Olala … c'est en me baladant sur Babelio que j'ai réalisé que j'ai lu ce livre il y a fort fort longtemps ! J'avais complètement oublié cette lecture qui date, il me semble, de mes années lycée.
Je me rappelle parfaitement la couverture qui était bien plus vilaine que celle que nous avons sur Babelio. En effet, j'avais lu ce livre dans une Edition poche J'ai Lu, et il faut dire qu'à cette époque, j'ai Lu faisait très fort dans la catégorie couvertures « plus moche ce n'est pas possible »
Bref, en lisant le résumé, je me suis rappelé cette histoire …Il faut dire que Konsalik était à une époque un auteur qui avait le vent en poupe et je me rappelle que ma grand-mère possédait plusieurs livres de cet auteur dans sa bibliothèque. Donc il fallait bien un moment que je me lance dans la lecture d'un de ses livres…
Erika Werner est une jeune chirurgienne qui a une liaison avec son responsable hiérarchique. Elle l'aime au point de s'accuser à sa place quand il commettra une erreur fatale au bloc opératoire. Jugée elle va se retrouver dans une prison où assez vite ses compétences professionnelles vont être mises à contribution.
Pendant ce temps, l'homme responsable de son incarcération va continuer à se laisser guider par son ambition et oublier toutes les promesses qu'il a faites à la jeune femme…
Je me rappelle surtout avoir bien aimé toute la partie se déroulant en prison, où la jeune femme se révèle aux autres et à elle-même…
Challenge Multi-Défis 2021
Commenter  J’apprécie         230
Dans l'Allemagne du début des années 60, une jeune chirurgienne à l'avenir prometteur sacrifie sa carrière pour les beaux yeux d'un collègue plus âgé, dont les expériences scientifiques ne sont pas sans rappeler un certain docteur Mengele. Erika Werner s'accuse d'une erreur médicale qu'elle n'a pas commise et finit au pénitencier.
Ça commence comme un très mauvais Guy des Cars (pléonasme). L'héroïne est fade, transparente, presqu'idiote. Pour, tranquillement, glisser vers une critique acerbe de l'arrivisme en médecine, et le procès (au sens propre et figuré) de la science sans conscience.
Konsalik a écrit dans un pays soumis à la dénazification, et Érika Werner, sous son image de jeunesse pure, idéale, et surtout sans passé (on ne connait rien d'elle) est un peu à l'image de la République Fédérale Allemande, responsable de ce qu'elle n'a pas commis. le purgatoire est sa seule issue.
Dans ce roman, seuls les personnages masculins font montre d'un peu d'épaisseur psychologique.
Décevant, mais pas le pire roman de gare.
Commenter  J’apprécie         00
Les femmes sont des panthères qui sortent volontiers leurs griffes. Elles ne plient que dans deux cas : devant la dureté du dompteur, ou une tendre caresse. Savoir combiner et doser l'une et l'autre fait le succès du mari.
Le lendemain d'une nuit d'ivresse est un miel empoisonné.
«Il n'y a pas de crime parfait», vérité qui n'avait jamais pu être réfutée.
Quand on se ment à soi-même. C'est bien ce qui précipite l'homme dans de
nouveaux conflits et lui rend la vie si difficile. Il se ment toujours à lui-même. Il n'est jamais prêt à s'avouer l'entière vérité, il cherche à l'atténuer, à la diluer, parce que la vérité est si incommode ! Mais il faut qu'il en soit ainsi, car si nous ne nous mentions pas à nous-mêmes, si nous ne nous faisions pas violence moralement, nous créerions le chaos autour de nous.L'ordre moral, en ce monde, c'est le mensonge.
Rien n'est osé, lorsqu'on parle du sang. Le grand désir de toute la médecine, c'est la connaissance du sang, son rêve : la production synthétique du sang. Nous possédons le plasma, nous pouvons compenser les pertes de sang avec des solutions de sérum physiologique, mais nous ignorons encore la composition
chimique du sérum sanguin.