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3,82

sur 825 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans la série des : frey devrait lire le 4e de couverture avant de prendre un bouquin (à ma décharge, le speech est tout à fait attirant et ne laisse pas entendre les animaux qui explosent, le viol d'enfants ou les (tentatives de) meurtres à répétition).

C'était lent et étrange, et ça n'allait nulle part tellement il y avait de virages brutaux.

Il n'y a pas vraiment de genre non plus, ça mélange une espèce de morceau de post-apo, avec du crime, du roman ésotérique, pseudo-philosophique, un peu de roman blanc, c'était comme écouter un morceau particulièrement badant de new-wave.

J'ai eu la même impression qu'en lisant Tokyo de Mo Hayder (un roman sur le massacre de Nankin, avec des histoires de mafia japonaise immortelle grâce à du sang de nouveau né et des transsexuels random entre deux description du massacre) - une litanie d'horreurs qui ont pour but du début à la fin de rendre nauséeux ou inspirer un sentiment de répulsion au lecteur. J'ai plus d'une fois eu un clignement d'yeux surpris tellement l'image semblait improbable et la route prise par les personnages n'a semblé être suivie par aucune autre logique que le sensationnalisme de l'intrigue qui a l'air d'avoir été écrite au fur et à mesure que le roman avançait.
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"Ouvrez la consigne, placez-y vos repères et refermez."

Séduit par le titre (je ne connaissais pas l'auteur), je me suis empressé de dévorer ce roman d'un appétit boulimique. le titre, l'image, le quatrième de couverture m'avaient mis l'eau à la bouche. J'y ai donc piqué ma fourchette bien occidentale et, bouchées après bouchées, découvert ce met exotique. Mais après une entrée gourmande et appétissante, le soufflé est retombé...
Très vite, l'histoire se dévoile. Trop vite peut-être à mon gout, car passé le premier tier, j'avais le sentiment d'en avoir fini avec ces bébés de la consigne... Les personnages plus ou moins principaux s'éloignant au fil des pages, devenant de plus en plus flous. Habituellement, j'aime être transporté dans des univers différents, ou les évenements sont incompréhensibles, pour ne pas dire surréalistes. Mais ici, la sauce n'a pas prit en ce qui me concerne. Peut-être l'auteur, dans une envie d'en faire trop s'est-il égaré en chemin? Au final, le personnage qui m'aura le plus séduit reste incontestablement ce pauvre crocodile, personnage secondaire ayant permis de jolies parenthèses dans ce récit.
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Ce livre m'a complètement dérouté. le Japon m'a toujours fasciné et je m'intéresse depuis quelques temps déjà à la littérature japonaise. J'ai voulu pour une fois changer d'auteur, et abandonner un peu Haruki Murakami pour Murakami Ryû. Je crois que je vais finalement revenir à Haruki.
J'ai trouvé ce roman d'une très grande noirceur, parfois difficile à lire à cause d'un texte parfois trop confus à mon goût. J'y ai malgré tout trouvé ce que j'aime du Japon, une certaine irréalité dans la réalité, des paradoxes énormes, malgré la noirceur une certaine poésie…
Ici, on se trouve confronté au pouvoir destructeur des traumatismes de l'enfance, puisque pour résumer le livre on peut dire qu'il s'agit d'une descente aux enfers des deux personnages principaux. Finalement, ce qui m'a le plus gêné ce n'est pas tant la noirceur du texte mais surtout la lourdeur du texte…
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L'histoire :
Hashi et Kiku ont été tous deux abandonnés à la naissance par leur mère respective, dans des consignes de gare. Par miracle, ils ont survécu et ont été confiés à l'orphelinat. Ils ont très vite noué une relation forte, comme deux frères. Ils ont pu grandir ensemble, ayant été adoptés par le même couple. Cependant, les deux garçons prennent deux chemins différents. Hashi se prostitue avant de devenir un célèbre chanteur tandis que Kiku devient un champion de saut à la perche avant de se faire emprisonner pour meurtre. Leur vie est rythmée pour le premier par le mal-être, pour le second par un désir de destruction.

