AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266223768
281 pages
Pocket (14/11/2013)
3.57/5   38 notes
Résumé :
En Espagne, en plein mois de juillet, au petit matin sur une plage de la Costa Del Sol, une touriste hollandaise est découverte nue, choquée, incapable de parler, faisant face à la Méditerranée. Entre ses mains, elle serre la tête soigneusement décapitée d’une jeune femme aux cheveux roux. La presse, la radio, et la télé espagnole s’emparent de cette affaire. En France, le lendemain de ce fait-divers sordide, la rédaction du magazine Paris Flash découvre une étrange... >Voir plus
Que lire après Le chant du diableVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 38 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Lorsque j'ai refermé le chant des âmes, le premier opus de Frédérick Rapilly, je n'avais qu'une envie c'est de me plonger directement dans cette suite, dans l'univers technoïde.

Mais en fin de compte, le Chant du Diable est totalement différent et totalement éloigné de l'univers du premier ! Donc on lit une suite, mais sans qu'elle n'en soit une. Ce qui est un peu déstabilisant au départ, mais on s'y fait très bien ! Pas besoin d'avoir lu le premier, puisque l'auteur fait des renvoie habillement.

Frédérick Rapilly, a fait le pari d'un roman surprenant : il sépare son duo qui a fait le succès de son premier livre, pour les placer sur deux terrains totalement différents, mais qui finissent par se rejoindre au niveau de leur enquête, sans jamais se recroiser physiquement, malgré l'amitié qu'ils éprouvent, ils sont présents l'un pour l'autre et cela convient parfaitement à la tournure que prend l'auteur, il n'a d'ailleurs jamais été question d'amourette entre eux !

Il forme un nouveau duo, bien surprenant : Marc, journaliste solitaire doublement meurtri par la perte de sa femme et de Jillian, qui lui a redonné goût à la vie, qui disparaît enlevé par le tueur en série, donc il est de nouveau dégoûté de la vie .... Trop de cliché, trop de similitudes par rapport au premier livre... Et Kiefer Wiseman, à qui l'auteur consacre quelques lignes en italique, je me suis dis on va avoir une révélation du tonnerre (de ouf comme dit ma fille) bein même pas ! L'effet est retombé comme un soufflé au fromage qui a mal pris... Je n'ai pas compris ces digressions qui n'apportent rien au livre !

L'auteur part donc de l'enquête de son premier livre, mais tisse une trame différente, mais toujours avec notre technokiller... Qui a changé radicalement de modus operandi. On sent sa présence sous-jacente tout le long de ce thriller, mais la fin sera une chute surprenante et formidable aux deux romans, malgré une fin trop rapide à mon goût

Malgré ses différences ce roman apporte une complémentarité, cela aurait pu être un seul livre.

L'absence de référence musicales, qui faisaient l'originalité du premier, est bien dommage. Même si chaque chapitre débute avec les paroles de Paint it black des Rolling Stones et des infos réelles plus ou moins détournées.

Bon, vous l'aurez compris, j'ai été moins emballée par ce livre, même s'il est très bien ! Sûrement que l'univers de la techno m'a manqué. le rythme est moins haletant et j'ai trouvé, dans l'ensemble, que le thème était plus "banal" je dirais même qu'on a l'impression que l'auteur entre dans un "moule" comme pour faire profiter un plus large "lectorat". L'univers musical qui rendait le livre unique a laissé la place à une enquête limite ordinaire, pour la fan de thriller que je suis.

Mais pour avoir un livre "fini" je vous recommande sa lecture, sans en attendre le plaisir que le premier procure.
Commenter  J’apprécie          50
Il y a des méthodes efficaces pour dessoûler. Daemon, étudiant anglais, en fera les frais en préambule à son réveil sur une plage de Benidorm.

Mark Torgan, ex-correspondant de guerre du Paris Flash, ronge son frein à Bangkok depuis des mois. Il déprime en l'absence de Jillian, une Djette disparue dans le « chant des âmes » (premier opus de l'auteur) et qui fut enlevée par un tueur en série nommé Tecknokiller — celui-ci avait eu le culot d'envoyer une clé USB à Mark un peu plus tard le laissant dans le doute absolu concernant la vie ou la mort de son nouvel amour.
Le-Chant-des-Ames--Pocket-.jpgMark, veuf de surcroit, pense beaucoup à sa femme victime d'un attentat à Bali quelques années plus tôt.
Au siège du journal Paris Flash, Katie Jackson, photographe, aux reins solides, franche, fut la collègue de Mark à l'époque de la première affaire du sérial killer sauce techno, entre autres. Elle est convoquée d'urgence à Paris car le bureau a reçu une vidéo scabreuse qui pourrait concerner Mark. En même temps, lui, il est engagé par une association israélienne pour une enquête concernant l'assassinat d'une escorte-girl russe.
Un agent israélien, Kiefer est affrété à Mark pour l'aider dans ses recherches, il sera très utile en tant que garde du corps.
Tout ce petit monde doit se croiser. En peu de page.

