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sur 825 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il était temps de découvrir Alfred de Musset ! le romantique parmi les romantiques, le grand poète désillusionné.

Le roman est une biographie. Musset l'écrit après sa rupture avec George Sand (j'y reviendrai). Son personnage Octave est un poète désillusionné comme tous les hommes de sa génération en manque d'idéal. Napoléon n'est plus ; désormais le monarque est Louis-Philippe de Bourbon, le roi bourgeois. Octave est le poème bohémien parisien par excellence. Un jour, il découvre que sa maîtresse le trompe, il en devient fou. le temps passant, il rencontre une femme plus âgée dont il s'éprend. Toutefois cette relation passionnelle le mène à la folie. Exemple : « Avec qui étais-tu hier soir ? - Je ne te le dirai pas et pourquoi te le dirai-je ? - Je mourrai si tu me quittes ! ». Vous avez compris l'idée.

Par ce court résumé, nous comprenons que nous sommes face à une oeuvre romantique (le mouvement littéraire). En effet, le roman n'est qu'envolé lyrique ! J'adore le mouvement romantique car ce n'est toujours que grands emportements sentimentaux. Pour certains, ce mouvement est désuet. Baliverne ! Je trouve que la langue française n'a jamais été aussi belle ! Jamais la langue française n'a été aussi bien mise en valeur que dans ce mouvement ! J'ai adoré le style d'Alfred de Musset qui m'a beaucoup touché. J'y repense avec nostalgie (déjà).

Il y a plusieurs années, j'avais lu « Elle et lui » de George Sand. J'étais donc curieuse de lire « La Confession d'un enfant du siècle ». D'ailleurs la libraire à qui j'ai acheté le roman était tout autant excitée que moi de savoir qui aurait ma préférence. Musset a ma préférence ! Ses mots m'ont plus touchés que ceux de George Sand.

George Sand et Alfred de Musset, deux amants terribles ! Honnêtement, il fallait être folle pour entretenir une telle relation avec Musset. Il torture et mène à la folie celle qu'il aime. Certains diraient pervers narcissique, je n'ai pas d'avis sur cette dénomination. Mais il faut être tout de même sous une certaine dépendance affective pour rester avec lui.

Mon coup de coeur est le chapitre 2 de la première partie. le plus mélancolique à mon sens. Je reconnais être parfois tout autant désillusionnée que Musset lorsque je regarde notre siècle que je méprise profondément.

En conclusion, un roman que j'ai adoré et que je vous conseille. Il me tarde de découvrir d'autres oeuvres de cet enfant du siècle ;)
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Dévorer Les Caprices de Marianne et redécouvrir Musset m'a fait me jeter et dévorer son roman autobiographique fameux (dont j'ai pourtant lu des choses mitigées au fil des années ici), et je me suis de nouveau régalé... Musset fabrique une ode à son histoire d'amour avec George Sand, et le personnage-narrateur Octave (encore ! Il y en avait un dans Les Caprices de Marianne), dans La Confession d'un enfant du siècle, est quasiment aussi transparent vis-à-vis De Musset que Bardamu ne l'est pour Céline. La Confession d'un enfant du siècle tient donc d'un hommage à la grande histoire d'amour De Musset, d'un roman-confession justement, où le processus par lequel passe le personnage est semblable au sien et sert comme de livre d'excuses à Sand pour avoir détruit leur relation. Mais Musset convoque aussi Les Souffrances du jeune Werther de Goethe et La Nouvelle Héloïse de Rousseau comme références, et on peut aisément voir La Confession d'un enfant du siècle comme son propre Werther, particulièrement au livre III.

