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EAN : 9782082131230
110 pages
Climats (28/02/2006)
4.08/5   65 notes
Résumé :
En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd'hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l'intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en sciences de l'éducation . Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en oeuvre. L'idée lui vient encore assez peu que la pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La couverture, avec le nom de l'auteur et le titre souligné à gros trait au ras de la police de caractère, m'a mise mal à l'aise. Inesthétique et un brin « too much » qui entraine instinctivement une répulsion et une méfiance dont j'ai cherché les raisons au cours de ma lecture.
L'auteur part d'un constat : le niveau scolaire en baisse (inaptitude à lire, à exercer son esprit critique) qu'on pourrait croire la résultante d'un dysfonctionnement de l'école, mais qui n'est en fait qu'une des conditions du système pour se maintenir.
Le capitalisme est en effet basé sur une utopie, l'hypothèse d'un marché unifié et autorégulateur qui prend ses lettres de noblesse dans les sciences expérimentales avec l'invention de l'économie politique érigée faussement en tant que science. Cette religion du Capital privilégie la raison, l'intérêt, ou le calcul égoïste, qui s'oppose au civisme et aux valeurs issues, historiquement, des sociétés antérieures.
Dans cette optique, mai 68 n'a été qu'une formidable occasion pour l'économie capitaliste de faire table rase d'un passé encombrant qui freinait sa course.
La stratégie du Capital ne doit rien au hasard : ses élites se réunissent régulièrement. En 1995 : « L'assemblée commence par reconnaitre — comme une évidence qui ne mérite pas d'être discutée — que dans le siècle à venir, deux-dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l'activité de l'économie mondiale. » Reste donc une question de taille : comment gouverner l'humanité surnuméraire, négligeable en tant que force de travail potentielle rendue le plus souvent inutile par les progrès de l'automatisation.
La solution proposée sera le « tittytainement ». Un mot valise pour désigner le divertissement et l'abrutissement des masses par le spectacle diffusé par les écrans avec l‘appui des enseignants qui seront relégués pour ce faire au rôle d'animateurs. Mieux vaut dans cette optique rayer la culture classique voire la logique qui pourrait donner naissance à l'esprit critique !
Ce que met en évidence Michéa, outre la logique implacable du Capital, c'est le cynisme des élites et l'immense pouvoir de récupération du système que servent les idiots utiles (incarnés bien trop souvent par une certaine gauche) afin de saborder la diffusion du savoir, annihiler les valeurs communes pour les remplacer par la course effrénée à la consommation (version pragmatique du calcul égoïste.)
Autant dire que je suis d'accord avec ces propos. J'ai souvent pensé : fabriquer des crétins favorise indubitablement le système. Mais je suis mal à l'aise lorsque l'auteur traite Bourdieu de "naïf" et de "scientiste". Que ces conclusions aient été récupérées par une gauche qui se voulait bêtement progressiste et mal interprétées, je n'en doute pas ; mais Bourdieu est aussi un sociologue qui n'avance rien sans l'avoir démontré de manière rigoureuse, qui étaye abondamment son raisonnement par des exemples et des enquêtes fouillées. Il ne mérite pas ces épithètes caricaturales.
Je regrette d'ailleurs que ce petit brulot n'ait pas la même rigueur et que les notes de bas de page gênent la lecture. Celles rejetées en fin d'ouvrage sont pertinentes, mais embrouillent encore plus le lecteur qui aurait préféré qu'elles soient développées et insérées dans les chapitres.
Dans l'ensemble, ce n'est pas le propos, à quelques nuances près, qui me pose question, mais la structure du livre et, malgré ces quelques réserves, je vais continuer à explorer cet auteur qui mérite vraiment le détour.
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« Quels enfants allons-nous laisser à notre monde ? » (plutôt que « Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? ») : c'est la question finale que pose Michéa dans cet ouvrage qui, une fois de plus a tout pour séduire : Michéa c'est le style allié à l'intelligence mais, plus encore, un esprit critique sans concession.

On peut certes estimer que l'école républicaine n'est pas en crise (du point de vue de ses programmes et des résultats qu'elle donne). Et certains sociologues essaient de faire valoir que le niveau des élèves, contrairement à une idée répandue, ne décline pas. Pour Michéa, ce constat n'est pas seulement faux, il est surtout trompeur. Son sujet (même s'il a des propos forts vis-à-vis de ces « sociologues d'État ») est finalement moins de disserter sur le niveau atteint que sur le contenu et l'objectif des enseignements délivrés. L'École, considérée par Althusser comme un appareil idéologique d'État, est devenu pour Michéa un appareil idéologique du Marché. Et l'enseignement de l'ignorance n'est pas la transmission de contenus appauvris, mais bel et bien la disparition organisée des savoirs qui permettent à l'individu de gagner son autonomie, au sens fort de ce concept : une aptitude fondamentale à comprendre à la fois dans quel monde nous sommes amenés à vivre, et à partir de quelles conditions la révolte contre ce monde est une nécessité morale.

