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sur 598 notes
Hiromi est une mère tout juste célibataire. Son quotidien et ses tâches l'usent. Un beau jour, elle rencontre une lycéenne en classe de terminale, Chiyoko qui s'apprête à se jeter sous un train. Hiromi la sauve tout juste et décide de lui offrir un repas. Ce jour change tout pour ces deux jeunes femmes qui tombent amoureuses l'une de l'autre. Elles partent accompagné de Sosuke, le fils âgé de six ans de Hiromi. Leur fugue les conduit dans un village de montagne, connu pour son beau ciel étoilé. Là-bas, Hiromi donne naissance à une petite fille nommée Takara-le-miracle. Une nouvelle vie se construit ainsi qu'une nouvelle famille, Takashima, placée sous le signe de l'amour et de la tolérance.

Après le restaurant de l'amour retrouvé, Ito Ogawa signe de nouveau un magnifique roman autour de l'amour. J'ai été encore bouleversé par les mots et les personnages d'Ito Ogawa. Quel talent ! Chaque phrase m'a transporté. J'ai rêvé d'amour, de couleurs et de poésie et je me suis sentie apaisée...
Je ne sais pas comment vous en parler plus mais c'est un roman remarquable, joyeux et triste à la fois !
A lire absolument !
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C'est pour moi une merveilleuse lecture même s'il y a plusieurs moments tristes. L'écriture apporte un côté apaisant, poétique et doux, presque comme si l'autrice murmurait à nos oreilles. J'ai été transportée au Japon, j'en ai appris davantage sur certains points de la culture japonaise, j'ai vibré au rythme des émotions des personnages au point de pleurer réellement à plusieurs reprises. le récit offre de belles réflexions sur la vie, la famille, l'amour, le respect.
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J'ai découvert la littérature légère et remonte-moral d'Ogawa Ito avec [La Papeterie Tsubaki] il y a quelques années. Je voulais finir l'année 2021 sur une note légère et je me suis donc laissée tenter par ce titre, pas mécontente de voir que les personnages principaux sont un couple d'homosexuelles, ce qui n'arrive pas souvent dans la littérature qui n'est pas affiliée à un genre.
Tous les ingrédients étaient donc réunis pour un bon moment de lecture, et pourtant je n'ai pas réussi à me plonger dans ce livre, que j'ai fini mais qui sur la fin a plus été un pensum qu'une lecture. Trop d'éléments peu crédibles dans la narration (le gamin de 6 ans qui assiste à l'accouchement de sa deuxième maman ???), une façon de traiter le sujet de l'homosexualité et du tabou qui l'entoure de façon un peu trop légère (finalement nos deux héroïnes sont acceptées par tous, même les plus récalcitrants, est-ce bien réaliste ?).
Certes, le livre n'est pas tout rose et les personnages ont bien des épreuves à affronter, mais je n'ai pas retrouvé la subtilité des histoires que j'ai déjà lues de cette autrice, je n'ai pas retrouvé ses délicates descriptions de paysages ou de plats qui ont fait les délices de mes lectures précédentes. Peut-être le format y est-il pour quelque chose, puisqu'ici le livre couvre 10 ou 15 ans de la vie des personnages, alors qu'avec une longueur similaire ses autres livres ne couvraient qu'une année.
Je sais que cette autrice est capable de beaucoup mieux alors je me laisserai probablement encore tenter, mais je ne choisirai hélas plus ses livres les yeux fermés.
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Au début, ça m'a semblé un peu farfelu cette lycéenne qui tombe amoureuse d'une mère de famille pour qu'au bout de 2 semaines, elles abandonnent tout pour s'enfuir vivre ensemble.

Et pourtant, ce sentiment a très vite disparu face à la beauté de leur relation. Tout n'est pas rose, loin de la, mais leur histoire est touchante.

Le jardin arc en ciel, c'est l'histoire d'une famille. Pas la famille au sens du sang qui nous unit, mais bien la famille au sens de l'amour comme lien indéfectible.

Et puis le charme de la littérature japonaise opère particulièrement bien sur ce thème. Il y a certes de la morale car c'est un livre très engagé, mais c'est beau.

Préparez vous à un dernier chapitre très triste où vous pouvez pleurer du début à la fin. Heureusement c'était très bien géré, pas du tout niais. Juste la vie et tout ce qui va avec.

