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sur 418 notes
Si l'histoire était intéressante - le récit d'une bande de filles issues d'un quartier pauvre, dans les années 50, et qui deviennent un gang - le style, assez particulier, m'a malheureusement empêchée de ressentir de l'émotion pour ces personnages.
Si je me suis attachée à la narratrice, Maddy Monkey, et si j'ai frémis devant la violence dans laquelle baignent ces filles, le style très (trop ?) "littéraire", presque chirurgical, avec la narration qui oscille entre première et troisième personne m'a tenue en retrait, en l'état de spectatrice. Et je l'ai regretté car cette histoire est très forte.
Je pense que c'est un roman qui vaut la lecture, du fait de sa peinture sans concession de ce que c'était d'être une fille qui grandit dans les années 50, dans un quartier pauvre d'une cité américaine. Mais je comprendrai que des lecteurs décrochent, du fait de son style d'écriture particulier.
A déconseiller aux âmes sensibles, cependant (quelques scènes sont vraiment difficiles)
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Une fois n'est pas coutume, j'ai vu l'adaptation cinématographique de Laurent Cantet avant de me plonger avec délectation dans ce roman. Je connaissais déjà l'auteure, pour avoir lu « Sexy » ainsi que « Petite soeur, mon amour ». C'est donc sans crainte que j'ai commencé ma lecture.

Dans « Confessions d'un gang de filles », la place accordée aux hommes est extrêmement minime. Et quand ils sont évoqués, ce n'est que pour souligner leur lâcheté, mais aussi leur impuissance face à nos héroïnes. L'histoire commence par la rencontre de cinq lycéennes aux caractères différents, mais toutes animées d'un puissant désir de vengeance face à la gente masculine. C'est alors qu'elles décident de former un gang, Foxfire. Prêtant serment de servir à jamais leur cause, jurant de mourir les unes pour les autres, et de s'aimer jusqu'à la mort, elles gravent le symbole de leur attachement sur leur peau nue.

Mais qu'on ne s'y trompe pas, Foxfire n'est pas là pour s'amuser. Il ne s'agit pas de savourer du thé ou de tricoter au coin du feu. Foxfire est une flamme dont l'unique destinée est de tout annihiler sur son passage.

Menées par la longiligne Legs, beauté farouche, ces jeunes femmes vont grandir, toujours poussées en avant par ce désir de brûler. L'innocente vendetta du départ laissera bientôt place à une haine destructrice qui les mènera bien plus loin qu'elles ne l'auraient souhaité. Bien des individus tenteront vainement de les arrêter, avant qu'il ne soit trop tard. Mais Legs refuse d'abandonner, du moins tant qu'elles n'auront pas mis au point leur coup de maître final. Dernière aventure qui laissera nos héroïnes glisser dans une spirale de haine et d'abnégation de soi. Mais peut-on véritablement vivre selon ses propres lois lorsque le monde entier semble invalider votre combat ?

Ce roman est à la fois celui de l'apprentissage et de la rébellion contre un système dysfonctionnel, dans lequel les femmes sont perçues comme des êtres faibles ayant pour unique but de servir leurs supérieurs masculins.
A la fois tendre et violent, ce roman cru a été une véritable claque. Abordant tour à tour les thèmes de l'adolescence, du parent absent, du racisme, et de la lutte contre le capitalisme, il se veut le témoignage de voix trop longtemps étouffées. Passant sans transition de l'entraide féminine à la révolte sous toutes ses formes, la rage de Legs se montre très vite contagieuse. Exaltées, prêtes à tout pour s'affirmer, les jeunes femmes ne reculeront devant rien. Et malgré leur obstination aveugle, leur courage ne peut que les rendre fascinantes. D'ailleurs, la recherche de liberté n'est-elle toujours pas d'actualité en chacun d'entre nous ?


