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Jacques Barbéri (Traducteur)
EAN : 9782226149558
380 pages
Albin Michel (05/10/2005)
3.79/5   265 notes
Résumé :
" Quand le dernier dragon et le dernier elfe briseront le cercle, le passé et le futur se rejoindront, le soleil d'un nouvel été brillera dans le ciel. "

Dans un monde obscur, battu par les pluies, le jeune Yorsh, dernier des elfes, a dû fuir son village dévasté. Un homme et une femme vont le conduire jusqu'aux terres du dernier dragon, dont il deviendra le gardien afin d'accomplir une ancienne prophétie.

Mais Yorsh ignore que cette p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 265 notes
Le dernier elfe est le premier livre de Silvana de Mari, qui a d'ailleurs reçu le prix Andersen Italie du roman jeunesse et c'est à mon goût une réussite.

Yorsh est le dernier survivant des elfes suite à une dévastation des eaux qui a englouti son village. Il va rencontrer deux humains, une femme puis un homme, qui vont le prendre sous leurs ailes et l'aider à retrouver le dernier dragon.
Il va aussi découvrir qu'il est le dernier elfe dont parle la prophétie...

J'ai beaucoup apprécié cette histoire et la façon dont elle est mise en place notamment avec les deux parties "le dernier elfe" et "le dernier dragon" où on peut apprécier l'évolution de chacun.
Yorsh et Erbrow nous surprennent tout au long de l'histoire et on a l'impression de vivre parmi eux.
On s'attache vraiment aux personnages et la fin est assez triste ce qui ne gâche en rien l'histoire bien au contraire.

Je recommande ce livre qui est très bien écrit et que l'on ne peux plus quitter dès qu'on l'a commencé bien que ce soit un jeunesse.
Une jolie découverte et un moment de plaisir à le lire.
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Dans un monde obscur battu par les pluies, le jeune Yorsh, dernier des elfes (race exterminée par les humains qui en ont peur), a dû fuir son village dévasté. Un homme et une femme vont le conduire jusqu'aux terres du dernier dragon, en prenant tous les risques car c'est interdit par la loi de se trouver en présence d'un elfe. Là, il doit accomplir une ancienne prophétie en devenant le gardien du dragon. Mais c'est sans savoir qu'une autre prédiction l'attend encore, qui l'entraînera plus loin.

Je rends quand même tout de suite justice à la plume de Silvana de Mari : le texte est fluide, l'écriture est bonne (ici, la traduction), le tout s'enchaîne plutôt bien, tout est clair et on peut plonger facilement dans l'histoire.

Cependant, ce qui fait que je n'ai absolument pas accroché, c'est sa reprise des figures fantastiques. Elle a essayé d'insuffler à ses personnages ultra classiques, de nouvelles personnalités, qui pourraient les démarquer des figures qu'on a l'habitude de voir. Mais, pour moi, elle a été trop loin.

Je me représente les elfes comme des êtres majestueux, d'une suprême intelligence (ce qui en fait des êtres un peu/beaucoup, imbus d'eux-mêmes), possédant une magie hors du commun mais délicate, et étant très proche de la nature (ce qui leur permet d'avoir une très grande sensibilité émotionnelle et une grande force de compassion envers tous les êtres vivants). Cette représentation est tenace et on la retrouve dans tous les grands classiques, littéraires ou cinématographiques. Avec des petits changements de-ci de-là pour varier les plaisirs. Mais Silvana de Mari a ici touché à ces fondements, d'un peu trop près.

Yorsh, le jeune elfe est un être capricieux et qui ne comprend absolument pas le monde qui l'entoure. Dans toutes les représentations d'elfes que je connais, même si ces êtres vivent différemment des humains, ils connaissent la façon de vivre de ces derniers et ne se formalisent donc pas forcément des écarts de comportements qu'il peut y avoir entre les deux peuples. Ici, Yorsh, non seulement ne comprend pas au premier abord ces différences, mais ne les acceptent pas par la suite et fait des sortes de crises pour obtenir que les humains se conforment à sa pensée. Il faut se visualiser qu'au début du récit, Yorsh ne doit pas avoir plus de 4 ans. Cependant, pour moi, l'intelligence des elfes se déclare très rapidement, leur empathie également et jamais je ne verrais un elfe réagir comme le fait Yorsh, si jeune soit-il. D'autant plus que son âge n'excuse rien puisqu'en grandissant et en devenant adolescent, il ne s'améliore pas du tout.