Ayant dit ça, le roman commence par une introduction totalement inattendue, où Octave/Musset historicise son mal-être, puisqu'il se dit "enfant du siècle", donc produit, victime de son époque. Il explique par un topo historique, faire partie de la génération dont les pères se sont battus pour Napoléon. Les pères avaient un but, un objectif, un sens à leur existence, à leur destinée. Les enfants, sous la Restauration, avec un espèce d'entre-deux retour à la monarchie d'avant/espérance pleine de frustration pour un avenir meilleur, se trouvent coincés dans une époque qui semble s'être arrêtée en gare sur le train de l'Histoire. Perte de repères, de valeurs, désespoir : Musset explique que la génération devient blasphématrice de par ses désillusions, s'abîme dans les idées anglaises et allemandes d'un Byron ou d'un Goethe, et cela expliquera ensuite notamment ses errances morales, son libertinage et ses allers-retours passionnels vis-à-vis de Dieu.

L'on entame après cela véritablement le roman avec la très célèbre nuit où Octave découvre que sa bien-aimée le trompe. S'ensuit alors une immense chute psychologique, son personnage étant baigné de tout un idéal pastoral détruit en une nuit par cette seule infidélité. le monde que s'était bâti Octave est anéanti, et son ami Desgenais, sorte de mauvais génie (pas de jeu de mots...), le pousse alors à oublier sa dulcinée en s'abandonnant aux joies du libertinage. L'on pourra rire ou être frustré des éternels scrupules d'Octave à céder à la jouissance continuelle prônée par Desgenais, car on se dit que (mais c'est peut-être moi...) une sorte de Carpe Diem épicurien jouisseur perpétuel le guérirait de ses questions existentielles sur le siècle ou sur l'explosion de son idéal pastoral, en attendant éventuellement mieux. le livre II est donc celui de sa débauche, mais débauche forcée, suite d'épisodes où il se résigne à adopter des moeurs et un comportement prescrits, mais qui ne parviennent jamais à lui faire oublier sa dulcinée originelle. On est loin de l'expérience salvatrice que semble vivre Desgenais et que l'on espérerait pour Octave. Cette deuxième partie se referme sur la mort de son père et son exil à la campagne, dans la demeure familiale.

L'on en arrive pour moi alors à l'apothéose du livre, qui est d'ailleurs commentée à juste titre comme l'acmé du bonheur d'Octave par l'excellent Sylvain Ledda dans mon édition Garnier-Flammarion. La partie III est Les Souffrances du jeune Werther version Musset : Après un repli sur lui-même dans la maison du deuil et au milieu d'une campagne et nature mirifiques, Octave rencontre une nouvelle femme, Brigitte Pierson, avatar de George Sand. Elle éclipsera tout : La première maîtresse à l'infidélité traumatique et le tourbillon du libertinage. le livre III baigne dans un univers extraordinaire où Octave retrouve ses idéaux, avec une nature célébrée comme il se doit. le conte de fées s'y termine comme il se doit avec la conquête de Brigitte Pierson, mais je ne choisis pas justement par hasard le verbe "se termine"...

Dès le livre IV, une fois qu'Octave et Brigitte Pierson devraient vivre cet amour formidable, en happy end pastoral, comme en rêvait Octave depuis le début, le fait d'être enfin en couple (j'ai l'impression de parler comme un ado d'aujourd'hui) le fait tout d'un coup s'asseoir sur ses acquis et il sombre dans une jalousie paranoïaque perpétuelle qui entraînera la chute de leur relation. C'est surtout là que Musset semble confesser, à travers son double de fiction, comment il a torpillé son histoire avec Sand par les propres échauffements de son esprit et en devenant abominable : Jamais certain en totalité que Brigitte ne reproduira pas la trahison de sa première maîtresse, démangé par des pulsions irraisonnées restes de son libertinage et de ses discussions avec Desgenais, il n'aura de cesse de tourmenter Brigitte en s'enfonçant dans le soupçon obsessionnel toqué ou en lui disant regretter ses maîtresses précédentes. J'essaie de ne pas spoiler et vous laisse imaginer la fin, surtout que tout est mis sur la table : Rupture, suicide, maladie de Brigitte...