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Joyce Carol Oates est une autrice que j'apprécie beaucoup, prolifique, à la plume maîtrisée, quel que soit le sujet qu'elle aborde. Dans ce roman l'on atterrit dans une petit ville de classe populaire et Maddy nous relate ses années d'adolescente rebelle et révoltée où elle rejoint un gang de jeunes filles mené par Margaret, dite Legs, la plus frondeuse et rebelle de toutes.

Elles sont vite rejointes par d'autres filles qui n'en peuvent plus d'être constamment humiliées, rabaissées, notamment par des jeunes hommes. Car si Foxfire, le nom qu'elles se sont choisi, est le premier gang de filles, il y a par contre pas mal de gangs de garçons qui n'hésitent pas à dépasser les lignes. Rita est une jolie rousse qui attire les jeunes hommes mal intentionnés, Goldie est la brute ; le gang commence à s'organiser pour se venger des violences qu'elles subissent de la part des hommes. Mais Legs va aller trop loin en empruntant une voiture et va passer environ un an dans une maison de redressement. A sa sortie, loin d'être fini, Foxfire va continuer, s'enrichir de nouvelles membres, s'installer dans une maison et voler pour subvenir à leurs besoins, jusqu'à ce que Legs aille trop loin…

L'écrivaine arrive totalement à se mettre dans la peau de Maddy, une adolescente timide, intelligente, qui se laisse emporter par l'entrain, la rage et l'énergie de Legs, surnommée ainsi car elle ne cesse de courir. Elle est une vraie leadeuse, un personnage très intéressant, rebelle, surtout dans une époque où les filles n'ont que peu de droits, de choix. Eprises de liberté, on s'attache à elles, et même si elles n'ont que faire des lois, on ne peut qu'adhérer à leurs combats. Féministes avant l'heure et même sans le savoir, ces jeunes filles représentent l'adolescence, ses folies, son énergie.

