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L'impératrice fatale tome 1 sur 2
EAN : 9782352876243
400 pages
Archipoche (14/05/2014)
2.88/5   12 notes
Résumé :
De tous les personnages de pouvoir, Tseu-hi (1835-1908) reste l'un des plus fascinants. Celle qui régna pendant un demi-siècle en maîtresse absolue de la Chine tenta en vain de protéger l'Empire du Milieu contre la sédition et le dépeçage par le Japon et les puissances occidentales.
La « fille orchidée » entre comme concubine au palais impérial en 1851. Simple figurante dans la Cité interdite, elle devient en peu d'années, grâce à sa volonté, son intelligence... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Elle s'appelle Yehenara et grandit à Nankin dans une famille mandchoue aisée. Sa vie est toute tracée, son père, capitaine de la Septième Bannière lui trouvera un bon parti et elle se mariera. Mais parfois le destin vient bouleverser les projets les plus raisonnables. Un poste à Canton, une sombre affaire de corruption et la famille revient à Pékin sans le sou. Les bons partis s'envolent et Yehenara n'a d'autre choix que d'entrer comme concubine de l'empereur au palais impérial. Là, elle devient Lan Er, une fille de bonne famille parmi tant d'autres avec peu d'espoir d'être remarquée par l'empereur. Alors, elle s'instruit, apprend la calligraphie, le chant, l'art d'aimer. Sa beauté et sa personnalité ne tardent pas à attirer l'oeil de l'empereur qui tombe sous son charme, l'invite dans son lit et lui fait un enfant. C'est ce fils, cet unique héritier qui lui donnera le pouvoir auquel elle aspire. Quand l'empereur meurt, elle évince ses rivaux et régente l'empire selon les principes inculqués par son père : le pouvoir doit rester entre les mains des mandchous, les étrangers doivent être combattus, au même titre que les rebelles T'aï P'ing qui menacent l'empire. Manipulations, assassinats, alliances, trahisons, celle qui s'appelle dorénavant Tseu-hi, ne reculera devant rien pour conserver le pouvoir pendant près de la moitié du XIXè siècle.


Si on découvre la célèbre Cité Interdite comme si on y était, il manque un souffle romanesque à ce récit. le protocole, les traditions, les intrigues, la corruption,etc. Rien ne nous échappe. Mais une telle femme, un tel destin méritaient un autre traitement. Tseu-hi, sous la plume de Gérald MESSADIÉ, apparaît comme une perfide ambitieuse, éprise seulement de pouvoir, une mégalomane qui place la Chine au-dessus de tout et refuse tout contact avec les occidentaux. Ses motivations, ses sentiments ne sont pas suffisamment évoqués. L'auteur ne réussit pas à nous la rendre humaine. Et pourtant, de son point de vue, la façon dont les anglais, les français, et même les japonais, imposent leurs vues par la force des armes, ne pouvait être qu'une humiliation et il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elle réagisse violemment. Là, on ne la voit que comme une xénophobe obtuse. MESSADIÉ ne semble pas aimé celle dont il a fait son héroïne et cela se ressent dans son récit. Elle a bien des défauts cette "impératrice fatale" mais elle a droit à l'impartialité tout de même! Pour la découvrir dans toute sa complexité, je conseille plutôt L'impératrice orchidée d'Anchee MIN qui a fait de Tseu-hi une biographie romancée très réussie.
Un récit linéaire, à la limite de l'ennui, qui a le mérite d'évoquer des faits historiques mais qui souffre d'un manque d'empathie et se place peut-être trop du point de vue occidental.
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Une lecture à oublier !
Quand, dans une histoire il y a de nombreux noms aux sonorités qui ne nous sont pas habituelles... on s'embrouille parfois. Mais là, le récit manque tellement de vie qu'il est difficile d'avoir un intérêt soutenu... on s'endormirait presque... donc on s'embrouille un peu plus... donc la lecture en devient pénible... donc... je ne lirai pas la suite.
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Quel personnage, quel destin !!
Yehenara, petite fille chinoise de l'ethnie des Mandchous, a grandi dans la haine des «Longs Nez » transmise par son père, capitaine qui mourra assez jeune. Mais qui sont ces « Longs Nez » ? Ce sont les occidentaux qui envahissent la Chine Impériale, qui ont propagé et vendu l'opium dans tout l'Empire.
Mais pourquoi un livre sur cette jeune fille ? Tout simplement parce que, avec la disgrâce puis la mort de son père, elle ne peut plus se marier, les partis ont fui et elle devient concubine de l'empereur Hsien-Feng. le 27 avril 1856, nait de cette union, un fils Tsai-Chen, le Fils qui lui permettra de devenir « Concubine de la vertu féminine qui équivaut au rang de seconde épouse. A la mort de l'Empereur, elle devient régente avec la veuve qui n'est autre que sa cousine.
