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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782265076815
442 pages
Fleuve Editions (25/09/2003)
3.66/5   52 notes
Résumé :
Seule femme de la police irlandaise ayant grade de commissaire, Katie Maguire est chargée de l'enquête sur l'assassinat d'une jeune femme dont le corps vient d'être retrouvé dans le champ d'une ferme isolée, même si corps n'est peut-être pas le terme exact : en fait il s'agit juste des os aménagés en une sorte d'autel, toute chair ayant été méthodiquement enlevée. Détail étrange supplémentaire, une poupée de chiffons est attachée au fémur... Le plus troublant est qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Les romans de Graham Masterton ne sont pas pour les âmes sensibles.
Celui-ci ne fait pas exception à la règle, il sera question de meurtres atroces, de corps démembrés, de plusieurs jeunes femmes portées disparues, d'un tueur en série, et le tout baigne dans une sauce bien épaisse de mythes et légendes irlandaises.
Certaines scènes sont particulièrement sanglantes, on croirait que l'auteur a pris un plaisir malsain à décrire minutieusement les tortures subies par les victimes, passez donc votre chemin si ce genre de scène vous dégoûtent.
L'intrigue policière tient la route, le style est fluide, les légendes irlandaises apportent un vrai plus à l'histoire, une très bonne lecture donc, même si j'avais deviné le nom du tueur avant la fin.
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Un ressenti en demi-teinte pour ce roman policier aux touches de thriller, d'horreur et de fantastique… le début m'a rapidement accrochée, car j'étais assez intriguée par cette histoire de squelettes retrouvés dans une vieille ferme et dont on avait accroché une petite poupée de tissu au fémur. Grâce à cet objet enfantin, les ossements ont rapidement orienté les enquêteurs sur un rituel vaudou ou celtique. Cela m'a bien plu, car je ne connaissais que très peu ce folklore et j'étais avide d'en savoir plus… hélas, l'imaginaire vient finalement très tard dans l'ouvrage et ne sera pas spécialement abouti, contrairement à d'autres mythes et légendes que l'auteur s'est approprié dans d'autres titres… le soufflet est donc retombé, non seulement de ce point de vue-là, mais également vers le milieu du livre. En effet, l'histoire se met à stagner et on assiste à plusieurs répétions, notamment du côté du meurtrier. La narration se tournera de temps en temps vers celui-ci ou, du moins, sur ses victimes. Avis aux âmes sensibles : on est sur des scènes horriblement dérangeantes et sanglantes qui vous donneront peu foi en l'âme humain (ou dans la santé mentale de l'auteur qui n'est pas avare en détails !)… Ainsi, il y aura plus d'une quinzaine de passages où le lecteur assiste à de la torture physique avec un bourreau psychopathe qui attache ses proies et, jour après jour, les désosse alors qu'elles sont vivantes et conscientes ! Les descriptions des découpes de la chair sont à vomir… Pour ma part, j'ai dû sauter quelques lignes, car c'était parfois trop glauque à mes yeux ! J'avais vraiment de la peine pour ces femmes dont on découpait le corps jusqu'à l'os…

Même si le rythme est rapide au début de l'ouvrage, l'enquête ne fait pas spécialement dans l'originalité… On a plusieurs meurtres à élucider et appartenant à deux époques : des crimes datant de la Première Guerre mondiale et d'autres ayant lieu dans le présent. Bien évidemment, on se rend vite compte que les cadavres ont un lien : leur apparence et la technique utilisée… Reste à savoir si c'est un assassin très vieux ou si une personne a décidé de prendre le relai, voire d'imiter son mentor… le mystère est assez longuement maintenu et les petits rebondissements extérieurs à l'enquête comme les problèmes de couple de l'héroïne, permettent de faire durer le suspense. hélas, certaines choses sont prévisibles, en particulier le dénouement que j'ai anticipé avec aisance. J'ai d'ailleurs trouvé les derniers chapitres assez expéditifs, surtout la confrontation avec le responsable de ce chaos ! C'est dommage, car cela avait vraiment bien commencé !

