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EAN : 9782756114286
144 pages
Léo Scheer (03/05/2023)
3.61/5   22 notes
Résumé :
Sandrine Rousseau est ce qu'on appelle " une bonne cliente ". On se l'arrache autant pour ses punchlines provocatrices (quand elle appelle " à changer de mentalité pour que manger une entrecôte sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité ") que pour ses bourdes (quand elle juge qu'accueillir des terroristes afghans en France permet de mieux les surveiller). Pour le plus grand profit des médias et de l'intéressée. Mais derrière le cirque médiatique, Sandrine ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Par le biais de l'humour, Naulleau règle ses comptes, et les nôtres, avec Sandrine Rousseau. Il est presque trop facile de pointer les ridicules et les incohérences de la dame, et c'est une superbe mise en boîte, au demeurant appropriée pour celle que d'aucuns ont surnommé "Sardine Ruisseau" dans un compte tweeter parodique. Il parait que la dame n'a pas apprécié, n'ayant aucun sens de l'humour, comme il est de règle dans sa mouvance,
Cela permettrasans doute aux critiques "rousseauistes" du livre (un qualificatif qui rappelle une autre école de pensée, guère plus recommandable, mais Jean-Jacques avait au moins une pensée structuré et le style admirable de son siècle), aux rousseauistes donc, avec leur mortel esprit de sérieux, de traiter par le mépris le livre de Naulleau, qu'ils qualifieront de pochade insignifiante.
Mais Naulleau n'avait guère le choix: pour exposer dans le détail la non-pensée rousseauiste et en refuter les ridicules, faux-sens, contre-vérités, il aurait fallu quelques (très) gros volumes. Et Naulleau dit l'essentiel
Il trouve même le temps d'égratigner deux autres idoles de la bien-pensance, j'ai nommé Mesdames Angot et Ernaux.
J'aurais bien illustré cet ouvrage de quelques citations, mais il faudrait tout citer.
Au sujet des "procés" Baillou et Quatrennens, on n'a pas assez souligné que la "procédue" suivie était très exactement celle suivie par le Tribunal de l'Inquisition, crée au XIIème siècle pour lutter contre les hérétiques: la procédure était secrète, l'accusé tenu dans l'ignorance des accusations portées contre lui et de l'identité de ses accusateurs...
En revanche, elle s'occupat relativement peu de la répression de la sorcelelerie, laissée assez largement aux juriditions laîques.
Cette institution avait donc tout pour plaire à Madame Rousseau, dont on connait le goût pour les sorcières

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Tout ce qui est excessif est insignifiant, Sandrine Rousseau plus qu'excessive et donc moins qu'insignifiante, valait-elle la peine qu'Eric Naulleau lui consacre un ouvrage ? Certes celui-ci est court, comme la pensée du sujet (devrait t'on dire la sujette ?) mais puisque le mal est fait que peut-on en retenir ?

Que S.Rousseau est un des nombreux symptômes du délitement du débat politique dans ce pays. Cette dame n'a d'objectif que sa notoriété, la vérité ne lui importe peu et plus le mensonge est gros et plus ça passe, on peut sans risque l'accuser d'insincérité idéologique : écologie et féminisme sont porteurs dans les réseaux sociaux, si demain survivalisme et royalisme sont à la mode, Sandrine voudra être couronnée dans un abri atomique. Comme l'opinion majoritaire l'a percée à jour depuis longtemps et se moque de ses sorties, elle réserve ses coups les plus durs à ses « amis » écologistes qui doivent se demander comment s'en débarrasser.
Laissons cette pitoyable créature médiatique qui ne mérite pas d'intérêt, pour parler du traitement que lui réserve Naulleau. le livre est drôle, on connait la verve de l'auteur et son talent pamphlétaire, à son débit on pourrait dire que le personnage Rousseau est tellement caricatural qu'il n'a pas grand mérite, il suffit de rassembler les faits et de sélectionner dans l'abondant florilège de bêtises proférées par la dame.
Le livre se lit aussi vite que Naulleau a dû l'écrire ce qui est bien suffisant pour une telle imposture, soyons féministe : une femme peut être une parfaite Tartuffe.
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Oui il fallait bien que quelqu'un de connu s'attaque à cette femme, et ce livre d'Eric Naulleau a le mérite d'éclairer les lecteurs et le public sur les dangers qu'elle représente.
Sandrine Rousseau est une woke, qui se déclare féministe, mais qui par ses prises de positions nuit très largement à la cause des femmes, mais pas que.
Elle manie admirablement bien les médias, et par ses déclarations tonitruantes et ses bourdes souvent volontaires elle est régulièrement invitée sur les plateaux télé ou au micro des stations de radio, où elle fait le buzz. Ainsi, tout le monde se souvient de son « barbecue » symbole selon elle, de virilité, ou bien encore de ce volontaire lapsus « Jean-Pierre Belmondo », lors du décès de l'acteur, il est vrai que bébel devait être un peu trop viril pour cette pauvre femme.
Mais derrière ce cirque médiatique, ce cache une réalité bien plus inquiétante, en ce qui concerne le véritable but de Sandrine Rousseau et dans ce pamphlet Eric Naulleau nous éclaire sur les dangers sectaires et totalitaires du rousseauisme.
En effet cette femme élue député de la république, invité un soir de l'émission C à Vous sur France 5 c'est permise en direct de porter de très graves accusations concernant la vie privée de Julien Bayou, député comme elle D E.E.L.V, et de jeter ce député dans la fosse aux lions devant les téléspectateurs, incrédules et médusés. Madame Rousseau n'a pas à se substituer à la justice Française et transformer un plateau télé en tribunal. Mais, il se trouve que monsieur Bayou de par sa position au sein du parti écologiste, se trouvait en travers de la route ambitieuse de la Sandrine, ceci explique cela !
Mais, aussi gravissime, madame Rousseau ce permet également de faire censurer des oeuvres d'art sous des prétextes fallacieux.
Vous l'avez compris, je ne porte pas cette femme dans mon coeur, et ce livre d'Eric Naulleau n'a fait que confirmer toutes les craintes et les dangers qui se cachent derrière ce sourire grimacier de façade.
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Tout ça pour ça ?
Sandrine Rousseau valait-elle cet excès d'honneur ou d'indignité ?
Cette dame représente un faible noyau d'électeurs et de sympathisants, car elle a réussi à se mettre à dos bon nombre de ses amis écologistes. Son comportement de Savonarole mâtiné de khmer vert n'y est pas étranger.
Le récent et très complet numéro de l'émission "Envoyé spécial" a réussi à démonter son art de faire beaucoup de bruit pour rien, ses anathèmes et ses mensonges. le tout au service d'une ambition politique classique. Donc Naulleau ne nous apprend pas grand-chose et le vitriol dans lequel il trempe sa plume semble singulièrement délayé. Son sujet aurait mérité mois de sérieux et plus de dérision.
Le procès qu'il y a à faire est aussi celui des médias audiovisuels qui l'invitent à tour de bras dans l'espoir d'une déclaration fracassante ou d'une formule à l'emporte-pièce, aussi frappante qu'inexacte. Observons que dans ce domaine d'activité, la concurrence est rude et de nouvelles héroïnes apparaissent du jour au lendemain, ainsi Marine Tondelier ou Camille Étienne.

