Rituel macabre

Je remercie Pascale Marie Quiviger pour l'envoi, via le site simplement.pro, de son roman Rituel Macabre.
Lorsque l'archéologue française Zia Diaz revient au Mexique pour entreprendre de nouvelles fouilles sur le site de Xochitl dans le Yucatán, sa vie va basculer.
Le corps sauvagement mutilé de Lucia Morales, la fille d'un célèbre sénateur, de surcroît candidat aux prochaines élections présidentielles du pays, vient d'être retrouvé au pied de la grande pyramide de Xochitl.
Acte de barbarie d'un psychopathe nostalgique des anciens rituels mayas ? Complot politique ? A moins que cela ne soit autre chose...
Entraînés dans une spirale infernale, Zia, son fidèle ami Pablo, un policier de village et un jeune lieutenant intègre et sympathique vont tenter de démêler l'écheveau compliqué d'une enquête dont l'issue insoupçonnée changera à jamais la vie de chacun d'entre eux...
J'ai un peu tardé avant de lire Rituel Macabre. Il me tentait mais au début j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Il m'a fallu plusieurs tentatives avant de finalement plonger dedans et le lire presque d'une traite.
J'avais envie de partir au Mexique et de découvrir la culture des Mayas. Ces passages sont intéressants mais pas assez développés pour moi, c'est dommage. J'aurais aimé en apprendre plus sur eux.
J'ai apprécié les personnages, on en découvre plusieurs au fur et à mesure de notre lecture. Il y en a beaucoup, et il faut bien suivre. On saute d'un personnage à l'autre ce qui m'a parfois perdue par moment.
Je n'ai pas du tout apprécié la victime, que j'ai trouvé franchement détestable. Je ne dirais pas tant mieux que ce soit elle la victime.. quoi que... Elle une personnalité avec laquelle je n'ai pas du tout accroché.
L'auteure nous emmène de surprises en surprises, nous montrant que les apparences peuvent être trompeuses. Par moment tout parait évident mais en fait pas vraiment, c'est plus complexe qu'on ne le croit au premier abord :)
Je ne regrette pas d'avoir lu Rituel Macabre même si j'ai moins accroché avec ce roman que je ne l'aurais souhaité. Il m'a plu, mais sans plus, ce n'est pas un coup de coeur, loin de là. Mais il est impossible de toujours adorer ce qu'on lit :)
Ma note : 3.5 étoiles

Avec France Loisirs, c'est un peu quitte ou double : soit je repère direct un truc qui m'intéresse voire figurait déjà dans ma wishlist sur le catalogue... soit il faut impérativement « trouver quelque chose » en guise d'achat obligatoire du trimestre. Ce qui n'est pas toujours facile, ledit catalogue faisant la part belle à la « blanche ». Après tout, c'est France Loisirs, pas Bragl*nne... Dans le catalogue de printemps donc, le choix a été vite fait puisque le seul livre susceptible de me botter était celui-ci. Pensez donc, un polar, situé au Mexique, avec une archéologue, un ancien rite maya et des magouilles politiques, ça a de quoi donner sacrément envie.

Si le résumé plaçait Zia en tant que personnage principal, les têtes d'affiche sont en réalité plutôt son ami Pablo, commissaire de village, et Luis Ramos, lieutenant à Mérida, ainsi que son supérieur le commissaire Delgado. A ce trio s'ajoutent de nombreux autres narrateurs, suspects ou simples témoins, qui permettent non seulement d'avoir une vue d'ensemble sur l'enquête, mais aussi et surtout de brouiller les pistes !
Il faut reconnaître que les personnages sont, à l'exception de Ramos, majoritairement antipathiques, les descriptions de leur physique et de leurs traits de caractère insistant surtout sur leurs défauts. Ce qui n'est pas dérangeant dans le cas de politiciens plus ou moins véreux ou d'un gourou pédophile, mais tout de suite plus gênant quand il s'agit des personnages principaux. Par exemple, Pablo est un flic consciencieux, mais pendant tout le bouquin, ne pense qu'à résister à l'envie de tromper sa femme avec Zia... Néanmoins, on ne peut pas considérer ça comme un défaut, plutôt comme une caractéristique du récit renforçant son ambiance parfois oppressante ! Ici, tout le monde a quelque chose à cacher, qu'il s'agisse de secrets inavouables ou de simples pensées coupables. On n'est pas là pour batifoler dans les pâquerettes, mais plutôt pour côtoyer l'humanité dans ce qu'elle a de moins reluisant. Et il faut avouer que mettre en avant la part d'ombre de chacun plutôt que le côté bisounours, c'est plutôt approprié dans ce genre d'histoire.