On peut prendre comme exemple plus précis un comportement typique d'elfe. Etant très proche de la nature, étant capable de ressentir les émotions de n'importe quel être vivant, Yorsh ne mange surtout pas de viande. Seulement, il fait des crises quand il voit ses compagnons humains tuer un animal pour se sustenter, au point que ceux-ci se retrouvent dans l'interdiction de manger leur butin (que le petit elfe s'empresse d'ailleurs de réanimer). Les deux humains continuent donc d'avoir faim car ils ne trouvent rien d'autre à manger. L'empathie de l'elfe s'arrête donc aux animaux et ne s'étend pas à des êtres pourtant plus proches de lui, les humains. Il ne peut pas comprendre qu'eux ont besoin d'animaux pour se nourrir. Tant pis s'ils ont faim. Cet aspect d'empathie totalement loufoque m'a complètement dépassée.

Mais le comportement des humains aussi est irréel. Ils pouvaient tout aussi bien passer outre les crises du jeune elfe. Crises qui de toute façon duraient encore longtemps après le « meurtre » de l'animal, donc finalement autant le manger, la crise n'en aurait pas forcément était plus grave. Les deux humains qui rencontrent Yorsh n'ont donc aucune fierté et se laissent totalement amadouer par une pauvre petite créature très énervante…

En ce qui concerne les autres personnages, ça peut aller. D'autant plus qu'ils ne sont pas forcément très développés. Cependant, l'un d'entre eux m'a encore chiffonnée : le dragon. La représentation classique en est un animal majestueux, puissant, traversant les siècles, dont la mémoire se déverse dans ses descendants, ce qui en fait un être d'une extrême intelligence, très imbus de lui-même, arrogant, parfois cruel, s'estimant supérieur à tous. On a l'habitude de ce personnage-là, même avec des variantes, même s'il peut être plus gentil que ce portrait.

On rencontre deux dragons dans ce roman. le premier est geignard, faible, chochotte. On comprend pourquoi au bout d'un moment, mais j'ai tout de même trouvé cette représentation grotesque. J'ai également trouvé grotesque que Yorsh n'ait aucune compassion pour les humains et que ces derniers soient à sa botte, tandis qu'avec le dragon, le petit elfe se laisse totalement dominer (alors qu'il pourrait s'en aller et le dragon ne lui ferait même pas de mal) et les rôles sont inversés. Incompréhensible.

Le second dragon, dans une moindre mesure est geignard également (surtout quand monsieur doit marcher au lieu de voler). Mais surtout c'est son changement radical de comportement entre son état de bébé et son état d'ado qui m'a choquée. Je ne peux pas en dire plus ici, sinon je spoile tout, mais le retournement de situation est incompréhensible.