Avec l'avènement de l'économie libérale, et notamment depuis de la fin des années 1960, et plus encore suite à 1968, véritable traumatisme pour les classes dirigeantes économiques, une entreprise d'investigation de l'école comme antichambre du salariat dominé s'est opérée. Elle a son pendant « culturel » : l'incitation toujours plus poussée, appuyée sur toutes les techniques de communication possible, de « tittytainment », ce « cocktail de divertissement abrutissant », ou comme l'aurait dit l'ancien patron d'une « grande » chaine de télévision, l'entreprise de mise à disposition de cerveau, par un siphonage organisé.

Ce disant, Michéa prend le risque de se voir classer parmi les conservateurs, voire parmi les réactionnaires. Il le sait. Mais loin de se laisser impressionner par des qualifications hostiles souvent creuses, il en profite pour nous amener à distinguer ce que doit être une « indispensable marche » arrière et une « inacceptable régression ». Pour lui, ce qu'il faut refuser, ce n'est pas le principe même du changement mais « le fait que son rythme soit désormais défini et imposé par les seules lois du Capital et de son accumulation ». le dogme du progrès qu'on ne cesse de brandir, pour ne pas parler du sens de l'histoire, sont des notions qui finissent par penser à notre place si on n'en interroge pas le contenu concret (comme dirait Alain Supiot). Et quelle plus belle démonstration que celle d'un des maîtres à penser de Michéa, George Orwell qui disait : « quand on me présente quelque chose comme un progrès, je me demande avant tout s'il nous rend plus humains ou moins humains ».
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L'auteur tire les conclusions qui s'imposent des résultats désastreux des multiples réformes dont l'éducation nationale a souffert depuis de longues années : le déclin de la lecture, le progrès de l'illettrisme, la disparition programmée des matières de réflexion au profit d'une "culture" morcelée, communautaire ou réduite à ses expressions médiatiques, tout cela ne se fait pas contre la volonté des gouvernants, mais est le fruit d'une politique délibérée. L'acquisition d'une culture (au sens fort) et l'apprentissage de la réflexion avaient pour but de créer des citoyens responsables, parties prenantes de la vie politique de leur état. Aujourd'hui, plus personne ne veut de cela : nos sociétés ont besoin de consommateurs passifs, non de citoyens responsables, et les réformes du système éducatif, vers toujours plus d'ignorance, sont faites pour cela.
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Je précise d'entrée que je partais avec un a priori positif sur ce livre, en ayant entendu du bien, le thème m'intéressant, de plus, hautement. Je n'ai pas non plus de camp politique, adoptant certains idées tant de la droite que de la gauche.

Tout livre dont le discours tend en partie à embrasser un thème politique prend la plupart du temps le risque de se vautrer dans l'opinion partisane, l'aveuglement idéologique, et d'une façon plus générale, l'impression de détenir la vérité universelle, sans davantage d'explication que l'énonciation docte et simpliste. Sans toutes les adopter, ce livre emprunte beaucoup de défauts cités ci-dessus, échouant globalement à la mission qu'il s'attribue : nous expliquer de façon pédagogique et claire comment l'enseignement est aujourd'hui vidé de sa substance pour, selon l'auteur, s'intégrer plus efficacement au dessein capitaliste mondial, faisant des citoyens vertueux de simples consommateurs passifs et disciplinés.

Ceci étant dit, malgré la grandiloquence du propos, le livre me semblait extrêmement prometteur. Hélas, quelle ne fut pas ma déception... Je ne sais si le format "opuscule" du livre est à accuser ou non. Pour faire bref, le livre ne vous apprendra pas grande chose (d'intéressant) de plus que la 4e de couverture.