Le livre V est le retour à Paris censé être l'antichambre provisoire avant un voyage extraordinaire censé réparer toute leur histoire d'amour et tout le mal qu'Octave a causé à Brigitte. En réalité, on se doute bien que ce sera le dernier clou du cercueil de leur histoire...

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas dévoré un classique avec une telle voracité et rapidité, et pourtant submergé par le boulot. Tous les ingrédients y étaient : Histoires d'amour tragique, XIXe romantique... J'ai a-do-ré. le roman est vraiment un régal du début à la fin, tant dans ses descriptions que dans le lyrisme De Musset et les références constantes (on apprend plein de choses justement de par l'excellence des commentaires de Ledda) aux autres oeuvres De Musset, aux auteurs et artistes qui l'ont influencé... On s'amusera, enrichi par les commentaires, des leitmotivs de l'auteur, notamment du double, omniprésent... Mon édition bénéficie de passages entre crochets qui sont des élans ou digressions supprimés un temps par Musset, dont on pourra estimer de la valeur ajoutée ou au contraire du caractère superflu, c'est selon. On peut à la limite préférer Les Souffrances du jeune Werther, trouver que tout ne se vaut pas toujours dedans, considérer Octave comme ridicule et insupportable par moments, se dire que Musset ne se hissera jamais sur mon podium personnel avec Hugo et Baudelaire, mais cela faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiaste avec un roman. Je viens d'en offrir un deuxième exemplaire à un de mes proches, et vraiment, je le recommande fortement, pour tous les fans de l'époque et du romantisme !
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Un des chefs d'oeuvres, si ce n'est le chef d'oeuvre De Musset. Si Musset avait un don évident pour les vers, il excelle dans l'art du roman où son talent et sa facilité pour la poésie se ressentent à chaque phrase. Quand il présente en première partie de son roman "la maladie du siècle, le mal de toute sa génération, ce n'est pas l'exercice facile et évident qu'on a bien voulu lui prêter; il fait preuve d'une grande clairvoyance dans l'analyse d'une époque et d'un recul assez remarquable sur sa vie et celle de ses contemporains. Que dire de la maîtrise de son verbe, la puissance de son style et la richesse de ses références dans ces quelques chapitres.
Musset raconte ensuite sa "désillusion", sa "désespérance" qui l'ont fait sombrer dans la débauche. Ici encore il analyse son sentiment de dégoût avec simplicité mais beaucoup de subtilité. Si le thème a souvent été repris par la suite, accordons à Musset le mérite d'avoir, le premier (du moins un des premiers après Goethe, Chateaubriand...), su mettre des mots justes sur ces sentiments de désillusion et d'écoeurement. Musset sait dire les choses, et bien les dire, et se trouve un contradicteur dans la personne de Desgenais, ce qui enrichit considérablement ses réflexions. Il a su mettre des mots sur des sentiments et des idées qui ont inspiré de nombreux auteurs (Beigbeder ne s'y est pas trompé en appelant son héros Octave) et qui sont malheureusement devenus un poncif du genre, affadissant parfois ses propos.
Vient ensuite sa relation complexe et tourmentée avec Brigitte. Octave est attiré par Brigitte, elle se refuse à lui, il la séduit puis finit par ne plus la désirer quand elle se donne à lui avant de le rendre jaloux... Ok, on est dans le roman psychologique estampillé "Romantique". Mais ce jeu amoureux n'est pas aussi ennuyeux qu'on a bien voulu l'admettre. Encore une fois Musset sait mettre les mots exactes sur l'analyse des sentiments et nous offre des paragraphes d'une beauté et d'une fluidité indiscutables. Si on aime le style De Musset, un style qu'il est allé puisé dans sa poésie, on ne peut pas s'ennuyer à la lecture de ces chapitres. Musset ne nous offre pas qu'une vision amère ou passionnée du sentiment amoureux, il nous offre aussi une très belle analyse de l'acceptation ; acceptation de l'amour en tant que sentiment imparfait et acceptation de la vie par un jeune homme qui est en train de devenir adulte. En ce sens, les dernières lignes du roman nous offrent une réflexion plus subtile et moins poussive que la tirade d'"On ne badine pas...", certes très belle mais trop souvent citée et dévoilée.