Mon avis :
J'ai lu ce livre, que l'on m'a conseillé dans un groupe littéraire Facebook, dans le cadre d'un challenge lecture. le thème ? Un roman qui aborde un sujet tabou. Je confirme, le thème est respecté à cent pour cent, ce n'est pas un, mais plusieurs sujets sensibles qui sont traités : la prostitution masculine, la haine éprouvée envers une mère, l'ultra-violence, la sexualité déviante. Bref on est loin du monde des Bisounours !
C'est la première fois que je lis le roman d'un écrivain japonais mais c'est surtout la première fois que je mets autant de temps pour lire un livre. Quasiment un mois pour lire ces 522 pages, un record ! J'ai pourtant bien cru ne jamais en arriver à bout… le nombre de pages conséquent et la (très) petite taille de police n'ont pas aidé mais c'est aussi le style qui m'a donné du fil à retordre et laissé perplexe.
Par où commencer ? "Les Bébés de la consigne automatique" est un roman hors catégorie, c'est un OVNI de la littérature. Il ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire jusqu'à aujourd'hui. Murakami nous invite dans son monde totalement décalé où perversion et violence règnent en maîtres. C'est un Tokyo marginalisé qu'on découvre à travers l'histoire de ces deux hommes abandonnés à la naissance qui ont une ligne de vie destructrice et autodestructrice.
Ce qui est le plus étonnant c'est la plume de cet auteur. Son récit est hyper détaillé, truffé d'éléments qui au final semblent nous mener nulle part. La façon dont il utilise la ponctuation est tout autant déconcertante : on a par exemple, des listes sans virgules ou bien des dialogues imbriqués les uns dans les autres. Entre les noms japonais, l'excès d'informations inintéressantes, les phrases écrites en tout petit et des situations incongrues, il faut vraiment s'accrocher pour ne pas perdre le fil (je vous rassure, je l'ai perdu mainte et mainte fois…).
Les personnages sont haut en couleurs et complétement barrés ! Les deux principaux aux destins inattendus, Anémone la jeune mannequin éleveuse de crocodile, Mister d'L imprésario obsédé par les jeunes hommes et le gras de la viande ou encore Yamane le prisonnier victime de crises d'ultra-violence ne pouvant être soulagées que par le bruit du battement de coeur de son enfant. Voici un aperçu de ce qui vous attend. L'auteur a beau insister sur les détails (ça vaut aussi pour la construction de ses personnages) mais ils restent très impersonnels, pas une seule fois je n'ai ressenti d'émotion particulière et ce pour aucun d'entre eux. Et pourtant j'en ai passé du temps avec eux !
C'est avec un réel soulagement, mais aussi un peu de fierté d'être arrivée jusqu'à la fin, que je quitte l'univers fou de Ryû Murakami. Je n'ai aucune envie de découvrir un autre de ses ouvrages tellement je reste marquée par l'effort que j'ai du produire pour rester concentrée. J'ai toujours trouvé que les japonais vivaient dans un monde à part avec une culture totalement différente de la nôtre, eh bien ce roman m'a conforté dans cette idée. Bonne chance à tous ceux qui vont tout de même entamer ce voyage hors normes.

Lien : https://www.facebook.com/L%C..
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Les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses affirme l'idiome populaire, comme pour jeter un voile rassurant sur les douleurs de l'enfantement. le premier livre, du sulfureux Murakami Ryû s'intitule Les bébés de la consigne automatique.

Ils ont ça de pratique au Japon, des consignes automatiques comme on peut en trouver dans les gares par chez nous. C'est bien utile pour laisser les affaires dont on ne souhaite pas s'encombrer. C'est ainsi que de jeunes mères désorientées par une responsabilité vagissante décident parfois d'abandonner leur progéniture dans le destin funeste d'un casier métallique.

Quelques uns s'évadent à force de pleurs et de cris, alertant un employé ou un client de passage. C'est ainsi que les deux protagonistes de l'histoire découvrent un monde hostile.

Le roman suivra leurs errances de l'orphelinat à leur famille d'accueil jusqu'à leur confrontation avec le réel qu'ils rejetteront avec violence. Je n'en dévoilerais pas sur le destin hors normes de ces enfants abandonnés dans une consigne automatique.

Le roman est riche, les nombreux portraits des personnages secondaires lui donnent une assise indéniable. L'action s'enlise parfois dans le glauque, le sexe, la violence ou le trash, sans pour autant attiser l'instinct reptilien et voyeuriste du lecteur. Et c'est dommage, car on observe la mort, la douleur et les drames sans jamais entrer dans le livre. En fait c'est principalement le style d'écriture qui m'a chagriné. Au mieux on pourrait le qualifier de fouillis. L'auteur s'amuse d'un paragraphe sur l'autre à changer de narrateur et de point de vue. Parfois il débute même la biographie d'un personnage secondaire. Et le fil conducteur est parfois si ténu qu'on ne le trouve pas.

En bref, c'était pour moi une découverte de la littérature contemporaine japonaise. Je ne regrette pas, mais ça ne m'a pas vraiment donné envie d'en connaître plus.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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Relu 20 ans plus tard... je trouve le tout terriblement daté.
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