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EAN : 9782757841198
360 pages
Points (28/11/2013)
3.23/5   54 notes
Résumé :
Parcourant avec un talent inimitable le territoire familier des relations entre hommes et femmes, mettant à nu les ressorts intimes de personnages qui nous ressemblent, les récits d'Alice Munro portent à la perfection l'art de la nouvelle dont elle est aujourd'hui l'une des plus grandes stylistes.

Dans ce recueil, l'écrivain canadien évoque avec une rare sensibilité et une écriture proche des minimalistes américains, le destin d'êtres troublés par u... >Voir plus
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J'ai été un peu décontenancée par ces textes-effet de la chaleur ? J'ai lu les nouvelles dans une sorte de moiteur de l'esprit, qui me les a rendues non pas fumeuses, mais un peu inaccessibles et nimbées de mystère. Néanmoins j'ai toujours été emportée par leur poésie et leur profondeur, même si celles-ci me demeuraient parfois inaccessibles. Ou peut-être est-ce encore le côté peste de madame Munro, qui aiguise notre curiosité pour finir en queue de poisson.
J'en ai adoré certaines : l'histoire de la femme poétesse un peu fleur bleue, d'éducation désuète, qui perd la tête quand la véritable violence du monde lui saute à la gorge. L'histoire des deux amies d'enfance, Margot et Anita, qui se retrouvent après bien des années pour rire des hommes qui les ont trahies -car il vaut mieux en rire. D'autres m'ont laissée perplexe, assoiffée de comprendre, alors que la peste d'auteure clôturait son histoire sur bien des questions non résolues : voyage en mer d'une mère mourante et d'une fille, sur fond de récit oblique du capitaine du navire ; un pasteur qui prend sa retraite à Hawaï, ou pas, et sa dame de compagnie -qu'est-ce qu'elle fiche, celle-là ? Des questions, mais pas de certitudes, et j'ai trop chaud pour réfléchir, madame.
Tout tourne autour des femmes, et c'est une bonne chose, dévoiler enfin leur intériorité non fantasmée par un auteur masculin. Femmes des années soixante et soixante-dix qui se libèrent, enfants, mariage, amants, amour, routine conjugale, rêveries, égoïsme, ras-le-bol, tout y passe, dans le brouillard des volontés personnelles. Que veulent ces femmes ? Sont-elles satisfaites de leurs vies, de leurs choix ? Peuvent-elles répondre à cette question ? La question se pose-t-elle ? Amies de ma jeunesse : elles sont là pour montrer les ruptures, les évolutions, les trahisons, les blessures, les réussites peut-être.
Pour moi qui apprécie énormément les nouvelles, la frustration qu'elles apportent à la lectrice par leurs ellipses, et les zones d'ombre où elles nous interrogent, ce recueil est une mine d'or, que je relirai sans doute cet hiver.
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Je n'avais encore jamais lu Alice Munro, notre grande dame de lettres canadienne (elle est originaire de Wingham en Ontario) nobelisée en 2013, et je crois que cela a à voir avec la forme de ses écrits, majoritairement des nouvelles, un genre littéraire que je fréquente peu, allez-savoir pourquoi. Dans les dix longues nouvelles qui composent Amie de ma jeunesse, Munro s'attache le plus souvent à une figure féminine, dont elle saisit avec beaucoup d'acuité la condition de vie : Flora dans Amie de ma jeunesse, une fervente caméronienne, Brenda dans Five Points, une femme adultère, Almeda dans Meneseteung, une jeune poétesse célibataire, et ainsi de suite. Qu'elles se passent au Canada ou en Écosse, ces nouvelles ont le charme d'un temps passé, tout en étant tout à fait modernes dans le propos. À plus d'une reprise, je me suis surprise à penser à ce que j'avais lu comme s'il s'agissait d'un roman que je venais de refermer. L'anodin devient vite universel sous sa plume et elle met joliment des mots sur des sensations ou des expériences éprouvées. Il était grand temps que je la découvre.
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N°723 – Février 2014.
AMIE DE MA JEUNESSEAlice Munro – Albin Michel. [1990]
Traduit de l'américain par Marie-Odile Fortier-Masek.

L'auteure, écrivain canadien née en 1931 est essentiellement connue pour ses nouvelles. Elle a reçu le Prix Nobel de littérature en 2013.

