Un homme à distance

Je m'attendais à mieux. le concept de l 'histoire me plaisait beaucoup, mais j'ai été déçue par ce qu'en a fait Katherine Pancol. Je trouve que ça reste un peu superficiel. On ne voit pas la profondeur des choses ( les émotions, sentiments...). L'histoire se déroule beaucoup trop vite et à côté de ça, parfois l'ennui s'installe.
Je n'ai pas vraiment été emballée...

Imaginé à partir d'une correspondance entre 2 êtres passionnés par le romanesque et l'écriture, ce petit livre est un pur moment de bonheur. Il nous entraîne dans le monde littéraire d'une libraire qui a travers ses lectures nous révèle son univers et dans celui d'un inconnu à qui se dévoiler ravive un passé encore bien présent...merci à l'auteur de nous donner l'envie de (re)découvrir tous ces romans cités au fil des pages.

Ce roman épistolaire est agréable à lire, avec une écriture poétique par moments. Les dernières lettres sont très poignantes, même si l'on devine aisément la vérité. Cette oeuvre s'adresse également aux amoureux de la lecture, puisque celle-ci constitue quand même le sujet principal : de nombreux auteurs peu connus sont cités, ce qui donne vraiment envie de les lire.
Mais ce n'est pas le meilleur roman de Katherine Pancol, il est peut-être un peu trop simpliste.

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Kate la libraire de Fécamp, entame une relation épistolaire avec Jonathan, un curieux client intermédiaire en livre de collection. “Comment peut-on être libraire au presque XXIème siècle ? Cela me parait si désuet comme occupation…” de missive en courrier, de billet en mots doux, la relation s'installe.

Le plus étonnant est la capacité de Katherine Pancol à proposer une atmosphère ouatée, délicate - peut-être même heureuse – prête à changer de couleur lorsqu'apparaissent les vieilles fractures, les anciennes douleurs, peut-être même les souffrances. “J'étais en train de vous attendre. J'allais donc souffrir de vous…”

J'ai beaucoup aimé cet exercice tout à fait remarquable de seulement 153 pages. Mon premier Pankol est un excellent appel à la découverte de l'écrivain. L'astucieuse utilisation des poèmes d'Emily Dickinson apporte à Kate une épaisseur romantique.
“Attendre une heure est long / Si l'amour est en vue
Attendre l'éternité est bref / Si l'amour est au bout.”

Katherine Pancol aime les mots, la musique des motes (on n'adore que Dieu, précise-t-elle) et c'est pour notre plaisir qu'elle en joue pour exprimer tendresse et violence, violette et orage.

Katherine Pancol livre la liste des lectures de Kay et Jonathan, une belle proposition de professeur de lettre…un été de lecture.

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J'ai passé un délicieux moment avec cette relecture qui nous plonge dans l'univers des livres et des lecteurs passionnés. Les références littéraires sont nombreuses et variées et on sent l'enthousiasme et l'admiration pour ces auteurs et leurs textes poindre sous la plume de Katherine Pancol.Impossible de ne pas penser à 84, Charing Cross Road, d'Helen Hanff, en commençant la lecture : l'échange de lettres entre une libraire et un client, les discussions littéraires qui mènent ensuite à des sujets plus personnels. Cette référence est d'ailleurs pleinement assumée puisque Katherine Pancol cite Helen Hanff dans les remerciements.Mais très vite, Un homme à distance prend sa propre voie et on découvre une histoire d'amour magnifique et terrible, une de ces histoires passionnelles qui ne laissent que des ruines derrière elles.J'aurais préféré un dénouement un peu plus heureux, mais j'ai beaucoup aimé Un homme à distance...

Agréable et léger, je me serais presque laissée emporter si le style de cette correspondance n'avait pas été aussi alambiqué que pour y croire vraiment.
J'ai apprécié les nombreuses références à d'autres oeuvres littéraires.
Un livre qui parle d'autres livres, ça m'a tout de suite attiré!

Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas vraiment aimé ce roman. Je n'ai pas accroché à l'histoire ni aux personnages. Par contre, s'il y a bien une chose qui m'a plu dans ce livre, c'est toutes les références littéraires que l'auteur nous livre à travers ces lettres. De Balzac à Erri de Luca en passant par Emily Brontë, la sélection faite par Katherine Pancol donne vraiment envie d'en savoir plus sur ces auteurs !

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Mon tout premier Pancol lu ! Suite au conseil de Nadège un-livre-un-rêve c'est ce titre que j'ai acheté lorsque je suis allé voir madame Pancol en dédicace sur Aix-en-Provence.

