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sur 1381 notes
Première partie de la trilogie des Neshov, la mise en place prend son temps et on pourrait craindre l'ennui, mais il n'en est rien, en tout cas pas pour moi. Mais si vous préférez les livres à rebondissements multiples et incessants, sachez cependant que tout le roman se déroule au rythme des saisons qui passent, et qu'il ne sert à rien d'être pressé : les heures et les jours passent lentement, mais sûrement.
L'histoire est simple: en Norvège, la vieille Anna, matriarche du clan Neshov, est à l'agonie dans sa ferme. Mais n'allons point trop vite, et laissons l'auteur nous présenter successivement les trois fils d'Anna: Margido, croque-mort, Erlend, décorateur homo exilé à Copenhague, en couple depuis des années avec Krumme, et Tor, qui n'a jamais quitté la ferme, où il prend soin de ses porcs comme une mère-poule. Il y a aussi Torunn, la fille de Tor, qui connaît à peine son père, qui n'a jamais rencontré sa grand-mère mais qui pourtant fera le déplacement pour les funérailles. Enfin, il y a le vieux père, considéré comme sénile et encombrant, mais qui pourtant, à la fin du récit, se révélera central et dissipera le voile de mensonges qui enveloppe la famille depuis tant d'années. Entretemps, on assiste aux retrouvailles (n'imaginez pas les grandes embrassades et les tapes cordiales dans le dos avec les inévitables « tu te souviens… ») entre frères, et à l'irruption d'un vent de fraîcheur avec Torunn.

Les personnages, leur psychologie, leur métier et leur cadre de vie respectifs sont longuement décrits, avec précision et une foule de détails telles qu'on s'y croit vraiment. Les scènes sont parfois glauques (Margido), cocasses (Erlend), écoeurantes (Tor dans la promiscuité de la ferme). Loin d'être ennuyeux, tout cela contribue à rendre l'ambiance oppressante, à illustrer la tension dans les relations entre frères, faites de non-dits et de rancoeurs. Torunn est le seul rayon de soleil dans cette histoire pas franchement gaie, mais la plupart des personnages finissent par devenir attachants.
Très bon livre, facile à lire (à condition d'être patient), prenant et émouvant, au dénouement inattendu.
Je vous laisse, "la ferme des Neshov" m'attend...
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La terre des mensonges, 1er tome de la trilogie des Neshov, ouvre cette saga familiale. Un best-seller en Norvège.
J'ai retrouvé en grande partie dans ce roman ce que j'aime chez Anna Ragde : sa capacité à nous transporter dans des univers loin du nôtre, à nous faire partager l'existence de personnages que nous ne croiserons jamais, à nous bousculer dans nos valeurs, nos émotions, nos ressentis.
Dans ce roman se télescopent trois univers: ceux des trois frères Neshov. Margido, thanatologue dans le Finnmark est un professionnel de la souffrance des autres. Sans doute, une des raisons pour lesquelles il se tient si prudemment à distance de ses émotions. Aux antipodes, Erlend, décorateur, vit à Copenhague avec son compagnon Krumme. Milieu artiste branché, vie douillette, confortable. Joie de vivre, très alcoolisée. Virement de cap avec Tor, le troisième larron. Lui est resté à la ferme familiale à Trondheim, où il vit avec sa mère Anna et son père qui n'est qu'une ombre dans la maison. Son univers : celui de la pocherie dont il s'occupe. Ses seuls amis : les porcs et les truies à qui il parle beaucoup plus qu'aux rares humains qui s'aventurent jusqu'à la ferme.
Dans cette partie du roman, l'auteure nous donne à voir, à sentir, à imaginer ces trois personnages dans leur cadre de vie respectif avec toujours cette précision de détails, ce réalisme cru, cette sensualité dans l'écriture qui font que l'on glisse sans problème des vitrines scintillantes de Copenhague au moment de Noël, aux fortes odeurs de la porcherie ou à la macabre découverte de ce jeune suicidé que Margido doit rendre "présentable" à sa famille.
Le décor est planté et l'intrigue n'intervient que tardivement dans le roman.
Anna, la mère va être victime d'un AVC. Les trois frères vont se retrouver autour de cette mère, un personnage fantôme qui n'occupe désormais plus guère de place dans leur vie.Entre aussi en scène Torunn, la fille de Tor, qu'il connaît à peine car la mère de cette dernière Cissi, l'a quitté alors qu'elle était enceinte.
Quels vont être les enjeux de ces retrouvailles ? Quelle alchimie va se créer ou non entre ces quatre personnages ? Ce premier tome ne fait que commencer à tisser le fil de l'intrigue. Mais j'ai beau me dire qu'il s'agit d'une saga donc d'un récit au long court, j'ai moins "accroché" à cette seconde partie. Ces quatre personnages que j'avais si facilement suivis dans leurs milieux de vie respectifs, ont soudain été beaucoup moins présents pour moi dans les relations qu'ils commencent à tisser les uns avec les autres. Dialogues un peu forcés, manque de subtilité dans la description de leurs états d'âme, il y a un peu de tout cela... sauf peut-être pour Tor dont l'effondrement est bien perçu dans son côté à la fois pathétique et rigide. Pour tempérer mon jugement, je dirais qu'une saga ne répond sans doute pas aux mêmes exigences de composition qu'un roman plus court. Peut-être, ai-je aussi été un peu piégée par le fait que j'avais été captivée du début jusqu'à la fin par la lecture de "Un jour glacé en enfer".
Effet pernicieux de la comparaison...
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Édité en 2012 dans la collection 10/18, « Berlinerpoplene », c'est à dire « Peupliers de Berlin » mais traduit par « La terre des mensonges », est le premier ouvrage de la « Trilogie des Neshov », série écrite par Anne Birkefeldt, célèbre auteur norvégienne auréolée dans son pays de nombreux prix littéraires. Assez dense (351 pages), « La terre des mensonges » est un roman où se confrontent les générations Neshov, à savoir les parents, les trois fils et une petite-fille. Pas très original ? Attendez ! On ne vous a pas tout dit …

