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sur 598 notes
Izumi, la trentaine, est quittée par son mari. Elle vit seule avec son fils de six ans, Sosûke. La vie n'a plus beaucoup de sens pour elle, les efforts qu'elle fait au quotidien ne sont que pour son fils et elle n'a plus goût à la vie. Jusqu'à ce jour où, sur le quai de la gare, Sosûke file pour voir les trains et finit séparé de sa mère. Il prend alors une jeune fille par la main.
Un geste anodin mais lourd de sens pour cette jeune fille de 16 ans, Chiyoko, qui était sur le point de se suicider.
Quelques jours plus tard, les deux femmes se retrouvent sur le même quai et tombent amoureuses.
Ce couple résistera aux moqueries, aux préjugés, aux surprises, aux coups durs de la vie en fondant LEUR paradis, l'hôtel arc-en-ciel.
Un roman émouvant, plein de douceur, sur l'amour, la tolérance et l'écoute, qui m'a fait verser quelques larmes …
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Mon premier roman d'Ito Ogawa ! Je connaissais certains de ses succès de nom : le restaurant de l'amour retrouvé ou la papeterie Tsubaki, le tout dernier publié. J'ai emprunté le jardin arc-en-ciel pour faire connaissance avec l'autrice japonaise.

Eh bien j'ai été assez déçu. le roman n'est pas mauvais en soi mais il y avait trop de défauts pour me convaincre. Pourtant, j'aime beaucoup l'écriture. Ito Ogawa a une façon d'écrire douce et fluide qui rend la lecture très agréable. Les pages se tournent rapidement autour des plaisirs simples.

Les personnages sont également très sympathiques. J'ai beaucoup aimé Izumi, sa maladresse et son côté frustre mais profondément humain et généreux l'ont rendu très crédibles à mes yeux. J'ai aussi trouvé très bien aimé le couple qu'elle formait avec Chiyoko, les deux femmes se complètent très bien, ce qui rend leur histoire très touchante.

En revanche, j'ai trouvé que l'ensemble dégageait une profonde naïveté qui pouvait devenir vraiment gênante. Les difficultés rencontrées n'en sont pas vraiment, les antagonistes deviennent sympathiques et regrettent leurs gestes assez rapidement en voyant la candeur et l'innocence de nos protagonistes.

Je m'attendais à également plus de détails sur la façon dont la société japonaise traitait l'homosexualité, cat c'est une société assez traditionnelle, du moins c'est que dit Chiyoko à quelques reprises. Mais ce n'est jamais vraiment montré, juste raconté par la jeune femme, notamment la façon dont elle est rejetée par sa famille lorsque cette dernière apprend son orientation. Mais on ne voit jamais ladite famille, du coup ça atténue étrangement la violence de la situation. Pareil, à très peu de moments j'ai pu ressentir le poids ou les difficultés à former une famille qui sort des modèles traditionnels.

C'est comme si l'auteur avait voulu faire un livre sur la tolérance mais sans prendre de position très marquée ou en évitant d'avoir des opinions trop extrêmes. du coup, je ne sais pas si ce roman est très reprsentatif de ce que vivent les couples homosexuels.