Ce qui m'a surtout intéressée dans ce polar, c'est le personnage de Katie, une belle quarantenaire qui fait des vagues à cause de son statut. En effet, elle est la première et seule femme commissaire de la police irlandaise. Les autres employées dans la police ont toujours des métiers peu gradés avec des rôles minimes comme gérer les contraventions ou s'occuper des femmes en pleurs ayant perdu leur mari… Or, Katie est une personne déterminée, brillante, observatrice, courageuse, fidèle, travailleuse, sérieuse et investie. Elle a su faire ses preuves grâce à son talent et ses efforts ! Sa place, elle l'a amplement méritée… Graham Masterton a proposé une héroïne intéressante qui contrebalance les vieilles idées sur les Femmes à l'époque où les faits se déroulent… Ainsi, pour la majorité des personnages masculins, tout est de la faute du sexe « faible » : si un bébé est frappé de la mort subite du nourrisson, c'est que la mère s'en est mal occupée, si le mari va voir ailleurs, c'est parce que l'épouse n'est pas attentive aux besoins de son conjoint, etc. Katie a beau se faire draguer par ses collègues, elle reste droite dans ses bottes en refusant ou en bottant en touche… Lorsqu'elle entend des propos sexistes, elle sait se défendre ou se faire entendre, tout en restant focalisée sur son enquête et son mari. Heureusement que ce personnage féministe est bien développé, parce que les autres Femmes n'ont malheureusement pas un bon rôle, à commencer par celui de la proie…

Certes, ce ne sera pas le meilleur ouvrage de Graham Masterton, notamment à cause du côté très gore, du fantastique un peu trop léger et des derniers chapitres trop rapides cependant, « Katie Maguire » fut une lecture plutôt correcte. L'ambiance est aussi morbide qu'oppressante, l'héroïne est bien travaillée, tandis que le début du livre est prenant. Je serais quand même curieuse de savoir s'il existe une suite avec Katie, car c'est un protagoniste que l'on peut continuer de développer, tout en proposant une nouvelle enquête occulte.
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Lorsque les squelettes de 11 femmes sont découvert enterrés dans une ferme isolée dans le comté de Cork en Irlande, Katie Maguire est immédiatement mise sur l'affaire des mystérieux décès survenus en 1915.
Alors qu'entre temps, une jeune touriste américaine disparaît et que son corps est retrouvé sur le même lieu. La commissaire Katie Maguire travaille d'arrache-pied dans un environnement dominé par des hommes très
conservateurs pour pouvoir mettre hors d'état de nuire - un tueur (ou) une tueuse - macabre qui écorche vif ses victimes tout en les désossant. La grande question qui demeure en suspense, c'est : qui est ce mystérieux tyran ritualiste qui trucide des innocentes au nom de la sorcière Mor-Rioghain, alias l'Impératrice de la pourriture ? Je vous laisse avec une quantité de sang et d'os sur les bras pour résoudre cette enquête littéraire.

Je n'ai jamais eu le moindre doute concernant Graham Masterton, parce que c'est un conteur magistral qui a une capacité inouïe pour dompter de superbes narrations tout en tissant d'excellents récits sans objection.
Ce roman, Katie Maguire, est palpitant du début bien tordu jusqu'à nous servir une fin inattendue. le niveau de violence est brutale, graphiquement très bien détaillée et la mythologie celtique, soigneusement bien étudié tout en donnant un aspect très intéressant sur l'ensemble de l'intrigue.
L'auteur parvient à créer beaucoup d'empathie en fournissant beaucoup de fond sur son personnage principal qui est très bien développé et tout à fait crédible. le Maître écossais maîtrise magistralement bien la cadence des dialogues simplistes avec une prose sanguinaire. Les descriptions sont vraiment époustouflantes et la tension est palpable mais en revanche,
l'humour digne de l'auteur qu'on lui connaît, est quasiment absent dans cet ouvrage. La scène finale du livre est très surprenante et vous donne le frisson que vos cheveux se dressent directement sur la tête. Une ambiance thrillerifique avec une quantité de rebondissements. Un roman haletant servi avec du sang chaud, des cadavres froids en un rythme endiablé.
Cela dit, si vous aimez les polars dans le domaine sanglant et plutôt sinistre, alors ceci est pour vous.
Âmes sensibles s'abstenir et surtout, accrochez votre estomac bien comme il faut avant d'entamer cette lecture.
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Katie Maguire, première femme commissaire de la Garda, va devoir essuyer les plâtres inhérents à sa fonction. Pas toujours facile d'être précurseur, et une femme qui plus est.
Cette fois, Graham Masterton nous sort un bon thriller, mais ses ingrédients fétiches sont tous réunis. Fond de guerre (la Première en l'occurrence), une légende (Irlandaise, on voyage), bien entendu il y est question de vengeance, le tout saupoudré d'une bonne dose de violence et de gore. J'irais même jusqu'à dire vraiment gore. Il s'est lâché dans ce roman, tout en gardant un sens aigu du dosage. Ni trop, ni pas assez, tout en excellant dans le détail.
Je ne sais pas comment il fait pour éviter tous les écueils... Un talent à couper le souffle.
L'intrigue est rondement menée et nous embarque facilement, sous la plume toujours aussi fluide de l'auteur. Encore un grand Masterton.
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En Irlande, onze squelettes sont découverts sous un silo. Chacun des fémurs sont percés d'un crochet et d'une ficelle au bout de laquelle pend une petite poupée de chiffon. A qui appartiennent-ils ? La commissaire Katie Maguire de la Garda sent que cette enquête ne sera pas si simple surtout quand de nouveaux ossements apparaissent au même endroit.

