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EAN : 9782378560072
96 pages
Verdier (03/01/2019)
3.6/5   20 notes
Résumé :
À l’issue d’une rupture amoureuse, le narrateur de Mon temps libre quitte Paris pour s’installer à Berlin, une ville qu’il connaît déjà pour y avoir passé un hiver fantomatique. Ainsi s’ouvrent les quatre saisons d’une vacance, d’un temps libéré des contraintes mondaines et qui aiguise la perception du monde.
Le jeune homme fait l’expérience d’une étrangeté et d’une solitude radicales, qui est aussi celle d’un entre-deux-langues.
Berlin nous apparaît a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Samy Langeraert a vécu quelques temps à Berlin. Mon temps libre raconte son séjour, ses déambulations dans la ville et nous libre, bien mieux qu'un guide touristique, l'âme de cette capitale.

« Chaque soir, pendant des heures, je marche sur les trottoirs couverts de neige sans prendre de direction précise. Les rues sont à peine éclairées et dans les coins, entre les réverbères ou les néons, l'obscurité se creuse et devient brusquement sensible.» Dès les premières phrases de ce court roman, Samy Langeraert installe l'ambiance qui va accompagner le lecteur tout au long du livre, faite davantage d'ombres que de lumières, de sensations que de faits. Ce faisant, il capte beaucoup mieux le pouls de cette ville que ne le ferait un guide officiel en allant d'un monument à l'autre. Il préfère se pencher sur les plantes aromatiques qui poussent sur la terrasse des appartements que nous parler de la porte de Brandebourg, s'intéresse davantage à la faune qui investit la ville qu'aux Palais que l'on reconstruit à coup de millions. Et davantage aux destins individuels qu'à la mémoire collective.
Au début du livre, il nous parle de Winfried Freudenberg dont il a découvert le nom sur une plaque commémorative. Cet homme est la dernière victime du mur de Berlin, le 7 mars 1989. Avec son épouse, il a construit un ballon mais il est repéré durant les opération de gonflage. «Le couple décide alors que Winfried Freudenberg doit partir seul (la plaque ne précise pas ce qu'il est advenu de sa femme), mais le ballon s'élève beaucoup plus rapidement que prévu et Freudenberg se retrouve bloqué des heures en altitude, "accroupi dans une boîte de 40 centimètres de large et deux centimètres d'épaisseur". On a retrouvé son corps dans la Limastrasse, dans le sud-ouest de la ville… ».
À la fin du livre, il évoque Ida Siekmann, qui serait la première victime. Elle est «morte le 2 août 1961 des suites de ses blessures après avoir sauté par la fenêtre de son appartement de la Bernauer Strasse.» Deux faits divers qui relient plus d'un quart de siècle. Car si le mur a aujourd'hui disparu – à part les quelques mètres érigés pour les touristes – il reste bien présent dans l‘esprit et dans le coeur des berlinois. Et si depuis 1989 la ville a été transformée, elle conserve de son lourd passé de vastes espaces plus ou moins sauvages dont profitent les animaux.
Lors de ses déambulations, le narrateur a ainsi pu croiser plusieurs fois un renard vraisemblablement à la recherche de nourriture.
Les jours passent et, petit à petit notre visiteur s'installe: «L'hiver s'est dissipé, le printemps gonfle, les jours s'étirent, j'examine les bourgeons de toutes mes forces, les mouches encore si peu méfiantes, je crois pouvoir sentir la chaleur du soleil sur mes poignets, mes tempes, mais ça ne va pas plus loin, et puis les phrases et les pensées s'étiolent, le blanc revient toujours, c'est comme si les idées, les fleurs, la terre, les mots s'évaporaient… »
Il donne des leçons de français via Skype à une chercheuse dans un laboratoire qui habite dans la banlieue ouest de Zurich ainsi qu'à un cadre d'une société de conseil installée sur le Kurfürstendamm, effectue quelques traductions, mais préfère de loin la musique de certains mots tels que Gedankensprung ou Schadenfreude. «Parfois, le simple fait de les retrouver sur la page d'un journal me redonne presque la santé» écrit-il.
Il s'installe à la bibliothèque mais regarde plus les autres visiteurs que ses livres, va manger une currywurst, apprécie la tiède soirée au bord d'un lac, apprécie la bière achetée dans un späti «à l'heure où la journée s'achève et où il est temps d'en faire une sorte de compte rendu mental». Il pourrait alors s'amuser à décortiquer le titre de son premier roman. Il découvrirait alors qu'il ne pouvait en trouver de meilleur, car la notion de temps y est omniprésente et que ce temps à disposition lui a conféré la liberté d'observer et de raconter.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Merci à l'opération Masse critique et à l'éditeur pour l'envoi de ce livre que j'avais sélectionné un peu par défaut, beaucoup de mes premiers choix n'étant plus disponible.