En somme, j'ai eu du mal à croire à cette histoire. Malgré une écriture réussie, agréable et fluide, le roman peine à convaincre. La faute à trop de bons sentiments qui noient le propos dans une ambiance un peu trop niaise. C'est souvent un peu trop beau pour être vrai, du coup le récit manque de moments forts pour rester réellement en mémoire.
Lien : https://lageekosophe.com/
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C'est une histoire d'amour entre deux femmes, toutes deux malheureuses pour des raisons différentes. Un nouveau départ, une nouvelle famille, le tout dans un jardin arc-en-ciel.
A mon avis, dans ce roman, soit on marche à fond dans le sentimentalisme et on y voit un bel optimisme romantique soit, comme moi, on voit vite derrière cette belle histoire poindre un soupçon de mièvrerie. Pour moi, cette histoire d'amour est par trop invraisemblable, pas en tant que telle mais dans ses développements. Tout le monde il est trop beau et trop gentil, le style plat et fleur bleue a également été rédhibitoire…
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Il y a deux manières bien distinctes de juger le jardin arc-en-ciel, le troisième roman d'Ito Ogawa publié en français. Tout d'abord en mettant en avant le thème du livre à savoir l'homosexualité féminine et le droit, quelque soit sa préférence sexuelle, de vivre en famille. En ce sens, la romancière est aussi une militante qui plaide pour la tolérance et la bienveillance dans un roman où la tendresse, la compréhension et l'ouverture aux autres se rencontrent à chaque page. Sans oublier la transmission car dans cette famille, qui s'est baptisée Takashima et qui vit dans un endroit appelée par elle Machu Picchu, dans la campagne japonaise, deux enfants grandissent sous la bénédiction de leurs deux mamans. Ito Ogawa, dont on connait l'amour de la poésie (et de la cuisine), gorge son livre de réflexions sur l'amour, la beauté et le parfum des fleurs. Très mignon, mais l'amateur de littérature, tout en adhérant aux grands principes de vie déclinés par le jardin arc-en-ciel, peut aussi trouver la potion trop sucrée et distillée avec un soin tout particulier pour, dans un premier temps (celui des jours heureux) faire sourire, puis dans un deuxième (celui des difficultés) susciter l'émotion et les pleurs. Ito Ogawa n'y va pas avec le dos de la cuiller et livre notamment un long passage sur une mort annoncée avec force détails destinés à faire verser moult larmes. Bon, là-dessus, nul doute que les inconditionnels de l'auteure ne seront pas d'accord mais le livre aurait pu tout aussi bien toucher en étant plus retenu et subtil. Avec pour résultat, et c'est un avis tout personnel, de laisser un souvenir mitigé malgré un sujet et un début de traitement qu'on ne peut qu'estimer.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Izumi sauve par sa bienveillance une jeune lycéenne Chiyoko alors que celle-ci s'apprête à se jeter sous un train. Chiyoko est exclue de sa famille aprés son coming out, Izumi est dévastée par son divorce. Très rapidement, elles entament une relation amoureuse et font une "fugue" vers une contrée campagnarde où elles pourront vivre plus sereinement leur différence. Dans ce village, avec leurs deux enfants, elles entament une nouvelle vie épanouie, émaillée de joies, de peines et de drames.
Ce livre traite d'un sujet peu investi dans la littérature nippone, l'homosexualité. C'est délicat, sensible mais j'ai trouvé que les difficultés rencontrées par ce couple LGBT dans le Japon traditionaliste sont un peu édulcorées voire un peu mièvres C'est vraiment pour moi le principal défaut de ce récit, même si le sujet est original et nécessaire. Heureusement, les autres sujets évoqués (que je n'énumérais pas pour ne pas spoiler) sont très profonds et touchants. La fin est particulièrement très sensible et j'avoue en avoir eu les larmes aux yeux. Ce roman se raconte tour à tour du point de vue des 4 personnages principaux Izumi, Chiyuko, Sosuke et Tamara. Cette construction est très dynamique et permet d'approfondir et mieux comprendre la personnalité de chacun. La plume est toujours aussi superbe, fluide, poétique et très imagée. le Japon est magnifié et son environnement mis en valeur.
Encore un beau, poétique et sensible roman de Ito Ogawa.
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J'aime toujours autant les romans d'Ogawa Ito qui sont d'une grande beauté et prônent de belles valeurs.

Mais, une fois encore, je me suis faite surprendre. L'auteure a su m'endormir avec cette superbe histoire, j'avais l'impression d'être dans une bulle hors du temps, dans un cocon où il n'y a qu'amour, gentillesse et bonté, quand soudain un drame arrive et la chute est rude. Je trouve que cette caractéristique est typiquement japonaise. Les auteurs du pays du soleil levant sont très doués pour nous parler de thèmes difficiles, le tout enrobé dans une grande douceur.

Je me suis attachée à cette famille Takashima, au tempérament rieur de Chiyoko, à Izumi qui abat un travail monstre, à l'extrême gentillesse de Sosûke et au caractère de feu de Takara. J'ai été émue par leur relation, la bienveillance qui régnait et par les belles valeurs prônées.

L'homosexualité est au coeur de ce roman et nous y découvrons comment les couples sont plus ou moins acceptés selon les lieux où ils vivent. Certaines vérités simples énoncées par les personnages m'ont marquées et fais réfléchir. Ce roman publié en 2014 nous montre un monde dans lequel les homosexuels ne pouvaient pas encore se marier ni avoir d'enfants ensemble. Les choses ont changé depuis (et heureusement !), mais il était triste de voir que deux personnes profondément amoureuses ne pouvaient réaliser leur rêve de s'unir légalement pour la vie.

Belle lecture donc qui nous offre l'espoir d'un monde meilleur fait d'amour, d'acceptation, de tolérance et de bienveillance.
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Là où les étoiles sont belles
Lorsqu'Izumi sauve Chiyoko qui s'apprêtait à se suicider en se jetant sous un train, elle est loin de se douter qu'elle vient de faire une rencontre qui va changer sa vie. Izumi vient de divorcer, elle élève seule son petit garçon Sôsuke, elle est un peu perdue. Chiyoko n'a pas vingt ans, elle est encore au lycée. Elle rentre d'une année passée en Australie et vient d'annoncer à ses parents qu'elle était lesbienne. Les deux femmes vont nouer une amitié qui va vite se transformer en amour. Elles décident de changer de vie, et de partir, ensemble, « là où les étoiles sont belles ». Ce sera un petit village de montagne où elles vont s'épanouir et ouvrir une maison d'hôtes, L'Arc-en-Ciel. Comme dirait certain « what else ? » : eh bien pas grand-chose à vrai dire…
Me voici bien ennuyée au moment de rédiger ma chronique… C'est un livre que j'ai lu rapidement mais je dois bien reconnaître que cette lecture me laisse perplexe. Oui, l'auteure exprime de très belles valeurs comme la tolérance, la bienveillance mais elle noie le tout dans une romance un peu mièvre… Je suis restée à la porte du jardin arc-en ciel, extérieure à cette histoire qui n'est pas parvenue à m'émouvoir (pourtant, question émotion, Ito Ogawa en fait des tonnes, cf la dernière partie mais trop, c'est trop !)…
Décidemment, en ce moment, le Japon ne me réussit pas !
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Encore un très beau roman de cette autrice japonaise, dont je rappelle les autres romans « le restaurant de l'amour retrouvé », « le ruban » et « La papeterie Tsubaki », tous publiés chez les excellents Editions Philippe Picquier.