Primo, même si l'action se situe quelques jours avant la trêve des confiseurs, la famille Neshov (page 202), « ça n'était pas une famille dans laquelle on s'offrait des cadeaux de Noël, et Neshov n'était pas un endroit où rester » (la ferme des Neshov est située en pleine campagne, dans un coin paumé, en bord de fjord).

Deuzio, les Neshov sont des gens pour le moins très typés : Anna, la mère, 80 ans, tyrannique et travailleuse acharnée, vient de subir un AVC et a été hospitalisée au CHU de Trondheim ; son mari, qui reste figé au domicile depuis qu'il est au chômage, attend son retour (il vit à ses crochets depuis qu'il est à la retraite) ; ils ont trois fils (Margido, directeur d'une entreprise de pompes funèbres et n'ayant pas rendu visite à ses parents depuis 7 ans, Tor, gentil, le coeur sur la main, éleveur de porcs dans la ferme d'Anna, et Erlend, gay, vivant en ménage au Danemark avec un certain Krumme, rédacteur en chef d'une revue à forts tirages) et une petite-fille (Torunn, fils de Tor, divorcée depuis 6 mois et sans enfant). Tous devraient s'organiser pour aller au chevet d'Anna et espérer qu'elle revienne au foyer au plus vite et en bonne santé. Sauf que … Margido, l'ainé des enfants, célibataire, chrétien et très réservé, voit tout en noir et craint le décès de sa mère ; Tor, célibataire et centré affectivement sur ses cochons, « un mendiant qui puait l'ancien temps oublié », n'aime pas son père et aime assez peu à sa mère, la propriétaire de la ferme ; Erlend, qui a été rejeté par sa famille pour son homosexualité, n'aime pas sa mère (il lui souhaite le bonjour à sa façon : « Salut ! Trou du cul ! »), et on lui a toujours caché l'existence de sa nièce, Torunn ; Erlend, qui adorait son grand-père (le père d'Anna), mort accidentellement en péchant le saumon au filet, est content de faire la connaissance de Torunn. le courant passe bien entre eux deux (il est comme un frère qu'elle n'a jamais eu), comme il passe bien entre elle et Tor.

