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Marc Chénetier (Traducteur)
EAN : 9782073042217
144 pages
Gallimard (17/06/2023)
3.86/5   51 notes
Résumé :
Guerre d'Espagne, sort réservé aux plus pauvres dans les hôpitaux du début du XXème siècle, vocation d'écrivain mêlée de vision politique, formes subreptices de la censure littéraire...
Dans ces six textes aux multiples échos avec ses grandes œuvres, l'auteur de "1984" et de "Dans la dèche à Paris et à Londres" déploie toute la force de son engagement." Je le répète, il n'y a pas de livre dénué de préjugé politique. L'idée selon laquelle l'art ne devrait rie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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George Orwell, journaliste politique.

De courts textes politiques rassemblés dont on pourra retrouver l'échos dans ses romans mais aussi à travers notre actualité : guerre, sort des plus démunis, journalistes aux ordres du pouvoir. Une belle entrée en matière pour mesurer son engagement et son attachement sans relâche dans la lutte contre toutes les injustices.

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« Pourquoi j'écris » est un recueil de courts textes extraits du volume « Oeuvres » paru aux éditions la Pléiade. Il est composé des textes suivants : « Retour sur la guerre d'Espagne », « La littérature empêchée », « Politique et langage », « Pourquoi j'écris », « Comment meurent les pauvres » ainsi que « Les Ecrivains et le Léviathan ».

Le recueil frappe par sa diversité, le premier texte renvoie à l'engagement courageux d'Orwell au côté des républicains pendant la guerre d'Espagne, déjà relaté dans « Hommage à la Catalogne » tandis que « Comment meurent les pauvres » évoque « Dans la Dèche à Londres et à Paris » où l'auteur narre ses pérégrinations au coeur de la misère qui régnait en 1930 dans les deux capitales.

Les autres textes sont à la fois plus introspectifs et plus spéculatifs. Les réflexions qu'y développe Orwell préfigurent de manière troublante des pans entiers de 1984, le chef d'oeuvre dystopique de l'auteur.

« La littérature empêchée » décrit ainsi l'impossible cohabitation entre Littérature et Régime totalitaire. « Politique et Langage » annonce l'appauvrissement de la langue, et préfigure l'invention géniale de la « Novlangue » dans 1984, dont le but est d'empêcher l'éclosion de toute pensée hétérodoxe, c'est à dire contraire à la Doxa du Régime.

Les dernier texte du recueil, « Les Ecrivains et le Léviathan », écrit dans les années quarante, frappe par son incroyable modernité : « Les mots clefs sont « progressistes », « démocratique » et « révolutionnaire », tandis que les étiquettes qu'il vous faut à tout prix éviter de vous faire coller sur le front sont « bourgeois », « réactionnaire » et fasciste ». »

Ce texte développe avec une finesse étonnante l'inévitable contradiction entre la pureté ontologique de toute orthodoxie politique et la réalité, dont découle la pression qui s'exerce sur tout « intellectuel littéraire moderne (qui) vit et écrit dans la crainte permanente de l'opinion - moins d'ailleurs, de l'opinion publique au sens large que celle du groupe auquel il appartient ».

Lorsque Orwell enjoint à l'écrivain de s'engager politiquement en tant que citoyen et non en tant qu'écrivain, ou évoque la notion de « schizophrénie de pensée », on songe immédiatement à la « Double Pensée », le mécanisme qui permet de penser tout à la fois une chose (la doxa du Régime) et son contraire (la réalité) et irrigue l'intrigue de 1984, au travers des tourments de son héros valétudinaire, Winston Smith.

Le texte le plus marquant et le plus émouvant du recueil reste le « Retour sur la guerre d'Espagne ». Orwell y développe une longue réflexion relative à la disparition de l'histoire, c'est à dire la possibilité d'une falsification ad nauseam du Réel au profit de l'Idéologie. Ce constat douloureux annonce la tâche prométhéenne de Winston Smith dans 1984, qui consiste à ré-écrire, jour après jour, le passé afin de le rendre conforme au discours officiel.

« Je me rappelle avoir dit un jour à Arthur Koestler : « l'histoire s'est arrêtée en 1936 », et qu'il a immédiatement opiné. »

« J'ai vu, à dire vrai, l'histoire s'écrire non pas en fonction de ce qui s'était passé mais de qui aurait dû se passer selon les diverses « lignes du parti ». »

Si dans 1984, l'histoire est sans cesse manipulée au profit d'un régime d'inspiration communiste, ce sont les nazis et les fascistes qui ont ouvert les yeux d'Orwell sur la possibilité d'une transmutation du réel par un régime totalitaire, indépendamment de sa couleur. Cette révélation ne laissera pas d'inquiéter l'auteur qui voit naître sous ses yeux la possible disparition de la notion de « vérité objective ».

