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Au Royaume-Uni, une vague de suicides touche des femmes connues et déclarées équilibrées par leur entourage. Une première investigation met en évidence leur point commun : elles défendaient toutes âprement la cause féministe.

Voilà de quoi intriguer et faire sortir de leur retraite le brillant flic Carol Jordan et son profiler préféré, Tony Hill. Une enquête qui s'avère plus compliquée que prévue et nécessite l'intervention d'une hackeuse, car les victimes, peu de temps avant de mourir, ont fait l'objet d'insultes les plus viles venant de gens qui, profitant de l'anonymat d'Internet, ont déversé sur elles, via Facebook et Instagram, une haine féroce. Il est possible que celui ou ceux qui les ont attaquées sur la toile soient à l'origine de leur disparition, mais rien n'est sûr...

Les suicidées c'est la dénonciation du harcèlement sur les réseaux sociaux, des préjugés contre l'homosexualité et de la dévalorisation de la cause féministe. Val Mc Dermid parle ici comme une militante qui profite de ses romans pour faire passer des messages (utiles bien que parfois un brin manichéens). Ce qui ne retire rien, bien au contraire, à cette intrigue bien pensée et bien ficelée : les références littéraires ( Virginia Woolf et Sylvia Plath) sont opportunes, la psychologie des personnages est fouillée et la façon dont l'auteure met en évidence l'utilisation du web par les criminels est très réaliste (un petit bémol toutefois pour le dénouement un peu rapide).

Merci à Babelio et aux Éditions Flammarion pour ma première incursion réussie dans le monde très psychologique de la reine du thriller écossaise (qui sera suivie d'une rencontre avec l'auteure qui me ravit d'avance).
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La BEP est morte, vive la BREP !
Après le démantèlement de la Brigade d'Enquêtes Prioritaires de Bradfield et la démission de Carol Jordan, son équipe a rejoint d'autres brigades mais tous se languissent de leurs missions spéciales et de leur cheffe.
Dans les hautes sphères du pouvoir, on aimerait voir renaître la BEP mais sous une autre forme. Il s'agirait de la Brigade Régionale d'Enquêtes Prioritaires, chargée d'élucider les crimes dans tout le nord de l'Angleterre. Pour la diriger : Carol Jordan, bien sûr ! Mais l'ex-flic retape une grange au fin fond de la campagne et panse ses blessures à la vodka. Pourtant, certaines circonstances vont l'obliger à reprendre le collier et grâce à son ami, le psychologue et profiler, Tony Hill, à, peut-être, arrêter la bouteille.
Avant les débuts officiels de la BREP, histoire de se mettre en jambes, l'équipe se penche sur plusieurs suicides qui ont attiré l'attention de Tony. Des femmes, féministes convaincues, ont tenu des propos engagés qui ont déplu à certains hommes. Harcelées, insultées, menacées sur internet, ces femmes de caractère ont fini par craquer et mettre fin à leurs jours. Mais Tony ne croit pas au suicide...

