieurs personnages, dont les histoires finissent par s'entrechoquer, qu'on ait le point de vue de chacun, dont celui de "l'antiquaire". Il y a chez Stephen King un mélange entre bondieuseries, magie, mesquineries... Ce livre n'y échappe, au contraire!
Commenter  J’apprécie          100
Livre déjà lu a l'adolescence, redécouvert aujourd'hui.

On est sur du King classique, l'enfance et l'alcoolisme en sous texte, un drame familial, et toujours un personnage inquiétant et menaçant sous une apparence d'abord sympathique.

Ça m'a semblé affreusement long, surtout la première partie.

Ensuite ça s'enchaîne même peut être trop vite.

Pour ceux qui lisent dans l'ordre, plein de références et un vrai début de cohérence et de mise en place du King lore, en lien avec la tour...
Commenter  J’apprécie          50
Derrière les histoires du King, se cachent de nombreux messages sur la nature humaine, la société... J'ai dès le début compris celui de "Bazaar" qui dénonce (entre autres) subtilement notre société de (sur)consommation et c'était excellent ! Effrayant aussi, une peur qui monte crescendo au fil des 900 pages ! On ressent le malaise installé dans Castle Rock. 900 pages développées brillamment!
Commenter  J’apprécie          40
J'ai beaucoup aimé ce roman. On suis plusieurs personnes, dans une petite ville du Maine. J'ai beaucoup aimé Polly, son histoire m'a beaucoup touchée, Alan le shérif, Nettie la femme de ménage, et le petit Brian. Il y'a tout un panel de personnages, tous différents, et qui semblent très humains. Ni mauvais ni méchant pour certains et totalement mauvais pour d'autres. L'action mets du temps a démarré, on se concentre sur les personnages et cela les rends plus humains, je me suis sentie proche d'eux.
L'action démarre par petites touches au début, et j'ai adoré les tournures que prennent les choses. La dernière partie est folle et m'a tenue en haleine tout le long. La plume est fluide, et j'ai aimé les références aux autres romans de l'auteur, notamment Cujo, Ça, et Christine.
La plume est fluide, addictive, riche et immersive. On ressent la tension qui s'installe petit a petit et le mal qui commence à ronger la ville, pourtant paisible.
Il fait partie de mon top 5 des meilleurs lectures du King.
J'ai hâte de découvrir d'autres oeuvres de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          00
Il me manquait encore ce monument dans ma progression de lecture de l'oeuvre du maître Stephen King.
Car oui, il s'agit bien d'un petit chef d'oeuvre que je vais certainement ranger sagement dans mon top 5 de mes livres préférés de S. King.
Quand je dis « petit » tout est relatif car c'est un bon gros pavé avec une densité de personnages très importante et un récit particulièrement riche en histoires annexes.
Là où l'auteur excelle dans ce roman c'est probablement dans la mise en place, une trame lente mais implacable. Rien n'est laissé au hasard, et petit à petit tout prend forme sous nos yeux (ébahis…). J'ai rarement vu une telle maîtrise de bout en bout, et cerise sur le gâteau : le final récompense notre patience.
Un thriller horrifique ? Oui absolument, mais aussi une critique acerbe du consumérisme et de l'égoïsme humain porté ici à son paroxysme.
L'auteur nous dresse ici une figure du démon très originale, et qui vous fera frissonner pour longtemps.

Commenter  J’apprécie          100
Mais quel plaisir de renouer avec Stephen King, et quelles retrouvailles ce fût de le faire avec ce roman incroyable ! L'automne bien frais et brumeux se prête toujours à une lecture horrifique et le maître de l'horreur est ma référence en la matière, l'un des essentiels de ma bibliothèque, et chaque automne je pioche un de ses romans. Il y a un bail j'ai eu la chance de faire main basse sur une vielle collection de King : une vingtaine de romans aux tranches jaunies ont rejoint mes étagères, et parmi eux, Bazaar (paru en 2 volumes VF en 1995 - oui, cette édition est presque aussi vieille que moi). Un roman au pitch aussi séduisant que les étals de Leland Gaunt...


Castle Rock est en effervescence, un nouveau commerce vient d'y ouvrir ses portes : le bazar des rêves, magasin de bric et de broc tenu par le charmant, l'autoritaire, le cauchemardesque, le mielleux Leland Gaunt. Un à un les habitants de la petite ville passent sa porte, par simple curiosité, eux qui ne cherchent rien mais repartent tous avec l'objet de leurs désirs inavoués. le prix ? Dérisoire - le contenu de leur poche et un petit tour à jouer à un voisin, une maîtresse d'école... Les conséquences ? Funestes. A mesure que la tension monte dans la ville, le shérif Alan Pangborn flaire les miasmes démoniaques qui parasitent Castle Rock. Quelle est la source de la menace, et comment la contrer ? Deux volontés s'opposent pour sauver la ville et ses habitants, avant que n'explose le chaos.