« La théorie nazie nie d'ailleurs expressément qu'il existe une telle chose que « la vérité ». »

La manipulation du passé conduit à la mort de la notion de « vérité » telle que théorisée par le régime nazi. Cette négation du réel sera elle-aussi reprise dans 1984, sous les oripeaux du totalitarisme rouge cette fois, et résumée par la célèbre formule « 2+2 = 5 ».

Selon Orwell, la guerre d'Espagne marque un moment charnière de l'Histoire, la vraie, dans la mesure où, pour la première fois, le Réel disparaît au profit de l'Idéologie, en transformant l'histoire, la science humaine, en un outil au service du Régime.

Les débats récents sur la nécessaire régulation des « fausses nouvelles » qui pullulent sur la toile ainsi que l'apparition de la notion saisissante de « post vérité », mettent en exergue la justesse et l'actualité des intuitions orwelliennes. La célèbre maxime de 1984, « Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé », rappelle que la tentation de la maîtrise de la narration n'est pas l'apanage exclusif des régimes totalitaires et nous enjoint à tenter d'imiter le discernement dont fît preuve Orwell lors de la guerre d'Espagne.

Si « la fin de l'Histoire » prophétisée dans un essai de Francis Fukuyama paru en 1992, qui développe la thèse de la victoire idéologique de la démocratie libérale reste extrêmement controversée, « la fin de l'histoire », en tant que science humaine s'attachant à décrire et à analyser l'Histoire a peut-être bien eu lieu, en 1936, pendant la guerre d'Espagne, sous les yeux incrédules de George Orwell et d'Arthur Koestler.
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Quel est ce monstre qui fait réagir George Orwell et commande à sa plume ? On avait bien compris avec ses deux plus célèbres romans, La ferme des animaux et 1984, qu'il y avait une forme de révolte contre toute notion de pouvoir établi, surtout quand il devient cette hydre qui se repaît de l'individu, se légitimant de raison d'état, d'intérêt supérieur, de sécurité nationale et autres justifications fallacieuses. Qui ne sont au final qu'emprise d'un système sur l'individu. Ce monstre qui fait horreur à Orwell porte un nom. Il n'a de cesse de le dénoncer : c'est le totalitarisme.

Il faut dire que George Orwell a été servi en la matière durant toute sa vie. Depuis sa naissance à la veille de 1ère guerre mondiale jusqu'à sa mort au lendemain de la seconde. Entre la révolution russe, l'Allemagne nazie, l'URSS de Staline, la guerre d'Espagne à laquelle il a pris part, les bombes atomiques sur l'impérialisme japonais, la guerre froide, il a eu tout le loisir de mesurer la goinfrerie de ces systèmes toutes obédiences confondues. S'ils s'attribuent souvent et revendiquent la dimension sociale de leur politique, c'est pour mieux leurrer leur proie et s'en repaître.

Son socialisme à lui, Georges Orwell, celui du partage des richesses, de l'égalité de traitement entre les sexes, les races, les religions, il n'en voit pas la couleur. Il ne voit que l'immensité de l'injustice et la misère du monde en pâture aux appétits des systèmes sur toute la palette politique « des conservateurs aux anarchistes ».

« En politique, on ne peut jamais faire que choisir entre le moindre des maux ».

En aucun modèle politique il ne trouve de condition propice à l'épanouissement de l'individu. Entre la pensée de droite qui commande à l'individu de se faire tout seul et celle de gauche qui prône la solidarité quitte à verser dans l'assistanat, entre l'ordre brutal et l'anarchie farouche, entre le ferme-ta-gueule et le cause-toujours, aucun modèle de vie collective ne trouve grâce à ses yeux en cette première moitié du 20ème siècle. Il n'est pas de système politique qui ne soit phagocyteur de la personnalité. Même dans une société qui semble gouvernée selon des principes démocratiques le totalitarisme surnage dans les mains des magnats de l'industrie, de la presse, de la finance.

Et que dire de l'écrivain. Il a quant à lui, sauf à déchoir de son rôle sociétal, une raison supérieure de se démarquer de la tentation politique. Un écrivain doit être un rebelle, un être à part : « accepter n'importe quelle discipline politique me semble incompatible avec l'intégrité littéraire. »

Orwell est trop lucide pour être utopique. Il n'est pas résigné non plus. le doute le gagne peut-être à déplorer l'instinct grégaire de l'animal intelligent. Il se trouve toujours un maître pour le soumettre à un ordre établi par lui et l'endormir avec sa langue de bois.