Troizio, si Anna meurt, Margido, l'ainé, hérite de la ferme ; mais Margido -qui n'est pas paysan- n'a que faire de cette ferme ; Tor, qui serait intéressé par cette ferme (« il a sué sang et eau dans cette ferme qu'il a exploitée toute sa vie »), est trop pauvre pour s'endetter et pour lui racheter sa part ; Erlend a de l'argent, mais il préfère Copenhague. Dans ce microcosme, les tensions deviennent vite palpables autour d'un héritage qui semble inéluctable. Quand Anna décède, Erlend et Torunn nettoient tout de fond en comble, mettent partout des nappes, des coussins et des couvertures, proposent un repas en commun, préparent quelques plats savoureux en cuisine et allument la radio, le tout pour fêter dignement Noël ; en parallèle, Tor se réfugie dans son étable avec ses cochons et Margido joue aux abonnés absents. Torunn a pitié de son père, dépressif, aussi l'aide-t-elle dans son travail. Quand Krumme débarque à l'improviste l'avant-veille de Noël chez les Neshov, Erlend, qui a rasé son père de frais, se laisse aller à prodiguer quelques caresses à son ami puis il annonce à tous que Tor devrait être déclaré héritier de la ferme : c'est l'explosion ! Et, mais je ne voudrai pas spoiler, il va y avoir (page 336) un sacré coup de théâtre.

« La terre des mensonges » est une pépite par la finesse du huit-clos psychologique, par la diversité des tempéraments et des histoires personnelles mises en oeuvre ou suggérées, par l'évocation -tout en pudeur- des ravages de l'homophobie, par la justesse des questions soulevées par la proximité du décès d'Anna (peut-on fêter Noël juste après le décès de quelqu'un ? Que faire d'un héritage auquel on est assez peu préparé ? Comment prendre de bonnes décisions dans la précipitation?) et par la mise en évidence de l'importance du regard de l'autre dans le fonctionnement de tout un chacun (Erlend, par exemple, se demande si Krumme ne va pas le considérer comme un paysan, morceau d'histoire qu'il lui a toujours cachée). le lecteur a entre les mains le récit d'une confrontation familiale explosive où éclateront les drames secrets dont sont tissées les vies des Neshov. Un livre à dévorer. Je mets cinq étoiles.

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Trois hommes ,trois parcours, trois vies...Un éleveur de porcs célibataire, un croque-mort vieux garçon et un décorateur de vitrines homosexuel... A priori ils n'ont rien en commun et pourtant ils sont frères et partagent une enfance commune dans la ferme familiale. le benjamin, Erlend, a quitté la Norvège pour toujours il y a 20 ans et vit désormais heureux en ménage avec Krumme à Copenhague. Margido, le cadet a coupé les ponts avec la famille il y a 7 ans après une sévère dispute avec sa mère. Et Thor, l'aîné, a repris l'exploitation pour y élever des porcs.
A quelques jours de Noël, les trois frères vont se retrouver au chevet d'Anna, leur mère mourante. Ils seront rejoints par Thorunn, la fille de Thor, fruit d'un amour de jeunesse qui n'a pas eu de suite en raison du veto maternel.