Alors, alors, qu'en ai-je pensé ?

Il s'agit d'un très court roman épistolaire. On découvre tout d'abord deux pages de récit où une personne donne des lettres à une seconde personne et lui demande de les lire afin de comprendre.... Bon là on est un peu perdu ! C'est alors que nous découvrons nous aussi toutes ces lettres.

Il s'agit d'un échange entre Kay et un certain Jonathan. Kay est libraire à Fécamp, en France et Jonathan est un homme qui de ce que l'on lit est passé à la librairie de Kay mais en l'absence de cette dernière, il lui a écrit une lettre demandant si elle acceptait de lui commander des livres et a laisser un certaine somme pour l'achat de ces ouvrages. Commence alors un échange entre ces deux personnages, un échange simple, franc, mêlant récit de vie et vécu littéraires. Les lettres se suivent les unes après les autres jusqu'à ce qu'un lien entre ces deux-là se forme. Un lien que l'on n'a pas vraiment vu arriver. J'ai un peu eu du mal à accepter que tout à coup l'on ai l'impression qu'il s'agissait d'un vieux couple s'écrivant des lettres.. Enfin il m'a manqué quelques mots, quelques pages, quelques lettres ou bien Kay est une personne qui se découvre des sentiments extrêmement vite... Au cours de ces lettres, rien de très existant se passe - il faut l'avouer ! - : Jonathan commande des livres à Kay, celle-ci les trouve et les envoie, parfois elle ajoute un livre qu'elle a déjà lu et beaucoup aimé .. Voilà tout.
Donc on lit ce genre de lettre jusqu'au moment où ils commencent à se découvrir, je m'explique : Jonathan est en 'mission' dans toute la France afin décrire une sorte de Routard, il va donc de ville en ville, change d'hôtels, de restaurants etc et au fur et à mesure de son voyage Kay dévoile un personnage plutôt étrange, possessive, méfiante. Elle commence à questionner Jonathan sur sa 'mission', lui demande les vraies raisons de son travail puis va même ne plus lui écrire car elle pense qu'il lui ment ! - Bon je vous avez dit que quelque chose clochait quand même - Vient la - presque - fin de ce roman : un détail ne m'a pas échappé - je ne vous dirais pas lequel par risque de spoil ! - et là plus aucun suspens, tout était clair, je savais tout !

Bref, au fond il y a une histoire dans une histoire - compliqué hein !? - L'idée était bonne, déjà vue mais tout de même bonne. Malheureusement j'ai trouvé qu'elle n'était pas poussée jusqu'au bout, qu'il manquait des choses, que certains éléments arrivaient au mauvais moment ou trop tôt.. J'ai tout de même apprécié cet ouvrage mais je reste sur ma fin. Je pense que j'en attendais peut-être trop pour ne pas l'apprécier à sa juste valeur.. je ne sais trop .. L'avez-vous lu ? Avez-vous ressenti la même chose que moi ?

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Un homme à distance est un (trop court) roman épistolaire qui nous livre la correspondance entre Kay, librairie de son état à Fécamp et Jonathan Shields, un mystérieux client, passé en son absence qui a laissé une commande et de l'argent pour régler celles à venir. Si les premiers échanges concernent les livres, ils deviennent rapidement plus ouverts et plus personels aussi et chacun expose son quotidien et petites anecdotes. C'est là que l'on se délecte de la vie de Kay, au milieu des livres, au bord de la mer et des falaises, entre ses clients et fidèles amis. Se dessine le portrait d'une femme passionnée qui semble s'être réfugiée ici après une histoire trop douloureuse pour elle. de l'autre côté, Jonathan se fait écho de ces détails, en attrape chaque miette et les lettres en appelant d'autres, il devient évident qu'il se joue plus entre nos personnages, que de simples conseils de lecture.

Si ce roman commence par la douceur d'un jour d'été à la plage, il se termine sur un jour de tempête où les vagues viennent s'écraser contre la falaise.

Le dénouement me laisse toujours toute chose.

Bouleversée et émue.



Merci Katherine.
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Un roman épistolaire, largement inspiré de "84 Charring Cross Road" d'Helene Hanff. Mais pourquoi pas?
Ici l'action se déroule en France fin des années 90. Plus facile de se situer, certes, mais cela enlève du charme à l'histoire.
En fait voilà, cette correspondance littérairo-amoureuso-touristique entre une libraire et un érudit voyageur manque de charme et le fil blanc est un peu trop visible...
Mais la lecture en reste agréable.