On imagine aisément que si l'on qualifie ce livre de "mal écrit" d'aucun s'écriront qu'on ne connaît rien à l'écriture "moderne" au "nouveau roman" ainsi que le définit l'histoire de la littérature, mais ce livre n'entre en rien dans cette mouvance, on sait rapidement qu'il ne s'agit pas de littérature et sous couvert d'avoir voulu se montrer moderne et écrire au présent de narration, ce livre est juste mal écrit avec des ruptures de concordance temporelle que des Sarrautes, Pingeot,
Duras,
Cendrars, ou même nos écrivains certes plus populaires mais valides (en comparaison) comme Nothomb,
Musso, Arditi ou tout autre auraient parfaitement su mener.
Là, on se retrouve embarqué dans un mauvais documentaire où la prétendue absence de "romanesque" est en faitle prétexte à un étalage désordonné de manque d'empathie, de sympathies politiques, d'exagérations, de narcissisme. Tout y est forcé, surfait, on y fait du placement de produit politique, comme un auteur qui au lieu d'écrire: "il alluma une cigarette", vous écrirait: "il alluma une "nom de la marque" ", ainsi on ne va pas à vélo dans ce livre, on exagère à souhait le sport, tant et si bien qu'une recherche rapide s'imposait.
On découvre que l'auteure vit à cheval sur Paris et Genève et on comprend qu'elle flatte un public hypothétique ad nauseam. Alors c'est certain, elle ne témoigne pas de compassion envers sa mère, mais beaucoup envers son fils qui occupe une grande place, sa fille, elle, est passée quasiment sous silence.
On est donc dans une sorte de docu-fiction sur
le cancer qui déforme et fait souffrir ( cette personne n'a de toute évidence jamais vu un animal de compagnie souffrir de cette maladie, ni du avoir de compassion avant cet événement pour ceux qui souffrent du cancer parce qu'elle n'avait aucune idée de ce à quoi cela ressemblait).
Ce docu-fiction fadasse est meublé par un étalage de "on voyait la culotte de notre mère et on se lavait la raie des fesses" histoire de forcer le trait "non pudique" et moderne, mais ce n'est pas un livre cru, c'est simplement écrit sans talent aucun.
Au début le livre et le sujet semblent au mieux utiles, plus on on avance, plus on se dit que c'est raté. Et quand on apprend qu'elle est professeure, on est tout simplement déçu.
Quand au caillou noir, son éditeur a pu vouloir trouver là quelque chose d'intéressant et cela aurait pu le devenir, mais tout sonne tellement faux, insincère, surfait, que chercher un brin de réflexion chez une auteure qui vante, du début à la fin, la tablette sur laquelle elle surfe est vain et superflu.