Le premier tome d'une trilogie dont je ne peux que recommander vivement la lecture. Il n'y a rien à jeter! Tout est parfait! Des personnages attachants, bien décrits, un cadre magnifique et une histoire familiale pas banale. Je découvre avec ce livre la plume de la norvégienne Anne B. RAGDE et je suis sous le charme. Il me faut la suite! D'autant que le livre s'achève sur une révélation d'importance et j'ai hâte de savoir quel impact la découverte par tous du secret de famille aura sur la suite des évènements. J'espère que le tome suivant sera à la hauteur. En tout cas, La terre des mensonges fait partie de mes coups de coeur de l'été.
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Je voulais découvrir la saga des Neshov depuis très longtemps et ça y'est j'ai enfin franchi le cap avec la lecture du tome un qui est très prometteur pour la suite.

La matriarche se meurt et c'est l'occasion de réunir la famille ou ce qu'il en reste car chez les Neshov on n'est pas très soudés. La vielle femme laisse derrière elle : un mari un peu simplet (qui de par la révélation finale n'est pas si bête que ça), trois fils, Tor qui a repris l'exploitation agricole et qui n'a jamais tenue tête à sa même, Margido, le croque-mort célibataire et aigri et Erlend qui a quitté la Norvège depuis plus de vingt ans. Enfin, il y a la petite fille que Tor a eue dans sa jeunesse. Bref tout ce beau monde va se retrouver au chevet de la grand-mère. C'est l'occasion d'évacuer les rancunes et de se dire les choses une bonne fois pour toute et surtout de lever le voile sur certains secrets de famille que l'on croyait bien enfouis.

J'ai beaucoup aimé retrouver l'auteure que j'avais déjà lu avec Je ferai de toi un homme heureux. Si le livre parait un peu décousu au départ : chaque personnage a le droit à un chapitre entier et étant tous différents, on a du mal à faire le lien entre eux, très vite les pièces du puzzle s'assemblent et l'on s'attache à cette famille hors du commun.

J'ai apprécié les personnages de Tor et Erlend. Ils sont à l'opposé l'un de l'autre qu'on se demande presque comment ils peuvent être frères. Tor est touchant, il m'a ému dans sa relation complexe avec les femmes : il n'a jamais dit non à sa mère et aujourd'hui, il essaie de tisser des liens avec sa fille. Erlend, lui est complément excentrique et m'a beaucoup fait rire. Son histoire d'amour est aussi très jolie. Margido m'a laissé indifférente et j'espère en découvrir un peu plus sur lui dans les prochains tomes pour pouvoir me faire une idée plus concrète.

Vous l'aurez compris je ne regrette pas cette découverte et je devrais vite dévorer les tomes suivants.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Mais quelle découverte avec cette saga norvégienne! Au départ on découvre une histoire des plus simples, une vie à la ferme, des parents âgés et trois frères séparés par leurs propres vies sans que les parents les aient vraiment éduqués et laissé des liens familiaux...
Bref, au fil des pages, l'histoire devient captivante, l'ambiance devient glauque et les personnages très cyniques...du coup, on ne lâche pas ce livre et on le lit avec hâte de voir comment les liens familiaux vont pouvoir se consolider...la fin, qui est loin d'en être une puisqu'on est en pleine trilogie, est d'autant plus passionnante que l'on passe direct à "la ferme des Neshov" sans plus tarder.
Une saga familiale à ne pas rater...une écriture remarquable!
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Une ferme, une fratrie, un secret de famille.
Premier volet d'une trilogie, La Terre des mensonges, nous transporte à Trondheim, Norvège, quelques jours avant Noël.
Dans ce roman, j'ai particulièrement apprécié le réalisme appliqué pour décrire, entre autre, la vie de la ferme, avec les bruits et les odeurs de l'étable et de tous ses compagnons (veaux, vaches, cochons) mais aussi évoquer les liens qui se tissent entre Tor, le fermier et ses bêtes...c'est magnifique!
Attachement et complicité d'autant plus forts que la vie sociale et personnelle de Tor, réglée comme du papier à musique, n'est pas des plus animées.
Mais voilà, à quelques jours de l'Avent, la ferme des Neshov va être secouée...
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Premier tome d'une saga qui contient tous les éléments pour être passionnante et différente. Parce qu'elle vient du froid ? Peut être, mais peu importe, l'histoire des retrouvailles contraintes de ces trois frères que tout oppose, annonce moultes péripéties dans la ferme familiale. On rajoute au tableau, une petite fille élevée par sa mère loin de son père qu'elle ne fréquente pas et qui ne sait pas qu'elle a des oncles, qui n'a jamais vu sa grand mère, personnage peu agréable, ainsi qu'un grand père qui peut se résumer à un fantôme, inexistant et presque muet.
Une histoire passionnante, bien écrite et un secret de famille bien relevé et inattendu qui me donne envie de me jeter sur le tome 2 pour connaître la réaction des frères suite à cette revelation.
Je suis tout de suite entrée dans le roman et l'histoire de cette famille obligée de se retrouver et de mettre à plat les non dits, les rancoeurs, les jalousies.
J'espère que la suite me ravira autant que ce premier tome.
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La terre des mensonges est le premier tome d'une saga familiale dont le quatrième tome vient de sortir. En Norvège, dans une vieille ferme de Trondheim, Anna Neshov est une vieille femme qui se meurt tranquillement peu de temps avant Noël. Mère de trois fils très différents les uns des autres, sa mort sera l'occasion des retrouvailles. le fils aîné, Tor, vit encore avec elle et avec un père fantôme et tient comme il le peut la ferme familiale, le deuxième fils, Margido, travaille dans les pompes funèbres alors que le cadet des trois, Erlend, vit de façon plutôt aisée à Copenhague avec son compagnon.