"Mon temps libre" est un temps de deuil. Un temps pour faire l'expérience du vide, un temps pour observer avec acuité.
Le narrateur est à Berlin, il a quelques occupations ( traductions- cours de français) il regarde le défilé des saisons, se focalise sur son environnement dont il nous restitue de petites choses : le paysage depuis sa fenêtre avec le square, les oiseaux, les plantes qu'il fait pousser en pot ( avec un certain succès ) le späti.
Nous sommes à Berlin avec lui, à travers son regard et sa mélancolie.
Il semble avoir résolument choisi sa solitude, on sait qu'il vit en colocation, mais il n'y a pas traces humaines de colocataires. Ses seuls liens semblent être ceux qu'il a avec ses souvenirs et avec ses élèves, dont certains sont enseignés par skype.
Ce livre est inclassable. Il est intitulé roman, j'y verrais plutôt des fragments.
C'est un ouvrage paradoxal, car le narrateur nous livre une matière littéraire de grande qualité sur... quelque chose de difficile à dire, de difficile à définir, il se laisse aller à une certaine vacuité et en tire toutes ces choses infimes qui nous mènent du matin au soir lorsque le désir est absent, et auxquelles il a choisi de donner du relief.
Ce livre est un livre d'atmosphère, une atmosphère qui ressemble à un léger brouillard qui nappe le paysage austère et gris d'une certaine poésie.
J'ai été très contente de découvrir la plume et l'univers de Samy Langeraert.
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Une rupture amoureuse douloureuse, une envie de tout quitter et Il part pour Berlin peu connu mais pas inconnu.
« Chaque soir, pendant des heures, je marche sur les trottoirs couverts de neige sans prendre de direction précise. Les rues sont à peine éclairées et dans les coins, entre les réverbères ou les néons, l'obscurité se creuse et devient brusquement sensible. »
L'incipit plonge le lecteur dans un temps suspendu, rythmé par une errance de perceptions et ceci au rythme des saisons.
Les premières pages montrent combien la dépression induit un voyage immobile dans le temps et étrange dans l'espace. C'est écrit à pas comptés, en noir et blanc.
Ici plus que l'histoire de ce jeune homme et sa rupture amoureuse, le lecteur entre dans ce tunnel de la dépression par le jeu de l'écriture de l'auteur. Les phrases s'étirent, se gonflent, retombent, se relèvent et refont un tour.
Tout vacille mais tout est debout.
Il décrit très bien ce sentiment de vide en soi alors que le monde continue sa vie comme si de rien n'était. Que cela soit la nature, les hommes, le monde tourne au point d'en avoir le tournis.
Comment se réapproprier sa vie ? Mais surtout quel homme sera-t-il après ? Questionnement sur le temps libre celui qui en fait nous construit. Car nous courrons tous, tout le temps, sans prendre la peine de… Jusqu'à ce qu'un événement nous stoppe en plein vol.
Une lecture qui n'est pas ombre, il suffit de suivre les cailloux du petit Poucet.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 15 décembre 2019.
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Marquée par l'histoire d'une singulière division pendant 30 ans, Berlin se prête sans nul doute au récit d'une séparation, d'une attente et d'un temps ralenti qui semble s'étendre au large comme les avenues de la ville où dans la journée, « il n'y a presque personne à l'extérieur, mais la nuit, même l'idée d'un passant est fragile ». « À quoi bon éclairer les rues si elles restent désertes ? » se demande alors le narrateur, dont la monotonie des journées nous inciterait presque à demander, à quoi bon écrire la vie si elle reste déserte ? Mais c'est précisément là, dans la lenteur d'un quotidien décortiqué, observé avec minutie jusque dans ses plus petits détails – la neige collée aux semelles des chaussures en hiver, la pousse des petits pois sur le balcon au printemps, le regard d'un renard au beau milieu d'une nuit, les rires d'un jeune couple sur le banc d'un square... – que se recueille la poésie en prose de ce premier roman, dont la trame et la plume ne sont pas sans rappeler l'Homme qui dort de Perec, à cette différence près, qu'ici, l'homme ne dort pas (au contraire, les nuits d'insomnie rythment les jours qui paraissent déjà trop longs, ou trop courts, l'on ne sait jamais trop bien...« la nuit arrive toujours plus vite »), l'homme attend.
