Critiques filtrées sur 4 étoiles
Prévenons d'emblée que « Club Dumas ou l'ombre de Richelieu » n'est pas un authentique roman policier et que son intrigue décevra les amateurs du genre qui s'orienteront vers « Eva » ou « La Reine du sud », deux réussites du même auteur.
« Club Dumas », comme tout club qui se respecte, est réservé à un cercle restreint, ici l'amicale des lecteurs d'Alexandre Dumas et des romans feuilletons du XIX siècle. Si vous admirez les Trois Mousquetaires ou Scaramouche voire Rocambole ou Fantômas, si vous souhaitez découvrir ou mieux connaitre ces héros, votre cooptation au sein du club est envisageable. Si de plus vous êtes fan d'Irène Adler et fréquentez Baker Street, votre cooptation est incontestable.
Les bibliophiles se délecteront au fil des pages en observant coiffes, filets, mors, nerfs, plats, en chassant les éditions originales, en décryptant les envois, les ex libris et en flânant sur les quais parisiens parmi les étals des bouquinistes.
L'énigme est de taille : le manuscrit du soixante deuxième chapitre (le vin d'Anjou) des Trois Mousquetaires a-t-il été retrouvé ? Est il de la main d'Alexandre Dumas ou de celle d'Auguste Maquet, l'un des quarante cinq nègres ayant contribué aux six cent cinquante livres signés par Dumas ? Et notre cher Alexandre était il passionné d'ésotérisme ? Question d'initié qui interpelle l'auteur troublé par la bibliothèque de Richelieu largement pourvue d'ouvrages consacrés aux sciences occultes …
Et parmi ces ouvrages machiavéliques, « Les neuf portes » dont l'imprimeur fut brulé par l'inquisition, l'année où mourut D Artagnan, est activement cherché par plusieurs bibliophiles. Trois exemplaires existeraient avec des variantes sur les gravures … commence alors un jeu des sept erreurs qui ne m'a pas particulièrement passionné mais m'a enseigné les « best pratices » pour « effacer » les tampons de bibliothèques et « réparer » les signes particuliers servants aux assureurs et policiers à identifier les originaux.
L'ombre de Richelieu ne doit pas masquer l'intérêt de ce roman espagnol qui se déroule en grande partie en France et encense nos romanciers populaires de la seconde moitié du XIX siècle.
Un bel hommage à Alexandre Dumas, Pierre Alexis de Ponson du Terrail et Rafael Sabatini qui régalera leurs lecteurs ou donnera envie des les découvrir aux Babeliotes qui n'auraient pas encore postulé pour être intronisé au sein du « Club Dumas ».
PS : pour découvrir Eva
Lien : https://www.babelio.com/livr..
« Club Dumas », comme tout club qui se respecte, est réservé à un cercle restreint, ici l'amicale des lecteurs d'Alexandre Dumas et des romans feuilletons du XIX siècle. Si vous admirez les Trois Mousquetaires ou Scaramouche voire Rocambole ou Fantômas, si vous souhaitez découvrir ou mieux connaitre ces héros, votre cooptation au sein du club est envisageable. Si de plus vous êtes fan d'Irène Adler et fréquentez Baker Street, votre cooptation est incontestable.
Les bibliophiles se délecteront au fil des pages en observant coiffes, filets, mors, nerfs, plats, en chassant les éditions originales, en décryptant les envois, les ex libris et en flânant sur les quais parisiens parmi les étals des bouquinistes.