Las de faire parler les quatre-pattes de la ferme des animaux, de subir big Brother de 1984, Orwell s'investit personnellement et s'affiche dans ses convictions avec cette sélection de textes de sa main réunis dans cet opuscule. Il nous dit à la première personne ce qui lui fait courir sa plume pour laisser à la postérité d'une société qu'il espère plus juste son regret impuissant de voir l'individu livré à la collectivité organisée en société policée.

« Homo homini lupus est » L'homme est malade de sa propre nature. Ne serait-il pas fait pour vivre dans une société conçue par les hommes ?


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Lire des commentaires d'Orwell sur son époque c'est partir loin, dans la réflexion, tout en restant chez soi. Ces morceaux choisis ont pour but de réveiller les consciences et l'esprit critique après guerre.

L'écrivain ne se cache pas. Ni derrière un style ampoulé, qui le répugne, ni même derrière son crayon puisqu'il a décidé de se battre en Catalogne lors de la guerre d'Espagne.

Le premier commentaire ressemble à une mise au point. Pour rendre hommage à ses compagnons de lutte tout en vomissant sur les journaux qui mentent sur les faits de guerre.
40 pages qui donnent envie de lire "Hommage à la Catalogne".

Le deuxième, "la littérature empêchée" se concentre sur la liberté de la presse qu'il n'envisage pas sans la liberté de critiquer ou de parler contre. Tous les états totalitaires ont donc des "prostitués littéraires" pour combler les vides laissés par ceux qui ne peuvent plus s'exprimer.

Plus anecdotique en apparence, le troisième, "Politique et langage" tire à boulets rouges sur les expressions (comme par exemple: tirer à boulets rouges...) , utilisées dans les textes politiques. Il cite aussi: "tyrannie sanglante, peuples libres du monde, se tenir coucde à coude, etc"
Orwell n'y voit qu'artifices, emphase et prétention et conseille d'expédier ces expressions à la poubelle pour ne se concentrer que sur la concision et le sens.

Le chapitre "Pourquoi j'écris" est justement le plus concis. Orwell a commencé d'abord par orgueil, puis par souci de l'esthétisme puis pour l'élan historique et, après 1936, pour lutter contre le totalitarisme.

L'un des derniers chapitres porte sur un autre moment douloureux. Lors de son entrée dans un hôpital parisien en 1929, il est témoin de la non humanité des lieux. Comme si les malades n'étaient que des choses à manipuler. Il est surpris que le médecin, qui ausculte les patients, ne leur adresse aucun mot. Les droits des malades sont alors inexistants surtout s'ils sont des nécessiteux. D'où le titre "Comment meurent les pauvres".

Ces chapitres couvrent tous les thèmes traités dans ses romans. Thèmes qui montrent l'engagement d'Orwell pour les nécessiteux et contre le totalitarisme. Ils complètent le contenu des romans.
Mais j'ai trouvé ces développements plus compréhensifs dans ses romans "Une histoire birmane", "Dans la dèche à Paris et à Londres", "La ferme des animaux" et surtout "1984".
Merci à Babelio et à la collection folio pour cet envoi.
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Parmi les rares écrivains et intellectuels ayant réussi à ne pas écrire trop de conneries sur la politique se trouve George Orwell dont quelques textes ont ici été extraits de ses « Oeuvres » en guise d'échantillon a priori représentatif de son rapport à l'écriture dans la confrontation à la chose politique.


Le premier texte présente quelques considérations d'Orwell sur la Guerre d'Espagne où, à l'instar d'une Simone Weil ou d'un Bernanos, il souligne la mesquinerie des intérêts relatifs aussi bien au camp des républicains qu'au camp des nationalistes, les dirigeants et militants de l'un comme de l'autre parti se retrouvant unanimement dans leur oubli de la réalité d'un peuple autour duquel, pourtant, ils viennent déployer leurs grands discours.


Ce n'est qu'au cours des trois textes suivants (La littérature empêchée, Politique et langage et Pourquoi j'écris) que George Orwell traite plus spécifiquement des rapports de l'écriture aux enjeux politiques d'un temps. Il met en garde l'écrivain des dangers qui menacent sa prose lorsque le discours ambiant contamine jusqu'à la pensée personnelle en l'envahissant de signifiants étrangers qui finissent par devenir des réflexes verbaux détruisant la possibilité de se représenter réellement la chose vécue. A long terme, la nécessité même de faire l'expérience de ce que l'écrivain veut exprimer devient dispensable. L'ère du déchaînement imaginaire s'impose alors, comme nous en sommes témoins avec toujours plus d'évidence depuis qu'Orwell a écrit ces textes. La profession du journaliste ne consiste plus qu'à recopier ce que d'autres ont imaginé à partir d'éléments statistiques. Partant du constat que « le chaos politique actuel est lié à la dégradation de la langue, et [...] il est sans doute possible d'améliorer un peu la situation en prenant le problème sous son aspect verbal. »


Orwell propose de défendre la langue anglaise non pas en préservant ses archaïsmes, en sauvant ses mots et tournures obsolètes ou en standardisant l'anglais. L'écrivain, ou l'homme essayant de préserver sa pensée du discours dominant, devrait veiller, à chaque fois qu'il s'exprime, à « laisser le sens choisir le mot et non l'inverse ». Cet effort se doublera du retour à une plus grande simplicité d'expression consistant à se débarrasser des formules dérivant de la technicisation du langage.