Pour en savoir plus sur ce livre et surtout son auteur, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Et si les elfes étaient des autistes de haut niveau ? C'est la question à laquelle s'est attelée Silvana de Mari, psychologue pour enfants, dans un livre jeunesse qui peut aussi bien lu par des adultes sans problème. Cela expliquerait pourquoi ils sont plus précoces que les humains, pourquoi leur repli sur eux-même, et enfin pourquoi les humains les persécuteraient. D'où la seconde thématique de cet ouvrage : la discrimination des "y sont pas comme nous". le tout sans violence pour deux sous, mais à prendre plus comme une quête personnelle pour le héros.
Ce qui ne se fait pas sans quelques maladresses : des scènes grotesques bien que réalistes (le procès, la pendaison...), qui font rire si on les prend au second degré puis ensuite semblent un peu décalées par rapport au reste, un prolongement balbutiant et possédant beaucoup moins de profondeur, des scènes d'action qui s'y glissent un peu à l'improviste, du médiéval sans saveur assaisonné de ta-gueule-c'est-magique, une couverture hideuse (et ce sera pire au tome 2)... Mais on ne peut que remarquer la facilité avec laquelle les personnages sont dressés : sans atteindre une complexification extraordinaire (ce qui de toute façon n'aurait fait que ralentir le récit), les personnages sont suffisamment nuancés pour arborer une palette importante de sentiments et de contradictions.
Yorsh, le dernier elfe donc, se retrouve parmi les humains et a des réactions paradoxalement... aussi humaines qu'eux, voire plus. Là où les gens se battent, font des concours de coups bas et vivent dans la superstition la plus noire, lui et son ignorance candide constituent une véritable lumière au tableau. On peut lui reprocher évidemment ne pas se conformer totalement à l'archétype tolkienien, mais est-ce pour autant un défaut ? Il n'est pas majestueux, mais comment tu veux à quatre ans, c'est déjà un miracle s'il sait porter un bâton ! On dira aussi de lui qu'il est un gamin capricieux, mais non : c'est juste un gamin comme un autre. de toute façon, bon nombre de points restent respectés malgré tout : l'immortalité, la maîtrise de la magie, les oreilles pointues, je pense aussi, même si ça n'est dit nulle part... et surtout sa présentation en temps que protagoniste et créature bénéfique. Alors, disons-le haut et fort : on est bien loin du courant anti-Tolkien, et là franchement j'ai envie de vous dire, c'est une autre paire de claques. Silvana de Mari ne trahit pas l'archétype, elle ne fait que le nuancer, ce qui ne peut que faire du bien. D'ailleurs, vu les caricatures qu'on peut croiser effectuées plus ou moins selon les convenances traditionnelles, on peut même dire qu'elle est plus proche de Tolkien que celles-ci...
Un autre point sur lequel le roman s'aventure : la culture. Ça se fait par petites touches (la symbolique de leurs couleurs, ect.), mais on découvre que les elfes en ont une, et différente de celle des hommes. Bien qu'on se doute qu'ils ont un meilleur savoir-faire et qu'ils sont plus pacifiques, ce n'est pas fondamentalement une meilleure culture, c'est une autre, tout simplement. Je pense notamment à la scène du lapin : pour Yorsh, c'est un crime de tuer un animal, et donc certains lecteurs ont trouvé cette scène stupide car si les elfes aiment tant les êtres vivants doués de conscience, pourquoi détester les hommes comme ça ? Mais si on a étudié un peu les lettres, comment ne pas y voir le même paradoxe que les Indiens qui témoignaient à leur gibier un respect infini alors qu'ils haïssaient l'homme blanc ? Et ça se tient autant vu qu'ils sont eux aussi persécutés.
On a également droit à un peu de poésie, une dénonciation légère mais réelle du travail des enfants, et une biologie autour des dragons presque hard-fantasy qui ne pourra que plaire aux fans de Marie Brennan. Bref, une lecture peut-être pas indispensable, mais qui peut donner de bonnes pistes de réflexion sur comment réinventer la fantasy classique.
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forte des conseils d'une amie, je décide de commencer par le tome 2, le dernier orc, parce qu'il m'attire plus. l'histoire avait l'air plus grave et c'est vrai. mais très vite les allusions à L'Elfe et son dragon qui ont ravagé la ville quelques temps avant, m'intriguent.
je ne tiens plus, suspends ma lecture et reprends l'histoire à la source, avec le tome 1 "le dernier elfe".

c'est une très belle histoire, très drôle dans sa première partie avec ce petit elfe si attachant qui ne comprend pas grand chose aux humains. les personnages sont intéressants, sympathiques. même si le soleil n'est pas très présent, ça sent bon l'Italie : le romarin est utilisé "à toutes les sauces", les pignons, les fèves dorées, les agrumes. les prénoms chantent...

rumeurs, racines, propagande, échelle du temps, liberté sont quelques mots qui me viennent à l'esprit.

après avoir eu toutes les clés, je me suis replongée dans le tome 2 plus noir, moins drôle, plus profond.
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Voilà une histoire dont on ne peut se dépêtrer, type saga nordique, avec des adjonctions de tout le folklore de légendes moyenâgeuses, ce qui donne au final un monde, fantastique évidement, mais tout à fait original (CE QU'IL FAUT SOULIGNER, tant cela devient rare!), nouveau.
Les personnages sont tous creusés, et l'auteur, via le scénario, nous montre qu'ils ne sont pas noir ou blanc...
Un scénario prenant, comme je l'ai dit, mais peut-être un peu enfantin, comme le style littéraire.
Mais le reste nous fait très vite oublier ce petit défaut!