Ce livre rassemble dix nouvelles qui semblent se dérouler dans les années 60 soit dans l'Ontario, soit sur un bateau ou en Europe. Pour la plupart ce sont des histoires de femmes ordinaires que l'auteure évoque et dont elle analyse les états d'âme ou les névroses. Celle de Fora (« Amie de ma jeunesse ») nous montre une femme qui a choisi d'accepter son sort sans se plaindre avec pour seul secour une religion puritaine et rigoriste. Dans« Five points », Brenda entretient une passion adultère avec Neil, son jeune amant à l'insu de Cornelius son mari. C'est une femme libérée qui, à l'invite de Neil qui a voyagé sur la côte ouest, use de la drogue. II lui raconte l'histoire de cette jeune croate du quartier de « Five points », Maria, peu avantagée par la nature, à qui ses parents font confiance pour la tenue de l'épicerie familiale mais qui n'hésite pas à puiser dans la caisse de la boutique et payer ses copains pour lui faire l'amour. Jusqu'au jour où c'est la faillite ! Dans cette nouvelle elle évoque les relations entre les êtres toujours un peu difficiles, faites de moments d'inconscience, de risques pris inutilement au mépris des plus élémentaires précautions, du mépris des autres, d'agressivités, d'indifférence, comme dans la vie courante ! « Maneseteung », c'est le nom d'un recueil de poèmes éponyme, le nom d'un fleuve. La nouvelle met en scène une femme solitaire qui en est l'auteure, une poétesse comme le dit la gazette locale qui espère qu'un notable va s'intéresser à elle. Malheureusement elle meurt avant. Dans « serre-moi contre toi, ne me laisse pas aller » Hazel, une veuve canadienne d'une cinquantaines d'années cherche à revoir les lieux et les gens que son mari décédé depuis a connu pendant la guerre, en Écosse, alors qu'il était encore célibataire. Se sentant exclue de cette partie de la vie de Jack, elle se pose des questions sur le bonheur des hommes. Avec « Oranges et pommes », qui tire son titre d'un jeu pour enfants, l'auteure aborde un thème récurrent dans son oeuvre qu'est la relation hommes-femmes notamment au sein du mariage avec le spectre de l'adultère né de rencontres de passage, de pulsions sexuelles et de la destruction d'une union apparemment solide. Barbara est une jeune fille courageuse et belle qui épouse le fils d'un commerçant dont les affaires périclitent. Pour autant et malgré ses deux enfants elle se laisse séduire par un amant de passage. Cette passade laisse un goût de trahison inacceptable dans l'esprit de son mari. « Image de glace » évoque la seconde vie d'un septuagénaire qui, après avoir pris sa retraite de pasteur, envisage de nouveau le mariage avec une jeune femme à Hawaï. Cette nouvelle m'a un peu déconcerté. Son successeur qu'il a sauvé tourne au fanatisme. Voilà pour le décor mais la réalité est toute autre et la femme de ménage, ex-épouse du successeur, a compris le fin mot de tout cela.
Ave « Grace et bonheur » il est aussi question d'un dernier voyage, effectué par bateau vers l'Europe, d'une chanteuse qui a connu son heure de gloire il y a bien longtemps. Elle est accompagnée de sa fille et flanquée d'un vieux professeur et d'une galerie d'autres personnages dont le capitaine qui évoque comment il s'est débarrassé un jour d'une défunte en la jetant par dessus bord. Dans «  A quoi bon? » on peut lire tout le fatalisme que la vie impose à ceux qui la vivent, à cause des deuils, des séparations, des divorces. C'est une de ces comédies qu'on aime se jouer pour faire semblant de croire à l'amour. Dans « Différemment » c'est la communauté des anciens hippies rattrapés par la vie bourgeoise qui est évoquée. C'est à la fois la fuite du temps, la remise en cause et l'adaptation des gens qui voulaient que leur vie soit différente de celle des autres et en faisaient une règle. Ayant vieilli, ils rentrent dans le rang, montent éventuellement dans l'échelle sociale avec parfois des états d'âme, mais pas toujours. « Perruque, perruque » nous donne à voir deux jeunes filles, Anita et Margot, différentes malgré leur origine sociale rurale et leurs déboires sentimentaux.