Un beau roman sur l'adolescence, la sororité et la liberté.
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Legs, Goldie, Lana, Rita et Maddy sont des gamines issues de familles pauvres et bancales, elles habitent le même quartier défavorisé. Un jour pour venger l'une d'elles victime du harcèlement d'un prof vicieux, elles s'unissent afin de lui infliger la correction qu'il mérite. Forte du succès de leur opération punitive, Leg, la forte tête, décide qu'elles doivent s'organiser en bande avec des règles, des codes, des rituels et des signes de reconnaissance. Elles deviennent alors soeurs de sang et forment un gang -Foxfire- pour combattre leur ennemi naturel: le mâle tout puissant.
Les jeunes filles rêvent de se libérer de l'ingérence et la tyrannie des adultes afin de vivre ensemble pour toujours mais malheureusement pour elles, leur but ne peut s'atteindre que par l'usage de la violence. De petits méfaits en gros délits, le groupe pour arriver à ses fins, verse dans une dérive de plus en plus dangereuse jusqu'à la solution finale.
C'est Maddy considérée comme l'intellectuelle du groupe qui a été promue chroniqueuse officielle du gang. Devenue adulte elle feuillette son vieux carnet de notes de l'époque et couche par écrit cette aventure de quatre ans, ses triomphes et ses déboires. De manière singulière, elle introduit le personnage de « Maddy » dans sa narration comme si c'était une autre qu'elle, ce qu'elle était sans doute à cette époque et qu'elle n'est plus maintenant qu'elle a plus de trente ans. C'est assez déroutant au début. Le tour de force de Joyce Carol Oates est de réussir à rendre attachantes ces délinquantes dont on ne peut, dans la réalité, que désapprouver la violence et les agissements hors la loi
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Un bon livre, certes, mais des longueurs, des sauts dans le temps et les lieux, tantôt une narratrice, tantôt un narrateur externe, de brusques arrêts dans l'intrigue. Il y a de quoi décourager pendant le premier quart du livre, puis on se laisse prendre dans la dérive de ces filles rebelles.
Joyce Carol Oates nous embarque et nous suivons avec toujours le suspense qu'elle sait maintenir autour de ces adolescentes sympathiques.
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Quelques années après, Maddy la narratrice décide de relater ses années d'adolescence lorsqu'elle et quelques amies ont décidé de créer un gang de filles. C'étaient les années 50 dans l'État de New York et sous la férule de Legs, la meneuse, ces 5 ados mal dans leur peau et laissées pour compte par leurs familles se regroupent pour mieux se défendre face à un terrible prédateur : le mâle (blanc de plus de 50 ans surtout).
Car leurs premières actions sont avant tout un moyen de se protéger ou de se venger face à des hommes qui savent qu'ils peuvent agir en toute impunité. Puis peu à peu, ces filles comprennent le pouvoir (et les intérêts sonnants et trébuchants qui vont avec) qu'elles peuvent avoir face à la lubricité de certains. Et projettent alors de créer leur communauté, exclusivement féminine, où elles pourront enfin vivre libres. Comme on peut sans douter, dans la société américaine réactionnaire d'alors, cette attitude féministe sera mal perçue.
Comme à son habitude, Joyce Carol Oates peint le portrait d'une meneuse charismatique au caractère bien trempée et pourtant si fragile, brosse avec intelligence des adolescentes en mal de repères, pressent une homosexualité qui n'ose pas dire son nom, et décrit la dérive inévitable vers la délinquance, tant la réaction de la société fut violente. Sans être mon préféré, Confessions d'un gang de filles est un roman puissant, un regard critique sur une société figée où il est compliqué de revendiquer son originalité. Manquant parfois de rythme, l'auteur nous offre une galerie de jeunes filles touchantes, énergiques et généreuses envers leur prochain (Legs comprenant très vite que le combat des femmes doit s'intégrer à celui d'autres minorités).
Principal hic dans ce livre, la QUANTITÉ de textes en CAPITALES, ce qui devient vite très ÉNERVANT !
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Un quartier déshérité de l'état de New York. Années 50. Alors que les humiliations et la pauvreté sont leur lot quotidien, 5 lycéennes décident de créer un groupe, "Foxfire", consolidé par un pacte à la vie à la mort, pour être plus forte et se projeter dans une vie meilleure. Mais leur haine des hommes va les rattraper.

Ayant déjà lu ce qu'on appelle "la trilogie gothique" de Joyce Carol Oates et n'ayant aimé aucun des romans, j'avais peur de ne pas aimé celui-ci. Même si j'apprécie peu le style de narration, l'histoire m'a quand même bien plu.

L'écriture de l'auteur est vraiment très précise et j'avais l'impression d'être détachée du récit - qui est une transcription de journal - ce qui m'a empêchée de m'attacher aux personnages.

Malgré cela, la description de la vie des jeunes filles dans une petite ville pauvre des États-Unis m'a fait une forte impression. le sexe et la violence, omniprésents, font de ce roman un texte percutant qui m'a rendu à la fois désabusée (quelle peine d'être une femme dans ce monde !) et rebelle (ces filles ont autant de couilles que des mecs voire plus !).

Finalement je pense simplement n'être pas fan de la plume de l'auteur, même si on ne peut qu'être impressionné par les portraits incroyables qu'elle brosse de ces filles et de l'idée même du roman.

J'ai par contre beaucoup aimé la fin qui s'accélère et montre qu'échapper à son destin n'est pas donné à tout le monde. La dernière scène m'a, quant à elle, beaucoup émue.

Un avis un peu partagé donc, mais j'aimerais beaucoup voir l'adaptation de 2012 (il y en a aussi une plus ancienne avec Angelina Jolie).
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J'ai beaucoup aimé ce roman. C'est très intéressant de découvrir l'histoire du point de vue de ce personnage qui est certes impliqué dans ce groupe de jeunes filles, mais qui est un peu en retrait, comme si, comme nous, elle n'était en quelque sorte qu'une simple spectatrice. Sa fascination pour Legs est particulièrement palpable, ce qui renforce l'attrait du personnage.