Réservez votre chambre à la Maison d hôtes de l'arc en ciel pour vous mettre du baume au coeur.
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Je cherchais vainement un livre avec le mot « jardin » lorsque j'ai vu en librairie le nouveau livre d'Ito Ogawa. Et là, je suis repartie chez moi avec celui-ci. Dans « le jardin arc-en-ciel » aborde le thème de l'homosexualité avec une histoire touchante, plein de bons sentiments.
Je l'ai trouvé plus abouti que son premier roman. Très différent de ma lecture précédente et un thème que je n'aurais pas choisi à la base… Je suis contente d'avoir franchi le pas.
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J'avais presque oublié que les plumes d'Asie pouvaient m'emporter à ce point.
Et… ce fût un gros coup de coeur que ce formidable roman qui met en avant la communauté LGBTQIA+. L'histoire de Chiyoko et Izumi n'a absolument rien à voir avec ce que j'ai pu rencontrer dans des romans occidentaux et YA. C'est une approche complètement différente que je trouve parfaite parce qu'elle est excessivement réaliste. Izumi est mère célibataire et a une vie banale, Chiyoko est une jeune demoiselle dépressive à cause de ses parents rejettent son homosexualité. Rien d'extravagant, une situation banale en somme. Ce livre retrace leur histoire de leur rencontre à la “fin”.
Que c'est beau !
La plume de Ito Ogawa est si poétique et pudique : beaucoup de choses sont dans la suggestion et le ressenti du lecteur. Pas de situation irréelle : la vie de deux amoureuses qui doivent se construire jour après jour avec des gens qui ne les comprennent pas et leur passé qui les poursuit. Mais aussi avec de belles rencontres et de beaux projets. Tout est à construire et elles y vont pas à pas.
Les deux enfants sont aussi indispensables au livre : Takara parce qu'elle apporte une fraîcheur et une naïveté bienvenue face aux homophobes et Sosuke parce qu'il reste simple malgré les épreuves et les embûches (le calme de cet enfant m'a sidéré).
En plus de de l'homosexualité, la transidentité est aussi abordé dans ce roman. Tout comme la maladie et la difficulté de respecter les choix des autres parce qu'on les aime.
Et la fin est… un crève-coeur même si elle est absolument parfaite par rapport à tout ce qu'il s'était passé précédemment. La partie du voyage à Hawaï avec plusieurs événements qui s'y passe est absolument bouleversante. J'ai vraiment refermé le livre avec cette impression d'avoir été arraché à un univers incroyable et d'avoir perdu un proche.
Un conseil : LISEZ LE !
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Roman choral où chaque partie donne voix à l'un des quatre personnages principaux tout en avançant dans le déroulé de l'histoire, Ogawa Ito choisit d'aborder un sujet encore tabou au Japon, l'homosexualité.

Dans ce roman, on retrouve beaucoup de caractéristiques de l'autrice comme les liens familiaux et leurs importances, le réconfort apporté par la cuisine, la vie dans une petite ville et cette lenteur, cette importance du temps, du passage des saisons, la vie en adéquation avec la nature. Cependant, malgré ces éléments je n'ai pas réussi à m'immerger totalement dans cette histoire et dans cette famille.

Les personnages et certains aspects de leurs caractères m'ont peu attirés. L'idée du roman choral est intéressante mais elle ne permet peut-être de connaitre véritablement les sentiments de chacun et cela finit par devenir des suppositions sur les actions des personnages et sans jamais avoir les réponses à nos questions. J'ai également trouvé certains passages assez peu crédibles dans la rapidité de certains évènements rendant l'histoire peu naturelle voire forcée.

Le jardin Arc-en-ciel aborde le sujet de l'homosexualité par la relation d'Izumi et de Chiyoko mais j'ai trouvé les enjeux et les problématiques liés à ce sujet traités de manière trop superficielle alors que ce sujet reste sensible et peu abordé dans ce pays.

Alors que j'avais beaucoup aimé les précédents romans que j'avais lu, je ressors déçue de ma lecture bien qu'Ogawa Ito mette un sujet si sensible au centre de son roman. Toutefois, il est évident qu'Ogawa Ito n'est pas une autrice de la revendication des droits pour les minorités mais une autrice du quotidien et des relations humaines.
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« On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments » disait Henri Jeanson. C'est pourtant ce qu'essaye de faire Ito Ogawa dans ce roman. Chiyoko , jeune fille suicidaire et Izumi mère célibataire réunissent leurs deux solitudes pour affronter la vie. Imposer un couple lesbien dans une société traditionnaliste, construire un foyer dans une région au climat rude , y constituer une famille avec les deux enfants conçus avant leur rencontre voilà l'entreprise qui nous est racontée .La narration qui passe par le point de vue de chacun des personnages principaux insiste sur l'ouverture et l'empathie ,sur l'amour qui leur permet de surmonter , isolement , maladie et mort. On peut trouver fade cette fable mais est-il vraiment inutile de rappeler que s'aimer , avoir la volonté d'aider les autres sont des valeurs à privilégier au-delà de tous les tabous et les préjugés qui nous étouffent ?
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Je ne vous présente plus Ito Ogawa, une auteure que j'ai découvert il y a maintenant deux ans et dont je dévore les écrits. Comme à leurs habitudes, les éditions Picquier nous émerveillent un peu plus à chaque nouvelle publication.