L'énigme est de taille : le manuscrit du soixante deuxième chapitre (le vin d'Anjou) des Trois Mousquetaires a-t-il été retrouvé ? Est il de la main d'Alexandre Dumas ou de celle d'Auguste Maquet, l'un des quarante cinq nègres ayant contribué aux six cent cinquante livres signés par Dumas ? Et notre cher Alexandre était il passionné d'ésotérisme ? Question d'initié qui interpelle l'auteur troublé par la bibliothèque de Richelieu largement pourvue d'ouvrages consacrés aux sciences occultes …
Et parmi ces ouvrages machiavéliques, « Les neuf portes » dont l'imprimeur fut brulé par l'inquisition, l'année où mourut D Artagnan, est activement cherché par plusieurs bibliophiles. Trois exemplaires existeraient avec des variantes sur les gravures … commence alors un jeu des sept erreurs qui ne m'a pas particulièrement passionné mais m'a enseigné les « best pratices » pour « effacer » les tampons de bibliothèques et « réparer » les signes particuliers servants aux assureurs et policiers à identifier les originaux.
L'ombre de Richelieu ne doit pas masquer l'intérêt de ce roman espagnol qui se déroule en grande partie en France et encense nos romanciers populaires de la seconde moitié du XIX siècle.
Un bel hommage à Alexandre Dumas, Pierre Alexis de Ponson du Terrail et Rafael Sabatini qui régalera leurs lecteurs ou donnera envie des les découvrir aux Babeliotes qui n'auraient pas encore postulé pour être intronisé au sein du « Club Dumas ».
PS : pour découvrir Eva
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Fini !
Et que puis-je dire... Voilà un roman étonnant !
Au début, j'ai été assaillie de renseignements de toutes sortes sur Alexandre Dumas, sur la bibliophilie, cet "art" d'aimer les livres, à tel point que ça m'a fait tourner la tête !
D'ailleurs je me suis demandé où j'allais avec ce roman, bien plus d'une fois.
Il y a donc deux conditions pour apprécier ce livre à sa juste valeur : avoir lu au moins "les trois mousquetaires" d'A. Dumas, et d'autre part s'intéresser à ces "fous de livres" que sont les collectionneurs d'éditions anciennes rares (et chères), prêts à toutes les folies pour assouvir leur passion... Et à leurs intermédiaires, mercenaires prêts à tout pour se faire une belle commission.
J'ai connu un de ces "mercenaires". Pas très bien, j'étais jeune, c'était de la famille par alliance, éloignée.
Mais je m'égare. du coup, vous comprendrez que ce livre m'a parlé direct ! Expérience vécue, même si d'assez loin, un faible pour A. Dumas, et une compréhension de cette folie (dont je n'ai pas les moyens, si je les avais, je pense que je l'aurais... Peut-être pas autant que les gens décrits dans ce livre, toutefois !)
Bref, je n'ai pu que plonger avec délice dans cet univers qui m'est fermé, comme à la plupart d'entre nous. Je donne un petit avertissement, toutefois :
Ce livre est formidablement bien écrit et bien traduit, MAIS déborde d'informations biographiques et techniques dont l'érudition, quoi qu'admirable, arrive à lasser un brin, tout de même, à part, je pense, les plus passionnés ! le petit truc qui m'a gêné, c'est que par moment, ça fait étalage de culture qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue. Enfin disons que je comprends que certains n'accrochent pas du tout !
Bon je suis restée accrochée malgré tout, même si ça dure pendant tout le livre, qui est vraiment complexe et fouillé.
Cependant, au bout d'une centaine de pages, l'intérêt de l'enquête de Corso devient tel que tout cela se fond en un tout vraiment intéressant.
Le style, le style de la traduction est vraiment superbe. Les descriptions sont magnifiques, les dialogues également. Les personnages sont ambiguës, tous autant qu'ils sont, et l'on ne sait à qui se fier. Comme nous sommes dans un livre, nous avons les détails de la vie et du passé de Corso, petit plus !
Quand on connait le film (que je connais par coeur parce que je suis fan), il est difficile de s'en détacher. Il le faut, cependant, car en fait, une fois de plus, le bouquin n'a rien à voir, à quelque niveau que ce soit, avec lui !
Les défauts, maintenant, et oui, il y en a, malheureusement.
Voilà, un avis en demi-teinte, donc...