On découvre l'histoire d'adolescentes, dans un contexte où il ne faisait pas bon d'être une fille, en quête de liberté, de justice et de vengeance. Comme on peut s'y attendre, des limites sont dépassées et les choses tournent mal, très mal... Malgré tout, on ne peut s'empêcher de ressentir un certain attachement pour ces jeunes filles bien trop souvent prises pour cible.

Il y a quelques longueurs et le personnage principal peut parfois paraître un peu passif, mais cela reste une très bonne lecture.
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Confessions d'un gang de filles fait partie des livres qui m'ont marquée étant ado. Je me souviens avoir erré à la médiathèque et avoir été attirée par le titre : un gang de filles ? Ca m'intéressait ! D'autant plus que le gang en question se rebelle contre les hommes. Bref, ce roman m'avait laissé une très forte impression, et j'avais très envie de le relire !

La narration est assez atypique. Elle alterne sans crier gare entre la première personne, du point de vue de Maddy, et la troisième personne du singulier. Je ne sais pas si c'est une particularité de la traduction ou si c'est une volonté de l'autrice. Si cela peut paraître déroutant au début, on s'y fait très vite.
Le récit se présente sous la forme d'un compte rendu de l'histoire du gang, des années après sa dissolution. On sent le ton nostalgique d'une époque révolue.

Le gang, nommé Foxfire, regroupe des adolescentes qui ne rentrent pas dans les cases de la féminité de l'époque. L'histoire se déroule dans les années 1950, période pendant laquelle les femmes n'avaient pas beaucoup de libertés. Souvent, le chemin logique consistait à se marier tôt et faire des enfants.
Or, les membres de Foxfire n'aspirent pas du tout à ce genre de vie. Elles sont animées par un mépris à l'encontre des garçons, dont elles rejettent le comportement. Elles en ont marre d'être prises pour des objets. Elles utilisent à leur avantage certaines perversités masculines : un homme a un comportement déplacé ? Elles le coincent dans une ruelle, le tabassent et lui extorquent son argent.

Les filles de Foxfire sont sans merci contre les hommes, mais surtout, elles sont unies par une sororité très forte. Elles se soutiennent les unes les autres, et forment une famille, là où la leur a échoué. C'est vraiment ce qui m'a le plus frappée : cette solidarité, cet amour qu'elles se portent. Elles sont prêtent à tout, et c'est ce qu'il se produit. Elles restent unies ensemble, jusqu'au point de non retour.

Il ne faut pas s'attendre à une histoire mignonne : la réalité dépeinte est brutale, sans fards. C'est ce qui contribue à rendre cette lecture mémorable !
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La couverture

Celle de mon édition est tirée de l'affiche du film de 2013. Foxfire a en effet été adapté au cinéma deux fois: en 1996 par Annette Haywood Carter et en 2013 par Laurent Cantet. Pour information, je n'ai vu aucune des adaptations.

Legs, l'héroïne, la chef du gang se trouve au centre de la photo, cheveux attachés et habillée tout en noir, son rôle est interprété par Raven Adamson. L'actrice qui a sa main posée sur son épaule est Kati Coseni qui joue le rôle de Maddy, narratrice de l'histoire dans le livre. Autres héroïnes importantes dans le livre, Rita, à l'extrême gauche (Madeleine Bisson) et Goldie, juste à côté d'elle (Claire Mazerolle). La couverture n'est pas mal, mais étant donné qu'il s'agit d'un simple copier/coller de l'affiche du film, je ne vais pas m'étendre sur le sujet.

Pour le plaisir des yeux, voici quand même quelques couvertures d'origine:

Le quatrième de couverture

"Un quartier populaire d'une petite ville de l'Etat de New York dans les années 1950. Cinq lycéennes, pour survivre et se venger des humiliations qu'elles ont subies, concluent un pacte, à la vie, à la mort: elles seront le gang Foxfire. La haine, et surtout celle des hommes, va les entraîner dans une impitoyable équipée sauvage."