Rituel Macabre est un polar classique. L'autrice s'avoue fan d'Agatha Christie, et l'on sent qu'elle a été à bonne école car le récit est très bien construit : entre les découvertes des protagonistes et les changements de narrateurs, on se fait notre propre idée sur l'affaire. Pas vraiment de fausse piste ici, si ce n'est celles que l'on peut imaginer soi-même jusqu'à ce qu'un nouvel élément vienne les contredire. En outre, l'histoire se charge d'un certain suspense au fur et à mesure que les secrets sont dévoilés et que la vérité s'esquisse... ou pas. Les indices semés ici ou là accusent tour à tour un peu tout le monde, mais si il est possible de deviner le coupable avant la fin, ce n'est bien qu'une fois en possession de tous les éléments que l'on pourra comprendre le mobile du crime. Entretemps, on aura eu notre dose de petites cachotteries entre « amis », magouilles politiques, délires sectaires, jalousies et course au scoop.

Et il faut avouer que la lecture est sacrément plaisante, même si tout n'est pas non plus parfait.

On déplorera surtout le côté creux de Zia. du début à la fin, elle est le personnage le moins utile à l'intrigue, celle qui n'est liée à l'enquête en aucune façon, mais qui, pourtant, la résout de son côté en deux tours à la bibliothèque. Mouais. Et ne parlons pas de la « résolution » en question, qui laisse un arrière-goût de capillotracté là où l'histoire se voulait jusque-là plutôt crédible et surtout, logique.
Enfin, le personnage en lui-même porte à interrogation : comme tous les protagonistes, Zia porte un nom hispanique et aurait très bien pu être une archéologue locale sans que l'histoire ne s'en trouve le moins du monde changée. Sauf que non, pour une raison inexplicable, elle est française. A-t-elle des racines espagnoles ou latino, on l'ignore. En fait, on ne sait pas grand-chose sur elle et, du début à la fin, elle demeure une étrangère, pas seulement celle qui parcourt la ville avec un regard de touriste, mais surtout celle qui demeure en marge d'un récit qui, en fin de compte, aurait très bien pu se passer d'elle.
On constatera aussi un certain manque de naturel dans pas mal de dialogues, souvent dû à l'absence de ponctuation là où de simples virgules auraient suffi à leur donner un rythme plus agréable. C'est du chipotage, mais sur tout un bouquin, et surtout en contraste avec les passages narratifs qui eux, sont très réussis, c'est un peu dommage.

Pour le reste, il n'y a pas beaucoup de décor, mais ce n'est pas vraiment un manque, le récit misant davantage sur la psychologie de ses personnages que sur leur environnement. En revanche, si vous vous attendiez à ce que les aspects archéologie, histoire ou folklorique soient mis en avant (ce que la quatrième de couverture pouvait laisser supposer), préparez-vous à être déçus, car il ne s'agit en aucun cas d'un polar ésotérique !

Enfin, sachez que si l'enquête de ce tome y est bien résolue, la conclusion en appelle un second et peut se révéler un peu frustrante.

Une lecture sympathique, mais surtout une enquête bien ficelée.

Une archéologue française, Zia, retourne au Mexique pour faire des fouilles sur un de ses sites préférés, sur lequel le corps mutilé d'une jeune fille est retrouvé. S'en suit une enquête pour tenter d'identifier le coupable, menée à cheval entre la petite bourgade proche du site, où tout le monde se connait, et une ville plus importante à quelques kilomètres de là. L'enquête se heurtera à la corruption des politiques et de la police et sera confrontée aux sectes et au milieu de la drogue –autant de pistes à suivre et d'éléments à démêler.