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Certes, la plume est alerte et souvent incisive. Bon nombre de traits atteignent leur cible, au travers de formules recherchées et élégamment tournées. Naulleau est, je pense, l'un des meilleurs pamphlétaires actuels, apte à critiquer le critiquable et à dénoncer les complaisances de coterie. Reste, s'agissant de ce nouveau pamphlet, une impression de « vite fait ». le texte est plutôt décousu, « déconstruit » – un comble, compte tenu d'un des principaux thèmes battus en brèche dans le pamphlet – ; il ne suit aucun ordre particulier, ni chronologique, ni thématique ; on le dirait fait de bric et de broc. À croire aussi que Naulleau manquait de matériau lui qui exhume un vieux polar écrit par l'intéressée dans sa jeunesse – pourquoi pas une composition d'école primaire pendant qu'on y est… – sans d'ailleurs convaincre par le choix des passages effectué. Pire, ne parvenant pas à expurger son trop-plein de bile avec la seule Sandrine, il s'en prend, dans des chapitres spécifiques, à Annie Ernaux et (surtout) à Christine Angot – ce qui, sur quelques pages, confère à l'objet du pamphlet le rôle paradoxal de victime éplorée. En reprenant les éléments pertinents et les organisant correctement, il y avait peut-être matière pour un article dans « Marianne » ou « Causeur », probablement pas un livre complet ; et nul doute que l'article eût été intéressant. « Comment s'opposer à ce qui n'existe pas ? », interroge Naulleau en fin d'ouvrage. On se le demande, mais on trouvera curieux d'écrire des livres sur ce qui n'existe pas. Un livre sur rien, ce n'est pas un livre, c'est… rien. L'oxymore de phrase finale est d'ailleurs amusant : « Fermez ce livre, cessez de prêter attention à Sandrine Rousseau ». Ne pas l'ouvrir eût été un meilleur moyen de n'y point penser. Et ne pas l'écrire, un bien meilleur moyen encore.
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critiques presse (1)
RevueTransfuge
16 mai 2023
Eric Naulleau, chroniqueur à Transfuge, signe un essai stimulant, La faute à Rousseau, sur l’horripilante députée écologiste Sandrine Rousseau, qui dessert hélas une belle cause.
Lire la critique sur le site : RevueTransfuge
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce sourire, d’abord. Ou plutôt ce rictus, ce rictus soudain épanoui, comme si un marionnettiste invisible tirait dans l’ombre sur les commissures des lèvres, ce rictus en réponse à tous les contradicteurs, ce rictus en réaction à toutes les circonstances, ce rictus me rappelait quelqu’un. Dont le nom continuait de m’échapper (j’avais presque renoncé à le trouver, de même qu’on se résout à ce que fondent au blanc les lambeaux d’un rêve) tandis que j’arpentais les allées d’une brocante de quartier en laissant courir mon regard sur l’habituel fourbi. Qui s’arrêta sur une grande poterie égarée parmi le bronze de statuettes que des alchimistes d’un nouveau genre avaient changé en or – seule pareille opération pouvait justifier de vendre aussi cher les banales copies d’œuvres du siècle dernier. D’un haut vase décoré de fleurs et d’oiseaux émergeait le buste de Tintin habillé à la chinoise, la tête coiffée d’un chapeau mandarin, à peu près tel qu’il se trouve représenté en couverture de l’album Le Lotus bleu. Les syllabes jumelles m’échappèrent à haute voix. Didi. Sandrine Rousseau, c’est Didi. Dans cette aventure du célèbre reporter, Didi commence par sauver à deux reprises la vie du héros, objet d’une double tentative d’assassinat peu après son arrivée à Shanghai. Victime à son tour d’un attentat au radjaïdjah, « le poison-qui-rend-fou », sa démence prend la forme d’une idée fixe, à savoir décapiter autrui pour son propre bien, ce qu’il expose en ces termes à Tintin sans jamais se départir du sourire fantôme ni cesser de brandir un sabre bien affûté :

Lao-Tzeu l’a dit : « Il faut trouver la voie ! » Moi, je l’ai trouvée.

Il faut donc que vous la trouviez aussi… Je vais d’abord vous couper la tête. Ensuite, vous connaîtrez la vérité !
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