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Claude Mamier (Traducteur)
EAN : 978B08S3NNWRZ
499 pages
Bragelonne (03/03/2021)
3.73/5   26 notes
Résumé :
Un thriller de science-fiction haletant et visionnaire, lauréat du prix John W. Campbell Memorial et nommé pour le prix Arthur C. Clarke, par l'auteur de la série best-seller Altered Carbon !

« Dans le monde entier, hommes et femmes trouvent encore des causes pour lesquelles se battre et mourir. Qui sommes-nous pour nous y opposer ? Avons-nous vécu ce que ces gens ont vécu ? Avons-nous ressenti ce qu'ils ont ressenti ? Ce n'est pas à nous de décider s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Prenant.

Faulkner est désormais au sommet de la chaîne alimentaire. Haut cadre. Requin dans un milieu de la finance – fusion acquisition – Gestion des conflits où seuls les profits comptent et tout les coups sont permis. L'état est désormais au service de ces grandes entreprises omnipotentes. Mais la concurrence est rude et se maintenir au sommet l'est tout autant, quand pour perdre sa place et sa vie, il suffit de participer à un duel routier façon fast and furious, le perdant étant achevé à coup de pistolet 9 mm qui ne quitte pas ces cadres nouvelle génération.

Regardez l'état de notre monde actuel où l'argent est roi. Un pauvre n'est rien, le riche est tout. Cette dystopie n'est ni plus ni moins que notre monde déjà en marche vers son futur programmé.
Plus qu'une histoire, une ambiance. Morgan sait y faire, on est pris dans la vie de Faulkner, les mots sont durs, sont crus. le roman déborde de stupre, de sang et de cynisme.
Dès les premières pages on est happé par l'atmosphère, parfois pesante, érotique, cruelle, triste, héroïque. Il en faut du talent à l'auteur pour nous faire aimer son personnage, qui malgré ses failles, sa vie personnelle en miette, son parcours professionnel chaotique semé de cadavres, reste malgré tout attachant.

Un roman bourré d'action qui file à cent à l'heure et nous tient en haleine tout du long. Une réussite.
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Le capitalisme est violent, brutal, sans pitié et meurtrier. Si vous n'en êtes pas convaincu, ce roman va tenter de vous en persuader. Enfin, ce n'est pas le but premier de Market Forces, mais son postulat de base. le monde décrit par Richard Morgan, l'auteur d'Altered Carbon (trilogie également parue chez Bragelonne, puis déclinée en série chez Netflix), est un monde dans lequel les « requins » de la finance ont gagné en Grande-Bretagne. Les grandes compagnies font la loi. Un classique des oeuvres de science-fiction, qu'on retrouve en partie dans cette division en deux mondes : le riche, avec ses cités luxueuses, et ses zones, vastes banlieues où aucune force de l'ordre ne fait respecter la loi. Cette séparation était visible, de façon très schématique dans la série américaine Incorporated (de David & Alex Pastor – 2017).

Schématique, cet adjectif convient aussi parfaitement à ce roman. Richard Morgan n'est pas connu pour faire dans la dentelle et ce roman (qui date de 2004) en est un parfait exemple. Les méchants sont de grosses brutes alcoolisées au dernier degré, amateurs de violence, n'hésitant pas à tuer quand ils doivent faire place nette ou prouver leur virilité (même les femmes, malgré le problème étymologique). Leur seule raison d'être est de faire des bénéfices. Ce genre de personnages est, lui aussi, très habituel, que ce soit en science-fiction, mais aussi dans la littérature en générale. Ou sur écrans. Les séries évoquant le monde de la finance en sont remplis. La série européenne Devils en est un bon exemple, avec le personnage joué par Patrick Dempsey, que personne n'a envie d'avoir pour ennemi. Je parle beaucoup d'écrans dans cette critique concernant une oeuvre littéraire. C'est normal : Market Forces devait être un scénario avant d'être un roman. Et cela se ressent dans la narration, hyper rapide, avec des actions qui s'enchainent, des scènes violentes décrites de façon cinématographique, quelques rapides passages psychologiques. Et, tout de même, quelques scènes d'activisme avec le beau-père du héros, Chris, révolutionnaire sans espoir. D'ailleurs, à la fin du roman, l'auteur propose une rapide bibliographie où l'on trouve aussi bien du Noah Chomsky (mais où ne trouve-t-on pas du Chomsky?) que du Joseph Stiglitz ou du Michael Moore. Est-ce une simple caution morale ou Richard Morgan est-il convaincu des horreurs du capitalisme sauvage, je ne saurais dire. Mais s'il y croit, il est fort dommage qu'il ne soit pas capable de mieux pour réveiller les consciences. Car Richard Morgan utilise la grosse Bertha, pas moins.