La taille totale du livre étant raisonnable, le tout se lit assez bien malgré quelques longueurs.
La culture mexicaine est introduite et présentée par petites touches, contribuant à créer l'atmosphère, mais j'ai en revanche regretté que la culture « maya » ne soit présente qu'en quelques descriptions très ponctuelles et cependant un peu trop détaillées. Et sans révéler l'intrigue, la culture en elle-même n'a pas un impact majeur sur le déroulement de l'enquête.

La plupart des personnages sont bien construits, leurs personnalités et histoires sont révélées petit à petit à mesure que l'intrigue progresse. J'ai cependant dû à quelques reprises feuilleter les pages précédentes pour m'éclairer et identifier un personnage que je ne parvenais pas à resituer, détail mineur mais toujours un brin disruptif –certains noms sont assez similaires, et les personnages concernés pas nécessairement croisés très souvent au moment problématique. Quelques (rares) actions m'ont également semblé sonner un peu faux, sans que cela nuise trop à la narration.

La majeure partie du livre étant dédiée à retrouver le coupable du meurtre décrit au début, en explorant les différentes (fausses) pistes en même temps que les personnages, il se rapproche dans la forme d'un « whodunnit ». Mais si pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, les choses se mettent en place plutôt bien, et l'ajout de nouveaux éléments qui changent notre vision de l'affaire permet de conserver une certaine tension, je n'ai véritablement ressenti celle-ci qu'à la toute fin –quand l'étau se resserre et qu'une confrontation risquée avec le coupable se profile.

Au final, il s'agit d'un bon roman policier plutôt bien ficelé, mais qui ne correspond pas tout à fait à ce que suggère le résumé. D'autres « crimes » auraient été nécessaires pour me maintenir en haleine, j'ai regretté que celui commis et l'enquête n'impliquent pas davantage les rites mayas, et que de la même manière, l'archéologie soit elle-aussi peu présente.

Pour commencer, je remercie l'auteur pour m'avoir permis de lire son livre. J'aime les thrillers et celui-là m'avais l'air des plus passionnant. Et je ne me suis pas trompé, malgré quelques petites longueurs sur le début et parfois dans le reste du roman.

J'ai eu beaucoup de mal avec le format qu'on m'a envoyé. Les formats PDF n'étant pas ceux que je préfère, j'ai eu du mal à me plonger dans le roman. Par chance, l'action arrive rapidement, même s'il y a quelques longueurs avant.
Bref, nous commençons donc avec Zia, une archéologue, qui arrive tout juste au Mexique, pour reprendre ses fouilles sur le site de Xochitl dans le Yucatán ses fouilles vont être annulé, quand le corps d'une jeune fille va être retrouvé au pied d'un des temples. Nous partons ensuite avec Pablo, qui est chef de la police de San Pedro et qui va ce retrouvé « impliqué » dans la première scène de crime, ainsi que Morales, un inspecteur de police. Nous voguerons par la suite avec eux et d'autres personnages tout le long de l'enquête, a une intervalle régulière. Je ne les cites pas tous, sinon je ne vous laisserais aucune surprise et surtout, la liste sera longue.

Nous découvrons vite qui sera la première victime, à vrai dire, dès le début. Elle est vite retrouvée, ce qui fait que l'enquête démarre assez vite, à mon plus grand plaisir. Par la suite, on nage dans le brouillard, en même temps que les enquêteurs, ce qui fait qu'on spécule de la même façon qu'eux sur l'identité du tueur. On est donc embarqué dans une enquête policière sous un air de rite maya, ce qui nous donne un roman des plus passionnant. Je regrette juste qu'il n'y ait pas plus de référence avec la culture maya. Je m'attendais aussi à d'autres meurtres, mais non. Toute l'enquête tourne sur un seul et unique meurtre. À mon plus grand regret. Je ne dis pas que le roman est inintéressant, loin de la, mais au vu du résumé, je m'attendais a plus, a du gore, du sang.... En tout cas, l'enquête est rudement bien mener, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer et qu'il en vient parfois difficile à lâcher le roman, et ce, malgré quelques petites longueurs de temps à autre. Longueur due au moment de vie et d'état d'âme de nos personnages, pas que ne se soit pas intéressant, ça nous permet d'en découvrir plus sur eux, mais c'était parfois un peu trop long.