C'est toujours un plaisir de retrouver le duo emblématique de Val McDermid. Carol et Tony dont on connaît les failles et aussi les rapports houleux sont ici sur la voie de la réconciliation et même si l'inspectrice rue dans les brancards, le profiler est bien décidé à lui apporter toute l'aide possible pour lui faire abandonner la bouteille. Autour d'eux, la belle équipe se reforme avec soulagement tant ils ont tous hâte de quitter les tâches subalternes dans lesquelles ils ont été cantonnés par une hiérarchie jalouse des prérogatives de la défunte BEP.
L'enquête ronronne gentiment et ne surprendra pas les lecteurs de l'auteure qui en profite pour faire passer ses messages féministes et LGBT, avec raison d'ailleurs, car on ne dira jamais assez combien est juste la cause des femmes qui réclament justice et égalité et combien elles suscitent de haine chez certains hommes qui se sentent attaqués dans leur soi-disant virilité.
Cependant, Val McDermid est en petite forme. L'intrigue traîne misérablement en longueur pour s'achever en feu d'artifice grâce à des enquêteurs très très inspirés. On tombe dans la facilité où l'intuition tombée du ciel prend le pas sur la recherche d'indices.
Les fans apprécieront tout de même ces retrouvailles avec Carol Jordan et la perspective de nouvelles enquêtes avec la BREP. A suivre.
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Merci à Gwen21 d'avoir proposé Val McDermid dans le challenge Solidaire en 2023.
Je dois avouer que je ne connaissais pas cette écrivaine britannique, auteure de romans policiers se passant dans le Yorkshire, plus près des villes où l'industrie sidérurgique était florissante au début du XXème siècle que des lieux touristiques.
Les suicidées met en scène l'inspectrice Carol Jordan et le psychologue et profiler Tony Hill. C'est le septième volume de la série, mais il peut se lire indépendamment des autres volumes de la série, même si les personnages sont nombreux et leurs relations complexes et parfois conflictuelles.
Dans le cadre de réductions budgétaires, le Ministère de l'Intérieur décide de créer des brigades volantes pour enquêter sur les crimes violents et complexes au lieu de répartir les forces dans chaque commissariat. Carol Jordan est choisie pour diriger la brigade test ayant pour terrain d'action six districts du Yorkshire. Mais elle avait quitté la police après une enquête particulièrement difficile et elle a un sérieux problème avec l'alcool. Sera-t-elle à la hauteur de la tâche ?
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Je découvre l'auteur avec cette nouveauté, je remercie Flammarion et Babelio pour cette découverte alors certes cette brigade fait partie d'autres livres de l'auteur mais cela ne gène pas la compréhension de ce livre.

J'ai aimé le style fluide, les chapitres courts, les pages défilent toute seule.

J'ai aimé également le sujet de cette enquête qui sort des sentiers battus et qui parle de femmes qui se suicident suite à des attaques virulentes sur les réseaux sociaux. S'agit-il vraiment de suicides? Car ces femmes sont des féministes et ont l'habitude de ces attaques sur le net. Et pourquoi se suicident-elles avec des livres ou poèmes sur elles.

J'ai aimé ce sujet d'actualité de harcèlement sur les réseaux sociaux dont on entend de plus en plus parler et j'ai aimé les enquêteurs également qui sont dépêchés pour cette enquête, cette équipe que Carol compose.

Une belle découverte avec un sujet au coeur de l'actualité.
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Flammarion et à Babélio pour cette masse critique privilège et la découverte de Val McDermid et de son duo de personnages Carol Jordan rappelée de sa retraite pour diriger une Brigade Régionale d'Enquêtes policières et son "ami "Tony Hill psychologue, profileur réputé. Mais voilà Carol suite à la mort de son frère s'est encore plus réfugiée dans l'alcool et Tony a du renoncer à exercer son art de profileur au sein de la police de Bradfield. Les circonstances ne sont guère favorables à la sérénité mais c'est sans compter sur une équipe de pros qui se retrouve autour de Carol et une affaire à résoudre: plusieurs femmes féministes se sont suicidées suite à des harcèlements via internet . Qu'est-ce qui a pu les pousser à bout ? Carol Jordan et son équipe se doivent de résoudre cette énigme il en va de l'avenir de leur nouvelle BREP .Ça passe ou ça casse pas le choix!
Une écriture dynamique, des personnages attachants, pas des super-héros loin de là mais des professionnels au top . Un univers dans lequel le cyberespace prend toute sa place et qui va jusqu'à donner une sensation de vertige et provoquer l'angoisse au quotidien. Un roman qui se lit vite et bien, certes un polar mais pas que ! une bien belle découverte que je ne peux que vous conseiller .
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Un nouveau McDermid, qui en plus traite de féministes cyberharcelées (j'en suis une) ? Wow, je ne pouvais attendre, je l'ai acheté dès sa sortie, avec hâte et fébrilité.
Et bien, quelle déception !
La moitié du roman parle des deux héros, Carol Jordan et Tony Hill. J'ai beau les apprécier, là c'était trop, d'autant plus que la conséquence en a été que l'enquête fut tronquée. Très peu de texte sur la réalité du cyberharcélement dont sont victimes les femmes qui osent dénoncer le système patriarcal, et un coupable trouvé en moins de deux.
Vraiment dommage ; j'ai largement préféré son précédent, "Une victime idéale", où l'enquête avait bien sa place - ce qui me semble la moindre des choses dans un roman policier...
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Alors là, pour une surprise c'est une surprise...
Je suis vraiment allée à reculons vers ce livre car je déteste a priori ce genre de lecture mais comme je devais lire un roman ou un polar de la britannique Val McDermid pour le challenge Solidaire sur Babelio j'ai choisis le plus court disponible à la bibliothèque. Les tueurs en série, ce n'est pas mon truc.
Et bien je suis tombée du placard, j'ai adoré "Les suicidées" contre toutes attentes.
Je n'ai pas fait de cauchemars et il n'y a pas de violence gratuite.