C'est un narrateur extérieur qui explique au lecteur les situations de chaque nouvelle qui se déroule au Canada ou en Écosse. L'ambiance générale de ces textes me semble être baignée par une religion puritaine ce qui n'exclut cependant pas le mensonge, la luxure, l'adultère ou l'avortement et tout cela dans une atmosphère d'hypocrisie parfaitement humaine. C'est une réflexion un peu désabusée sur la condition humaine et plus précisément sur la classe moyenne canadienne dans ce qu'elle a d'ordinaire, de banal dans ces années d'après-guerre qui correspondent à une émancipation économique et sexuelle. Elle parle des rêves enfouis au fond des mémoires, des regrets et des remords que chacun porte en soi. A l'occasion d'histoires différentes les unes des autres, Alice Munro est une observatrice attentive de la vie des gens, spécialement des couples et des dangers qui les guettent non seulement du point de vue sociologique mis aussi psychologique. Elle explore les rapports compliqués qui existent entre hommes et femmes en s'arrêtant plus spécialement sur elles, leurs névroses, leurs rêveries. Ces relations sont faites de contradictions et de fantasmes, d'amour et de haine, de passions et de patience, de volonté de construction et de destruction, de domination, de rapports charnels et de conflits d'intérêts, de fatalisme et de désespoir, d'hypocrisies et de fuites, de passades et de velléités de liberté ou d'échecs à la solitude, de plaisirs sexuels ou d'envies d'enfants... La mort reste présente en filigranes un peu comme si Eros était suivi en permanence par Thanatos parce que la vie est une recherche déprimante et vaine du bonheur. Chaque texte paraît être une sorte de variation sur un même thème, parfois assez longue mais toujours agréable à lire avec une réelle profondeur dans l'analyse des personnages et de leurs sentiments et une grande précision dans les descriptions, ce qui encourage le lecteur à poursuivre jusqu'à l'épilogue. L'écriture est concise, faite d'images poétiques, ce qui m'a incité à pousser ma lecture jusqu'à la fin malgré une attitude un peu réticente au début.

Je ne connaissais pas cette auteur avant l'attribution de son Prix Nobel. Je n'ai pas été déçu par cette première approche.


©Hervé GAUTIER – Février 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Si Alice Munro était un peintre, ce serait sans l'ombre d'un doute un portraitiste. Qui plus, qui ne ferait que des portraits de femmes. Les hommes ne seraient là qu'au second plan, mélangés au décor, même si certaines absences ou présences diffuses semblent parfois avoir un grand poids dans une composition d'ensemble. Et puis, il s'agirait souvent de portraits doubles, ou même multiples, dans lequel une juxtapositions permettrait de révéler d'autant plus les traits propres à chacun par opposition avec une autre, différente et par cela révélatrice de ce qui est propre à son complémentaire. Un univers de femmes, complices plus que rivales, même si parfois la rivalité ou l'antagonisme existent, de façon explicite ou non, parfois juste comme une potentialité. Comme si des véritables relations et attachements ne pouvaient se nouer qu'entre semblables. Les hommes apparaissant comme des êtres d'une autre espèce en quelque sorte. Même si on ne peut pas s'en passer.

Comme pour tout bon portraitiste, il s'agit de tirer la quintessence d'un être à partir de quelques éléments, d'une unique pose. Pas besoin de raconter une histoire, des péripéties. La vérité d'un être, comme si l'histoire d'une vie pouvait en être inférer, tout ce qui arrive à telle ou telle tient en quelque sorte de sa nature intime, qui fait qu'elle va réagir de telle ou telle façon, et que le cours de sa vie sera d'une certaine façon la conséquence de ce qu'elle est au plus profond. Capter des instants, des moments particuliers, est en fait de compte aussi révélateur que de raconter une vie avec tous ces détails.

