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EAN : 9791097100353
128 pages
Les Éditions Mille Cent Quinze (20/03/2019)
3.72/5   34 notes
Résumé :
" Et soudain, c’est l’écrasement. Une pression quatre fois supérieure à la gravité terrestre, qui nous plaque sur la couchette. Je crois mourir. Que mes yeux sortent de mes orbites. Que mon cœur va exploser dans ma poitrine. Et puis, au bout de deux minutes trente, un arrêt brutal, à l’inverse, nous propulse en avant, fait décoller nos épaules, malgré les sangles qui nous attachent. Avec l’arrachement de la coiffe de protection, la lumière nous envahit alors dans un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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🚀La première mission martienne comme si vous y étiez !🚀


Mars est à portée. Nous sommes en 2026 et une équipe de 6 personnes s'apprêtent à débuter le voyage vers mars. Une mission aller-retour sur plus de deux années. le voyage débute, le long périple commence dans l'espace en attendant d'arriver sur Mars. Les membres de l'équipe s'occupent en révisant les procédures pour l'atterrissage. Et là, la planète Mars apparait. Commence alors l'aventure humaine et scientifique. le tout décrit via le journal personnel d'un des membres de l'équipage.


Je ne suis pas une grande fan de science-fiction. Par contre, j'ai toujours aimé les films de ce genre et les histoires de voyage dans le vide de l'espace. Ici, je reste sur un sentiment mitigé. En effet, le récit à la première personne nous permet de suivre toutes les phases de la mission, du lancement de la fusée depuis la Terre jusqu'au retour. le tout est relaté dans une sorte de journal personnel d'un membre qui y fait part de ses joies, de ses craintes, de ce qu'il vit, de ses sentiments intimes. Bref, c'est sympathique, mais en même temps c'est trop "net". La mission martienne ne réserve aucune surprise, les membres étant surentraînés et tout calculés à l'avance. le lecteur suit notre astronaute dans ses missions où tout coule de source. Cela manque d'imprévu, de suspens ; je ne demande pas grand-chose... même un petit voyant qui ne s'allume pas aurait été palpitant...


Cependant, un grand merci à Arnauld Pontier qui réussit à nous rendre crédibles et scientifiquement viables ce voyage. L'auteur revient sur les premières missions spatiales ayant donné naissance à ce projet. Les échecs, les réussites sont mis en avant et permettent de voir l'avancée et la ténacité de l'espèce humaine.

L'humour est également présent avec des références entre autres aux anciennes croyances, au fameux canular radiophonique, aux élucubrations inimaginables.


Au final, un voyage plaisant, mais qui manque cruellement de suspens. Tout est trop propre.

Je remercie Masse Critique Babelio et les éditions Mille Cent Quinze pour cette découverte. le format supra condensé est agréable ; les photos martiennes illustrant chaque chapitre nous donnent encore plus la sensation d'immersion. 😉
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Joli voyage.

Jeunesse du héros, entraînement, décollage, vie sur mars et retour. Le tout en moins d'une heure.


Le récit date de 2009 (et à l'époque le voyage avait eu lieu en 2016). Remis donc au goût du jour avec en fin de livre une mise à jour des missions martiennes.
Une charmante histoire, un beau récit de voyage sous forme de journal intime. Tous les ingrédients pour une parfaite petite heure d'évasion. Avec ce seul défaut (mais en est-ce réellement un?) qu'il n'y a pas de place pour l'imprévu. Comme dans beaucoup de missions spatiales, tout se déroule à la perfection. On n'est pas dans « seul sur mars » de Weir. Par contre, cela m'a donné une furieuse envie de relire « Mars » et « Retour sur Mars » de Bova.


En fait, M. PONTIER, faites-moi de votre récit, un beau roman de 600 pages, et je l'achète illico.
Par contre, 7 euros pour un si petit bouquin (plus petit en taille que le plus petit de mes livres de poche), réédité de surcroît, je trouve cela un peu cher.
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Vendredi 18 mars – 07.30
Week-end en voyage d'agrément. Quatre jours de repos, youpi ! Dans le train je décide de lire une novella des éditions 1115. Sur Mars de Arnauld Pontier. Je ne connais pas du tout l'auteur mais je fais confiance à cette collection qui m'a plutôt réservé de bonnes surprises jusqu'à présent.