Market Forces nous propose un portrait au vitriol de ce que pourrait devenir la société britannique si elle laissait la City prendre le pouvoir : les grandes sociétés dirigent ouvertement les révolutions et les dictatures des pays autrefois dits « sous-développés », vastes terrains de jeux des marchés financiers pour engranger le maximum de bénéfices. Et donc, sans aucune pitié pour les habitants, qui ne valent rien, qui ne sont même pas considérés comme des êtres humains. Un problème ? On envoie des snipers, voire des bombes. Et tant pis pour les dégâts collatéraux. Mais la violence ne touche pas que les pays lointains puisque les conflits, entre employés de ces grandes firmes, se résolvent à coup de combats par voiture interposés. de vrais cowboys du bitume, descendants de Mad Max ! de vrais « héros » de jeux vidéos ! On peut pendant quelques pages se dire que cela va décoller, mais non ! Car si le constat présente des traces de vérité, que de caricatures, que de schématisme ! Il faudrait vraiment que cet auteur apprenne la finesse et réfléchisse davantage avant de pondre un roman agréable à lire au début, mais uniquement si on veut passer un moment de détente sans n'avoir aucune exigence psychologique, sans espérer de retournement salvateur, mais plutôt une descente lente et pénible aux enfers. Market Forces est, en définitive, un pavé qui finit par devenir plus que longuet et laisse, à la fin, un goût amer au fond de la bouche. Pas ma tasse de thé !
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2049, le milieu financier a abandonné les faux-semblants pour agir franchement, les gouvernements sont aux ordres des multinationales qui n'agissent que dans le but de faire des profits. Les guerres planifiées dans le tiers monde pour générer des produits ne dérapent pas et n'ont rien de moins éthique que celles qui éclataient pour des raisons politiques ou nationalistes n'est-ce pas.
L'efficacité est mise en avant, pourquoi perdre son temps en négociant les marchés, cela se règle en duels entre les cadres qui gèrent les dossiers des grandes sociétés, et pour monter dans la hiérarchie quoi de mieux que de prouver sa motivation en risquant sa vie dans des duels ?
Les grandes sociétés anglo-saxonnes dominent le monde, révolutionnaires ou dictateurs, peu leur importe tant que les bénéfices sont au rendez-vous, tout se négocie à l'échelle des pourcentages de PNB obtenus. Les cadres sont surpayés et vivent dans des milieux protégés en Angleterre, alors que le peuple doit se contenter des banlieues et d'une courte espérance de vie - Tout est planifié …


Les chasseurs de têtes ont débauché Chris Faulkner au profit de Shorn Associates, une entreprise réputée pour sa gestion dure des marchés, alors qu'au début du livre ses réflexions sont proches des nôtres, au fil des pages il s'adapte aux moeurs de Shorn s'y faisant un ami et des ennemis pour finalement les mette tous au pied du mur en établissant de nouvelles règles encore plus saignantes.
Au début c'est dur, mais sortant d'un livre mièvre je trouvais le livre prenant, avant que la violence, l'alcool, la drogue, le sexe ne prennent le pas sur le reste et ne commence à m'indisposer, puis, soit je me suis habitué au style, soit l'évolution du récit m'a d'avantage accroché, finalement le livre m'est apparu comme une réussite.
C'est de la SF située dans un futur proche, est-ce réaliste ? quelle importance ? de fait c'est l'exagération qui nous oblige à confronter ce qui est dissimulé de nos jours. Il vous faudra lire ce livre pour découvrir ce que cachent les jolis noms des services "micro-ajustements des marchés, Gestion des conflits, ajustement structurel, Marchés émergents", je vous aide un peu : "Nous laissons ces idiots jouer leurs petites guerres, après quoi nous gérons les accords de paix et le montant des dettes. Et ça marche. le rôle de la Gestion des conflits consiste à transformer la bêtise mondiale en bénéfices pour les investisseurs occidentaux. Point final." …
À quand un monde dirigé par les multinationales, les gouvernements fantoches à leurs ordres ?


