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EAN : 9782874230066
142 pages
Mijade (12/03/2009)
3.07/5   28 notes
Résumé :
Paris, XVIIe siècle. Marie-Madeleine s'efforce d'oublier les crimes de sa mère, la marquise de Brinvilliers, célèbre empoisonneuse... Jusqu'au jour où elle reçoit un colis contenant un rat mort. Qui peut bien savoir qui elle est et chercher ainsi à lui nuire ? Les fleurs brûlées a obtenu le Prix Jeunesse des lectures publiques de la Communauté française.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« Jetez aux oubliettes votre fardeau de culpabilités. Nous commettons tous des erreurs, mais elles sont utiles si elles nous aident à nous remettre en question ».

Ceci est un des conseils que donne un personnage dont je ne dévoilerai pas le nom (mais qui est facilement identifiable dès les premières lignes) à Marie-Madeleine, fille de la Brinvilliers, célèbre empoisonneuse du 17e siècle.
Cette jeune fille n'en peut plus de haine envers sa mère qui a été exécutée peu de temps auparavant. Elle a même quitté le carmel, ayant l'impression que Dieu l'avait oubliée, pour vivre recluse avec une servante dévouée, Jeanne. Et puis lui parviennent des paquets répugnants contenant des animaux morts...C'est alors qu'intervient ce personnage qui voudra sauver Marie-Madeleine, la protéger des hommes et de ses démons intérieurs.

Eh bien...pour tout vous dire, j'ai commis l'erreur de lire ce roman historique. Oui, j'ai été agacée par les contradictions dont il est pétri, comme par exemple la tendresse reliant la jeune fille et sa servante, suivie quelques pages plus loin par les phrases acerbes de la maîtresse envers sa domestique. Je n'ai ressenti aucune, mais alors là, aucune empathie envers les personnages, tout me semblait surfait, artificiel, y compris le début d'amour qu'a éprouvé Marie-Madeleine pour l'homme mystérieux. L'auteur s'est bien documentée, ça oui ! mais au diable la documentation sérieuse quand il devrait s'agir de faire vibrer le lecteur !

En conclusion : renvoyez les ados à Wikipedia ou à un bon dictionnaire des noms propres, ils connaitront tout aussi bien La Brinvilliers par cet intermédiaire plutôt que de se farcir ce pseudo roman historique aux nombreuses incohérences.
Désolée pour Nadine Monfils dont j'ai entendu beaucoup de bien, et que j'approcherai par le biais d'une autre oeuvre. Je ne veux pas demeurer empoisonnée par cet agacement...
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La quatrième de couverture était alléchante: une histoire de poisons, une intrigue se déroulant à l'époque de Louis XIV et des étranges envois d'animaux morts à la fille d'une célèbre empoisonneuse morte décapitée. Pourtant, à la lecture, bien que fluide, pas de surprise ni d'intrigue haletante. Des faits historiques que l'auteur a pris la peine d'investiguer et de vérifier mais qu'elle énumère du début à la fin du récit sans vraiment les lier à son personnage principal auquel il est difficile de s'attacher et de s'identifier tant elle est arrogante, sèche et puérile. J'avais espéré plus de romanesque et moins de dialogues inutiles, plus d'intrigue et moins de narration historique.
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Ce livre m'a été imposé par l'école et compte-tenu du du contexte historique , je ne pensais pas autant apprécié cette histoire.

La thématique abordée était très intéressante : Fille de meurtrière qui essaie de se défaire du passé de sa mère à laquelle on arrête pas de l'associer.
Ensuite, le roman est historique mais l'histoire se lit toute seule, à aucuns moments je n'ai eu envie de l'arrêter parce que il y a fait trop de faits historiques qui prenait trop de place. On en apprend un peu sur le 17e sans pour autant s'ennuyer.
L'intrigue est très bien menée et jusqu'au dernière page. on a toujours pas résolu l'affaire.
Personnellement, je trouve que tous les éléments de l'histoire ont leur place et que rien n'est trop sur-joué ou irréaliste.
Juste, je trouve que la fin est un peu trop précipitée mais n'est point dérangeante.