Il vaut quand même 4 bonnes étoiles, rien que pour le style magnifique, l'intrigue, et la passion qui s'en dégage.
Et que puis-je dire... Voilà un roman étonnant !
Au début, j'ai été assaillie de renseignements de toutes sortes sur Alexandre Dumas, sur la bibliophilie, cet "art" d'aimer les livres, à tel point que ça m'a fait tourner la tête !
D'ailleurs je me suis demandé où j'allais avec ce roman, bien plus d'une fois.
Il y a donc deux conditions pour apprécier ce livre à sa juste valeur : avoir lu au moins "les trois mousquetaires" d'A. Dumas, et d'autre part s'intéresser à ces "fous de livres" que sont les collectionneurs d'éditions anciennes rares (et chères), prêts à toutes les folies pour assouvir leur passion... Et à leurs intermédiaires, mercenaires prêts à tout pour se faire une belle commission.
J'ai connu un de ces "mercenaires". Pas très bien, j'étais jeune, c'était de la famille par alliance, éloignée.
Mais je m'égare. du coup, vous comprendrez que ce livre m'a parlé direct ! Expérience vécue, même si d'assez loin, un faible pour A. Dumas, et une compréhension de cette folie (dont je n'ai pas les moyens, si je les avais, je pense que je l'aurais... Peut-être pas autant que les gens décrits dans ce livre, toutefois !)
Bref, je n'ai pu que plonger avec délice dans cet univers qui m'est fermé, comme à la plupart d'entre nous. Je donne un petit avertissement, toutefois :
Ce livre est formidablement bien écrit et bien traduit, MAIS déborde d'informations biographiques et techniques dont l'érudition, quoi qu'admirable, arrive à lasser un brin, tout de même, à part, je pense, les plus passionnés ! le petit truc qui m'a gêné, c'est que par moment, ça fait étalage de culture qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue. Enfin disons que je comprends que certains n'accrochent pas du tout !
Bon je suis restée accrochée malgré tout, même si ça dure pendant tout le livre, qui est vraiment complexe et fouillé.
Cependant, au bout d'une centaine de pages, l'intérêt de l'enquête de Corso devient tel que tout cela se fond en un tout vraiment intéressant.
Le style, le style de la traduction est vraiment superbe. Les descriptions sont magnifiques, les dialogues également. Les personnages sont ambiguës, tous autant qu'ils sont, et l'on ne sait à qui se fier. Comme nous sommes dans un livre, nous avons les détails de la vie et du passé de Corso, petit plus !
Quand on connait le film (que je connais par coeur parce que je suis fan), il est difficile de s'en détacher. Il le faut, cependant, car en fait, une fois de plus, le bouquin n'a rien à voir, à quelque niveau que ce soit, avec lui !
Les défauts, maintenant, et oui, il y en a, malheureusement.
Voilà, un avis en demi-teinte, donc...
Il vaut quand même 4 bonnes étoiles, rien que pour le style magnifique, l'intrigue, et la passion qui s'en dégage.
Bienvenue dans le monde de la bibliophilie.
Un mercenaire du livre, Corso est amené à retrouver à la demande d'un collectionneur de livres rares en démonomanie deux exemplaires des "Neuf portes du Royaume des ombres" lequel a amené son imprimeur sur le bucher de l'inquisition en 1666. Parallèlement son ami libraire lui demande d'enquêter sur un chapitre original(?) des Trois Mousquetaires de Dumas. le mercenaire est emporté dans une intrigue où se rencontre personnages de Dumas et spécialistes en sciences occultes entre l'Espagne, le Portugal et la France. Quels liens entre ces deux oeuvres???
Un livre envoutant....
L'auteur nous livre ici un roman intelligent et plein d'érudition.
Je renoue enfin avec la finesse de ta plume alors que tu m'avais perdue dans la diagonale du fou....