Sur le fond, l'auteur, soi-disant philosophe (essayiste dirons-nous, au mieux...), se montre le digne représentant de la secte des Omniscients : ayant la science infuse, il enchaine les paragraphes sur un ton dogmatique et péremptoire, multipliant à l'infini les notes de bas de page anecdotiques (si bien qu'on perd rapidement le fil de ses propos, d'autant plus qu'il passe d'une idée à l'autre très rapidement, sans chercher à approfondir quoi que ce soit) et les prises de positions vaines et totalement critiquables (l'ordinateur serait un outil détestable en école, selon l'auteur). Les partisans du complot capitalisme universel (public prioritaire de ce livre) en auront pour leur argent, la réflexion en moins. Sans entrer réellement sur le fond du livre (hum...très court rappelons-le), disons rapidement qu'on a affaire ici à du saupoudrage intellectuel, mélangeant réfutations de théories communément acceptées (entre autres, la théorie du capital humain de G. Becker est balayée d'un simple revers de main) et fantasmes socio-économiques (les puissants qui nous dirigent veulent une société la plus possible inculte et asservie - panem et circenses-, c'est même pour cela qu'on encourage la poursuite des études, l'autonomie, etc., - vous n'y comprenez rien ? c'est normal). Amis du "Gloubi-boulga" aux thèses obscures et partisanes, bon appétit !

Sur la forme, rapidement : le livre affirme des choses profondes, sans profondément les démontrer et les expliquer. Voilà tout le problème. Ne vous attendez pas à un discours de type académique, analysant étape par étape. Les "chapitres" font tout au plus 4-5 pages et semblent souvent décousus de la thèse initiale. Ne parlons même pas (prétérition ici) de l'incroyable appareil critique, plus imposant que le livre même. Attendez-vous à voir l'auteur s'extasier sur des auteurs mineurs et relativement inconnus, citant à loisir des passages de livres obscurs pour appuyer son propos.

Il y a bien évidemment des choses vraies dans ce livre, mais elles relèvent trop souvent de la plate banalité ou de la vérité reconnue depuis longtemps. Cela serait acceptable si tout cela n'était pas dit sur un ton qui se veut acerbe et donneur de leçons.

On est bien loin d'un essai au ton posé, didactique, érudit (mais non pédant comme ici). Relisez de vrais essais et vous constaterez la différence. N'est pas Tocqueville ou Baudrillard qui veut...

Bref, les révolutionnaires de Salon de son genre, préférant la critique théorique naïve à la contestation pratique et constructive, ont de beaux jours devant eux...
Je ne recommande pas, pour la santé de votre honnêteté intellectuelle et de votre réflexion critique.
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— Mai 68 a permis l'émergence de la société capitaliste, basée sur le règne de la consommation. L'enseignement de l'ignorance devient dès lors nécessaire pour supprimer tous les obstacles au marché. le délitement de l'esprit critique ouvre les portes de l'"École du Capitalisme total", l'une des bases logistiques décisives pour l'expansion des firmes transnationales. Perméable aux manipulations médiatiques et publicitaires et aux superstitions, la jeunesse des pays industriels est conditionnée au nouvel esprit du capitalisme. Seule une élite serait capable de gouverner et de travailler ; le "tittytainment" (Brzezinski) entretient l'inactivité de la majeure partie de la population dans le divertissement.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la Caillera se contente, en effet de recycler, à l’usage des périphéries du système, la pratique et l’imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L’ambition de ses membres n’a, certes, jamais été d’être la négation en acte de l’Économie régnante. Ils n’aspirent, tout au contraire, qu’à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. Comme l’observe J. de Maillard, « sous nos yeux, l’économie du crime est en train d’accomplir la dernière étape du processus : rendre enfin rentable la délinquance des pauvres et des laissés pour compte, qui jadis était la part d’ombre des sociétés modernes, qu’elles conservaient à leurs marges. La délinquance des pauvres, qu’on croyait improductive, est désormais reliée aux réseaux qui produisent le profit. Du dealer de banlieue jusqu’aux banques de Luxembourg, la boucle est bouclée. L’économie criminelle est devenue un sous-produit de l’économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale (13.) »
À la question posée, il convient donc de répondre clairement que si la Caillera est, visiblement, très peu disposée à s’intégrer à la société, c’est dans la mesure exacte où elle est déjà parfaitement intégrée au système qui détruit cette société. C’est évidemment à ce titre qu’elle ne manque pas de fasciner les intellectuels et les cinéastes de la classe dominante, dont la mauvaise conscience constitutive les dispose toujours à espérer qu’il existe une façon romantique d’extorquer la plus-value.