Enfin, La Confession n'est pas qu'un simple exercice de justification ou de règlement de compte envers George Sand; même si le contexte et les références amoureuses sont évidentes, ce roman n'est pas aussi agressif qu'on a bien voulu le dire, on perçoit la tendresse De Musset envers sa maîtresse en particulier dans les dernières pages. Ce roman va plus loin qu'un simple exercice de justification, Musset n'y parle pas que de lui mais cherche aussi à comprendre, expliquer et d'une certaine manière excuser tous ceux qui, comme lui, ont été gagnés par le mal du siècle, sorte de mal universel (la mélancolie, la jeunesse ou les deux...) qui touche toutes les générations depuis deux siècles.
Ce roman est à découvrir, à lire et à relire. A découvrir au lycée parce qu'il est d'une grande richesse littéraire, à lire quand on est encore jeune parce qu'il aide à mettre des mots sur ses sentiments de dégoût, de désillusion, de déception amoureuse et parce qu'accepter l'imperfection de monde pour devenir adulte peut faire peur et à relire à tout âge parce que c'est un très beau roman à l'écriture parfaitement maîtrisée qui ne peut laisser insensible aucun amateur de belles lettres.
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Alfred de Musset est incroyable. de sa douleur, de ses propres tourments amoureux il en a fait une oeuvre magistrale.
Je referme ce roman vraiment émue. Doublement émue.
Tout d'abord par le fond : le jeune Octave qui après avoir vécu une terrible trahison amoureuse va retrouver l'amour auprès d'une autre femme, ...mais jusqu'à se consumer lui même dans ce nouvel amour dévorant. Et ensuite par la forme : le lyrisme magnifique qui se dégage de toute l'oeuvre. On dirait un très long poème ou une longue chanson. C'est si beau à l'oeil et à l'oreille que l'on savoure chaque phrase, chaque ligne. le premier chapitre où il explique le mal de ce siècle m'a particulièrement saisie, quelle force, quelle profondeur !
C'est une histoire qui ne compte que peu d'action et peu de personnages, et pourtant on n'arrive pas à lâcher le livre. On plonge corps et âme dans ses tribulations amoureuses.
Alors oui bien-sûr parfois lorsque s'en est trop on a envie de taper sur la tête d'Octave (ou d'Alfred) et lui dire « ressaisis-toi ! cesse de répéter les mêmes erreurs ! », « ça va aller ne te lamente pas autant ! ».
Puis on se rappelle que finalement on ferait sûrement la même chose, pour peu que l'on ait l'âme aussi sensible et tourmentée que lui : s'enfermer inconsciemment dans sa douleur et s'autodétruire encore et encore.
Si le désespoir peut parfois créer de grandes oeuvres, La confession en est une.
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Je dirais que dans ce livre j'ai senti toute la pensée et la sensibilité du romantisme. Souffrance, drame, mal de vivre, solitude, passion amoureuse, quête intérieure, mélancolie, ennui, désespoir, errance de l'âme, exaltation du sentiment amoureux, évasion dans la nature... et pour cause, puisqu'il s'agît bien De Musset, de sa vision du monde, des questionnements de son époque et de sa relation avec George Sand. Disons que c'est un incontournable pour qui veut vraiment comprendre ce qui a animé tous les écrivains du début du XIX siècle dans leur profonde mélancolie qui a amené le "Mal du siècle".