Au fil des quatre saisons d'une année de vie mise comme entre parenthèses, Samy Langereart parcourt l'espace de cette ville à moitié vide, encore et toujours en reconstruction, qu'est Berlin, pour écrire ce temps étrange, déjà vidé du passé et encore vide de futur, qu'est celui de la transition : d'une présence de l'être aimé à son absence continue, d'un quotidien familier à un quotidien inconnu, de la langue maternelle à une langue étrangère, d'une saison à une autre...Il n'est pas toujours facile de tourner la page, mais l'auteur-narrateur de ce premier roman semble avoir trouver le moyen le plus simple d'y parvenir : écrire, écrire jusqu'à remplir la page blanche, jusqu'à libéré le vide, et tout cet espace, et tout ce temps libres. Les (d)écrire jusqu'à ce qu'ils en deviennent libérateurs.
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Merci à l'opération Masse critique organisée par Babelio et aux éditions Verdier pour ce petit bijou.

Au coeur de ce court-roman : Berlin, la belle capitale allemande. Pas la ville électrique, électro, tendance, à la pointe de l'émergence artistique, mais la ville où l'on flâne, l'on traine ses godasses en déshérence, où l'on se perd en marchant le long des routes ou du métro aérien, où l'absence, le silence des rues aérées, des jardins fréquentés permet de se dissoudre dans un anonymat protecteur.
Le narrateur a besoin de ce décalage, de créer de nouvelles habitudes loin de son quotidien français, de cet entre-deux laissé par la langue mal maîtrisée. Il quitte Paris pour une année à essayer de combler les vides laissés par l'absente, M., qui est partie et l'a quitté. De l'observation des saisons à celle de ses étudiants, de traduction de lettres en fréquentations de bibliothèques, de ses colocs à ses voisins, il revit peu à peu et s'accroche aux détails poétiques de la nature ou des actions de ses contemporains.
Un roman pictural qui m'a beaucoup ému et m'a donné envie de retourner à Berlin!
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
L’identité de la « première victime du mur » ne fait pas consensus. D’après certains, il s’agit d’une femme de cinquante-huit ans, Ida Siekmann, morte le 2.2 août I961 des suites de ses blessures après avoir sauté par la fenêtre dc son appartement de la Bernauer Strasse. Pour d’autres, c’est un jeune homme de Vingt-quatre ans, Günter Litfin, abattu le 24 août alors qu’ il essayait de rejoindre le secteur, britannique en traversant un canal à la nage. On peut lire sur Wikipédia que « les coups de feu ameutèrent les passants qui assistèrent au repêchage de son cadavre par la police ». Sur un site officiel de l’administration allemande, on apprend que la Stasi lança immédiatement une campagne de diffamation…
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Mes trois colocataires travaillent, et à l’instant où le dernier d’entre eux referme la porte d’entrée, un peu après neuf heures, j’ai l’impression que les murs, les plinthes et le parquet s’affaissent imperceptiblement et que l’appartement se métamorphose : il fait plus chaud, et le silence qui suit les douches, le va-et-vient entre les pièces et le bruissement des manteaux qu’on enfile a quelque chose de plus paisible que celui qui précède la sonnerie du premier réveil. C’est comme si, tout à coup, ces pièces reprenaient vie, mais une vie somnolente et inutile. Souvent, l’après-midi, je vais passer du temps dans l’une ou l’autre sans rien y faire, pour voir cette vie remuer à la surface des petites flaques qui restent dans la baignoire, le long des canalisations et jusque dans les plis des vieux torchons rigides qui traînent sur la table à manger. J’ouvre et referme les grands tiroirs de la cuisine, j’actionne le presse-agrumes à vide et je relis les citations d’artistes ou d’écrivains célèbres que mes colocataires ont punaisées au mur. Il y a de drôles d’objets sur le frigo : des cruches, des baguettes transparentes, une espèce de plateau gravé et un décapsuleur en forme de tour de Pise. Je ne sais pas si quelqu’un les a mis là pour décorer ou s’ils ont une utilité quelconque. Par terre, dans les armoires comme sur le plan de travail, les choses paraissent figées dans une saleté définitive qui rend cet espace-là beaucoup plus chaleureux que le mien. Je ne tiens d’ailleurs pas plus à l’ordre et à la propreté de ma chambre qu’à la vaisselle qui déborde de l’évier bouché, aux pommes en décomposition et aux briques de lait et de jus de fruits laissées ouvertes du matin jusqu’au soir. Je m’assois à la table et je respire l’odeur dont toute la ville est faite, mais que j’ai le sentiment de retrouver ici à l’état pur : l’odeur du pain rassis et des épices, et des mégots dans les bouteilles de bière. Je reste là à écouter le bourdonnement du frigidaire, le bruit des portes ouvertes et refermées dans la cour de l’immeuble, et peu à peu je ne fais plus rien qu’attendre, l’esprit vacant, jusqu’à ce que la nuit vienne.