Je n'en dirais pas plus malgré que j'ai beaucoup de chose à dire, mais j'ai tellement peur de vous spolier que je préfère en resté là.

Pour ce qui est des personnages, j'ai eu un peu de mal, au début, avec Zia. Je n'arrivais pas à m'accrocher a elle et bien qu'elle soit agréable, elle en fait qu'a sa tête et écoute pas les conseils qu'on lui donne pour sa propre sécurité. Pablo est agréable aussi, bien qu'il m'agace un peu sur certains détails. Détail que je ne citerais pas, par peur de vous spolier. Diego et celui avec qui j'ai eu le plus d'antipathie, même si...certain fait me hérisse le poil avec lui. Pour les autres personnages, j'ai un coup de coeur pour Luis Ramos, c'est un personnage intègre, qui aime son boulot et fait tout pour les siens.

Du côté de l'autrice, j'ai beaucoup apprécié sa plume, que j'ai trouvé fluide, légère et entraînante. Elle nous entraîne dans son univers, sombre et passionnant avec une facilité des plus déconcertante. de plus, elle parvient à garder le suspense tout le long du livre, nous promenant d'un endroit a un autre, sans nous laisser trouver l'identité du tueur.

En tout cas, je ne m'attendais pas à une telle fin, ni que le tueur soit cette personne. Je ne l'aurais jamais soupçonné. En tout cas, une suite serait-elle à prévoir ? À suivre de prêt.

En conclusion : une superbe découverte. J'ai passé un réel bon moment avec ce roman, qui nous transporte avec une facilité étonnante. Il y a quelque petite longueur, et j'aurais aimé plus de meurtres, surtout vu l'univers que nous créer l'autrice. Bref un bon thriller avec de bons personnages et un suspense bien mener. Je le conseil a toute personne qui aime le genre.
Lien : https://chabouquine.blogspot..

J'ai mis un peu de temps à me lancer dans la lecture de ce roman. le début me semblait long, beaucoup de descriptions sur le Mexique qui me faisaient penser à un dépliant touristique. Mais, quand j'ai réussi à passer outre, je me suis vite laissée prendre dans l'intrigue plutôt bien ficelée de ce livre. La mort de la jeune fille pose question dès le départ : en effet, on envisage de suite la piste politique puisque le père de celle-ci est en pleine élection. Mais rapidement, d'autres pistes s'ouvrent et je me suis retrouvée perdue dans le flot des suppositions. A chaque fois qu'une possibilité s'offre à nous, d'autres pistes s'ouvrent. On découvre une victime assez détestable, aux moeurs plus que légères. Beaucoup de personnages interviennent dans ce roman, il faut suivre pour ne pas être perdu. J'aime particulièrement le duo Zia/Pablo, l'archéologue et le policier sont très amis depuis de nombreuses années et la frontière entre l'amour et l'amitié chez eux est ténue. On espère presque à tout moment une belle idylle entre ces deux protagonistes. La construction des chapitres m'a laissée perplexe, on passe d'un personnage à un autre sans prévenir, de façon abrupte. Il devient difficile de suivre les scènes, j'ai dû revenir en arrière plusieurs fois. Un meilleur découpage des scènes aurait sûrement rendu la lecture moins fastidieuse. le suspense reste permanent, on ne s'attend pas à la finalité de ce livre, l'auteur nous a vraiment promenés d'un bout à l'autre de l'histoire !! J'aime assez son style, épuré, simple, ses descriptions au final qui nous permettent de voyager dans un pays inconnu. On voit les recherches, l'investissement dans l'écriture. La fin peut appeler à une suite éventuelle, ce qui est assez intéressant et d'un autre côté je trouve que certains détails ne sont pas assez travaillés. Une fois le meurtrier découvert, les choses se précipitent, la fin est trop rapide, Pascale Marie Quiviger ne nous donne pas plus de détails sur les personnages, bâclent un peu son final à mon goût.

En conclusion, un bon policier qui mériterait d'être reconstruit pour un meilleur confort de lecture et d'avoir un final plus élaboré pour coller au suspense de l'ensemble du livre.
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