A lire si on n'a envie de passer un bon moment lecture.
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Je n'ai pas apprécié cette lecture qui pourtant semblait bien commencer. L'auteur nous abreuve de termes spécifiques issus du 17e siècle et bien que cela est très intéressant, la lecture s'alourdit et semble tout à coup pesante. Malgré que je m'intéresse à cette période historique, je mets deux étoiles et demie pour la recherche documentaire fouillée dont a fait preuve l'écrivain, mais sans plus.
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J'ai malheureusement été très déçue par la lecture de ce roman de Nadine Monfils, auteure que j'affectionne énormément d'ordinaire.
Une héroïne un peu fade, qui n'inspire pas grand-chose sinon de l'agacement au final...
Un style un peu lourd, avec des description trop longue et trop chargée...
Dommage.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Depuis qu’elle était entrée au carmel, elle avait perdu l’habitude du luxe qui avait entouré son enfance comme un miroir craquelé de toutes parts. Un miroir malade, brisé par les folies meurtrières de sa mère. Marie-Madeleine de Brinvilliers. Pourquoi avait-il fallu qu’elle porte le même prénom que cette femme qu’elle exécrait? Quand elle ne pouvait faire autrement que de parler de sa mère, Marie-Madeleine disait: «La Brinvilliers» ou tout simplement «Elle», comme si c’eût été une étrangère. Si elle avait quitté le carmel, c’était en partie pour ne plus se retrouver seule avec elle-même. Cependant, que faisait-elle d’autre sinon s’isoler au cœur de Paris? Il lui semblait que sa tête contenait toute la cacophonie de la rue et qu’une horde de chevaux martelait son cerveau. Elle referma la tenture et alluma une grosse bougie de cire blanche. Ainsi enfermée dans une fausse nuit, elle avait l’impression de retrouver un peu de calme et de sécurité, comme si les ombres engloutissaient les bruits de la rue et ceux de sa tête.
Marie-Madeleine était une jeune fille et n’avait plus du tout envie de jouer. Elle aurait aimé pourtant, garder un peu de cette insouciance qui l’empêchait de penser à la mort. Mais quand la vie donne trop de gifles, elle tue les fous rires. Marie-Madeleine aurait voulu trouver le secret permettant de fabriquer un parfum mêlant toutes les odeurs de l’enfance, en effaçant celles de sa mère. Une fiole qu’elle garderait toujours sur elle, contre sa peau et qui distillerait des senteurs de fleurs, de cire, d’ébène, de cannelle, de fruits confits, de brioches, de confitures et de coffres à jouets. Malheureusement, toutes ces odeurs-là, si douces autrefois, étaient aujourd’hui imprégnées du venin de sa mère. Elle avait tissé sa toile nauséabonde sur tous les souvenirs de sa fille. Marie-Madeleine n’avait plus d’autre refuge que le présent, souillé lui
Aussi par le scandale ayant éclaboussé la famille. De son père et de ses trois frères, la jeune fille n’avait plus aucune nouvelle depuis la mort de sa mère. Il faut avouer qu’elle n’avait pas cherché à en avoir, comme si le fait de renouer avec les liens familiaux risquait de gangrener une blessure qui ne cessait de suppurer. Elle n’avait plus vu ses frères depuis son entrée au carmel, à l’âge de dix-sept ans, mais elle avait de leurs nouvelles par son père qui lui écrivait souvent et venait la voir de temps en temps, derrière les doubles grilles du parloir. La seule qu’elle voyait encore régulièrement, était sa sœur Thérèse, carmélite. Mais depuis l’exécution de sa mère, il y a deux mois, elle avait perdu tout contact avec le monde et s’était retirée dans cette chambre de la rue du Petit-Lion, avec une servante dévouée qui logeait dans les combles et s’occupait de la nourrir. C’était le seul luxe que s’était octroyé Marie-Madeleine et uniquement pour ne pas devoir sortir. Jeanne, la servante, ne savait même pas qui était réellement sa maîtresse, celle-ci ayant fait changer son nom de Brinvilliers en Offémont, nom du domaine où elle allait autrefois passer ses vacances avec son père qui chassait le loup, à quelques lieues de Compiègne. Personne ne savait rien d’elle; ni d’où elle venait, ni où elle se cachait. Elle avait soigneusement veillé à effacer toute trace derrière elle. Du moins, le croyait-elle…
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Marie-Madeleine aurait voulu trouver le secret permettant de fabriquer un parfum toutes les odeurs de l'enfance, en effaçant celles de sa mère.
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Les événements qu'on voudrait chasser de not'mémoire sont souvent ceux qui laissent les racines les plus profondes, Mademoiselle.
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Les hommes ont malheureusement fait de la religion, un instrument leur permettant d'asseoir leur puissance.
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Elle était sûre que toute maison a une âme dont le reflet est à l'image de ceux qui l'ont hantée.
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