Dès le premier chapitre on est dans la tête d'un tueur qui maquille ses meurtres de femmes en suicides en les faisant passer pour des victimes de cyberharcèlements.
Il cherche à réduire au silence des militantes qui ont ouvertement critiqué le patriarcat. Pour se débarrasser de celles qui essaient de bouleverser l'ordre des choses et qui n'ont pas froid aux yeux, il trouve des modèles d'inspiration à travers les livres des écrivaines qui ont toutes été assimilées au mouvement féministe et qui se sont suicidées. En imitant leurs suicides, il veut montrer que leurs revendications n'étaient pas un projet de vie et que le féminisme n'est qu'une forme de désespoir. On se doute qu'il ne va pas réussir dans sa démonstration morbide mais le sujet est passionnant et cela m'a plutôt donné envie de lire Anne Sexton, Marina Tsvetaïeva, May Ayim, Alejandra Pizarnik, Penelope Delta sans oublier Sylvia Plath et Virginia Woolf que j'aime beaucoup.

Ces similitudes dans la mort vont éveiller les soupçons du profiler Tony Hill qui propose à Carol Jordan de mener l'enquête. Au départ il s'agit d'aider celle qui s'est mise en retrait de la police en l'occupant afin de lui éviter de boire. Alors qu'elle a dirigé une équipe d'élite spécialisée dans les homicides, elle est devenue alcoolique sans s'en rendre vraiment compte suite au meurtre de son frère et de sa belle-soeur dont elle a du mal à se remettre.
Son ami amoureux veut absolument l'aider d'autant plus que Carol est en attente de comparution au tribunal pour avoir été contrôlée positive sur la route.
J'ai trouvé tous les propos sur l'alcoolisme très justes ainsi que l'aide psychologique de Tony et la dénonciation de l'autrice quand il y corruption auprès du Tribunal puisque Carol va être mise hors de cause pour prendre un nouveau poste. Si cela se fait, c'est regrettable.
Carol va toutefois reprendre du service pour diriger une brigade d'enquêtes prioritaires autonome. Elle va donc remonter une équipe dont la première caractéristique est la diversité. Ils vont devoir régler l'affaire en cours rapidement avec leurs qualités et leurs défauts mais surtout leur efficacité collective pour trouver le tueur et les raisons de ses meurtres.

J'ai marché à fond et même si on connaît le tueur, le suspense est là comme le rythme de ce polar aux nombreuses références appréciables (en dehors des autrices déjà citées) avec des phrases comme "Ils marchèrent côte à côte à un rythme qui aurait pu rappeler une chanson de Leonard Cohen. " ou "Une série de mouvements aussi répétitifs qu'un morceau de Steve Reich."