L'écriture précise, dépouillée, dépassionnée, alors qu'elle aborde souvent le thème de la passion donne une consistance et une étrange harmonie à l'ensemble et contribue en grande partie au charme, à l'obsédante mélodie, de ces vies ordinaires, qui deviennent un instant exemplaire par la grâce d'un regard.
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Le livre rassemble dix nouvelles assez intemporelles, celles qui ont des repères de temps se situent dans les années 1950, 60, souvent au Canada. La plupart des nouvelles mettent en avant les souvenirs des personnages principaux . Des personnes se projettent dans la vie des autres à travers des dialogues où pointe l'émotion. On y voit les évolutions, les séparations, les déchirures, les trahisons.
Des nouvelles au texte superbe, des instants psychologiques vécus très intenses. Magnifique.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
La beauté de Matilda, à l'origine de ces élucubrations, était typique du genre princesse captive. Cheveux longs châtains aux reflets mordorés, ondulés, flottant sur ses épaules, on les aurait qualifiés de blonds à l'époque qui précéda le règne des blondes artificielles les plus osées. Peau rose et blanche, grands yeux bleus tendre. "Le lait de l'humaine tendresse" était l'expression qui venait mystérieusement à l'esprit de Joan dès qu'elle pensait à Matilda, sa peau, sa beauté, bref tout en elle avait bien quelque chose de laiteux. de laiteux, de frais, de tendre. Et aussi quelque chose de stupide, peut-être. Un nuage de tendresse, un voile de stupidité n'estompent-ils pas les blonds attraits de ces princesses de conte de fées? Ne retrouve-t-on pas en elles un air de sacrifice involontaire, de bienveillance impuissante? Tout cela apparut chez Matilda vers douze ou treize ans. L'âge de Morris. Dans la salle de classe de Morris. Mais elle se débrouillait très bien là-bas, ce qui tendait à prouver qu'elle n'était pas du tout stupide. Elle avait la réputation d'être une championne en orthographe.
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Je me rappelle avoir vu une lettre qui commençait par : Amie de ma jeunesse. J'ignore à qui elle était destinée: elles étaient toutes des amies de sa jeunesse. Je ne me souviens pas d'une seule commençant par Ma chère Flora, que j'admire tant. Je les regardais toujours, essayant de deviner à qui étaient adressées les quelques phrases qu'elle avait écrites. Démunie devant la tristesse, je m'impatientais devant le langage fleuri, cette sollicitation ouverte à l'amour et à la pitié. Elle en aurait davantage (de mon côté, je veux dire) si elle se savait se retirer avec dignité au lieu de chercher sans cesse à projeter son ombre blessée.
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Que lisait Flora ? Des récits sur la vie en Écosse – pas des classiques. Des récits dans lesquels on parlait de bambins et de grands-mères loufoques. Le seul titre dont ma mère se souvenait était Le Petit Macgregor. Elle avait du mal à suivre, à rire quand Flora gloussait ou quand Ellie poussait ses petits cris, car presque tout le récit était en dialecte écossais ou, sinon, il était lu avec cet accent à couper au couteau. Ma mère était étonnée que Flora y arrive, car ce n’était pas sa façon de parler habituelle.
(Mais n’était-ce pas ainsi que Robert parlait ? Sans doute est-ce pour cette raison que ma mère ne rapporta jamais ce qu’aurait pu dire Robert, ne le fit jamais entrer en scène. Il doit avoir été là, il doit avoir été assis dans un coin de la pièce. On ne chauffait que la pièce principale de la maison. Je le vois, toison noire, épaules carrées, fort comme un cheval de trait et doté de ce même genre de beauté ténébreuse, entravée.) Alors Flora disait : « Assez de ça pour ce soir. » Elle prenait un autre livre, un vieux bouquin écrit par un de leurs pasteurs. Il y était question de choses dont ma mère n’avait jamais entendu parler. Quelles choses ? Elle n’aurait su le dire. De tout ce qu’il pouvait y avoir dans leur religion désuète et effarante. Deux pages suffisaient à aider Ellie à s’endormir, ou, du moins, à faire semblant de dormir.
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Elle essaya d’abord de se mettre bien avec ma mère, comme si, chez ces rustres, elles étaient alliées de naissance. À les entendre parler on leur aurait donné peu près le même âge, deux femmes ayant de la classe, quelque chose dans le crâne, qui ne passaient pas à côté d’un bon moment et avaient des idées modernes. Elle proposa d’apprendre à ma mère à conduire la voiture. Elle lui offrit des cigarettes. Ma mère était davantage tentée par le volant que par les cigarettes. Elle refusa toutefois ; non, elle attendrait que son époux lui apprenne. Audrey Atkinson fronça ses sourcils saumon, ce qui rendit furieuse ma mère qui s’abritait derrière Flora. Elle détestait la garde-malade bien plus encore que Flora…
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A la ferme, les choses allaient mal. L'eau du puits n'était pas potable.
Barbara, une fois qu'elle avait fini, prenait une douche et faisait son apparition dans le jardin, pieds nus, ses jolis orteils encore mouillés, jambes nues, sentant le savon au citron.
Victor abandonnait sa chaise longue et allait s'allonger sur l'herbe. Ils levaient la tête, essayant de repérer un satellite.
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Florence Seyvos est écrivaine et scénariste. Les Apparitions, Prix Goncourt du premier roman 1995 et le prix France Télévisions 1995. L'Abandon, 2002, le Garçon incassable, 2013 (prix Renaudot poche). Elle a également publié à l'École des loisirs une dizaine de livres pour la jeunesse et coécrit avec la réalisatrice Noémie Lvovsky les scénarios de ses films, comme La vie ne me fait pas peur (prix Jean-Vigo), Les Sentiments (prix Louis-Delluc 2003) ou Camille redouble. Elle publie en septembre 2020 Une bête aux aguets, aux éditions de l'Olivier.
Anne Alvaro est actrice de théâtre et de cinéma. Elle a joué dans des pièces mises en scène par Georges Lavaudant, Claude Guerre ou Hubert Colas. Au cinéma dans le film Danton d'Andrzej Wajda en 1981, et dans quatre films de Raoul Ruiz. En 1999, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans le film d'Agnès Jaoui, le Goût des autres et une seconde fois en 2010 pour le personnage de Louisa dans le Bruit des glaçons de Bertrand Blier.
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