Un mercenaire du livre, Corso est amené à retrouver à la demande d'un collectionneur de livres rares en démonomanie deux exemplaires des "Neuf portes du Royaume des ombres" lequel a amené son imprimeur sur le bucher de l'inquisition en 1666. Parallèlement son ami libraire lui demande d'enquêter sur un chapitre original(?) des Trois Mousquetaires de Dumas. le mercenaire est emporté dans une intrigue où se rencontre personnages de Dumas et spécialistes en sciences occultes entre l'Espagne, le Portugal et la France. Quels liens entre ces deux oeuvres???
Un livre envoutant....
L'auteur nous livre ici un roman intelligent et plein d'érudition.
Je renoue enfin avec la finesse de ta plume alors que tu m'avais perdue dans la diagonale du fou....
Belle incursion dans le monde d'Alexandre Dumas à l'heure où je projette d'aller voir les Trois Mousquetaires au cinéma. Cet ouvrage complexe qui fait la part belle à l'écriture d'un roman, à la résolution d'énigmes, aux rapports entre les oeuvres d'époques différentes nous promène entre plusieurs pays sur les traces d'un mystérieux assassin qui collectionne des ouvrages chers et rares pour un dessein ésotérique ... Cherchez où Diable cela va nous mener !
Un livre fort érudit qui fait penser à Umberto Ecco et surprend par son brio.
Un livre fort érudit qui fait penser à Umberto Ecco et surprend par son brio.
Un livre pour les amoureux des livres.
Un livre à toucher, humer, caresser, un livre qui a l'odeur des bibliothèques feutrées, des vieux manuscrits pieusement conservés.
Un livre qui fleure bon les mystères, ceux savamment entretenus par les ouvrages interdits, qui circulent sous le manteau de siècle en siècle et dont les auteurs ont été sacrifiés sur l'autel de la bêtise et des superstitions ...
Un livre qui vous donne furieusement envie d'aller fouiner dans votre grenier, au cas où vous y trouveriez, qui sait, le manuscrit d'un chapitre des Trois Mousquetaires !
Un livre diabolique qui sent le soufre, délicieusement le soufre - je dis délicieusement, car vous n'êtes pas à la place de Corso, le héros chasseur de livres, vous, non, vous êtes bien installé dans votre fauteuil à déguster ce surprenant roman, alors que le malheureux Corso, lui, se débat contre Rochefort et Milady, des assassins, des pouvoirs occultes (?), et ... et Lucifer en personne (?) !
Un livre donc, qui vous entraînera loin, très loin des sentiers battus dans le cercle étroit des bibliophiles passionnés et qui vous narrera les secrets de fabrication des belles et bonnes reliures, les arcanes de la restauration d'un ouvrage, voire ceux de la falsification !
Un livre pour les initiés, et pour le profane qui veut savoir, tout savoir de la naissance et de la vie des livres !
Un livre qui vous embarque, avec intelligence et brio, dans une aventure parfaitement rocambolesque, où l'univers jouissif de Dumas se frotte à celui, beaucoup plus inquiétant du diable,
à laquelle il convient de se laisser prendre, tant l'imagination de l'auteur s'avère époustouflante, créative et vous entraînera le long de chemins inattendus, parsemés d'embûches, de chausse-trapes et où l'oeil du malin vous surprendra au bout de la route !
Un livre, enfin, pour les amoureux des livres et qui vous convaincra que lire, c'est vivre ou que vivre, c'est lire !
Un livre à toucher, humer, caresser, un livre qui a l'odeur des bibliothèques feutrées, des vieux manuscrits pieusement conservés.
Un livre qui fleure bon les mystères, ceux savamment entretenus par les ouvrages interdits, qui circulent sous le manteau de siècle en siècle et dont les auteurs ont été sacrifiés sur l'autel de la bêtise et des superstitions ...
Un livre qui vous donne furieusement envie d'aller fouiner dans votre grenier, au cas où vous y trouveriez, qui sait, le manuscrit d'un chapitre des Trois Mousquetaires !