13- J. de Maillard : Un monde sans loi, p. 84, Stock, 1998.
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Quand la classe dominante prend la peine d’inventer un mot (« citoyen » employé comme adjectif) et d'imposer son usage, alors même qu'il existe, dans le langage courant, un terme parfaitement synonyme (civique) et dont le sens est tout à fait clair, quiconque a lu Orwell comprend immédiatement que le mot nouveau devra, dans la pratique, signifier l'exact contraire du précédent. Par exemple, aider une vieille dame à traverser la rue était, jusqu'ici, un acte civique élémentaire. Il se pourrait, à présent, que le fait de la frapper pour lui voler son sac représente avant tout (avec, il est vrai, un peu de bonne volonté sociologique) une forme, encore un peu naïve, de protestation contre l'exclusion et l'injustice sociale, et constitue, à ce titre, l'amorce d'un geste citoyen.
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D’un côté, bien sûr, nous découvrons chaque jour davantage que le « mouvement qui abolit les conditions existantes » – autrement dit le capitalisme – conduit l’humanité à un monde écologiquement inhabitable et anthropologiquement impossible. Mais de l’autre, nous prenons également conscience qu’il ne sera possible de s’opposer à ce mouvement historiquement suicidaire – ce qui veut dire, tout simplement, de sauver le monde – que si, et seulement si, les générations qui viennent acceptent de reprendre cette résistance à leur compte. Cela signifie donc que si le tittytainment a déjà en partie l’efficacité qu’il se proposait d’avoir – et ici, chacun doit juger par lui-même – alors, nous risquons de nous trouver bientôt confrontés, quel que soit par ailleurs le destin de l’École, à un problème que l’humanité avait eu, jusqu’ici, la chance de ne jamais rencontrer (ou l’intelligence d’éviter). Ce problème historiquement imprévu, personne, à mon sens, ne l’a formulé avec autant de froide lucidité que Jaime Semprun (8) dans L’Abîme se repeuple : « Quand le citoyen-écologiste –écrit-il – prétend poser la question la plus dérangeante en demandant : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?, il évite de poser cette autre question, réellement inquiétante : À quels enfants allons-nous laisser le monde ? »
Telle est bien désormais la surprenante question.

(8)- L’Abîme se repeuple, Éd. de l’Encyclopédie des Nuisances, 1997.
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Le délinquant moderne, au contraire, revendique avec cohérence la froide logique de l’économie pour « dépouiller » et achever de détruire les communautés et les quartiers dont il est issu (5). Définir sa pratique comme « rebelle », ou encore comme une « révolte morale » (Harlem Désir) voire, pour les plus imaginatifs, comme « un réveil, un appel, une réinvention de l’histoire » (Félix Guattari), revient, par conséquent, à parer du prestige de Robin des Bois les exactions commises par les hommes du Sheriff de Nottingham. Cette activité peu honorable définit, en somme, assez bien le champ d’opérations de la sociologie politiquement correcte.
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Pour les compétences techniques moyennes – celles dont la Commission européenne estime qu’elles ont « une demi-vie de dix ans, le capital intellectuel se dépréciant de 7 % par an, tout en s’accompagnant d’une réduction correspondante de l’efficacité de la main d’œuvre s’agit, en somme, de savoirs jetables – aussi jetables que les humains qui en sont le support provisoire – dans la mesure où, s’appuyant sur des compétences plus routinières, et adaptés à un contexte technologique précis, ils cessent d’être opérationnels sitôt que ce contexte est lui-même dépassé.(9) » – le problème est assez différent. Il s’agit, en somme, de savoirs jetables – aussi jetables que les humains qui en sont le support provisoire – dans la mesure où, s’appuyant sur des compétences plus routinières, et adaptés à un contexte technologique précis, ils cessent d’être opérationnels sitôt que ce contexte est lui-même dépassé.

(9)- Rapport du 24 mai 1991. Cité dans Tableau Noir (Gérard de Selys et Nico Hirtt, EPO, Bruxelles, 1998). Ce petit livre indispensable reproduit abondamment les textes que la Commission Européenne, l’OCDE ou l’European Round Table (l’un des lobbies communautaires les plus discrets et les plus efficaces et dont Edith Cresson est la passionaria infatigable) consacrent, depuis quelques années à définir les «ajustements structurels » exigés par la réforme capitaliste de l’école. Comme ces rapports ne sont pas destinés à être lus par le peuple souverain, les auteurs s’y expriment avec un cynisme qui est tout à fait stupéfiant.
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Vidéo de Jean-Claude Michéa
C'est depuis un village des Landes où il vit depuis sept ans que le philosophe Jean-Claude Michéa poursuit sa critique d'un monde urbain qu'il estime aujourd'hui trop déconnecté. À l'occasion de la sortie de son dernier essai, il est "monté à Paris" pour s'entretenir avec Guillaume Erner.
Photo de la vignette : Aitor Diago / Getty
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