Résumé de l'éditeur

Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s'apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l'amour sur la terrasse d'Izumi et ne se quitteront plus. Avec le fils d'Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d'une maison d'hôtes, nouvelle en son genre. Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu'un copieux nabe ou des tempuras d'angélique pour faire parler les visiteurs !

Tous repartiront apaisés. Et heureux. Pas à pas, Ogawa Ito dessins le chemin parfois difficile, face à l'intolérance et aux préjugés, d'une famille pas comme les autres, et ne cesse jamais de nous prouver que l'amour est l'émotion dont les bienfaits sont les plus puissants. On réserverait bien une chambre à la Maison d'hôtes de l'Arc-en-ciel.



Le Jardin Arc-en-ciel est un roman qui ne dénote pas dans l'oeuvre de Ito Ogawa. Au contraire, il apporte un nouveau souffle aux écrits de l'auteure. C'est un roman qui mêle tradition et modernité notamment grâce à son thème principal : l'homosexualité au Japon. C'est un sujet que l'on retrouve souvent dans les oeuvres classiques japonaises mais c'est plutôt son esthétique qui est mis en avant. C'est beaucoup plus rare dans les romans contemporains japonais et de fait, d'autant plus appréciable de voir que cette thématique commence à émerger.

Comme souvent dans les romans de Ito Ogawa, il s'agit avant tout de parler de la recherche de soi et du bonheur. Ici, l'auteure ne déroge pas à ce qui fait son succès. Izumi, cette jeune femme mal dans sa peau qui essaye de sortir la tête de l'eau après un divorce difficile et un mariage pas particulièrement heureux, s'occupe de son fils Sosûke en s'oubliant et en omettant sa place de femme dans la société. Elle va rencontrer Chiyoko, une lycéenne qui ne supporte plus de devoir cacher son homosexualité et qui souhaite montrer au monde que l'on peut être lesbienne, mère, éduquée et saine d'esprit.

La rencontre de ces deux femmes est quasiment de l'ordre de l'onirisme. Izumi découvre son homosexualité et commence à apprécier à nouveau la vie et à s'aimer grâce à Chiyoko qui elle-même n'avais plus d'espoir. C'est avec une certaine tendresse que l'auteure nous décrit ce début de relation.

« Vivons heureuses, vivons cachées » est le premier leitmotiv de ce couple nouvellement formé qui va fuir dans un petit village de montagne. Mais cela ne suffit plus à Chiyoko qui ne veut pas avoir honte de sa relation et qui veut montrer aux autres le bonheur qu'elle vit au milieu de cette famille recomposée.

Avec Izumi, c'était l'été indien tous les jours, même si on n'était pas en automne. Il y avait Sosûke aussi, et puis Takara, ensemble, nous avons donné naissance à la nouvelle famille Takashima, certes un peu bancale.

Ito Ogawa nous livre un roman plein de douceur qui pose les bonnes questions. Qu'elle est la place d'une famille homoparentale au sein de la société japonaise ? Peut-on être heureux en évitant le regard des autres ou faut-il au contraire être soi-même sans éprouver de honte? L'auteure nous laisse à notre réflexion et nous dépeint l'image d'un couple heureux à qui il arrive d'avoir des soucis. Qu'il s'agisse de problèmes de couple, de la haine que peut subir un couple homosexuel ou encore la difficulté du coming out. Ito Ogawa, d'une plume sûre, nous garde loin des clichés. C'est un roman dont la vraisemblance est remarquable et qui laisse entrevoir une meilleure visibilité à venir en littérature d'Asie.

Le Jardin Arc-en-ciel est un véritable coup de coeur que je recommande absolument !
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Izumi, mère célibataire empêche Chiyoko une jeune adolescente à se suicider. Elles se rapprochent et deviennent amantes. Les 2 jeunes femmes s'enfuient avec Sosuke, le fils d'Izumi.
Chiyoko donnera naissance d'une petite fille Takara (d'une rencontre d'un soir).
C'est leur histoire de vie, simple, l'amour entre 2 femmes, ce qu'elles doivent subir pour se faire accepter par les villageois, c' est une histoire de vie avec ses joies, ses peines, la maladie....
Il y a 4 grandes parties dictées par chacun des protagonistes principaux.
Une belle histoire de tolérance tout en douceur, d'une grande sensibilité.
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