Encore une fois Richard Morgan ne fait pas dans la dentelle, ce n'est son meilleur livre, mais par rapport à l'océan de littérature consensuelle dans laquelle nous baignons, c'est une réussite. Il est certain que ce livre ne plaira pas à tous, mais je ne manquerai pas de le conseiller…
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Londres 2049, les multinationales prospèrent et se battent, littéralement, pour la conquête de nouveaux marchés, les pays en reconstruction ou en proie à la guerre civile étant les plus juteux de ces nouveaux théâtres d'Investissement. Cette capitalisation en zone de conflit n'est pas juste une figure de style, c'est une philosophie. Au sein de ces entreprises, les cadres gagnent emplois, promotions et contrats en s'affrontant en duel sur les autoroute, et qui plus est, souvent jusqu'à la mort sous le regard glorificateur des caméras et de fans passionnés.
Le nouvel emploi de Chris Faulkner chez Shorn Associates consiste à travailler dans la résolution des conflits, autrement dit, parier sur l'issue de petites guerres qui se se font jour aux quatre coins du monde en échange de contrats lucratifs avec les vainqueurs, sans préoccupations d'humanitarisme ni d'une quelconque éthique. Market Forces, est avant tout l'histoire d'une société féroce et mortifère ou les loups de la finance ont évolué pour devenir tout puissants, de plus en plus influents et implacables, détruisant des gouvernements entiers à coup d'investissements opportuns, manipulant à leur convenance les évènements, les chiffres et les médias. Richard Morgan trace le portrait de personnages ambitieux, prêts à tout pour gravir les échelons, même si il est réellement question de vie ou de mort lors de la négociation de nouveaux contrats. Un monde ou l'argent et le pouvoir peuvent excuser ou acheter bon nombre de choses, de la passivité des uns à la mort des autres. Pour Chris en revanche, les changements sont beaucoup plus complexes et Il met un moment à comprendre que ce nouveau travail va influer tant sur son quotidien, sa personnalité et ses convictions que sur sa vie de couple, prenant peu à peu conscience des funestes conséquences et de la dangerosité de la situation dans laquelle il se retrouve entraîné de mauvais gré. L'auteur dépeint un monde fracturé, en pleine déliquescence qui, bien que le trait soit quelque peu exagéré, n'est qu'une extrapolation d'une société qui ne dénote finalement pas tant que cela par rapport à l'évolution sociétale que l'on peut observer au quotidien. Avant d'être un roman, Market Forces, était un projet cinématographique et cela se ressent dans la narration avec des actions qui s'enchainent, des scènes violentes très imagées agrémentées de quelques rapides passages psychosociaux qui même si ils affinent le caractère du personnage se révèlent superflus voir pour l'essentiel injustifiés. Si Morgan revendique l'influence de "Mad Max", les duels autoroutiers font franchement penser à "Sur la route panoramique" d'Harlan Ellison en moins élaborés. La conclusion quelque peu brutale aurait sans doute mérité un épilogue plus concret, elle laisse au contraire un sentiment d'inachevé.
Moins original et plus standardisée que ne l'étaient " Black man" ou "Carbone modifié", l'histoire reste plaisante, caustique et pertinente mais pas exceptionnelle
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2049, Londres, Chris Faulkner est cadre chez Shorn Associates. Boulot stressant dans une entreprise capitaliste me direz-vous ? Pas que ! le petit détail est que les cadres se tuent entre eux pour remporter des marchés ou voler le poste d'autres cadres. Et cela se fait au volant !
J'ai choisi ce livre sur les rayonnages de ma médiathèque car je suis moi même cadre commercial dans une énorme entreprise et cette façon de présenter une évolution de ma fonction dans une trentaine d'année m'a intriguée. Au final c'est une fantaisie plutôt irréaliste, une dystopie où la vie des hommes et femmes ne comptent que peu face à l'argent et au pouvoir. J'ai mis du temps à le lire, probablement parce que les courses de voitures et la compétition déloyale ne me plaisent pas tant que ça. Ce récit a d'abord été une nouvelle de Richard Morgan, puis il l'a transformé en ébauche de scénarios puis a finalement écrit un roman...idée originale de base mais difficile à tenir sur le développement de l'histoire. A lire si vous aimez les films d'action sans grande plausibilité...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