Le texte suivant « Comment meurent les pauvres » témoigne d'un séjour que fit Orwell à l'hôpital Cochin, destiné aux pauvres et aux ouvriers parisiens. Il y observa que les pauvres acceptaient sans broncher les conditions déplorables dans lesquelles ils étaient traités, voire qu'ils y trouvaient une certaine satisfaction qui n'allait pas sans le plaisir d'être sérialisé et réduit à une pathologie dont l'aura signifiante, dans la fascination scientifique, compensait bien les misères de la vie quotidienne. Ce texte et celui consacré à la Guerre d'Espagne peuvent se lire comme des exemples d'application des conseils que formula Orwell lui-même à propos de la difficile posture d'équilibriste que l'écrivain doit s'efforcer d'adopter lorsque ses récits ne peuvent faire l'économie des conflits politiques contemporains.
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Il n'est sans doute pas concevable que l'ingéniosité humaine parvienne à faire écrire les livres par des machines.
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Quant à la littérature du passé qui aurait survécu, il faudrait l'éliminer, à tout le moins la réécrire de fond en comble.
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Pour être corrompu par le totalitarisme, il n’est pas nécessaire de vivre dans un pays totalitaire. (...) La guerre civile espagnole en a fourni une bonne illustration. Pour de nombreux intellectuels anglais, cette guerre a constitué une expérience déchirante, mais pas une expérience dont on pouvait écrire avec sincérité. Il n’y avait que deux choses que l’on pouvait dire, et toutes deux étaient des mensonges évidents : il en est résulté que la guerre a produit des hectares de pages imprimées, mais pratiquement rien qui vaille la peine d’être lu.
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Le totalitarisme exige en fait une altération continue du passé et, au bout du compte, exige sans doute que soit niée l’existence même de vérité objective. Les amis du totalitarisme dans notre pays ont tendance à expliquer que, dans la mesure où l’on ne peut accéder à la vérité, un gros mensonge n’est pas plus grave qu’un petit. On fait remarquer que toutes les annales historiques sont orientées et inexactes, et d’autre part que, la physique moderne ayant prouvé que ce qui nous semble être le monde réel n’est qu’une illusion, s’en remettre à ses seuls sens n’est qu’un philistinisme vulgaire. Une société totalitaire qui parviendrait à se perpétuer causerait sans doute en nous une schizophrénie de la pensée, où les lois du bon sens s’appliqueraient bien à la vie quotidienne et à certaines sciences exactes alors que le politicien, l’historien et le sociologue n’auraient pas à en tenir compte.
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Contre ce monde insaisissable et fantasmagorique où ce qui est noir aujourd’hui peut être blanc demain et où le temps qu’il faisait la veille peut être modifié par décret, il n’y a à vrai dire que deux remparts. Le premier est qu’on a beau s’acharner à nier la vérité, la vérité n’en continue pas moins d’exister, dans votre dos pour ainsi dire, et qu’il vous est par conséquent impossible de la violer sans nuire à l’efficacité militaire. La seconde, c’est qu’aussi longtemps qu’il demeurera sur cette terre des régions non conquises, la tradition libérale pourra continuer de vivre. Que le fascisme, ou l’association des fascismes divers, conquière le monde entier, et ces deux remparts s’écrouleront. Nous sous-estimons, en Angleterre, ce genre de danger, nos traditions et notre sécurité passée nous ayant inculqué la croyance sentimentale que tout finit toujours par s’arranger et que ce que l’on craint le plus n’arrive jamais pour de bon. Nourris pendant des siècles d’une littérature où le bon droit triomphe invariablement au dernier chapitre, nous sommes presque instinctivement convaincus qu’à long terme le mal va toujours de lui-même à sa perte. Le pacifisme, par exemple, repose largement sur cette idée. Ne résistez pas au mal, il se détruira tout seul, d’une façon ou d’une autre. Mais pourquoi se détruirait-il ? Quelles preuves avons-nous qu’il le fasse jamais ? Et quel exemple y a-t-il d’un État industrialisé moderne qui se soit effondré sans l’intervention armée d’une puissance extérieure ?
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