à lire quand on veut voyager...
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critiques presse (2)
Lecturejeune
01 mars 2006
Lecture jeune, n°117 - Pour : Dès la première page, Silviana de Mari invite son lecteur à découvrir un monde imaginaire où règnent la pluie et l’obscurité. Yorsh, un jeune elfe, erre sans but dans ce paysage hostile où pourtant il rencontrera une femme, puis un homme, et certainement sa destinée. Malgré une structure narrative classique, l’auteur réussit un récit original, porté par la personnalité de l’elfe. Elle abat tous les clichés et fait naître un être d’un nouveau genre. Certes il est doté de pouvoirs, mais aussi d’une naïveté attendrissante. Son intelligence impressionne également. Le seul bémol est la rupture trop nette entre la première et la deuxième partie. Lorsqu’on aborde la seconde, le rythme s’est un peu brisé et le charme, un peu dissipé. Toutefois, Le Dernier Elfe demeure une magnifique épopée poétique récompensée par le Prix Andersen Italia 2004. Il plaira aux fans du genre et permettra une belle entrée en matière pour les autres. Sonia Seddiki
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Lecturejeune
01 mars 2006
Lecture jeune, n°117 - Contre : Cette histoire-là est simplissime ; elle aurait pu être intéressante si l’auteur n’écrivait pas avec une mièvrerie constante et fatigante. Ça se veut poétique mais c’est pleurnichard et bête. La première partie est tout de même meilleure car l’elfe porte sur les hommes un regard vierge et naïf et pointe nos contradictions, non sans humour. Si le ton n’était pas aussi larmoyant, ce serait drôle. Mais voilà, le dernier elfe, comme tous les elfes, est victime de la méchanceté des hommes. Alors l’auteur en fait beaucoup trop dans le pathos et le sentimental sans laisser au lecteur le moyen de ressentir par lui-même la souffrance du petit héros. Sandrine Brugot-Maillard
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le chasseur était de plus en plus perplexe et hagard. Toute cette conversation que le petit trouvait normale, après plusieurs jours d'absurdité, lui paraissait plutôt étrange.
Tandis que les épis de maïs rôtissaient sur le feu, le petit elfe creusa un trou et enterra les morceaux de jambon. Il les recouvrit et, en l'absence de fleurs, décora le tout d'un bouquet de baies rouges. Pendant toute cette opération, le chasseur n'avait pas quitté le jambon des yeux, affichant le visage de celui qui assiste à l'enterrement d'un parent proche. Il avait peut-être connu le cochon et était ému à son souvenir... Il n'était somme toute pas si méchant.
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"Vous ne savez pas lire ! Vous ne savez pas lire du tout ! Ni les anciennes runes ni la langue courante ! "
Silence. L'homme haussa les épaules. La femme acquiesça. C'était terrible. Le petit elfe éprouva de la pitié pour ces deux pauvres hères égarés dans un monde où il n'était pas possible de conserver les mots. Il se rappela qu'il devait être patient avec eux, poli et patient, car ils étaient égarés dans un monde où les mots étaient perdus dans le temps et ne persistaient que dans la mémoire
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-Comment t’appelle tu ?
-Yorshkrunsquarkljolnerstrink.
-Tu peux répéter ? demanda la femme.
-Oui, bien sûr, moi pouvoir, confirma le petit d’un ton complaisant.
La femme soupira une nouvelle fois. Elle devait vraiment être malade.
-Répète, dit-elle.
-Yorshkrunsquarkljolnerstrink
-Tu as un surnom ?
-Oui, moi avoir.
Une pause et une nouvelle respiration bizarre de la femme. Converser avec un humain était un véritable supplice : sa grand-mère l’avait prévenu.
-Et quel est ce diminutif ?
-Yorshkrunsquarkljolnerstri.
-Mais bien sûr, dit la femme qui parut brusquement très éprouvée.
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Celui qui doit faire face aux tragédies n'a pas le temps de penser combien il est triste ou désespéré et cesse donc de l'être
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Ils considérèrent tous, plus ou moins, la lecture comme une sorte de... comment dire?... de magie!
Un pouvoir impénétrable, inexplicable et que l'on ne pouvait acquérir, qui divisait le monde entre ceux qui le connaissaient, des êtres en quelque sorte supérieurs, et ceux qui, comme eux, l'ignoraient et l'ignoreraient toujours,
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Video de Silvana De Mari (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Silvana De Mari
Quand Isao Komori est allé sur Tokyo pour y suivre ses études à l'université, il s'imaginait déjà une nouvelle vie de rêve : jeune adulte et indépendant, avec tous ses potes de fac? Mais sans vraiment comprendre comment ni pourquoi, le voilà déjà seul. Désabusé, il finit par vivre cloitré chez lui. Son seul petit plaisir est de se rendre à la supérette du quartier, pour y admirer la magnifique lycéenne qui s'y rend tous les jours. Mais un soir, alors que comme tous les jours, il la suit discrètement jusqu'à chez elle, un curieux événement se produit : la lycéenne remarque sa présence et? Isao se réveille alors, un matin comme les autres, dans la peau de cette jeune fille ?! Il devra désormais se faire passer pour Mari, la fille la plus populaire du lycée ! Un nouvel enfer quotidien commence pour le jeune homme, tandis qu'une énorme question subsiste : puisque lui est rentré dans le corps De Mari, où est passé l'esprit de la jeune fille ?
Plus d'infos : http://www.akata.fr/series/dans-lintimite-de-marie
Extrait en ligne : http://www.akazoom.fr/dans-l-intimite-de-marie-t1
+ Lire la suite
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature italienne, roumaine et rhéto-romane>Romans, contes, nouvelles (653)
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