Son écriture est toujours emplie de délicatesse pour nous raconter l'histoire de deux jeunes femmes, Izumi et Chiyoko, dont la rencontre improbable va déboucher sur une grande et belle histoire d'amour.

Izumi, qui élève seule son jeune fils Sôsuke après son divorce, décide de suivre l'idée folle de Chiyoko : partir tous les trois dans un petit village de montagne isolé où elles pourront vivre en couple.

Là, elles décident de louer une vieille bâtisse et d'ouvrir une maison d'hôtes qui accueillera « tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu'un copieux nabe ou des tempuras d'angélique pour faire parler les visiteurs. »

Leur projet de vie ne sera pas un long fleuve tranquille mais l'Amour sera toujours présent.

Ogawa Ito figure en bonne place dans mon panthéon des auteurs dont la lecture me fait du bien.

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Un roman que j'attendais avec impatience !
Izumi est une jeune mère dont le mari vient de la quitter. Chiyoko est une lycéenne qui va tenter de se suicider. Les deux femmes vont se rencontrer par hasard, alors qu'Izumi empêche la jeune fille de se suicider. Quelques jours plus tard, elles se retrouvent, font peu à peu connaissance... Elles feront l'amour, avant de décider de s'enfuir ensemble. Izumi, Chiyoko et Sosûke, le fils d'Izumi. Ils vont former une nouvelle famille, les Takashima, et trouver refuge dans un village de montagne. Malgré le fait que ce soit deux femmes qui habitent ensemble, faisant se lever des sourcils, la famille va être acceptée malgré tout.
Au bout de quelques années, Izumi et Chiyoko décident de faire de leur maison une maison d'hôtes. Avec leur drapeau arc-en-ciel sur le toit ainsi que leur volonté d'accueillir toutes les personnes, qu'elles soient hétéros, homosexuels, étudiants, famille, seul, heureux ou malheureux... Elles vont rapidement créer un refuge, un endroit où on peut se reposer, se construire et apaiser ses souffrances.
Le jardin arc-en-ciel est une petite pépite. Après avoir lu et adoré le restaurant de l'amour retrouvé et le Ruban, je ne pouvais pas manquer le petit dernier d'Ito Ogawa ! Surtout qu'il s'est révélé aussi bon que les précédents, un bijou. Avec lui, je suis passée par toutes les émotions : joie, tristesse, larmes, rires. En lisant les dernières lignes, je n'ai pu que pousser un grand soupir : j'étais triste de quitter les personnages, devant les événements qui leur sont arrivés, mais aussi devant toute la joie dégagée par ces destins hors du commun.
(Mon avis complet sur mon blog !)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Le jardin arc-en-ciel

Découvrir par hasard au détour du marché, un libraire ambulant Oléronnais.
Se laisser guider sur les rayonnages et tomber sur ce joli roman d'Ito Ogawa.
C'est dans un Japon très conservateur que l'auteur nous entraine. C'est d'abord la rencontre improbable entre une jeune mère de famille célibataire Izumi et une lycéenne Chiyoko. Toutes deux au point mort dans leur vie, elles vont s'apprivoiser pour ne plus vouloir se quitter.
Elles organisent alors "une fugue" dans les montagnes avec le fils d'Izumi et trouve une maison qu'elles vont peu à peur réhabiliter.
Le jardin arc-en-ciel c'est un magnifique voyage du Japon jusqu'à Hawaï où j'ai découvert les arc-en-ciel lunaires.
C'est aussi la reconstruction de deux femmes que tout oppose. Izumi, dont le mari l'a quitté, l'abandonnant avec son fils et qui doit retrouver une vie équilibrée. 15 ans la sépare de Chiyoko, et ses idées sur l'homosexualité sont bien ancrées : pour être heureuses, vivons cachées. Elle va évoluer tendrement aux côtés de Chiyoko qui assume totalement son orientation sexuelle et qui souhaite l'afficher aux yeux de tous. C'est ainsi qu'un drapeau arc-en-ciel sera apposé sur le toit de leur maison, visible de tous.
Peu à peu leur maison deviendra une maison d'hôtes où chacun pourra venir malgré les différences.

Ce roman est un hymne à la liberté. Avec ces deux protagonistes emblématiques, on oppose le Japon conservateur et la nouvelle génération qui tente de supplanter les idées reçues. L'auteur veut changer les états d'esprit et apporter de la bienveillance. Tour à tour, les personnages deviennent les narrateurs de l'histoire ce qui renforce notre attachement envers eux. de plus, ce voyage qui représente toute une vie, est bercé par la découverte des montagnes japonaises jusqu'à la culture hawaïenne.

Vraiment un immense coup de coeur pour ce roman !
Je le recommande vivement !
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