On commence par se fait alpaguer doucement, comme sur un souk - venez mes amis, matez-moi cette belle marchandise et la populace qui s'y agglutine... On met un pied à Castle Rock, on y pointe timidement le bout de son nez pour découvrir sa nouvelle boutique mystère. Un antiquaire, un prêteur sur gages ? Non, c'est bien plus. C'est le Bazar des rêves et son gérant dur en affaires, Leland Gaunt. C'est la cache où se rassemblent les désirs brûlants des habitants d'une ville entière : une canne à pêche, un gri-gri, une carte de collection. C'est l'antre du démon qui se repaît des âmes qu'il damne. Il demande quelques dollars à ses malheureux clients (mais en demanderait-il des centaines qu'ils les lui donneraient tout de même), et une mauvaise blague. Rien de méchant, vous trouvez ? Attendez, attendez que Leland Gaunt ne vienne exacerber les querelles de voisinage, les griefs communautaires, qu'il glisse ses doigts repoussants là où ça fait bien mal...

Attendez que la pression monte progressivement et explose en apothéose sanglante...


Mais parmi toutes les âmes damnées de Castle Rock, il en demeure une petite poignée pour faire face. D'authentiques gentils que l'emprise du mal ne laisse certes pas indifférents, et qui devront allier leur forces à celles du shérif Alan Pangborn. Grand amateur de tours de passe-passe (attention, c'est important hé hé hé) Alan est un héros lumineux dans une ville rongée par le mal et habitée de base par quelques authentiques crevards. Mais le blanc immaculé, ici, ça n'existe pas : le shérif a vécu sont lot d'épreuves et une bonne partie du roman creuse ce personnage au bord de l'abîme. de quel côté basculera Alan ? Parviendra-t-il à passer outre ses propres démons pour passer sur le corps de Gaunt ? Pour une fois je n'adresse donc pas mon sempiternel reproche à King : dans Bazaar, les héros ne sont pas tout à fait irréprochables - ils sortent de la masse sans être des parangons de vertu.


Les amis du King reconnaîtront en Alan le héro de la part des ténèbres, roman antérieur se déroulant lui aussi à Caslte Rock et dont il est vaguement question dans Bazaar (principalement pour planter le personnage d'Alan à ceux qui le rencontrent pour la première fois) - je ne l'ai pas lu mais croyez bien qu'il a rejoint ma wish list. Des liens, toujours des liens (et j'adore ça !): Bazaar fait aussi quelques références timides à Cujo (Castle Rock) et Salem (Jerusalem's Lot). Et quand King rappelle que Castle Rock est une petite ville du Maine, on ne peut s'empêcher de penser à la fameuse Derry (Ça, en partie 22/11/1963) et à Ludlow (Simetierre), toutes proches. Ma conclusion : le Maine, ça pue vraiment d'y mettre les pieds, voyagez ailleurs ; mais toutes ces références, ces liens mêmes ténus entre des romans qui ont été écrits à des décennies d'intervalles, c'est le feu ! Et bien qu'on n'en fasse pas explicitement mention (c'est justement ça qui est bon), je flaire un peu de Shining aussi ... je vous laisse le soin de trouver où. Bref Bazaar occupe dans la collection de l'auteur une place bien campée, et qu'il n'a pas volée.


Par dessus tout ça le déroulement du roman est en lui-même une prodigieuse leçon d'intensité. le chaos monte crescendo, parfois même un peu trop puisque arrivés à la énième blagounette de Gaunt, on peut trouver le schéma un poil répétitif. Heureusement ça ne dure pas puisque que passé ce moment, les évènements décollent pour atteindre une apothéose diabolique que ne saura contrer que notre cher Alan. J'ai lu le roman en VF de 1995, paru en deux parties, et la séparation arbitraire en deux tomes a vraiment nuit au rythme. Si vous avez le choix, privilégiez une édition one-shot, vous serez gagnant. le conclusion est prenante et surtout (c'est ce que je préfère) douce-amère. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir par vous même qui sortira vainqueur de la lutte pour Caslte Rock ; quelle que soit l'issue, le roman vaut de toute façon le détour !
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
Commenter  J’apprécie          10
Si je n'étais pas aussi fan, je serais fâchée contre Stephen King. Tout simplement parce qu'il m'a volé mon idée de livre. Voilà qu'un jour, quelque semaines seulement après avoir brainstormé sur cette idée, un ami vient me voir en me disant : « Toi qui aime les Stephen King, tu aimerais sûrement Bazaar ! » et il commence à me raconter le synopsis. Une boutique magique… certes ! … qui trouve ce dont tu as le plus envie… bien sûr !… un peu maléfique sur les bords… didju ! Stephen King a lu mon esprit et a écrit (certainement avec plus d'expérience) le livre que je souhaitais écrire. Et plus encore, il l'a écrit 20 ans avant moi ! le vilain coquin !

Blague à part, il s'agit sûrement de l'une de mes lectures préférées de 2022. Non seulement l'idée est incroyable (la preuve, j'ai eu la même) mais la réalisation est terrifique. Me voilà maintenant en train de vérifier si le mot « terrifique » existe. Alors… oui, mais pas dans la même signification que dans ma tête. Ce livre est magnifique et terrorisant à la fois → donc, terrifique.

Que dire de plus ? Si ce n'est : entrez, entrez donc ; ce livre a ce petit quelque chose qui vous manquait ; ce petit quelque chose qui vous fascine depuis toujours et dont vous avez vraiment besoin. Choisissez de le lire, il ne vous en coûtera que votre âme.
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (3150) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}