L'histoire

Comme je vous le disais plus haut, l'histoire est contée par Maddy. d'emblée j'ai l'impression que c'est l'auteur même qui écrit, j'ai carrément eu le réflexe de regarder le nom sur la couverture alors que je sais très bien que "Maddy" n'est pas l'auteur! Cette impression est malheureusement vite passée: au bout de quelques pages seulement j'ai eu du mal à lire de manière fluide sans devoir relire certaines phrases deux fois. Relire des phrases est plutôt sain si on le fait pour mieux en saisir la profondeur, pour savourer les mots, mais avec Foxfire, je n'étais pas dans cette démarche. Les phrases me semblaient trop longues, trop alambiquées - et pourtant moi-même quand j'écris, j'ai tendance à faire de longues phrases voyez-vous...


On ne peut pas dire que je sois rentrée dans l'histoire. Je m'y suis intéressée, j'ai trouvé certains chapitres très prenants, mais je n'ai pas été transportée "ailleurs" dans un autre monde, une autre époque, je n'ai pas oublié le mode qui m'entourait, je n'ai pas eu mon shoot littéraire autrement dit. D'ailleurs, je n'ai pas pu enchaîner les chapitres, j'ai fait une pause quasi entre chaque, un peu comme si je lisais des nouvelles.

Ce livre a été pour moi un paradoxe total tant par l'écriture/traduction que par l'histoire/les personnages.

L'écriture tout d'abord (ou la traduction, je ne sais pas) m'a posé problème. Autant les premières pages m'ont semblé fluide, autant après j'ai galéré comme je vous l'ai dit. Premièrement la narratrice parle d'elle tantôt à la première personne, tantôt à la troisième, ça ne m'a pas empêché de suivre, je ne me suis pas perdue, mais ça m'a perturbée.

Ensuite, les phrases sont très longues et à tiroirs, encore une fois, j'ai suivi, mais, encore une fois aussi, ça m'a perturbée. Il m'en reste une impression de désordre et de chaos, c'est peut-être le but remarquez vu le sujet.

Les personnages. Vous l'aurez compris, il s'agit de l'histoire d'un gang de filles, des délinquantes faciles à détester pensez-vous peut-être. Ben non justement. Pas pour moi en tous les cas. A la base, juste quelques copines malmenées par la vie et les adultes, des parents plus que défaillants, des adultes trop portés sur les jeunes filles, des gangs de mecs qui les terrorisent. Leur idée de départ est de se serrer les coudes, ce qui était au départ de la pure solidarité glisse vers la volonté de faire peur à des adultes qui méritent franchement d'être remis à leur place et s'en suit l'escalade ou la chute libre, c'est selon. L'intimidation se transforme en violence, la bande de copines en gang, mais on reste face à des adolescentes apeurées, blessées, violentées, sans repères qui ont décidé de ne pas se laisser faire. Qui est-on pour leur jeter la pierre? Qui est-on pour oublier les bonnes intentions qu'elles avaient à la base? Comment ne pas faire preuve d'empathie? (Ce qui ne signifie pas cautionner). Mes pensées n'ont pas arrêté d'osciller entre "les pauvres" et les "comment ont-elles pu aller jusque-là"? Cette ambivalence a persisté jusque la page 236 quand la chef de gang a perpétré l'acte de trop.

Ma conclusion quant à cet ouvrage est donc mitigée, ambivalente tout comme ma lecture et ma perception de l'histoire l'ont été. Attention aux âmes sensibles, certains passages pourraient vous heurter.

Je note quand même quelques points positifs très intéressants. Ainsi, à travers cette histoire, on a une autre vision de l'Amérique des fifties, loin des happy days et du rêve américain. Mais l'histoire est aussi toute entière un plaidoyer contre les temples de la consommation et le capitalisme dont l'émergence date de cette époque d'après-guerre.
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