Vendredi 18 mars – 09.00
Le train est arrivé mais mon voyage vers Mars ne fait que commencer. Ce premier contact est mitigé. Rien à redire pourtant sur la qualité de la novella qui se présente comme un journal de voyage. L'écriture est poétique, je trouve, et poétise ce voyage vers notre planète voisine. le vocabulaire est riche – gros besoin d'un dictionnaire pour des phrases du type « l'oeil rivé à l'intaglio que mon père, brunissoir à la main, était en train d'ébarber ». le narrateur est un érudit ; il multiplie les références de toute sorte : Lao-Tseu, Ray Bradbury (celle-là était inévitable) … J'ai bien aimé le rappel de l'enfance du narrateur qui donne un peu de profondeur au personnage. J'ai aussi eu du mal à me représenter la technique du vaisseau, notamment le passage de la propulsion par les moteurs – qui fournit une pesanteur artificielle axiale – à la rotation qui génère une pesanteur centripète.
Jusqu'à présent il m'a manqué un peu d'action, un peu de sel.

Samedi 19 mars – 22.00
Journée bien remplie. Je suis mort. Je peux à peine lire un chapitre. Mars est en approche.

Dimanche 20 mars – 21.00
Pas beaucoup de temps pour lire mais l'amarsissage a eu lieu. le texte prend une tournure écologique, fait de regrets de ce que l'homme moderne a fait de la planète. Fuyons-nous sur cette nouvelle planète, prêts à la pourrir comme notre berceau, comme des virus ? Ce n'est pas le coeur du sujet de la novella mais c'est placé à bon escient.

Lundi 21 mars – 15.15
Déjà le retour, sniff ! Je m'installe dans le train et reprends la novella. J'ai les moyens de la terminer durant le trajet.

Lundi 21 mars – 16.45
Fini ! Je suis plutôt satisfait de ma lecture que j'ai trouvée douce, sans à-coups ni aspérités. Manque d'action pour générer des contrastes peut-être, mais compensé par une description fine des lieux géographiques remarquables de Mars et de l'installation des structures nécessaires pour les équipes à venir. Désormais la présence humaine sur Mars sera permanente.

Jeudi 24 mars – 06.30
J'écris mon billet pour Babelio. Force est de constater que le ressenti se bonifie avec le temps. Une impression de douceur.
Allez il est temps de publier.
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Une aventure décevante qui m'a laissé sur ma faim malgré ces fameuses tomates cultivées pour la première fois sur Mars par nos explorateurs terriens. Une histoire trop courte où la découverte de la planète rouge se limite à une litanie des sites visités par l'expédition martienne, où la connaissance que l'on a des personnages s'arrête à leur simple prénom et à un journal de bord que même le héros du livre semble rechigner à remplir.

Le scénario est réduit à sa plus simple expression. le voyage de la Terre à Mars se passe sans le moindre accroc ou presque. L'atterrissage est servi lui aussi sur un plateau. Pour le séjour sur la planète, celui-ci est uniquement ponctué par un calcul rénal et son opération chirurgicale réussie les doigts dans le nez. Et pour le retour sur Terre, il sera oublié d'être raconté car déjà plié par l'auteur.

On est loin, très loin de Seul sur Mars de Andy Weir et de ses patates (moins sexy que les tomates je le conçois) et je ne vous parle pas même pas de Mars et retour sur Mars de Ben Bova.

Un sujet comme la conquête de Mars méritait mieux qu'un simple catalogue de lieux géographiques et l'excuse du nombre de pages suffira peut-être à retenir des circonstances atténuantes. Promis, je vais essayer l'autre novella d'Arnauld Pontier « Dehors, les hommes tombent » pour ne pas rester sur ma mauvaise impression de lecteur frustré...
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La hard science poétique, tu connais ?

Lorsque l'on évoque l'exploration spatiale, il y a quelques passages obligés pour les astronautes et institutions officiels: la communication, à travers les rapports officiels, les directs formatés ainsi que les anecdotes un peu forcées. Mais du réel vécu de l'astronaute, rien, nada.