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INCIPIT
Berlin, premier hiver
Chaque soir, pendant des heures, je marche sur les trottoirs couverts de neige sans prendre de direction précise. Les rues sont à peine éclairées et dans les coins, entre les réverbères ou les néons, l’obscurité se creuse et devient brusquement sensible. J’ai fini par m’apercevoir qu’elle ne recouvrait pas les choses, mais leur donnait plutôt un degré de consistance dont je n’avais jusque-là aucune idée : les grilles, les branches tombées par terre, les angles du caniveau me semblent plus vrais, mieux dessinés qu’ailleurs. Chez moi, le blanc des lampadaires les écrasait tandis qu’ici, le peu de lumière les gonfle et les soulève.
Je marche, la neige collée aux semelles de mes chaussures, mon appareil photo en bandoulière, et je regarde : voilà des mois que je longe les rues la nuit à la recherche d’un signe qui m’aurait échappé depuis mon arrivée. Avec un entêtement stupide, je plisse les yeux devant les arbres au tronc humide et froid, les vitres embuées des camionnettes, les noms listés aux interphones, les grues, les stands de Currywurst ou les traces dans la neige, je les scrute, mais n’y découvre rien, et à défaut de savoir quoi en faire, je les photographie. J’ai l’illusion qu’en les fixant longtemps à travers le viseur, sous plusieurs angles, en me retenant de respirer et en pressant doucement le déclencheur de l’appareil jusqu’à ce que le miroir pivote et claque, je parviendrai à entrevoir cette forme qui se dérobe sans cesse. Après chaque prise de vue, le flash émet un sifflement si faible que je le confonds parfois avec un acouphène.
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« L’un des Spätis que je fréquente le plus se trouve dans la Wrangelstraße, près de Schlesisches Tor. Si je suis dans les parages et qu’il fait bon, je vais y acheter une bière et je m’installe devant, dos aux vitrines, sur l’un des bancs placés de chaque côté de la porte d’entrée. J’évite d’y aller trop tôt ou tard : plutôt à l’heure où la journée s’achève et où il est temps d’en faire une sorte de compte rendu mental, même s’il n’est pratiquement rien arrivé depuis le matin. Je décapsule ma bière et je regarde les gens passer, et les voitures, les arbres, les animaux, les gens dans les immeubles d’en face. Le Späti est tenu par un couple qui semble tout droit sorti d’un livre de Carson McCullers. L’un et l’autre sont obèses, impénétrables, et s’acquittent de leurs tâches sans avoir l’air d’y prêter attention, comme s’ils flottaient dans un monde parallèle – comme si la zone dans laquelle se trouvait leur Späti n’était pas tout à fait terrestre. Ils ont leurs propres chaises pliantes dehors, au milieu du trottoir, et viennent s’y asseoir à tour de rôle, pour ne rien faire, pour regarder, comme moi. On pourrait supposer qu’ils sont anesthésiés, qu’ils ont déjà tout vu, tout entendu, mais à la moindre perturbation, ils tournent la tête et ils observent. Les événements les plus infimes les intéressent : ils veulent savoir qui rit ou crie au coin de la rue, pourquoi telle femme marche en traînant les pieds, où va telle ambulance, si le nuage qui passe annonce la pluie ou s’il s’agit seulement d’un nuage égaré dans le ciel du soir.
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Ce soir, une fois n'est pas coutume, la grande salle de lecture de la Stabi était remplie de couples lascifs dont les membres suspendaient régulièrement leurs réflexions, la lecture de leur livre, la rédaction de leur thèse pour se rejoindre et s'embrasser, se susurrer des choses à l'oreille l'un de l'autre, s'étreindre longuement et rire d'un rire moelleux et sensuel, le tout si bien chorégraphié, si convaincant, que la solitude qui transpirait par tous mes pores m'est apparue soudain comique.
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Vidéo de Samy Langeraert
Fondées en 1979, les éditions Verdier fêtent cette année leurs 40 ans. Bien ancrée dans le paysage éditorial français, Verdier reste une maison indépendante qui propose chaque année un catalogue d'une richesse exceptionnelle. À cette occasion, la Bpi convie dans ses espaces quelques-uns des auteurs emblématiques de cet éditeur pour montrer les différentes facettes de son engagement et faire entendre les textes qui l'incarnent.
Avec : Johan Faerber, Lionel Ruffel, Samy Langeraert, Catherine Perrel, Jean-Yves Masson, Patrick Boucheron, Dominique Reymond
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