Un livre diabolique qui sent le soufre, délicieusement le soufre - je dis délicieusement, car vous n'êtes pas à la place de Corso, le héros chasseur de livres, vous, non, vous êtes bien installé dans votre fauteuil à déguster ce surprenant roman, alors que le malheureux Corso, lui, se débat contre Rochefort et Milady, des assassins, des pouvoirs occultes (?), et ... et Lucifer en personne (?) !
Un livre donc, qui vous entraînera loin, très loin des sentiers battus dans le cercle étroit des bibliophiles passionnés et qui vous narrera les secrets de fabrication des belles et bonnes reliures, les arcanes de la restauration d'un ouvrage, voire ceux de la falsification !
Un livre pour les initiés, et pour le profane qui veut savoir, tout savoir de la naissance et de la vie des livres !
Un livre qui vous embarque, avec intelligence et brio, dans une aventure parfaitement rocambolesque, où l'univers jouissif de Dumas se frotte à celui, beaucoup plus inquiétant du diable,
à laquelle il convient de se laisser prendre, tant l'imagination de l'auteur s'avère époustouflante, créative et vous entraînera le long de chemins inattendus, parsemés d'embûches, de chausse-trapes et où l'oeil du malin vous surprendra au bout de la route !
Un livre, enfin, pour les amoureux des livres et qui vous convaincra que lire, c'est vivre ou que vivre, c'est lire !
Corso chercheur de livres rares, cherche des réponses à ses questions. Il se demande si on a vraiment découvert un chapitre manuscrit des Trois Mousquetaires et quel est le rapport entre le chef d'oeuvre de Dumas et les Neuf Portes du royaume des ombres. Tout au long de son enquête, il va découvrir de nombreux cadavres et il sera suivi par des sosies de Milady et Rochefort.
Au début, il n'est pas facile de rentrer dans ce roman, mais au fur et à mesure on comprend mieux et c'est avec difficulté qu'on le referme.
Beaucoup de documents et d'illustrations sont présentes tout au long du livre qui nous pemettent de mieux comprendre ce que cherche Corso.
Au début, il n'est pas facile de rentrer dans ce roman, mais au fur et à mesure on comprend mieux et c'est avec difficulté qu'on le referme.
Beaucoup de documents et d'illustrations sont présentes tout au long du livre qui nous pemettent de mieux comprendre ce que cherche Corso.
Dans le Club Dumas, Arturo Pérez-Reverte fait malicieusement cohabiter le fécond écrivain feuilletoniste et un livre du XVIIème siècle imprimé à Venise, le Malin et les Trois Mousquetaire, Milady et les buchers de l'Inquisition, dans un récit aux contours troubles, où tout s'appuie sur quelque chose d'autre, les choses se superposant les unes aux autres, aboutissant à un complexe jeu intertextuel basé sur des effets de miroirs et d'emboitement.
Lucas Corso est un chasseur de livres, vendant ses services à de passionnés collectionneurs de volumes anciens. L'homme est mandaté par un bouquiniste de ses amis, pour enquêter sur l'authenticité d'un document manuscrit, le Vin d'Anjou, quarante-deuxième chapitre des Trois Mousquetaires, sur lequel apparait l'écriture d'Alexandre Dumas, sur des feuilles bleues, et celle d'Auguste Maquet, le collaborateur de ses plus grands romans, sur feuille blanche. Parallèlement à cette mission, le lettré mercenaire est sollicité par un riche libraire, passionné par les écrits concernant l'occultisme et la démonologie, afin de mener le délicat travail de comparaison d'un libre sulfureux, dont l'imprimeur mourut brûlé pour sorcellerie sur le Campo dei Fiori, contenant neuf gravures tirées du Delomelanicon, qui serait l'oeuvre du Diable lui-même, avec les deux autres exemplaires connus, l'un au Portugal et l'autre à Paris. Trois cadavres vont jalonner l'érudite enquête.