Nous sommes dans un monde clos où Tseu-Hi (c'est son nouveau nom) règne en maîtresse. Elle luttera, entre autres, contre la horde des Taï Ping, elle vaincra le complot des la Bande des Huit et les Chapeaux de Fer qui veulent la renverser, uniquement parce qu'elle est une femme.
Bien sûr, Tseu-Hi n'est pas un ange de bonté, sa peur de perdre Son Pays lui a fait commettre l'irréparable, comme tuer son propre fils ! mais retournons-nous sur notre propre histoire !
Gouvernée elle-même pas sa haine des occidentaux qui, on le lit dans le livre de Gérald Méssadié, ont eu un comportement odieux et méprisant vis-à-vis de cette civilisation, Tseu-Hi refusera tout d'Eux, jusqu'au modernisme qui arrive. Dans ce vase clos qu'est la Cité Interdite, il n'y a que complots, tentatives d'empoisonnement, de meurtre, délation, corruption…. Les conseillers, sauf une poignée, n'osent pas dire la stricte vérité de peur d'être punis.
Un livre dense, très intéressant et, je pense, objectif. J'ai arrêté ma lecture quelques jours pour reprendre mon souffle, ingurgiter toutes les péripéties. Quelle histoire !! rien ne préparait Yehenara à ce destin grandiose. de quelle ténacité elle à dû faire preuve avec ce mari et ce fils sous l'emprise de l'opium et des eunuques ! Gérald Messadié, d'une écriture classique et très agréable, nous raconte les Grandeur de la dynastie et décadence des empereurs.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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il y a plusieurs vitesses dans ce roman, au début la vie de la fille orchidée s'accélère bien vite et elle se retrouve en un rien de temps au coeur de la cité interdite, dans la couche de l'empereur...
ensuite il y a des longueurs, l'histoire se traîne et l'auteur s'embourbe dans un discours soutenu...
puis de nouveau la fin rebondie et on a envie de sauter sur le 2nd tome...

la description de tous ces jardins et palais nous fait rêver, tout semble paisible et silencieux... à croire que derrière ces murs on vit au ralenti et on n'imagine pas une 2nde tous les chamboulements qui se déroulent au dehors...
pourtant la machine est en route : révolutions, colonisation vont faire basculer l'Empire du Milieu...
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Je suis une fan de Tseu Hi et cet ouvrage, certes intéressant, est plus près du documentaire et cours d'histoire, que du roman. Un lecteur qui n'aurait rien lu au sujet de cette maîtresse femme, n'éprouvera aucune empathie envers Tseu Hi. J'ai apprécié cependant la lecture des deux tomes. L'histoire de cette colonisation donne un autre éclairage sur la politique actuelle du dirigeant actuel de la Chine, et ses méthodes évidemment contestables, la "dictature démocratique"
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les émissaires ergotèrent ; le pouvoir impérial considérait deux requêtes occidentales comme non négociables : le droit pour des ambassadeurs de s'installer à Pékin et le droit pour les Occidentaux de naviguer sur les grands fleuves. Au bout de plusieurs jours de phraséologie tortueuse et de simagrées, Elgin s'impatienta : ou bien il obtenait la capitulation totale, ou bien les troupes anglo-françaises marcheraient sur Pékin. Les mandarins fondirent en larmes et révélèrent alors des documents inattendus : leurs arrêts de mort s'ils cédaient aux Occidentaux. Ils brandirent même les lacets de soie avec lesquels ils seraient étranglés.
Stupéfait, peut-être ému, le baron Gros tenta d'intercéder en leur faveur, mais lord Elgin avait compris la mentalité de ses adversaires :
- Ça ne fera que deux morts de plus, répondit-il.
Les deux mandarins rentrèrent donc à Pékin se faire étrangler.
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L’idée qu’un individu pût forger son destin selon ses désirs était aberrante. Les concepts occidentaux sur la liberté individuelle, qui avaient traversé tout un continent de secousses titanesques, ne pouvaient pénétrer un peuple imprégné de la sagesse de Confucius : l’être est tributaire du cosmos et ses besoins, comme ses désirs, sont des émanations du Grand Tout.
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L’amertume s’était presque dissipée.Le destin cependant reprit son métier et se remit à tisser celui de la Fille-Orchidée.
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Une fleur sur du fumier. Une pivoine blanche au cœur noir, dont les pétales, roses près des étamines, frémissaient dans le vent, génie turbulent et taquin qui fouillait méchamment dans les ordures et secouait les bannières de papier huilé indiquant les boutiques d’un apothicaire ou d’un prêteur sur gages, comme pour contester la vertu des remèdes de l’un et l’honnêteté de l’autre.
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On pleure un père ou un mari parce qu’il a été le symbole de l’unité familiale, le pourvoyeur des biens qui assurent votre existence, nourriture et sagesse.
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La foudre est l'expression de la colère divine... le chemin de fer fera suffoquer les voyageurs... La Lune est recouverte d'une couche de 200 km de glace... La masturbation rend fou et tuberculeux...
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