Tout d'abord , cette histoire se passe dans un pays du Moyen - Orient ou du Maghreb , ce qui change de d'habitude : comme par exemple le père s'appelle Youssef et les enfants Rita et Wajdi .
Ensuite , ce livre montre que les femmes dans ces pays ne sont pas soumises aux hommes et qu'elles ne font pas que s'occuper des enfants . Pendant sa grossesse , Youssef , Rita et Wajdi s'occupent de la maison .
Pour finir , l'auteur voulait montrer que les femmes de ces pays ne doivent pas élever leurs filles comme le veut la tradition , " une femme de service " ; bien au contraire elles doivent les élever égales avec les garçons : " Yamana quittera son village dans le plus grand secret pour faire sa vie et décrocher son entrée à l'université . " Ce passage montre bien que les femmes et les hommes sont désormais un peu plus égaux . C'est cela qui m'a plu dans ce livre , le fait qu'il y ait eu une sorte de révolution .
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Lecture jeune, n°123 - Un roman qui fait l’éloge de la télévision ? C’est le paradoxe de ce fabliau moderne. Dans un petit village reculé du Moyen-Orient, la vieille Oum Khalifé ordonne à Najwa de rester alitée jusqu’à la fin de sa grossesse. Qui s’occupera alors des deux aînés, de la maison et du jardin ? Pour forcer sa femme à obéir, Youssef rapporte d’une expédition en ville un énorme paquet : une télévision ! Najwa se met en colère : que vont penser d’elle les femmes du village, alors que seuls l’instituteur et le maire possèdent un poste ? « Cette chose n’est pas de leur condition ; il faut dare-dare qu’elle soit remise dans sa caisse et qu’elle retourne d’où elle vient ! Sinon, oualla, elle va leur porter malheur !... »Mais la curiosité l’emporte : tandis que chacun aide au ménage et à la cuisine, la télévision séduit Najwa en lui livrant les secrets de beauté des belles présentatrices. Les voisines oublient leur jalousie et accourent toutes, chargées de friandises à grignoter devant les feuilletons romantiques. Même les enfants réclament leur part d’émissions éducatives. Profitant de l’occasion, la sage Oum Khalifé harangue l’assemblée féminine et fait souffler sur la communauté un vent de liberté et d’égalité. Ce court roman, qui campe avec finesse la vie quotidienne d’un village libanais, accorde une voix à chacun de ses habitants, créant un récit polyphonique dont les enfants ne sont pas exclus. Loin de notre civilisation cossue, de nos habitudes de consommation et de la vision parfois blasée que nous avons des médias et de l’éducation, il propos eun regard frais et totalement décalé qui fait du bien. Charlotte Plat
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Ce poste compris, ça porte à trois le nombre de téléviseur qui se trouvent dans le village - les deux autres étant l'un chez l'instituteur, et l'autre chez le mokhtar, qui est l'équivalent du maire.Najwa se cabre dans son lit. Cette chose n'est pas de leur condition ; il faut dare-dare qu'elle soit remise dans sa caisse et qu'elle retourne d'où elle vient ! Sinon, oualla, elle va leur porter malheur !...
page 25
Sauf pour son travail, c'est rare que Youssef aille jusqu'à la ville. D'une certaine façon, lui et Najwa s'en méfient. Ils craignent toutes ces choses exposées dans les vitrines qui peuvent susciter l'envie. Là-bas, la vie des gens est si différente ; un grand fossé les sépare.
page 15
Cette semaine, la librairie Point Virgule vous propose une sélection de romans destinés à la jeunesse.
- Monstres, Stéphane Servant & Nicolas Zouliamis, éditions Thierry Magnier, 15,80€
- Bonaventure et compagnie, Alex Cousseau & Charles Dutertre, éditions du Rouergue, 13€
- La maison des mots perdus, Kochka, Flammarion jeunesse, 13€