— Croyez-vous réellement que l’on puisse laisser les pays en voie de développement se développer ? Croyez-vous que nous aurions survécu à la naissance d’une authentique superpuissance chinoise il y a dix ans ? Croyez-vous que nous aurions pu nous arranger de pays africains menés par des démocrates honnêtes et intelligents, ou d’une Amérique latine dirigée par des types comme Barranco ? Essayez d’imaginer ça un moment. Des populations entières pourvues d’une bonne éducation, d’un bon système de santé, d’un quotidien apaisé ouvrant la voie à d’autres aspirations. Pourquoi pas les droits des femmes, hein ? Non, nous ne pouvons pas autoriser de telles déviances. Sinon, qui absorberait nos surplus agricoles subventionnés ? Qui fabriquerait nos chaussures, nos chemises ? Qui nous fournirait des matières premières et une force de travail bon marché ? Qui garderait chez lui nos déchets nucléaires ? Qui compenserait nos émissions de CO2 ? Qui achèterait nos armes ?
» Les représentants d’une classe moyenne éduquée refusent de passer onze heures par jour penchés sur des machines à coudre, assena Notley en levant les mains. Ils refusent de patauger dans les rizières et les fermes d’algues jusqu’à ce que leurs pieds pourrissent. Ils refusent de vivre sans rien dire à côté d’une décharge toxique. Par contre, ils exigent la prospérité. Celle qu'ils ne voient qu'à la télé depuis un siècle.
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Des centaines de milliers de jeunes hommes ont trouvé la mort dans des endroits du monde dont ils ne prononçaient même pas le nom correctement. À cause de décisions prises pour des raisons de doctrine politique. Mais ce modèle-là n’existe plus.
Hewitt marqua une nouvelle pause. Le silence qui l’accueillit portait la promesse d’une autre salve d’applaudissements, comme une lourde chaleur porte celle de la tempête à venir. L’associée avait déjà baissé le ton lors des dernières phrases ; elle reprit cette fois d’un air presque songeur :
— Dans le monde entier, hommes et femmes trouvent encore des causes pour lesquelles se battre et mourir. Qui sommes-nous pour nous y opposer ? Avons-nous vécu ce que ces gens ont vécu ? Avons-nous ressenti ce qu’ils ont ressenti ? En aucune façon. Ce n’est pas à nous de décider s’ils ont tort ou raison. Ce n’est pas à nous de les juger ou de nous interposer. Chez Shorn, dans la Gestion des conflits, seuls deux sujets nous intéressent. Qui va gagner ? Combien cela va-t-il rapporter ? Dans tous ses domaines de compétences, Shorn n’investit l’argent qui lui est confié qu’avec la certitude d’un bon retour sur investissement. Nous ne jouons pas les moralisateurs. Nous ne jugeons pas. Nous ne gaspillons pas. Nous évaluons et nous investissons. En vertu de quoi nous prospérons.
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Le mariage est un statut totalement artificiel. Inventé par le patriarcat pour que les hommes soient à peu près sûrs d’être les pères de leurs gosses.
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Si vous ne faites pas partie de la solution, c’est que vous faites partie du problème.
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Le gamin chialait de plus en plus fort.
— C’est lui qui dirige le quartier. Si je le balance, il va…
— Quel quartier ?
— Mandela. Sur les hauteurs.
Le Southside. On progressait.
— OK. À présent, tu vas me dire…
— ÉLOIGNEZ-VOUS DU VÉHICULE. (La grosse voix métallique tombait droit du ciel.) VOS AUTORISATIONS NE COUVRENT PAS CE TRONÇON. ÉLOIGNEZ-VOUS.
L’hélicoptère du contrôle du trafic survola le talus où se trouvait la Saab pour venir se placer dix mètres au-dessus du terre-plein central. Chris poussa un soupir, puis leva les mains en montrant qu’il tenait bien le Nemex par le canon.
— ÉLOIGNEZ-VOUS ET POSEZ VOTRE ARME À TERRE.
Le gamin était troublé ; il hésitait à se sentir tiré d’affaire. Même s’il ne pouvait pas bouger assez pour essuyer ses larmes, une sorte de confiance vicieuse renaissait au fond de son regard.
Qui prétend qu’un bon conducteur doit aussi être intelligent ?
— On se revoit plus tard, lui dit Chris sans savoir comment il atteindrait ce bel objectif.
Les chefs de gang avaient la sale habitude de se débarrasser de leurs sicarios lorsque ceux-ci devenaient encombrants. Or Chris ne comptait pas trop sur les flics publics pour protéger un voyou apparemment sans importance, même pendant sa détention.
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Vidéo de Richard Morgan
L'excellente chaine Youtube Nexus VI parle de la différence entre le roman et l'adaptation en série : "Altered Carbon"
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