Alors, ça débute comme un bon policier puis vlà la première séquence de torture au sadisme et réalisme qui retourne l'estomac (surtout quand je viens de dîner, quelle idée !). Et là, ah oui, en effet, ce roman n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde puisque certaines scènes sont trashs. Alors, oui, j'ai, malgré ces scènes, tourné les pages très rapidement. Oui, j'ai compris très vite à qui ne pas se fier. Malheureusement, j'aurais aimé un final plus fantastique ! Une enquête policière en lien avec les mythes et contes de fées de l'Irlande.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque les Irlandais parlent de « fées », monsieur Kelly, la plupart des gens pensent aux gentils leprechauns et autres farfadets de Finian’s Rainbow. Mais les fées d’Irlande sont bien autre chose. Elles étranglent les bébés en pleine nuit. Elles peuvent changer les hommes en chiens. Elles dansent sur la route devant vous lorsque vous êtes en voiture, pour vous empêcher de voir le parapet de ce pont ou ce camion venant dans le sens inverse, et lorsque vous le voyez, il est bien trop tard.
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La voix de [...] devint plus stridente et plus rauque. Derrière son bandeau, Karie pensa brusquement : Ce n'est pas la voix de la [...] que je connais. Cela ne ressemble même pas à la voix d'une femme. On dirait une bête sauvage.
- Mor-Rioghain ! Reine de la nuit ! Impératrice de toute pourriture ! Viens vers moi, Mor-Rioghain, je t'ai donné tout ce que tu exigeais. Viens vers moi, Mor-Rioghain , putain de merde ! Viens vers moi !Viens vers moi !
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— Vous pensez pas que votre père était au courant ? demanda Gabriel tandis que John rebroussait chemin vers la maison. — Quoi ? Pourquoi voudrais-tu qu’il ait été au courant ? — Ben, c’était un grand républicain, votre père. John s’arrêta pour poser son regard sur Gabriel. — Qu’essaies-tu de dire ? — Rien de précis, mais si certaines personnes avaient eu besoin de dissimuler des restes qu’elles voulaient pas qu’on trouve, votre père aurait très bien pu leur rendre ce service, si vous voyez ce que je veux dire. — Oh, Gabriel ! Mon père n’aurait jamais permis qu’on enterre des corps sur sa propriété.
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John n’avait pas eu l’intention de revenir en Irlande, et encore moins de prendre la suite de son père. Mais sa mère avait tout simplement considéré qu’il le ferait, puisqu’il était l’aîné. Tous ses oncles, cousins et cousines l’avaient accueilli comme s’il était à présent le chef de la famille Meagher. Il était reparti pour San Francisco, le temps de vendre son cabinet de médecine alternative et de dire au revoir à ses amis. Et maintenant il était là, franchissant le portail de la ferme Meagher sous un crachin tenace, suivi de près par un Gabriel qui puait la bière.
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- Mais cela n'a pas dû être facile pour vous d'obtenir ce grade de commissaire.
- Non, cela n'a pas été facile. De l'avis de la plupart des gardai, les femmes policiers sont là pour régler la circulation, pour réconforter les veuves affligées et pour aller chercher des sandwiches - et si elles ne sont pas trop laides, pour se faire pincer les fesses à la moindre occasion.
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Videos de Graham Masterton (9) Voir plusAjouter une vidéo
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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