Challenge Solidaire 2023
Challenge Gourmand 2023-2024
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J'ai reçu ce roman de la part des éditions Flammarion dans la perspective de la rencontre avec l'auteur le 29 mars.
Il est en quelque sorte une suite au roman Une victime idéale.
L'ex commandant Carol Jordan rénove toujours la grange où son frère et sa belle-soeur ont été assassinés, et lutte contre sa dépendance à l'alcool que les gros travaux qu'elle entreprend, démolition, maçonnerie, plâtre, électricité, plomberie, ne parviennent pas à réduire.
Elle succombe à ses boissons favorites : Vodka, Pinot Gris, Gin Tonic…
Tony Hill, le profileur, réfugié dans sa péniche au bord de la Tamise, s'interroge sur la nature de sa relation avec Carol et regrette le temps glorieux de la BEP.
Paula Mac Intyre est toujours lieutenant de police a street et vit des jours heureux avec sa compagne Elinor, veillant à l'éducation de Torin Mc Andrew le fils d'une victime du tueur en série sévissant dans une victime idéale.
La Geek Stacey Chen se morfond dans un service ou on lui demande de petites choses sans rapport avec sa compétence, Heureusement elle a son entreprise de création de jeux.
Tous sont obsédés par une question : Que peut bien faire Carol Jordan et la BEP sera-t-elle reformée un jour ?
Pendant que nos amis se laissent aller à leurs existentielles questions, un tueur en série s'active au fil des pages.
Le cocktail préféré de Val McDermid est en place. le lecteur ressentira une impression de redite entre Une victime idéale et Les suicidées, car les thématiques sont proches. La force de l'auteur est de rendre attractif ses récits, poussant le lecteur, malgré ces quelques remarques chagrines, à poursuivre jusqu'au bout.
Le serial killer de Une victime idéale cherchait la femme parfaite, imaginant pouvoir dresser ses victime avant de les tuer car aucune ne répondait à ses exigences d'un autre temps ; celui de Les suicidées veut punir des femmes ayant épousé la cause féministe, selon un scenario mettant en scène les suicides des auteurs les plus célèbres connues pour leur engagement féministe, Virginia Woolf, Sylvia Plath, Alexandre Pizarnik, Anne Sexton.
Mais, c'est sans compter sur les talents et la sagacité de nos héros que le besoin de popularité du gouvernement remettra en selle dans des circonstances rocambolesques.
Un roman agréable à lire, bourrée de références, très proche de la réalité et maitrisant parfaitement la problématique des réseaux sociaux et du harcèlement anonyme impuni qui traverse l'enquête.
Les héros sont attachants, et leurs défauts assoient leur grande humanité.
Mon intention est de lire quelques romans plus anciens pour connaitre la vie antérieure du tandem Jordan Hill, et peut-être de regarder la série TV qui a été tirée de leurs aventures : La fureur dans le sang,
A lire si on veut.




Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Un autre roman du genre thriller-polar, un de plus...
Je trouve que l'on en fait trop dans ce registre mais bon.

Ce qui m'a attiré dans Les Suicidées de ValMcDermid, c'est que l'auteure traite de thèmes d'actualités qui font références à la violence exercée contre les femmes : du cyber-harcèlement facile où des internautes se défoulent avec leur insultes sexistes à l'hostilité des hommes machos qui veulent se raccrocher à une vision traditionnelle de la mère-épouse. Des femmes qui sont si attaquées qu'elles en viennent à mourir avec cette confusion qui plane et qui va du suicide au meurtre. de loin, pour moi, le point fort de ce roman car ValMcDermid nous sensibilise au sort de ses semblables qui sont encore trop souvent victimes et ce malgré, l'émancipation des années 70 dans nos sociétés occidentales. L'essor des réseaux sociaux ayant aussi offert un outil puissant aux cerveaux sexistes et pervers pour les harceler. Au fond, a-t-on réellement progressé sur le traitement des femmes à travers le monde quand on sait en plus qu'en Orient, dans les pays arabes, ils ont durci leurs conditions de vie par opposition certainement à l'évolution des moeurs choisie par nous. A quand un peu plus de considération ? Lorsque l'on sait que le sexe faible a un passé déjà lourd derrière lui après plus de 20 siècles d'Histoire : chasse aux sorcières, loi salique, mariage forcé sous la gouverne des parents qui ont décidé longtemps pour leurs filles, harems et polygamie à l'usage exclusif des hommes, viols et incestes, exil ou bannissement des filles-mères, harcèlement sexuel ou moral (insultes à l'école, sur les réseaux sociaux aujourd'hui) ou encore abandon du foyer par l'époux-père. On retrouve les femmes victimes toujours et encore avec si peu d'évolution sociétale au fond par manque de courage des politiques pour réformer et par manque de motivation des policiers pour contrer ces attaques à cause de l'esprit dominant-égoïste d'hommes qui n'ont aucune conscience historique et pas de goût prononcé non plus pour la justice sociale. Une corruption collective qui se poursuit et qui pour ma part me donne l'impression de s'être renforcée plutôt que l'inverse au cours des dernières décennies (noter la diversité de nos jours des voiles intégral, des crimes de prédation sexuelle..).