De la France à la Thaïlande, de la Hollande en passant par l'Espagne, l'affaire promet de multiples rebondissements.

Et ce fut le cas. C'est très actif et fort morcelé, surtout majestueusement scénarisé, l'écriture est dynamique, limpide, la lecture en devient vivace et en musique s'il vous plaît. L'atout est la mise en place, la narration journalistique et donc la dynamique de l'ensemble.

Les scènes d'actions, de dialogues et les attitudes des personnages sont quelques fois trop simplifiées. Il y a des répétitions (les mouvements du coeur, les tempes, l'activité respiratoire, l'USB autour du cou) qui laissent un sentiment de précipitation où l'auteur aurait probablement été submergé par son enthousiasme du moment. Il n'est pas question de remettre en cause le talent de Mr Rappily, ce ne sont que des considérations pratiques. L'action empiète sur les plates-bandes des ressentis des personnages. En conséquence de quoi, ces individus passent presque au second plan de sorte qu'ils ne m'ont pas marqué, même chose pour la chute du récit.

Pourtant, je voulais connaître le fin mot de l'histoire. J'ai découvert une belle démonstration sur la capacité de raconter une histoire qui fut prenante et montée avec des éléments classiques. Je pense que si l'auteur prend le temps d'approfondir la psychologie des héros, des anti-héros, et des assassins ou qu'il mette un frein sur la vitesse à laquelle se dénoue l'intrigue avec une ou deux fausses pistes supplémentaires ; nous pourrions rencontrer une aventure détonante, voire — et j'en suis convaincu — mieux encore.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman policier est une suite de le chant des âmes, un polar original et de très bonne qualité. Dans le chant du diable, F. Rapilly rappelle l'intrigue de son précédent roman, ce qui permet soit de se replonger dedans (pas inutile lorsque qu'on a lu le premier il y a plus d'un an) soit de lire le second indépendamment du premier. Il reprend également ce qui a fait le succès de son premier, à savoir une intrigue autour de la musique (avec bande-son et play-list) ; chaque chapitre est introduit par des phrases de la chanson Paint it black des Rolling Stones. Pas désagréable, mais la surprise du premier est un peu émoussée et resservir les mêmes recettes peut fatiguer. C'est un peu le cas en ce qui me concerne.
Je me suis longtemps demandé ce qui pouvait lier les deux affaires, pourquoi Katie et Marc ne se rencontraient jamais dans ce roman. Pourquoi pas me direz-vous ? Eh bien oui, vous renchérirais-je, pourquoi pas ? C'est un parti pris de l'auteur tout à fait respectable, qui peut néanmoins gêner le lecteur. Mais il peut aussi plaire, parce que non conforme à ce qu'on lit habituellement où le duo fonctionne en osmose ; personnellement, ce côté un peu hors cadre me plaît bien. Là où j'émettrais une réserve c'est sur les deux personnages d'hommes : Marc est un solitaire qui a perdu sa femme dans un attentat, et qui, attention c'est horrible, avait retrouvé le goût de vivre grâce à Jillian, une D'Jette, mais elle est portée disparue à la fin du tome précédent en tentant de confondre le tueur en série. Donc le voilà de nouveau revenu de tout, blasé, dégoûté de la vie... Vous croyez que j'en fais trop ? Que nenni, c'est pas moi... Quant à Kiefer Wiseman, F. Rapilly lui consacre quelques pages en italique sensées instiller une dose de suspense supplémentaire, or elles font pschittt tel que l'a si bien un ancien Président. Et moi de me questionner sur l'utilité de ces pages en me disant : "tout ça pour ça !"
Pour résumer, je dirais que Frédérick Rapilly reprend tous les codes du genre, insérant ici où là quelques surprises mais surtout de gros clichés.
Néanmoins, je me dois de dire que ce roman policier se lit très vite et qu'on se laisse prendre à son intrigue (même si la fin est un peu vite bâclée). Écriture simple, rythme rapide, tout ce qu'il faut pour tenir et retenir le lecteur
Du travail bien fait, avec rien qui ne dépasse, auquel il manque juste la petite étincelle du premier tome, mais qui ne devrait décevoir aucun lecteur.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
Commenter  J’apprécie          50
Après avoir découvert un auteur de chez Critic, j'avais décidé d'en lire un autre et bien m'en a pris !
Ce roman simple, bien écrit porte sur deux enquêtes une en Thailande et l'autre en Europe où des tueurs sévissent, les cibles les femmes bien entendu, mais dans la réalité, hélas, elles sont, elles aussi, la cible de ces prédateurs !
Cependant Frédérick Rapilly réussit à nous accrocher très vite, sans faire dans le glauque et le malsain !
Il n'y a pas grand-chose à reprocher à ce roman, accessible à tous, et si vous voulez sortir du malsain, malgré les tueurs en série, pas de surenchère ici, pas de scène violente ou sordide et pour ça je dis enfin !!!
Comme quoi il est possible de parler de tueurs, sans mettre trop de détails et sans que cela nuise à l'histoire, nous sont épargnés aussi le flic dépressif, les psys malades et j'en passe ! Là nous avons des journalistes en quête de scoop et de vérité, des agents secrets… Ce livre est aussi un voyage à travers l'Europe et la Thailande et ses sombres attraits, loin des paysages paradisiaques… Ces personnages sont vivants, attachants et même si je n'ai pas lu le premier, l'histoire se comprend sans problème !
Je l'ai terminé en deux jours, car je voulais connaitre la fin, et c'est dire s'il est bien travaillé ! La psychologie des personnages sonne juste, l'intrigue est bien menée jusqu'à la conclusion, qui, même si elle ne nous laisse pas exsangue, reste crédible et sans fioriture !
C'est donc un roman que je recommande vivement car on ne s'ennuie pas, pas de temps mort et il tient la route jusqu'au bout tout en se lisant rapidement, pas de délayage inutile, tout est dit en 230 pages ! Si vous cherchez un livre à lire n'hésitez pas, par contre si vous voulez du trash, il n'est pas pour vous !