Le Club Dumas nous immerge dans le fascinant univers de la bibliophilie, peuplé de gens passionnés, frisant parfois la monomanie. Collectionneurs, libraires, relieurs, faussaires, c'est tout un monde qui gravite autour de ces précieux livres anciens. L'auteur va jusqu'à aborder le domaine de la gravure et de la typographie. Cet opus n'est pas sans évoquer l'Umberto Eco du Pendule de Foucault et du Nom de la rose, sans atteindre toutefois au vertige de science de l'auteur italien, mais avec un style fort savoureux et sympathique.
Lucas Corso est un chasseur de livres, vendant ses services à de passionnés collectionneurs de volumes anciens. L'homme est mandaté par un bouquiniste de ses amis, pour enquêter sur l'authenticité d'un document manuscrit, le Vin d'Anjou, quarante-deuxième chapitre des Trois Mousquetaires, sur lequel apparait l'écriture d'Alexandre Dumas, sur des feuilles bleues, et celle d'Auguste Maquet, le collaborateur de ses plus grands romans, sur feuille blanche. Parallèlement à cette mission, le lettré mercenaire est sollicité par un riche libraire, passionné par les écrits concernant l'occultisme et la démonologie, afin de mener le délicat travail de comparaison d'un libre sulfureux, dont l'imprimeur mourut brûlé pour sorcellerie sur le Campo dei Fiori, contenant neuf gravures tirées du Delomelanicon, qui serait l'oeuvre du Diable lui-même, avec les deux autres exemplaires connus, l'un au Portugal et l'autre à Paris. Trois cadavres vont jalonner l'érudite enquête.
Le Club Dumas nous immerge dans le fascinant univers de la bibliophilie, peuplé de gens passionnés, frisant parfois la monomanie. Collectionneurs, libraires, relieurs, faussaires, c'est tout un monde qui gravite autour de ces précieux livres anciens. L'auteur va jusqu'à aborder le domaine de la gravure et de la typographie. Cet opus n'est pas sans évoquer l'Umberto Eco du Pendule de Foucault et du Nom de la rose, sans atteindre toutefois au vertige de science de l'auteur italien, mais avec un style fort savoureux et sympathique.
Magnifique thriller dans l'univers secret du livre. Un parcours fascinant où bibliophiles et collectionneurs de livres anciens, sans tous le savoir, entretiennent un lien avec les forces maléfiques. Une intrigue fort complexe au coeur de l'imaginaire de Alexandre Dumas avec ses "Trois mousquetaires". Très bien documenté. On y trouve plusieurs références littéraires et citations.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on se fait habilement balader dans "Club Dumas". Un roman qui se permet de mélanger le satanisme, l'amour des livres, Alexandre Dumas, une enquête ainsi qu'une romance, c'est plutôt osé et inhabituel !
Pourtant, l'alchimie fonctionne et de très belle manière. J'ai lu ce livre d'une traite, avec un plaisir non dissimulé. Je le recommande à tous les amateurs de roman faciles à lire, mais qui ne tombent pas dans des facilités d'écriture et de scénarisation déplorables.
Pourtant, l'alchimie fonctionne et de très belle manière. J'ai lu ce livre d'une traite, avec un plaisir non dissimulé. Je le recommande à tous les amateurs de roman faciles à lire, mais qui ne tombent pas dans des facilités d'écriture et de scénarisation déplorables.
Vous avez aimé "La Neuvième Porte" de Roman Polanski, alors vous aimerez encore plus le roman d'Arturo Pérez-Reverte "Le club Dumas" dont a été adapté le film.
Bibliophile, amateurs de livre rares, précieux, d'Alexandre Dumas, d'ésotérisme...C'est pour vous!
J'ai aimé lire ce thriller érudit.
Bibliophile, amateurs de livre rares, précieux, d'Alexandre Dumas, d'ésotérisme...C'est pour vous!
J'ai aimé lire ce thriller érudit.
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