Autrement pour en revenir au roman, l'intrigue elle-même selon moi traîne un peu en longueur : un manque de souffle (lyrique ou éthique) certain dans les échanges entre perso peut-être ? N'attendez pas de grandes réflexion sur le combat des femmes pour l'acquisition de leurs droits, ni même de plongée dans l'exposé de leurs frustrations, de leurs espoirs etc...La romance entre Tony et Carol est presque sans intérêt à mes yeux. Excepté le fait qu'il l'aide à arrêter de boire et elle, en retour, qu'elle l'intègre dans son équipe, il n'y a pratiquement rien entre eux : exit l'ambiance mystérieuse, les transports fougueux, l'expression marquée des sentiments, les tourments de la conscience. On est loin de l'époque romantique, c'est sûr, malgré un style nerveux parfois emporté mais qui reste plutôt froid et superficiel. Une tendance à s'enliser dans les détails de l'enquête aussi qui nous contraint à prêter attention au moindre indice ? Difficile à suivre cette enquête alambiquée surtout pour Stacey qui doit lire tous les mails des harceleurs, chercher la liste de clients de livres sur le net, faire des recoupements, relever le numéro d'immatriculation des véhicules et aller jusqu'à relever leur trajets dans le temps et les lieux. Et je ne parle pas des recherches à faire pour pincer le délateur de Jordan en parallèle.

Il faut reconnaître pourtant que ce dernier point correspond bien à la conduite des enquêtes de nos jours, qu'il y a là une dimension réaliste tant les policiers sont dépassés par la subtilité des procédés des tueurs en série, l'étendue illimitée du champs d'investigation (comme le net) ou le déguisement quasi permanent des internautes (plusieurs pseudos souvent pour 1 seule personne en sachant que des millions chaque jour s'expriment sur ce réseau).

Quant aux personnages, sans être forts, il y en a qui ont quand même réussi à capter mon attention. Surtout Stacey, ce petit génie du web, qui craque les systèmes de sécurité pour pénétrer sur les sites et récolter avec brio les info importantes. Elément fort du groupe, j'ai eu l'impression que c'était grâce à elle que l'enquête avançait. le profiler Tony aussi a un flair redoutable qui sans fausse note élabore le profil du tueur et voit l'angle d'attaque, la stratégie à employer pour l'attraper. Carol Jordan, elle, étant la figure du chef qui forme l'équipe, distribue les rôles, assure la coordination et défend son image face aux autres (presse, policiers). Mais bon, je le dis : pas vraiment marquants, ces perso passeront outre ma mémoire certainement...
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Il est difficile de lire un autre policier après « La sorcière » de Camilla Läckberg.
Il est difficile aussi de rentrer dans l'histoire sans connaître les épisodes précédents.
Aussi n'ai-je sûrement pas apprécié ce livre à sa juste valeur.
Tout m'a paru lourd, tiré par les cheveux, le motif qui rend le tueur psychopathe m'a paru vraiment léger. A mon humble avis, il avait déjà un grain avant.
Pourtant, l'idée de départ est bonne : camoufler des meurtres en suicides,
mais je la trouve mal traitée...
Il n'empêche que je lirai le précédent épisode « Une victime idéale » pour mieux comprendre les rapports conflictuels entre Carol Jordan et Tony Hill.
En fait, je crois que je devrais commencer par le premier et les lire tous dans l'ordre, ce serait plus judicieux, mais il y en a beaucoup !!!
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