Commenter  J’apprécie          20
En Résumé : J'ai passé tout de même un sympathique moment avec ce roman même s'il faut bien l'avouer je l'ai trouvé un léger ton en-dessous du tome précédent. L'intrigue est toujours aussi vive, pleine d'action, sombre et sanglante et happe facilement le lecteur dès les premières pages, mais voilà le fait de quitter le milieu de la techno lui fait perdre son originalité et de plus vers le milieu l'auteur privilégie l'action à l'intrigue ce qui donne l'impression à l'histoire d'être explosive, mais de ne pas vraiment avancer. Ajouter à cela le fait que certains des effets de surprise de l'auteur tombent trop vite à plat, des personnages secondaires trop peu esquissé et quelques répétitions, voilà ce qui rend ce tome un peu moins intéressant que le premier. Alors, attention ce livre reste tout de même intéressant à lire et à découvrir et offre une histoire très divertissante, le tout porté par des personnages principaux efficaces et un style simple et captivant. Je lirai le troisième tome tout de même avec plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          100

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le souffle court, Katie dévisageait le rédacteur en chef adjoint, cherchant un contact visuel, guettant ses gestes avant qu'il ne poursuive. En la comptant, ils n'étaient que quatre dans la pièce, un bureau du journal plongé dans un début de pénombre maintenant que le jour commençait à s'enfuir. Nul ne soufflait mot. Katie attendait. C'était comme si le Mal s'était brusquement invité au milieu de leur petite assemblée, une présence indicible mais insidieuse. (p.42).
Commenter  J’apprécie          30
Elle cligna des yeux. Une seconde. Deux... La pièce était bien réelle. Quelqu'un avait souffert ici avant de mourir en suppliant son tourmenteur de l'achever.
Commenter  J’apprécie          90
- Nous sommes entrés dans la société du spectacle, l'ère de la téléréalité, des attentats spectaculaires et de l'image qui tue. ... Il faut frapper fort pour marquer durablement les esprits et laisser sa marque dans ce bas monde.
Commenter  J’apprécie          20
- Vous seriez étonné de la malléabilité intellectuelle des jeunes Occidentaux. Il suffit de leur promettre leur quart d'heure de gloire warholien.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Frédérick Rapilly (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédérick Rapilly
Lorsque l'on parle en bien du nouveau polar des éditions Critic : "Dragon noir" de Frédérick Rapilly. Et en bien de la librairie, ça fait vraiment plaisir. Merci à La librairie La Griffe noire.
autres livres classés : thailandeVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (83) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2865 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..