La première partie du roman se concentre tour à tour sur la présentation de ses trois frères qui n'ont plus aucun contact entre eux depuis des années. Vivant dans des univers totalement différents, il en devient difficile d'imaginer leurs liens familiaux. J'ai trouvé cette partie particulièrement longue. Il est certes intéressant de comprendre les modes de vie de chaque personnage mais j'ai trouvé que l'on se perdait énormément dans les détails et dans des faits anodins. Finalement on attend qu'une chose, chose promise dans la quatrième de couverture : les retrouvailles dans la vieille ferme ! La mort de la mère va être l'occasion pour la famille de tenter de renouer des liens et par la même occasion d'en découvrir plus sur l'histoire familiale.

Les sagas familiales est un genre que j'aime plutôt bien mais que je lis finalement très peu. Quand j'ai entendu parler de ce roman, j'ai eu envie de le découvrir. La Norvège est un pays que j'aime énormément et le dépaysement était garanti. Bien que la première partie soit assez longue, La Terre des mensonges vaut malgré tout le coup que l'on prenne son mal en patiente. Anne B. Ragde nous décrit des personnages complexes et il est important de comprendre totalement leurs psychologies personnelles pour mieux appréhender les tenants et les aboutissant de ces retrouvailles. Les secrets commencent à se dévoiler, je continuerai bien entendue cette saga pour mieux comprendre cette famille si particulière.
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Voici un livre d'atmosphère... Une ambiance froide, glauque, austère, étrange, pleine de non-dits, de secrets, de relations tendues... C'est une livre qui nous prend dans ses filets, qui nous poussent à tourner les pages, qui nous captive... Il démarre fort, avec une scène de pendaison, pleine de non compréhension, de questionnements... Et puis, le rythme devient plus lent, avec une présentation, plutôt longue, des personnages qui deviendront les acteurs clés du roman... J'ai eu peur de trouver ça fastidieux, avec un quotidien narré d'une aussi longue façon... Mais il n'en fut rien... La qualité d'écriture de Radge y est pour beaucoup. Elle sait manier la plume, rendre ce quotidien et ses petits riens lourd de sens. Et puis, vient la rencontre entre les 3 frères et la fille de l'un d'eux... et là... tout explose. La tension est à son comble... et finalement, on tourne la dernière page, et on se dit : wouah, ok ! Vivement la suite !!!!
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