Arnauld Pontier, lui, est un astronaute sympathique, il nous livre, au delà de la langue de bois et des passages obligés, son voyage sur Mars. de son enfance, de la transmission paternelle, de ses impressions sur le voyage dans l'espace et de son ressenti sur la mission sur Mars. Qu'est ce que la conquête spatiale ? Pourquoi vouloir à tout prix coloniser ?
Il partage aussi ce que lui remémore ses premiers pas, les images qui lui viennent de ses lectures passées sur cette planète, des représentions littéraires, audiovisuelles à la réalité du terrain.

Pas de réel début, pas de fin, juste un récit de voyage, un carnet intime rouge, légèrement mélancolique sur le devenir de Mars : finira t'elle comme la Terre, surpeuplée, essoufflée ?
Une vision intime des premiers pas sur Mars, loin de tout spectaculaire, un voyage unique, sans possibilité d'y revenir plus tard. Un texte légèrement uchronique, un science-based poétique, qui m'a fait un peu penser au Voyage de Baxter de l'autre côté du miroir. Je regrette juste le fait que l'auteur emploie certains termes peu usités, tel ce apophtegme cassant le rythme du récit pour le bon mot littéraire.

L'éditeur a fait le choix de ne pas insérer la bibliographie et filmographie dans le livre, et renvoie à sa lecture en ligne. Mesquin ? Pour vous consoler, les missions martiennes y sont indiquées. Mais bon, à 1.50€, on ne va pas chipoter sur le manque d'annexes !
Plus dérangeant à mon sens, l'éditeur n'indique pas clairement sur son site qu'il s'agit d'une réédition d'un texte paru initialement en 2009, et revu pour l'occasion. Pour trouver l'info, il faut aller se promener sur la page dédiée à l'auteur et lire attentivement sa biblio.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Le philosophe chinois Lao-Tseu aurait écrit, jadis, que le plus beau voyage est immobile, qu'un regard jeté à travers une vitre peut commodément remplacer le pas qui conduit là où votre attention ou votre songerie s'est posée. Je ne crois même pas que cet homme instruit ait seulement pensé cela : le chinois est une langue difficile à traduire, on lui aura fait dire des choses qu'il n'a jamais dites. Le bout du monde et le fond du jardin ne contiennent pas la même quantité de merveilles. Il faut se déplacer à la fois dans le temps et dans l'espace pour qu'existe le voyage ; sinon, il ne s'agit que d'une lente déambulation avec soi-même, un rêve éveillé dont ne subsistera qu'amertume ou regret - là où, s'il fallait un contrecoup, doit simplement camper la nostalgie de ce qui fut et n'est plus. Du voyage achevé.
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Ici, c’est l’humanité tout entière, que nous personnifions. Les puissants comme les faibles. Les croyants aussi bien que les agnostiques. C’est un poids qui ne m’avait jamais effleuré. A présent, il me pèse. Il y a tant d’hommes que je renie. Tant à redire de notre race. Découvrir de la vie ici nous rendra-t-il meilleurs ? Ou bien cela nous précipitera-t-il plus vite encore vers notre perte ?
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A mesure que je demeure ici, il m’apparaît que Dieu, s’il existe, n’est pas le créateur des hommes – Yavhé : « celui qui fait être » - mais l’horloger des mondes. Il a créé la pierre, pas le vivant. Le vivant est un accident.
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Mars varie du gris à l'ocre en passant par toutes les nuances du brun et son atmosphère est rose saumon. Par la taille, on dirait une petite Terre ou une grosse Lune, mais ce qui saute aux yeux est l'immense balafre qui la défigure – on dirait que quelque chose de gigantesque a cherché à la fendre en deux. Un coup de hache ou de rasoir cosmique. Le sillon d'un prodigieux astéroïde. Le crash d'un vaisseau alien du genre Rama. Qui sait ?
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Tout voyage modifie le voyageur, qu’il en convienne ou pas. (…) Et le voyageur, aussi, modifie le monde.
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Video de Arnauld Pontier (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arnauld Pontier
23 avr. 2019 Astronef Café Sciences & Philosophie 26 mars 2019 "MARS" Mardi 26 mars 2019 à 19h00 Librairie de Paris Nos invités : Arnauld Pontier : Auteur de "Sur Mars, récit de Voyage". Et Pierre Thomas : Planétologue, professeur émérite à l'ENS de Lyon.
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