Musset est un de mes auteurs préférés. J'aime sa pensée complexe, son discours, ses drames intérieurs jamais résolus et cette manière d'exprimer sa souffrance. Il m'offre une façon d'exprimer mes propres drames amoureux et j'en ressens un apaisement.
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Choqué de toutes ces critiques très négatives adressées à ce joyau de la littérature française; le peuple de Babelio a été décidément trop avili par toute l'engeance des écrivailleurs contemporains faisant tout pour ne pas élever le lecteur trop loin de sa médiocrité pour apprécier ce divin roman. Oui, je pense que si vous le détestez tant, c'est surtout parce qu'il y est décrit des âmes exaltés, vraies, qui vont au fond des choses, que ce soit dans le libertinage(l'enfer!) ou l'Amour(le Paradis!); qu'on parle trop de Dieu. Mêmes les blasphèmes grandioses, sataniques, que Musset fait prononcer à son héros vous ennuient tant la postmodernité vous a rendu indifférent à tout. Après tout, pourquoi se plonger dans les abîmes et les cieux de l'Homme, dans ses folles adoration du Diable et dans ses sacrifices infinis à Dieu, alors qu'on peut se mettre un sextoy en avalant les vomis de Despentes et le reste de ce cloaque qu'on ose appeler littérature? Allez, abandonnez les classiques, vous n'êtes plus assez humains pour cela..
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A travers un dépit amoureux né d'un regard furtif sur la jambe de sa maîtresse sous une table, Musset nous entraîne dans ce que l'amour a de plus beau, de plus intime, de plus exacerbé : " Qu'il aime peu, celui qui peut dire de quelles paroles s'est servie sa maîtresse pour lui avouer qu'elle l'aimait". Sa passion meurtrie décrit en fait les états d'âme de son siècle, ses interrogations, son mal-être, sa terrible mélancolie (" un mort vaut mieux qu'un vivant dégoûté de vivre" ). Si l'intrigue est simplement l'amour, elle nous fait voyager inlassablement dans la société du 19e siècle et nous dépeint son monde, ses meurtrissures morales, ses doutes ( "La civilisation fait le contraire de la nature"), mais ses passions, mais son âme, et son désarroi : "Quiconque marche à la mort, la nature entière recule en lui". Ce qu'il y a de magnifique dans une telle oeuvre, c'est l'âme du poète qui se prête au jeu du roman, sa magie, la perfection de son style, le français dans sa plus belle facture, à la manière de la plus belle oeuvre d'art. Ne serait-ce là le plus beau roman de la littérature française ?
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Le 30 avril 1834, Alfred de Musset écrit à George Sand : « J'ai bien envie d'écrire notre histoire ; il me semble que cela me guérirait et m'élèverait le coeur […] ; mais j'attendrai ta permission formelle ». le 12 mai, George Sand lui répond : « fais ce que tu voudras, romans, sonnets, poèmes ; parle de moi comme tu l'entendras ». Musset opte pour le roman, et publie, deux ans plus tard, la Confession d'un enfant du siècle.

Si Musset a écrit la Confession d'un enfant du siècle, c'est surtout pour parler de lui-même, et de « la maladie morale abominable » dont il se disait atteint. le roman est autobiographique en ce sens que l'auteur y livre des sentiments et des souffrances qu'il a éprouvés, y décrit des attitudes et des comportements qu'il a eus et des situations qu'il a vécues. Mais ce roman est aussi une oeuvre d'imagination, dans laquelle Musset réinvente son histoire d'amour avec George Sand, s'éloignant beaucoup de la réalité : lieux, circonstances, nom des personnages et personnages eux-mêmes, tout ou presque est modifié.
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Juste LE banger du XIXe siècle… j'aime particulièrement le côté tourmenté – enfant perdu qui cherche l'amour des femmes plus âgées… à mon goût le meilleur trope de la littérature .. merci à Musset pour cette pépite du romantisme que je ne tarderai pas à relire…
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Quel plaisir de lire « La confession d'un enfant du siècle » à haute voix. Quelle beauté du texte. Musset est un poète, magicien et génie de la langue française. Avec des mots simples, il compose et interprète du grand art. Je suis absolument admirative.
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